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Elena Gilbert « Qui ne tente à rien, n'a rien » Vingt et un ans Le six septembre 1989 à Mystic Fall's Américaine. We are like everybody else

C'est un quatorze février 1988 qu'une jeune femme et son époux se trouvaient dans une salle d'accouchement vers les coups de dix-sept heures. L'accouchement venait d'être déclenché... Des cris perçaient la salle d'accouchement et le médecin disait « Poussez madame... Courage ». La femme prenait son souffle, respirait profondément tout en tenant la main de son époux. Si ça continue comme cela, le pauvre n'aura plus de main gauche. Le temps passait et ce n'est que vers les coups de dix-huit heures quinze qu'on a pu apercevoir la tête du bébé. « Je vois la tête... Plus que quelques efforts ». La jeune femme n'en pouvait plus et pourtant c'était loin d'être terminé. C'est à dix-huit heures trente exactement que leur premier enfant venait d'arriver dans ce monde. De suite, une sage-femme a pris la petite fille pour vérifier que tout allait bien. Son époux essuya avec une serviette le visage de sa tendre épouse et par la suite, la sage-femme venait de les rejoindre, leur apportant leur merveilleuse fille. Le sourire aux lèvres, elle prend dans ses bras sa chère petite fille. Tout d'un coup, l'heureuse mère prononce « Ma petite Elena Gilbert... Bienvenue parmi-nous ».

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On sait tous que la première fois qu'on montre notre sociabilité c'est lorsque l'on rentre en maternelle. Cela peut paraître étrange, mais contrairement à certaine personne je me souviens parfaitement de ce premier jour où mes parents m'ont accompagnés à l'école maternelle de Mystic Fall's. Au départ, je n'étais vraiment pas très enthousiaste de savoir que j'allais quitter ma mère avec qui j'ai passé mes trois dernières années. Je n'étais pas prête à m'en séparer et c'est pour cela que je marchais à reculons, je ne voulais pas avancer. Malheureusement, il faut bien faire ces premiers pas dans la vie et ne pas lui tourner le dos sinon on risque de le regretter toute notre vie. Lorsque nous sommes arrivés devant l'école, mon coeur battait la chamade, mais encore plus lorsque l'on a franchi la porte d'entre de la classe où se trouvait une jeune femme vraiment très belle qui avait un grand sourire. Elle m'avait l'air très gentille, mais ce n'est pas pour autant que j'ai lâché la main de ma mère. « Maman... Je ne veux pas, je veux rentrer... » Voilà ce que j'ai dis à ma mère. Cette dernière s'est mise a genoux pour être à mon niveau et ne m'a rien dit. Elle m'a embrassé la joue avant de se relever et de retirer sa main de la mienne pour reculer vers la sortie. Les larmes montaient en moi, je me sentais seule et ma mère me laisser là, avec des enfants que je ne connaissais pas, une femme qui pour moi était une totale inconnue...

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Dès qu'on arrive au monde, on pense qu'on aura le temps de prendre le temps pour grandir, mais on sait tous que la vie tourne vite et qu'on grandit encore et encore. Ma vie est vraiment banale et je ne regrette rien. Il y a peu de temps maintenant je suis rentrée au lycée et vous voyez, la vie me réserve sûrement plein de choses, j'ai grandi, j'ai mûri et cela tout mon entourage a pu s'en rendre compte. Dans la vie, il faut savoir grandir et quitter le stade de son enfance, le laissé au passé et avancer de l'avant. Au lycée, on croit toujours qu'il y a des clans, on essaye tous de s'intégrer, de devenir quelqu'un aux yeux des autres, mais si on commençait par devenir quelqu'un à nos yeux pour commencer ? Je me souviens de cette journée de rentrer au lycée. J'étais arrivé en bus avec Caroline et Bonnie et il y avait tellement de monde. Le lycée doit être nos plus belles années à ce qu'on m'a dit, mais est-ce vrai ? Cela, seule notre parcours et ce qu'on décidera de faire durant ces trois ans va le déterminer. Nous sommes entrées dans le lycée de Mystic Fall's et c'était vraiment fou. Des jeunes de partout, des casiers tout autour de nous et un peu plus loin, une grande table avec tellement d'activité. Le lycée est une période importante et à peine ai-je franchi les portes de cette grande école que je m'y suis senti comme chez moi. Avec les filles ont s'est inscrite chez les cheerleaders et je ne regrette pas ce choix. Je ne cherchais pas à être populaire, juste à être moi-même et ces trois années m'ont appris qu'il ne faut pas se créer une personnalité, mais plutôt à assumer nos responsabilités et surtout qui on est.

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On croit tous que la vie peut être un compte de fée, mais croyez-moi ce n'est vraiment pas le cas. Au départ, je me suis dit que j'ai une vie parfaite, une famille vraiment aimante et que rien ne peut nous arriver, mais je me revois rentrant à la maison. Mes parents devaient rentrer plus tôt ce jour-là, car le soir-même nous allions partir en weekend dans le chalet familial qui ne se trouve pas très loin de Mystic Fall's. Je venais de poser mes affaires dans le salon et de me rendre à la cuisine en me servant un verre de jus d'orange, lorsque que quelqu'un sonna à la porte. Je me demandais qui cela pouvait bien être, car mes amis savaient parfaitement que je partais en weekend avec mes parents, donc que je ne serais pas présente pour sortir entre amis. Je me suis approché de la porte et l'ai ouverte en tenant mon verre de jus d'orange à la main. Je ne comprenais pas. Pourquoi deux agents de police venaient frapper chez moi ? Frapper alors que je n'ai commis aucun délit, rien du tout. Je les revois encore aujourd'hui, retirer leur chapeau et me regarder d'un air pas très heureux, mais pas méchant, juste désolé. Qu'allait-il me dire ? Mon coeur venait subitement de s'accélérer. « Vous êtes Mlle Elena Gilbert ? » dit un agent de police. « Oui c'est bien moi, que ce passe-t-il monsieur l'agent ? ». Je voulais vraiment savoir ce qu'il se passait et surtout si c'était grave. L'autre agent a pris la parole et ces paroles, je n'aurais jamais voulu les entendre de ma vie et surtout pas aussi jeune « Vos parents ont eu comme un accident. Nous avons retrouvé leur corps à la sortie de la ville. Je suis désolé Mlle Gilbert, mais ils n'ont pas survécu... ». Le premier réflexe que j'ai eu, c'est de lâcher mon verre de jus d'orange qui s'est brisé en mille morceau une fois par terre, ayant comme un malaise, mon coeur qui brûle de douleur, je me suis reculé et assise sur les escaliers, les larmes m'avaient gagné et coulé à flot le long de mes joues. Mes parents étaient morts et j'ignorais pourquoi et surtout comment. Ils m'avaient quitté et je me retrouvais sans eux. Comment accepté une telle chose, comme encaisser la perte d'être chère, la perte de personne qui quelques années auparavant vous avait donné la vie... « Ce... Ce n'est pas possible... Non... »Mon coeur battait de plus en plus vite, mes larmes coulaient de plus en plus et je ne voulais plus rien entendre, les policiers étaient rentrés, essayant de me calmer, mais rien n'y faisait. Je n'y arrivais pas. J'ai perdu ce jour-là deux personnes qui pour moi était les plus importantes...

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La vie a été tellement difficile après la mort de mes parents. J'étais perdu et seule. Pourtant, autour de moi il y avait tous mes amis et surtout Bonnie et Caroline qui était là pour moi, dormait chez moi des soirs entiers, essayait de me remonter le moral. Je suis retourné au lycée, car j'étais en dernière année et il fallait bien que j'obtienne mon diplôme, seulement, il m'a fallu tellement de temps pour m'en remettre, aujourd'hui encore, j'ai encore du mal à supporter leur absence. D'ailleurs, à la fin du lycée, j'ai tout quitté pour partir à Tree Hill et recommencer ma vie. Je ne pouvais plus vivre à Mystic Fall's. Cela devenait de plus en plus dure. J'ai obtenu mon diplôme et je suis parti m'installer à Tree Hill. Pour mon plus grand bonheur, Caroline et Bonnie m'ont suivi et je suis bien contente qu'elles soient là, car sans elle je ne sais pas si j'aurais tenue. Depuis peu, je suis entré à l'université et j'étudie la psychologie. Je trouve cette matière fascinante et j'espère bien décroché un Master pour me prouver à moi-même que j'ai réussi, seulement j'ai l'impression que n'importe où où je m'installe, mon passé me suit et la mort de mes parents me hante par la même occasion. Des secrets sur ma famille, sur la mort de mes parents font surface après plusieurs années, alors qu'ils sont morts. Je ne comprends pas... J'espère seulement que tout cela va s'arrêter, que je vais pouvoir continuer à avoir une vie normal, mais est-ce ma destiné ? Je l'ignore.

Depuis que je suis toute petite on m'a toujours mis devant le fait accompli, que je devais savoir ce que je voulais et ne pas perdre mes objectifs. D'ailleurs, jamais je n'aurais pensé que je me passionnerais pour la psychologie, je me voyais plus dans la photographie ou même le journalisme. Mais au final, plus les années ont passé et plus j'ai remarqué que j'aime la psychologie, d'ailleurs j'espère pouvoir me rendre jusqu'au Master et je suis vraiment déterminé pour l'obtenir, mais on fini toujours par avoir des craintes. Pendant une période de ma vie, je n'avais plus confiance en moi. J'ai perdu mes parents et pour moi le monde venait de s'écrouler, aujourd'hui, le passé me hante, des secrets arrive jusqu'à moi et je ne sais plus comment réagir, ni comment faire pour me battre contre tout cela. J'ai changé de ville, mais en réalité ça ne sert à rien, car le passé nous rattrape toujours.

J'ai peut-être eu par moment des moments dures, mais je sais que par le passé j'avais le dons de m'amuser et aujourd'hui j'ai tout de même retrouvé une certaine joie de vivre. J'aime énormément sortir et ça comme tout le monde. Quand j'étais au lycée, j'aimais la danse et surtout lorsque j'étais cheerleaders, depuis j'ai arrêté et je me suis consacré à la photographie tout comme ma mère. En faisant ça, j'ai l'impression de lui ressembler, de faire quelque chose qu'elle aurait aimé que je fasse et je me sens proche d'elle. Si vous ne me trouvez pas dans l'université vous pouvez être sûr que je suis avec Caroline et Bonnie, soit dehors dans un parc ou alors en train de faire les boutiques. En faite ensemble, la vie est tellement plus joyeuse et puis on trouve toujours quelque chose à faire.

Lorsque l'on vient au monde, on ne sait pas à quoi on va ressembler et plus on grandit et plus on se dit que je voulais ressembler à cette dame ou encore à ce monsieur, mais personne ne choisit réellement. On arrive dans ce monde comme on est et c'est tout, après il est vrai que si on se sent mal dans sa peau il y a toujours la chirurgie esthétique, mais à quoi bon en faire ? Pour se sentir mieux dans sa peau ? Je trouve que c'est une excuse totalement fausse. Pour ma part, je suis venue au monde étant brune. Je tiens cette magnifique couleur de cheveux de ma mère et les yeux marrons de mon cher paternel. Lorsque l'on me regarde on peut voir en moi que je suis leur fille. Je leur ressemble tellement. Tout comme ma mère, je ne suis pas très grande, mais je dois dire que je ne suis pas non plus si petite que ça. Après tout, une paire de talon et hop, me voilà assez grande. Quand on me voit, on peut penser que je ne suis pas très grosse et effectivement c'est le cas. J'ai toujours été ainsi depuis toute petite et on peut donc en conclure que j'ai dû garder cela en grandissant même si pourtant je mange bien plus que l'on peut l'imaginer. Vous ne l'avez pas remarqué ? Quel dommage...

Dès notre naissance, on montre notre caractère. Depuis ma plus tendre enfance, on a toujours dit que j'étais une enfance calme, souriante et débordante d'énergie. Au fil du des années, je me suis montré responsable et mature. Comme tout le monde, j'aime énormément rigoler et m'amuser. Après tout comment serait ma vie si je restais coincé, sans jamais rigoler ou même adresser un sourire ? On me prendrait sûrement pour quelqu'un de froide et sans cœur. Mais bien sûr, je ne suis pas parfaite, on a tous des qualités ainsi que des défauts et c'est ce qui fait l'être humain que l'on est. Il m'arrive d'être par moment lunatique, perdu dans mes pensées, mais cela m'arrive que très rarement. Je sais que la jalousie est un vilain défaut, mais quand je suis en couple, je le suis. Certes, pas trop, mais assez quand même après tout la jalousie n'est-elle pas une preuve d'amour ? Seulement, lorsque l'on est trop jalouse ou jaloux et bien cela prouve en quelque sorte qu'il n'y a aucune confiance entre nous. C'est bien sûr mon point de vue. Mes proches me disent souvent que par moment je suis bien trop têtue. Je trouve que ce n'est pas forcément un défaut ou encore une qualité, mais par moment il faut l'être pour ne pas se laisser marcher sur les pieds pas vrai ? Pour conclure, car je parle un peu trop je pense, je possède un grand cœur, enfin c'est ce qu'on me répète sans cesse, mais il ne faut pas en abuser. Mais surtout ce qui est important pour moi, lorsque que je souhaite avoir quelque chose, je me bats et ne lâche rien sans l'avoir obtenue.

Spoiler:

Bienvenuuueee sur le forum =)

Merci à vous tous et effectivement, je suis intéressé par le personnage d'Elena .

Merci beaucoup. Son scénario est tellement superbe qu'on ne peut pas résister .

Désolé du double poste, mais je pense avoir terminé ma fiche de présentation .

Merci beaucoup .