▌MESSAGES : 448 ▌LOCALISATION : Neptune ▌JOB : Étudiante en anthropologie ▌EN CE MOMENT : Choquée par certains évènements. ▌JUKE-BOX : Ray Lamontagne - Crazy ▌AVATAR PRIS : Brittany Robertson
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Sujet: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 16:28
20 chocapics, 31 octobre 1991, à Huntsville (Alabama ; US). Américaine. We are like everybody else.
«Story of my life...»
Short Story: #{ De votre naissance à ce que vous êtes maintenant;;10 lignes minimum.} •REC
I can't be what everyone wants me to be And I'll proove it right now
*retourne s'asseoir vite fait, se recoiffe dans la foulée, se racle la gorge, se redresse, déglutit, inspire* Ham ... Salut à toi, jeune MacAlister intrépide et fouineur qui sans le savoir va prochainement découvrir la seule, l'unique histoire de ta mère ... Grand-mère ... Arrière-grand-mère — moi quoi — Abigail Ivy MacAlister, fille de Cassidy et Paul MacAlister. Aujourd'hui, il pleut. J'ai fini tous mes devoirs. J'ai plus internet. Je ne veux voir personne. Et j'en ai trop gros sur la patate. Alors, j'ai décidé de prendre ma caméra, une bouteille de limonade ainsi que mon courage à deux mains et de me faire une sorte de journal intime-testament-mémoires, le tout en un. Je ne sais pas si j'aurais le temps d'avoir une quelconque descendance ,même adoptive, car dans la famille, il semblerait qu'on ait un problème avec l'Enfer tout entier, qui en a pertinemment après nous. Comme si l'on avait une dette irrécupérable à laquelle même toi, petit être innocent et perdu deux lignes plus haut, tu n'échapperas pas. Mais ça, tu le découvriras en temps voulu. Je suis Abigail Ivy MacAlister et à toi, spectateur du futur, je vais raconter mon histoire. *reprend sa respiration, ferme les yeux, bat des cils et se repart de plus belle*
Je suis née le 31 octobre 1991, à Huntsville, en Alabama. Ma mère m'a toujours contée de ce jour qu'il faisait grand soleil malgré les multiples tempêtes qui avaient fait rage depuis le début de la semaine. Et que c'est en partie grâce à ces rayons lumineux que j'ai ces cheveux si "exceptionnels" *rires* Non. Je veux dire, surtout, que j'illuminais sa vie comme aucun de ses "trésors" (dans la langue de ma maternelle, ses proches) les plus purs. Enfin. Mon enfance, le temps où je ne faisais que dessiner des pâquerettes et inventer des jeux délirants, a certainement été la meilleure époque de toute mon existence. Ma famille se souciait de mon bonheur mieux que personne et m'aimait à en mourir, chose qui se voyait au fond de leurs yeux et dont je me souviendrais toujours et à jamais. Toute ma famille. Sauf mon très cher père dont je n'ai jamais connu ne serait ce que le sourire. Maman disait qu'il était mort dans un accident de voiture, quelques mois avant ma naissance. Mais, malgré les obstacles physiques qui m'empêchais de le voir, avec les histoires que j'entendais de lui, comme tout enfant qui a une imagination fructueuse ; j'avais réussi à sentir sa présence partout où j'allais. Il était là dans un coin de ma tête et peut être aussi, de mon coeur, à me surveiller, à me conseiller quand j'en avais besoin (tout ceci étant le pur produit de mon imagination j'entends bien), à me ranger ma chambre quand je n'avais pas le temps de le faire, à m'apporter des cadeaux à Noël. Et quand rien n'allait, je courais dans ma chambre, fermais la porte à clef, m'allongeais sur mon lit et lui parlais des heures durant. Je ne saurai pas vraiment décrire ce que ça me procurait mais, en gros, je crois, du soulagement et de l'espoir en l'avenir. Avenir qui s'avérait prometteur selon mes professeurs. Tous mes bulletins faisant de moi une élève très brillante et exemple numéro 1 sur la liste des têtes pensantes de toute l'école. Ce n'était pas pour autant que les élèves me méprisaient comme aujourd'hui. Non. Ils m'adoraient au contraire. Et moi j'aimais le leur rendre, j'aimais être l'amie sincère de toutes et de tous. Je ne demandais que ça. Ainsi, la première période de ma sombre vie avait été des plus magnifiques. Seulement ... Toute bonne chose a une fin.
Un jour ou l'autre, l'enfant insouciant que vous avez été disparait pour se transformer en un adolescent encore puéril certes mais, surtout, inconscient. Et c'est à cet état de détresse que j'avais, à cet instant, cédé. Non. Je ne me relâchais pas en matière scolaire. Mais plutôt en ce qui concerne la vie et ses attributs. Un soir. Une nuit changea toute ma destinée. Car, durant cette nuit, ma mère mourut au beau milieu des flammes qui rongèrent notre maison pendant que moi, petite garce que je suis, j'étais de sortie avec ma multitude de soit disant "amis". Ainsi, ma mère avait perdu la vie sans que je sois intervenue en quelque moyen que ce soit pour l'aider. Et je me dois de traîner ce fardeau sur ma conscience aussi longtemps que je respirais notre air. Le moment le plus terrifiant a été quand je suis arrivée sur place pour la première fois après l'incendie et qu'un policier s'est avancé vers moi. Je regardais ma demeure ou plutôt ce qu'il en restait avec stupéfaction quand le bonhomme se jeta sur moi. Ça tombait bien ; je ne voulais que comprendre ce qu'il se passait. Il me tenait fermement par les épaules et prit soin de me regarder dans les yeux. Il était couvert de suie et puait le brûlé. Je le fixais d'un air interrogateur comme surpris.
Vous êtes bien Abigail MacAlister ?
L'idée de comment pouvait il savoir mon nom me traversa vivement l'esprit mais, l'uniforme me rappela aussitôt à qui j'avais à faire. J'acquiesçais sans pour autant parvenir à faire sortir un traître mot de ma gorge sèche ni quitter des yeux le visage noirci du monsieur.
Un incendie s'est abattu sur votre maison. Mme.MacAlister était à l'intérieur. Je suis désolé.
Le temps que mon cerveau saisisse les propos indirectes du policier et que je comprenne que je venais de perdre ma petite maman chérie pour devenir pâle comme un cadavre et m'agenouiller en pleurant silencieusement, une main devant ma bouche pour m'empêcher de hurler et l'autre sur mon ventre qui s'était emballé sous le poids de l'événement choc. Je ne voulais pas y croire. Selon moi, ma mère n'avait pas le droit de partir, comme ça, sans rien m'en dire auparavant. Surtout que je n'avais plus la force d'esprit de m'inventer sa présence, là, tout près de moi. Je relevais une dernière fois la tête vers notre maison, celle de mon enfance avant de prendre mes clics et mes clacs et de partir vivre chez ma grand-mère. Deux jours s'étaient écoulés depuis le terrible accident quand j'appris que l'incendie meurtrier qui m'avait arraché ma mère était inexplicable dans le domaine des circonstances qui le déclenchèrent. Nouvelle qui me fit trembler à la fois de rage et de terreur. — Alors quoi ? Il n'était quand même pas apparut par magie ce foutu brasier ! — Qu'est ce qui ne tournait pas rond dans cette histoire ? Je n'en savais absolument rien, et encore aujourd'hui, j'en doute fort. Un an après le terrible évènement, c'était au tour de ma grand-mère de mourir brûlée dans une grange voisine, là où elle donnait un simple coup de main pour emménager à de jeunes incapables. Ici encore, je ne fis que me refermer sur moi-même. Pensant que c'était moi le problème. Moi qui répandait la mort comme un simple rhume partout où j'allais. Moi qui me privais moi-même de ces êtres si chers à mon coeur. Les gens commençaient sérieusement à me regarder de travers. Plus personne ne me prenait en pitié ou m'épargnait avec ces railleries affligeantes à mon égard. Alors, chaque jour, je m'installais, là haut, à ma fenêtre, et regardais les gens passés et repassés, encore et encore, tout en songeant, à leur sourire commun, que plus jamais ne pourrait être des leurs. Que plus jamais je ne me baladerais, encore et encore, dans la rue, en riant en ne pensant à rien d'autre que la conclusion humoristique de la blague de mon amie. Et chaque jour, je soupirais en versant une larme pour tous ceux que j'avais perdu, malgré moi.
Et parmi toutes ces catastrophes quasi-irréelles pour ma petite âme, il y avait un cauchemar. Ce cauchemar que tous les soirs je m'abandonnais à faire, sans retenue : je suis dans mon jardin. Je suis dans une robe de lin blanc, fine et longue. Je suis trempée. Et pourtant quelques flammes dansent au creux de mes mains comme un feu de joie qui réussi à presque me faire sourire. Je relève le menton et découvre ma maison, avec ma mère adorée à l'intérieur qui prépare un moelleux au chocolat, gâteau que je vénère depuis toujours. Sans que je ne contrôle rien, ma bouche articule ce court discours.
Belles et brûlantes flammes. Allez, sans plus attendre, dévorer cette âme.
Et le feu m'obéis ! Il se jette sur les murs, le toit, les planches et ma mère avec un appétit monstre ! Je l'entends ! Elle ! Hurler ! Se débattre ! Tenter n'importe quoi pour survivre mais rien n'y fait ! Au moment où je m'apprête à la sauver, à venir rejoindre ma mère et par la suite mon père si nous y restons ; un grand silence, un grand décor d'ombres, un grand vent froid viennent à moi et m'empêche de parvenir à mes fins. Puis, toujours, je me réveille en sursaut, suante et affolée dans mon immense chambre avant de me retourner en pleurant et réfléchissant tant bien que mal à ce paradoxe inestimable ... C'était l'Enfer terrestre le plus horrifiant que j'ai jamais connu.
Voilà maintenant quelques mois que je suis seule avec moi-même. Vivant l'invivable et pleurant ne serait ce qu'une minute par heure de la nuit comme du jour. Et si j'avais à assumer des responsabilités d'adulte, je n'en étais pas encore une pour autant. Je ne voulais pas rester une semaine de plus dans cet endroit de malheur. Ainsi, j'avais quémandél'aide de M. St-James, un ami de feu ma mère. Lui et son épouse avait aimablement acceptés de me recueillir au sein de leur famille. Normale. Et admirable. Quand j'avais du temps à perdre, je m'entraînais devant mon miroir à être la mieux élevée qu'il soit. L'histoire de faire honneur à ma famille dans tous les cas.
Ainsi, j'étais assise sur le rebord de ma fenêtre. Mes cartons scotchés, mes meubles brocantés ; je regardai comme d'habitude les gens passés en attendant la venue de la voiture St-James. Me rappelant leurs conversations indiscrètes à mon sujet : "C'est une famille de sorcières ! Il y a qu'à voir le nombre et la cause des morts !", "Moi je pense plutôt que c'est la petite qui est maudite ... ou psychopathe ! Et qui massacre sa famille entière !", "Il faut qu'elle déguerpisse d'ici tout de suite ! En tout cas, ce n'est pas moi qui l'adopterai ! Ah ça ! Non merci ! Pour finir brûler chez moi : c'est hors de question !". Huntsville avait eu le dessus. J'allais donc partir loin d'ici, les laissant savourer leur victoire et ma disparition complète de dans leurs vies. Je versais encore une larme. Des tas de souvenirs me ramenait tout de même à ce lieu que je haïssais tant. Puisque j'avais grandis ici, parmi les commères et leurs enfants ... mais, je tournais une page et ne devait absolument pas faire demi-tour si je voulais avancer ne serait ce que d'un pas vers un avenir meilleur. Bref. J'étais tellement préoccupée que je n'avais quasiment pas entendu sur le coup de klaxon en provenance de la voiture qui m'attendait en bas. Je pris mes effets personnels sous le bras ainsi que quelques premiers cartons et courut dévaler les marches à toute vitesse : je ne veux plus rien avoir à faire avec cette ville suspicieuse et faussement accueillante. Lorsque j'aperçus le visage ensoleillé de M. St-James, le mien l'imita tant bien que mal. Rien qu'en apparence, il semblait être un homme aimant et le plus adorable au monde. Je finis mon arrivée en douceur et bondit le saluer avec le plus grand respect dont j'ai jamais fait preuve. Oui, je lui devais le respect le plus profond du monde puisqu'il fallait un certain courage et une certaine personnalité pour accueillir un personnage au lourd passé comme moi. Nous nous fîmes la bise, en toute sincérité. Il prit quelques-uns de mes cartons et me sourit encore une fois. Délicatement, pour ne pas me sentir inutile, je lui en reprit un et sourit à mon tour à ce cher homme. D'un signe de tête, il désigna sa voiture jusqu'à laquelle nous entamions alors marchâmes. Pendant le trajet, je n'avais fait que regarder mes pieds, songeant à mon comportement et si je paraissais suffisamment à l'aise pour faire partie de leur famille. Soudain, une certaine odeur de cigarette me fit lever tête. Et là. À demi assis sur le capot de la voiture. Fumant avec classe. Se tenait Ézéchiel Gabriel St-James, fils du chef de ma nouvelle famille. Sans m'en rendre compte, mes jambes, mes paupières, ma respiration s'arrêtèrent tandis que mon coeur s'emballa. Un jeune homme. Grand, svelte, blond, du genre "badboy", les cheveux ébouriffés, des yeux bleus envoûtants, cette allure de jeune garçon accompli. J'en restais bouche bée. Pour sûr, il me plaisait. Sur le coup, j'en étais même à penser que c'était l'homme de ma vie. Qu'il était la plus belle chose qui m'était jamais arrivée depuis ces quatre dernières années. Bon sang. Qu'il était beau, élégant, charmant. J'aurais tout donné pour vivre à ses côtés. Et c'est, au passage, ce que j'allais faire. Je battis des cils et revint à moi la seconde qui suivait mon coup de foudre. Je reprenais ma marche, mais au lieu de me diriger vers le coffre, je fonçais droit sur l'objet de mes désirs. J'eus du mal à m'arrêter avant de lui foncer dedans. Arquant un sourcil, Ézé' me regarda avec un air hautain et intéressé à la fois.
T'es Abby, c'est ça ?
Pendant que je lisais ces mots sur ses lèvres, je me sentais partir loin dans mes pensées. Il avait de très belles lèvres au passage. Des lèvres à bisous. Alors que je réalisais que c'était mon tour de parler, aucune réponse valable ne me vint. Je n'allais tout de même pas lui balancer un petit oui banal à la face tout de même !
Oui.
Ah ba si ... Saleté de cervelle qui met toujours à l'oeuvre la première solution qu'on trouve avant même qu'on ait eu le temps d'en chercher d'autres ! En répondant, j'avais rougi. Rougi comme une tomate trop mûre. Rougi comme si on venait de me sortir du four. D'ailleurs, après cette phrase simple, je pouvais être sûre d'être cuite. Ma maladresse innée avait une fois encore, frappée. À ma grande surprise, il ne releva pas mes rougeurs ou mon angoisse physique et se contenta d'entendre mon affirmation en me regardant du coin de l'oeil. Je restais là, sans rien ajoutée, juste en l'admirent en un silence absolu.
C'est cool. Bon ba ... Enchanté.
C'est un bien joli prénom ça ... "Enchanté". Quelle débile je faisais. Il était enchanté de me voir, de me connaître, de vivre à mes côtés et moi, je me mettais à faire des jeux de mots sur sa prose ? (il est vrai qu'il ne m'avait pas dit son prénom tout de même ... La faute à sa timidité). Son père nous rejoint enfin. Ézéchiel prit les cartons que son paternel se trimbalait depuis quelques mètres déjà et, me quittant des yeux, il partit charger ceux-ci à l'arrière. Si cela n'avait tenu qu'à moi, je lui aurait couru après. *rires*
*se rapproche de la caméra* Notes à Ézéchiel : Zézé ... Si c'est toi qui tombe là-dessus ... Et avec tes talents de petit fouineur, c'est tout à fait possible. Sache que. Oui. Je suis tombée follement amoureuse de toi dès notre premier regard, dès tes premières paroles destinées à mes oreilles, dès ta première cigarette fumée sous mon nez. Je ne sais pas si, toi aussi, tu ressens cette force, cette attraction, cette sensibilité qu'il y a entre nous. Cette émotion que seul toi ... et moi pouvons ressentir l'un avec l'autre. Je crois que c'est ça qui me rend plus forte encore aujourd'hui. Je t'aime, Ézéchiel Gabriel St-James. Depuis ce jour où tu as déformé ton capot avec ton postérieur, je t'aime. Depuis la seconde où tu étais enchanté de me rencontrer, je t'aime. Ce n'est pas ma faute. Ce n'est pas la tienne. C'est juste comme ça. *lance un léger sourire à l'écran et revient en place*
*se racle la gorge* Ainsi, un sourire intarissable se tenait là, pendu à mes lèvres, pendant que je remontais chercher les derniers cartons. Une fois dans ma chambre, je me chargeais comme un âne. Plus vite nous serons partout d'ici, plus vite je pourrais profiter de ma nouvelle vie me dis-je. Avec ces cinq gros cartons dans mes bras, je fis pour la dernière fois le trajet chambre-escalier/escalier-rez-de-chaussé. Ne voyant pas grandchose, je tâtonnais chaque marche avant de venir m'y poser, de peur de me ramasser violemment devant le bel Ézéchiel et son père. Une fois ma descente terminée, je remarquai qu'Ézé' parlait avec la vieille Madame Robertson, horrible voisine qui a-d-o-r-e faire peur à ceux qui croisent un jour ma route. La moutarde me monta rapidement au nez. La simple idée que cette chimère vienne jusqu'à ma porte pour raconter à ma nouvelle famille ses opinions sur la mort de mes proches me mettait hors de moi. Je bondis entre eux, lâchant trois des cartons dans les bras d'Ézéchiel et poussant la chère Mme. Robertson vers sa propre maison.
Madame Robertson ! Ce n'est pas que vos histoires à dormir debout n'intéresse pas ce cher garçon mais, il est l'heure pour vous de retourner faire votre cher tricot etvotre chère popote pendant que votre pire cauchemar, c'est-à-dire : moi, quitte vaillamment votre chère petite ville chérie.
J'insistai alors sur les déterminants possessifs pour lui prouver que ma vie ne la concernait en aucun cas. Revenant sur mes pas, j'arborai un large sourire presque teinté de sadisme. Et lorsque je croisai le regard stupéfait d'Ézéchiel, j'haussai les sourcils et prenait un air colérique.
Alors quoi ? T'as jamais vue de blonde en colère ??? Allez ! Viens s'il te plait. Je n'ai plus rien à faire ici maintenant ...
Si le début de ma phrase avait été particulièrement violent, la fin en était tout aussi douce et chaleureuse. Ainsi, nous, la nouvelle famille St-James, sommes montés dans la voiture. Le trajet jusqu'en Louisiane avait été des plus calmes, Monsieur St-James étant très concentré sur la route ; il ne posait que très rarement des questions sur mes études, ma vie sociale, le comportement de ma mère sur la fin et j'en passe. Ézéchiel, lui, écoutait dans son coin, sa musique. Et moi, à l'arrière de la voiture, je le regardais avec tendresse avant de reporter mon regard sur le paysage qui défilait sous mes yeux. Un soupir m'échappa. J'avais oublié combien c'était bon de voyager en toute sérénité. Combien c'était bon de se sentir renaître ... pour la première fois dans toute sa vie.
Les mois avaient passés. Je me sentais maintenant parfaitement à mon aise chez les St-James. Les parents étant d'une gentillesse presque inhumaine et le reste de la famille, tout aussi admirable. Mes études avaient, elles aussi, prient un nouveau départ puisque mes résultats retrouvaient leur excellence d'antan. J'avais quelques ami(e)s, du style de ceux qu'on peut compter sur les doigts de la main. De vrais amis ... Du moment qu'ils ne connaissaient pas vraiment mon histoire. Pour les gens de N.O., je n'étais rien d'autre que l'orpheline de la famille MacAlister et personne ne venait me poser des questions sur le "pourquoi" du "comment", donc, personne pour venir me railler à propos de ma frimousse cafardeuse. Enfin. "Où est passé Ézéchiel" me diras tu ? Et bien, Ézé' occupait une si grande place que j'en oublie toujours de le citer tant sa présence était devenue logique dans ma vie. Nous étions à la fois frère et soeur, ami et meilleure amie, confident et confidente, et, à mes yeux, bien plus encore. Cette dernière condition, je n'avais jamais osé la lui avouer. J'en suis, d'ailleurs, encore frustrée de n'avoir sût le faire en temps voulu. Surtout qu'à cette époque, Ézéchiel était des plus doux avec moi. Rebelle, méprisant et hautain avec le reste du monde ; quand nous étions ensemble, c'était une tout autre chose ... Un véritable petit ange ! Tout blond ! Tout mignon ! *rires* Nous nous complétions à merveille et personne ne connaissait mieux l'un comme l'autre le faisait. Si l'un de nous deux s'énervait, l'autre savait exactement comment le calmer, le raisonner, lui faire comprendre ce qui devait l'être. Si l'autre se mettait à pleurer, le premier était sûr de maîtriser son chagrin, de faire le rire en une grimace, de lui rappeler combien l'existence vaut mieux que des larmes et des cris. Ah lala. C'était la belle vie en ce temps-là. Oui ... jusqu'à cette autre soirée qui allait faire de mes jours un calvaire.
En crépuscule tardif, je m'ennuyais un peu. Que faire quand vous avez fini toutes vos tâches ménagères, vos devoirs/dossiers et qu'aucun de vos amis n'est disponible ? Et bien, suivez votre cher frère adoptif dans la forêt ! Conseil que j'ai, cette heure-ci, moi-même expérimenté. Je pensais seulement lui faire une blaguounette, du genre "Coucou ! Je t'ai suivis ! C'est drôle, hein ?". Mais le destin en avait décidé autrement ... Silencieuse comme un félin qui aurait pris en chasse la proie idéale, je sautillai sur les traces d'Ézéchiel qui, lui, lisait je ne sais quel vieux bouquin poussiéreux et jauni par le passé. J'avais, donc, perdu mon gibier de vue puisqu'il m'avait semer à cause de ces satanées brindilles sur lesquelles j'avais, plus tôt, marché. Je tentai désespérément de me repérer, en sachant que la nuit approchait à grands pas quand, au loin, j'entrevis un immense feu qui grandissait autour d'une même personne. Apeurée pour celle-ci, je me mis à courir aussi vite que s'il s'agissait d'un de mes "trésors". Me faisant arracher la peau des genoux, des hanches et du visage par les nombreuses plantes à piques qui croisèrent mon chemin ; je parvins enfin à mon but en moins de cinq minutes avant de n'en croire mes yeux. L'inconnu qui allait brûler vif n'était autre qu'Ézéchiel. Entouré de flammes démentes, d'objets non identifiés et d'une poudre blanche que je devinais sel ; il lisait à haute voix, en une langue qui me semblait être du latin façon Zézé, tout en tenant un de mes t-shirt préféré au-dessus du feu, une citation qui n'avait aucun sens. Je pris un air ahuri ainsi que le temps d'analyser la situation. — Il voulait se suicider ? C'est ça ? Si oui, il avait des moyens plus délicats de le faire ! Il voulait cramer mon fringue tout en récitant ses cours alors ? — Je n'avais pas le temps d'émettre toutes les hypothèses fantastiques qui pouvaient me passer par la tête : la vie d'Ézéchiel et de mon haut étaient en jeu.
Qu'est ce que tu fabriques ?!
Ma question avait le mérite d'être claire ! Et aussi de provoquer la colère de ce jeune garçon qui, en se retournant vers moi, éteignit son propre bûcher. Déjà, je sentais que cet acte n'avait rien de plausible. Pour un être humain, il devait être impossible de contrôler les éléments ! C'est une question de loi ! Je battais des cils, chose que j'ai l'habitude de faire quand je ne comprend absolument rien à la situation. J'en profitais pour déglutir bruyamment : je n'aimais pas quand Ézéchiel me regardait de cette manière. Cela signifiait "Va t'en ou je cogne !". Et alors que mes jambes s'apprêtaient à obéir, mon esprit, lui, me força à rester face à lui, ne pas lui céder ce caprice. Mon adversaire, quand à lui, semblait avoir compris que je ne quitterai cet endroit qu'avec lui ou pas du tout.
Casses-toi! T'as rien à faire ici !
Là, il était énervé. Sans bouger rien d'autre que sa caboche, Ézé' me prouvait que ce n'était pas le moment de lui tenir tête. Mais alors pas du tout. Je détestai par dessus tout quand il me fixait avec cet air agacé et menaçant. Cela me donnait envie de lui foutre une grande claque, l'histoire de bien lui rappeler que je ne suis pas une ces personnes qu'il peut regarder de haut et traiter de tous les noms quand il veut, où il veut, devant qui il veut. Par conséquent, je comprenais de moins en moins ce qui se passait. Surtout quand je remarquais qu'au fin fond des pupilles d'Ézéchiel se trouvait un trait de défi comme un autre de provocation. Ce qui me fit péter un câble vu tout le soucis qu'en trois minutes je venais de me faire pour lui. Toute la peur refoulée quand je l'avais reconnu dans les flammes. Tout le trouble rengorgé de quand je l'avais admirer les éteindre. Le tout ? Avec mon vêtement dans la main !
Je te retourne ta phrase ! Non mais qu'est ce que tu fiches avec mon t-shirt pendu au dessus des flammes, dans l'arrière-forêt, avec cette ruine dans l'autre main ??? Tu es devenu complètement fou ma parole !!!
Je ne le reconnaissais plus. J'éprouvais le besoin de regarder tout autour de moi, dans l'espoir de retrouver mon Ézéchiel rien qu'à moi et non pas son double démoniaque qui me terrifiait au fur et mesure qu'il agissait. À cet instant, j'étais seule. Seule contre celui avec lequel j'avais toujours été. Contre l'être le plus cher, alors, à mes yeux depuis quelques années déjà. Et ça me faisait tellement mal d'avoir à lui répondre de la sorte. Il ne méritait pas cela ... En même temps, vu ses précédentes réactions, je n'avais plus le choix. Lorsque certaines responsabilités m'échappaient, j'avais l'habitude de me dérober pour les reporter sur le dos de quelqu'un d'autre.
Je m'en vais prévenir ta mère tiens !
C'était comme si je venais de prononcer LA suite de mots interdits. Brusquement, Ézéchiel se jeta sur moi avec un air tout aussi bestial qu'un lion passant à l'attaque ou que quelque chose qui a assez de crocs pour me manger toute crue. Un cri empli de trouille m'échappa subitement car, une fois à sa portée, Zézé se mit à m'étrangler. Ses mains exerçant son indestructible force sur mon frêle petit cou, fragile et, alors, à sa merci. Me soulevant par celui-ci, Ézé' devait vraiment avoir perdu la tête pour se comporter d'une telle manière avec la seule personne qui le comprenait dans ce bas monde. J'en perdais, petit à petit, le peu d'air que mes poumons avaient économisé et m'accrochais au bras de mon agresseur pour espérer atténuer la pression qu'il accentuait sur ma gorge.
Fais ça et je te jure que tu le regretteras !!!
J'avais à peine entendu sa menace puisque je perdais, lentement, connaissance ; au fur et à mesure qu'il se résignait à bien vouloir me relâcher. Les feuilles, les branches, le ciel, son corps ; tout devenait flou. Doucettement, je pâlissais et me laissais succomber à la douleur et souffrance du moment. Une dernière tentative pour me sortir de là ?
Ézé' ... Lâche moi ... J'ai mal ...
Malheureusement, ce n'était pas mon jour ... Ce qui fit l'effet de contraire de ce que je voulais. Alors ... Était-ce à moi de mourir aujourd'hui ? C'était, ainsi, mon tour maintenant ? Je n'avais même pas vécue la moitié de ce que ma mère avait eu au compteur ! Apeurée, je lançais un regard de détresse absolue à mon tendre ami (qui ne l'était pas vraiment à ce moment-là). Je vis tout de même une lueur au fond des iris de mon assassin potentiel. Lueur qui disait que celui que j'aimais tant était toujours à l'intérieur mais, qu'il n'avait juste pas envie de sortir. Une première larme m'échappa.
Tu es une sorcière, Abby', sorcière de génération en génération !!! C'est toi qui a tué ta mère dans ton sommeil, sans t'en rendre compte !!! C'est toi la responsable !!! Tu es maudite, Abby' ! MAUDITE !!!
À ces mots, une espèce de rage monta sauvagement en moi. "Il faut arrêter les stupéfiants mon petit !". C'était là tout ce que j'avais à lui cracher à la figure. Où allait il donc cherche tout ça ? Je savais que la cigarette était néfaste mais à ce point !!! La suite des évènements alla bien trop vite pour que j'eu le temps de ressentir quoique se soit de détaillé. Ainsi, sous le poids de la colère la plus déchaînée qu'il soit, je chargeai mes dernières forces et poussait loin de moi celui qui tentait alors de me priver de mon existence. Maintenant, je pleurai à chaudes larmes.
J'ai dis : lâche moi !!! Tu est devenu complètement ma-lade !!! Arrête de dire n'importe quoi !!! Je ne suis pas une sorcière !!! Ça n'existe pas les sorcières !!!
Je jacassais ces derniers termes avec fougue. Moi aussi, je savais me mettre en colère.
Je ne suis pas une sorcière !!!
C'était tout juste si je ne tapais pas du pied en couinant à chaque point d'exclamation. Je détestais ne pas saisir l'intrigue ou ne pas avoir le contrôle de la situation, que tout dérape et encore moins quand c'était en ma défaveur ! Il y a des limites à tout. Même aux crises hallucinatoires du seul mec que j'ai jamais vraiment aimé ! En parlant du loup, celui-ci marmonnait je ne sais quelle formule encore plus effrayante que tout son cirque précédent. Essuyant mes larmes d'un revers de manche, reniflant soigneusement, je fixais Ézéchiel avec incompréhension.
Que ... Qu'est ce que tu fais encore ???
Il replaçait ses objets et m'attira cette fois avec lui à l'intérieur du cercle enflammé. Je n'avais pas la force de lui résister. Pleurant de plus belle, je regardais autour de moi le feu se répandre, faisant de nous, des fauves en cage. J'avais envie de hurler au secours, d'appeler à l'aide jusqu'à ce quelqu'un veuille bien venir à mon secours. Mais, pour lui, je me taisais. Je ne souhaitai surtout pas qu'il lui arrive malheur. Pas à Ézéchiel. Non. Jamais.
Je fais ça pour toi, Abby'. Seulement toi. Personne d'autre. Je me soucie de ton bonheur tu sais. Crois moi. Je ne veux que ton bien. Que tu sois heureuse, souriante et angélique comme tu l'as toujours été. C'est là mon souhait le plus cher. Tu vas voir. Je vais te prouver que tu n'es pas seule, Abby'. Tu ne seras plus jamais seule.
Il me tenait la main fermement comme plus tôt il me tenait vivement au cou. Je pleurais pathétiquement. La peur de perdre un autre proche peut être. Autour de nous, je ne voyais que le chaos, la destruction et la folie qui possédait Ézé'. Oui. J'y consentais : si je n'avais d'importance pour lui qu'en une mort subite, alors qu'il me tue sur le champ ! Revenant sur Zézé et ses pratiques vaudou, je le vis saisir un poignard tranchant à souhait et s'approcher de moi avec. Je fis un pas en arrière et inspirais bruyamment, yeux grands ouverts.
Ézéchiel ! Arrête !!! Tu me fais peur !!!
Je ne comprenais vraiment, mais vraiment, plus rien. Arrivant à peine à faire la différence entre ce qui était réel de ce qui ne l'était pas, je m'effondrais. Ézéchiel jetant l'arme vernis de nos sangs, quelques herbes et je ne sais quels autres éléments nécessaires pour faire de la soit disant "magie", dans le feu. Reprenant ma main, je relevais la tête. Nos regards se croisèrent pour ce que je croyais être la dernière fois. Mon visage, barbouillé de mascara humide, de gouttes de sueurs froides et d'une expression désemparée, je le fixais en une grimace effarante ; murmurant encore un mot, un seul.
Pitié ...
Contre toute attente, le destin intervint. Ézéchiel tomba droit sur moi, frappé net à la tête et tout ce joyeux bordel s'arrêtant aussi sec qu'il n'avait atterrit sur mes jambes pour être remplacer par une fumée grise, épaisse et inodore. Je n'en finissais pas de pleurer. Secouant Ézé' comme un cocotier bon pour la récolte, je guettai mon entourage, de peur de me faire assommée à mon tour.
Ézé' ! Ézé', je t'en supplie !!! Réveille toi !!! Ézé' !!!
Ce qu'évidemment, par une journée pareille, il ne fit pas. Me cramponnant à l'inerte blondinet, je tentais tant bien que mal de le tirer jusqu'à plus d'force mais non, c'était un trop gros tas de muscles pour que je parvienne à le traîner jusqu'à la maison à moi toute seule, surtout dans l'état dans lequel j'étais. Bon sang mais dans quelle situation étais je !!! Me débattant avec celui qui était tout pour moi et paradoxalement, qui avait même tenté de porter atteinte à mes jours. Poursuivie par un autre psychopathe, cette fois, beaucoup plus dangereux que le précédent puisqu'il avait capable de mettre K.O. Ézé' soit : une vingtaine de kilos de plus que moi. Une présence se fit sentir, là, juste en face de nous. Je m'arrêtais, alors, soudainement, de faire quelques gestes que se soit et me focalisait sur ce point. Sursautant, je m'agrippais violemment à Ézéchiel qui, je crois, allait presque se mettre à ronfler. Quel cauchemar, maman, mais quel cauchemar ! ...
Allez ! Je n'ai pas peur de vous ! Sortez de votre cachette !!! Montrez-vous !!!
Même si aucune de ces tentatives de persuasion ne sonnaientt juste, j'avais au moins vaguement essayé. Une tête apparut alors non loin de nous. Un visage creusé, pâle, asséché, usé. Absolument horrifiant quoi. La seule trace d'humanité sur cette face de zombie était ses yeux. D'un bleu presque, pour ne pas dire totalement, similaire au mien. J'en restais choquée. J'osai à peine deviner l'identité de cet inconnu tant son apparence me répugnait. Un cri se réfugia simultanément dans ma bouche.
Abby' ... Calme toi, je te prie.
Ah ça non ! Je refusais catégoriquement de le croire ! Ça dépassait mes limites !
Qui êtes vous ? Allez vous en ! Laissez nous tranquille !
Au contraire, l'homme sortit de son trou et s'avança vers moi, affichant un air dépité malgré tout. Je restais là sans rien faire d'autre qu'encore pleurer et pleurer encore. Non. Ce n'était pas possible. Je secouais la tête et me recroquevillais sur Ézé', prenant peur et pitié du vieux bonhomme qui se dirigeait vers nous. Je ne voulais, en vérité, pas savoir qui il était vraiment puisqu'une simple confirmation m'anéantirai définitivement. Il était là maintenant. Devant moi. À me regarder avec tendresse, bienveillance et angoisse à la fois.
Abby', je ne te veux aucun mal. Bien au contraire ! Je suis ici pour t'avertir. Ne laisse jamais personne te dicter ta conduite, surtout pas ce jeune imprudent, en ce qui concerne la magie ! Jamais, tu m'entends ? S'il te plaît, renie tout ce qu'il y a de sorcier en toi. Oublie tout ce qui pourrait te rapporter au surnaturel. Ne te laisse jamais souiller par quelle force surhumaine comme ta mère ou ta grand-mère qui n'ont suent se maîtriser. Ne retourne plus à Huntsville. Ne pratique plus l'irraisonnable. Tu mérites bien mieux que notre triste mort à tous.
Alors, c'était donc lui. Ce quarantenaire qui parlait d'une voix calme et dont le sourire tranquille venait apaiser mes fièvres. C'était lui dont je rêvais quand j'étais plus jeune encore. Lui auquel je me confessai, je m'abandonnais, je songeais dans les plus sombres instants de ma sobre vie. Il était donc mon ...
Papa ...
J'hallucinai sûrement. Mais, mon âme voulait tellement y croire que je fis semblant de.
Ma chérie. Je suis très sérieux. Il s'agit là d'une malédiction qui pèse sur la famille depuis plus d'un millénaire maintenant. Je t'en supplie : crois moi. Et abandonne tes pouvoirs à leur triste sort.
En écoutant son discours, je commençai à me dire que tout ceci était bel et bien la réelle réalité. Admirant son attitude et l'homme légendaire qu'il était à mes yeux, j'en restais muette. Il se baissa et m'embrassa le front en un mélange d'amour et de reconnaissance. Mes pleurs revinrent à petits pas. Si il était vraiment mort, je ne devrais alors rien ressentir au sujet de ce baiser ... À moins d'avoir à faire à un ... fantôme ? Je le voyais rejoindre sa brume pompeuse qui, de son côté, se dissipait tranquillement. Si tout cela était bien la vérité, étais je seulement une sorcière maudite ? Avais je alors réellement tuer Maman ? Qu'est ce qui pouvait être si dangereux à pratiquer la magie ? J'en voulais plus, bien plus.
Papa ! Papa, attend !!! Papa !!! Reviens !!! J'ai besoin de toi !!! Papa !!!
Je hurlais à la mort. Entre temps, j'avais lâché Ézéchiel et rampé vers mon paternel en sanglotant rudement. Pleine de boue, de sang, de suie et d'herbe fraîche ; je le perdais encore une fois. Celle de trop.
Euh ... Abby' ? ... Ça va ?
Bondissante, je me retournais et aperçu Ézé', éveillé, accroupi, interrogatif. J'étais, alors, à bout de nerf et, me jettant sur lui, je m'effondrai pour la dernière fois de la journée. Il me semble bien que c'était là que j'ai jamais battu mon record de larmes versées en moins d'une heure. *sourire, essuie une larmichette* En tout cas, Ézéchiel avait retrouver sa douceur à mon égard et m'avait tout de suite serré contre lui, me rappelant que tout va bien maintenant et qu'il est là désormais. Épuisée par les évènements, j'ai le souvenir de m'être endormie dans ses bras, tout contre son torse. Chaud et confortable. Depuis ce jour, je sais que la magie existe et qu'elle est incontrôlable ... en toute circonstance.
D'autres années passèrent. Trois précisément. Durant lesquelles Zézé s'absenta régulièrement. Trop à mon goût. Surtout qu'il ne prévenait personne de ses veillées improvisées. Pas même moi qu'il aimait tant. Non. Il partait comme ça, "à la one again" comme on dit, et ne revenait que quand ça lui chantait. Évidemment, j'en étais plus que blessée. D'autant que notre relation, après la soirée du grand n'importe quoi, s'était nettement renforcée. Nous nous étions rapprochés presque plus qu'il ne le fallait. Parfois, je me surprenais à rêver de sa bouche contre la mienne, de son caractère audacieux et de ses câlins rassurants qu'il m'offrait principalement quand j'en avais besoin. Et qu'il se comporte comme un voleur avec ses proches me dégoûtais plus qu'autre chose. Enfin, à mes dix neuf ans, alors qu'on entendait plus parler d'Ézé', je pris mon envol et partit pour la belle L.A. faire des études plus sérieusement et surtout : changer d'air. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec la magie, la mort et tout ce genre de choses funestes et traumatisantes. J'avais même jeter le t-shirt qu'Ézéchiel avait utilisé pour sa cérémonie.
J'ai donc pris un second nouveau départ parmi des étudiants normaux, vivant une vie normale, m'amusant, me fondant dans la masse. Le tout : dans les règles de l'art. Aux côtés d'Evelyn El Ouardi, ma nouvelle meilleure amie, la fille la plus incroyable et la plus électrique que j'ai jamais rencontrée, j'entamais ma carrière sportive au sein de l'équipe de cheerleading d'Andrea Rhodes et je fis des centaines de rencontres inoubliables grâce à ma chère amie. Eve, que tu le saches, je t'adores et rien ne nous séparera ! Pas même les mecs ! *rires* De plus, après avoir perdu Ézéchiel, un autre grand homme s'est présenté à moi : Sam Winchester. Il est vrai que notre rencontre dans la chaufferie de mon immeuble était des plus louches *rires* Mais à toute rencontre extraordinaire relation extraordinaire : j'ai appris à le connaître et lui de même à mon égard. Je me sens en sécurité quand il est là. *sourire à la caméra* Et ouais, Sam, il faut assumer le fait d'être mon protecteur, même dans le cadre d'une vidéo débile qui ne sert à rien ! *clin d'oeil* J'ai complètement grandis maintenant. Enfin. Je veux dire que je prend mes responsabilités et que je suis capable de faire face au pire s'il le fallait.
*se tape les cuisses* Enfin. Voilà quoi. Merci d'avoir suivit ma petite histoire d'horreur. Bonne continuation dans la vie, tout ça. Et surtout : Joyeux Noël ! *se lève, souffle, se penche sur la caméra et appuie sur un bouton qui fait un mini-bruit mécanique, trou noir*
PLAY➤
Vos buts & vos craintes dans la Vie : {En 5 lignes minimum, à expliquer.} Je suis décidée à ne plus laisser me faire. Que ceux qui ont des reproches, des injures ou des rumeurs à faire courir en rapport avec ma personne viennent d'abord m'en faire part avant de les chanter à qui veut bien l'entendre. Je ne veux plus qu'on me juge sur les ragots que les vieilles concierges se transmettent entre elles puis contaminant le reste de leur immeuble. Je ne veux plus qu'on juge mon nom sur son triste passé mais plutôt sur son avenir potentiel. Mon deuxième but est de retrouver Ézéchiel. Il me manque terriblement. Chaque soir, au moment ou je pose la tête sur mon oreiller, je nous y revois. Irresponsables, solidaires, toujours là l'un pour l'autre même dans les pires galères. Et puis soudain, je me souviens de cette nuit où Ézé' avait pété les plombs. Où il m'avait fait une peur bleue. Où il m'a définitivement exilé de son coeur comme de sa liste de proches. Il me doit des explications. Nettes et précises. Sans pour autant m'étrangler comme autrefois. Ni m'éradiquer de son territoire. Ma plus grande crainte est de perdre encore un proche à cause de mon subconscient meurtrier. Une fois encore et je ne me le pardonnerai jamais. Il y a des limites à tout. Ma raison la première. *frissonne* Vos passes-temps , loisirs , hobbies :5 lignes minimum.} *se frappe le front avec la paume de sa main* Euh ... Je ... Travaille ? Vous savez, mes études et la gestion de ma scolarité sont mes loisirs préférés. J'aime m'instruire, découvrir et essayer de nouvelles choses. En plus quand ça m'est bénéfique ! C'est presque un jeu pour moi. (bon, l'évolution de ma carrière m'obsède : et alors ?) Après ... Je fais également partie de l'équipe des cheerleaders de New Heaven. Donc, je fais régulièrement de la gymnastique, des étirements, des pirouettes et échauffements de voix. Seule ou accompagnée. Bien qu'au commencement, je pratiquai juste pour faire plaisir à Eve. Et au fur et à mesure des cheerepresentations, le fin goût des PPVI (Pom-Pom Volant Indésiré) en pleine tête et celui la victoire m'ont tout bonnement séduite. *cherche du regard une réponse à la question* Sinon ... Être avec mes amis et me détendre. C'est là tout ce que je fais régulièrement et avec toujours autant d'enthousiasme.
«I am what I am...»
En trois Mots : ° DOUCE ;; COURAGEUSE ;; STUDIEUSE ° ° NAÏVE ;; CACHOTTIÈRE ;; COLÉRIQUE °
Description Physique : {En 5 lignes minimum.} *va devant le miroir de sa chambre, hausse les sourcils et récite* Je suis petite. Enfin ... si l'on considère que mesurer un mètre soixante-deux et demi fait partie des conditions requises pour adhérer à la communauté des naines. Mes cheveux semblent être l'élément surnaturel de mon corps : d'accord, ils sont blonds. Mais blonds comment ? Ceux-ci ayant des mèches naturelles représentant toutes les sortes de blondeur possible et imaginable. Ajoutés à cette texture instable un soupçon de volume et quelques boucles par-ci par-là ; vous obtiendrez ma crinière. J'ai des formes, comme toutes les femmes je crois. Quoi que les miennes ont une légère tendance à la générosité. Mon visage est composé d'un nez droit normalement long, d'une paire d'yeux bleus systématiquement grande ouverte. Mes joues sont rondes et quelque peu garnies. Quand je souris, de profondes fossettes viennent se nichés dans leurs creux. Ma bouche est pulpeuse et mes lèvres, d'un rose ardent, sont entrouvertes en leur milieu. Mes sourcils s'affinent au fur et à mesure qu'ils se dirigent vers la sortie de mon minois. Mon maquillage se résume à un fard à joues qui rappelle la couleur de mes lèvres, du gloss et une couche de mascara suffisamment épaisse pour cacher mes cils blonds comme les blés. Mon style vestimentaire est basique. Je veux dire : jean, débardeur et bonnet gris, sans oublier ma veste en tissu verdâtre. * plisse les yeux, tourne légèrement la tête à gauche* Personnellement. Mon apparence physique me donne l'impression d'être un elfe, un ange ou ... une ... Description Morale {En 6 lignes minimum.} *rires* Je ... Je n'ai pas vraiment idée de qui je suis, ni de comment je me comporte ... Alors pour combler ce vide, je vais reprendre le "comment j'apparais aux yeux des autres" et le développer tant bien que mal. Ainsi donc, je suis douce. Oui, car je ne souhaite de mal à personne. Pas même à ceux qui m'ont fait (ou me font) souffrir. Le simple fait qu'ils vivent avec ma détresse sur la conscience doit déjà leur suffire. De plus, je ne suis jamais agressive avec mon prochain (sauf si c'est justifié et que je suis très très fatiguée). *sourire* Ma douceur me permet de m'occuper de mes proches avec le plus grand soin et la plus grande attention qu'il soit. On dit aussi de moi que je suis courageuse. C'est vrai que pour continuer à vivre avec un passé comme le mien, il en faut du courage. Malgré les nombreux obstacles, les coups bas et les catastrophes dont j'ai été victime, je me relève et me relèverais toujours. Telle est ma loi. Passons à mon côté "bonne élève" : je suis très studieuse. À vrai dire : les études sont l'atelier de votre vie. Il n'y a que vous qui en êtes le fabricant et c'est encore à vous de travaillez, ou non, pour un résultat toujours meilleur. Dans mon cas, les études sont la seule issue pour parvenir à cette fin. Et puis, ce doit être, surtout, tout ce qu'il me reste à faire et à vivre qui n'aura pas de conséquences dramatiques sur ma destinée. Ensuite, il faut savoir, si vous ne l'aviez pas déjà remarqué, que travailler permet de passer le temps et donc, de s'occuper même quand on n'en a pas les moyens. Mais, comme toute personne coexistant sur cette planète, j'ai aussi des défauts. De gros défauts. Mon premier est la naïveté. Je suis aussi crédule qu'un bambin qui découvre le monde. Cela ne veut pas dire que je suis bête au point de croire qu'un oiseau de 6 mètres danse la macarena derrière mon dos. Mais, si vous me mentez sur votre vie ou sur quelque sujet raisonnable, je vous croirais sans demander mon reste. Mon second est que je suis la définition par excellence du mot "cachottière". Puisque personne ne connait vraiment l'entièreté de mon histoire, pas même moi. Je n'ose le dire à quiconque pourrait partir en courant, de peur de mourir ou pour aller se moquer de moi derrière mon dos. Enfin et pour finir, je suis colérique. C'est-à-dire que la moutarde me monte vite au nez. Et une fois partie dans ma tirade, je ne m'arrête plus. Peut être est ce dû à toutes ces années passées à me refermer sur moi-même, me taisant sous les injures des passants qui me regardaient comme s'il s'agissait de la peste en chair et en os. Peut être aussi parce que ma personnalité a été détruite par la perte de mes proches au sens propre comme au figuré. Mais, je ne veux pas m'entretenir là dessus. Don Particulier ? {Facultatif pour ceux qui n'en ont pas} *hésite* "Quelqu'un" un jour m'a dit que j'avais ... Pas un don, mais une malédiction qui pesait sur moi depuis que le monde est monde. Il semblerait que je sois capable, à contre-coeur bien sûr, d'incendier de par mes cauchemars les êtres qui me sont le plus cher. Je ne le fais absolument pas exprès et n'arrive pas pour autant à contrôler ces visions d'horreur toujours finalement réelles. Je n'ai à vrai dire aucune idée de comment j'ai obtenue ce ... pouvoir et je ne préfère pas en savoir d'avantage. À moi que ce piètre récit ne me permette de mettre fin à cette faculté indésirable. *se mord la lèvre inférieure, baisse les yeux*
«Behind the screen...»
Célébrité louée: {Star figurant sur votre avatar.} Brittany SHESOAWESOME Robertson. Est-ce un scénario ? : Oui [x] Non [] Avez-vous un multicompte ici ? : Oui [] Non [x] Exemple de RP:
Spoiler:
I believed in you You've hurt me so
C'était donc une journée en or qui commençait : Evelyn m'avait apporté le petit déj' au lit, les professeurs étaient particulièrement ravis de la bonne volonté que je mettais dans les cours et du travail fourni à la maison (je souligne : jour de bonté chez TOUS les professeurs), les filles de l'équipe, j'entends par là l'équipe de cheerleading, étaient en pleine forme. De plus, selon la coach, nous avions exécuté l'enchaînement du prochain match à merveille. Enfin. Comme je le disais plus tôt, c'était un de ces jours où tout se passe bien mais où, finalement, il allait y avoir je ne sais quel malheur pour compenser toute cette joie bien méritée. Ainsi, Eve, la team et moi étions sur le parking central, l'histoire de s'isoler un peu et en même temps d'avoir une des plus belles vues sur le campus. Ma voiture pour siège, nous mangions nos sandwichs comme si nous étions de cette espèce de rescapés qui n'auraient pas mangés depuis près de six mois. Oprah, dépendante aux commérages, avait commandé à toute notre bande d'ouvrir l'oeil, en espérant détecté en premier les petits couples qui devaient rester top-secrets, les chamailleries légendaires pour un seul et même mec, les "dossiers" sur quiveutbienendonner, blablabla. Malheureusement pour moi, quand tout va trop bien dans ma vie, je m'ennuie toujours autant. Par conséquent, je m'étais isolée, là, sur le capot de ma voiture ... Comme Ézéchiel (non je ne l'ai toujours pas oublié celui-là) lorsque je l'avais vu pour la première fois. Préoccupée par tout un tas d'évènements futurs, j'avais surtout peur de la nature de la mauvaise nouvelle de la journée — parce qu'il y en a toujours ne serait ce qu'une — ... Allais je perdre un de mes nouveaux amis ? Non, "ça" ne s'en prenait qu'à ma famille de toute façon. Et je n'en avais, d'ailleurs, plus du tout.
J'étais donc perdue dans mes pensées macabres, buvant une bière à grandes gorgées et guettant notre environnement pour prévenir les filles si jamais je tenais quoi que ce soit de croustillant à nous mettre sous la dent quand, tout à coup, droit de devant, je crus voir une silhouette très ... familière. Chose absolument débile puisque ce genre de profil ne mettait pas habitué. Un rire d'ironie se déclencha au fond de ma gorge : ce n'était donc pas possible. J'étais justement partie loin, très loin pour éviter de retrouver qui que ce soit de mon "ancienne" vie et donc de souffrir à nouveau ! Alors ce genre de mirage ... je ne pouvais pas me l'accorder ! Mais non. Il n'y avait rien à faire. Cette allure, cette démarche, cette dégaine me rappelait vraiment quelqu'un que j'aurais longtemps côtoyer des années durant. Plissant les paupières, penchant la tête à droite, arquant ma lèvre supérieure, je réglais ma façon de voir les choses à ce que devait être vu et découvrit que cette silhouette étrange habituelle à mon oeil n'était autre qu'Ézéchiel ... avec Elizabeth MacLloyd ?!?! Deux claques pour le prix d'une !!! J'en restais bouche bée, laissant tomber mes bras le long de mon corps et ouvrant de grands yeux. Mes mains, autonomes, sautèrent à ma bouche et se plaquèrent dessus aussi fort que le choque ne l'était. Je ne battis pas des cils. J'avais très bien compris. Ézéchiel, ici, avec Elizabeth, la seule avec laquelle le courant ne passe pas. Les larmes vinrent, elles aussi, salir mon visage. Moi qui avais toujours cru en lui, cru en nous. Lui qui disait m'aimer, me chérir et ne vouloir que mon bonheur : rien d'autre. Et bien ... Il semblerait que ce même discours ait été recyclé pour être finalement ingurgitée par la jeune McLloyd. Comment avait il put ... Je repensai soudainement aux avertissements de mon père, ou plutôt de son esprit, vis-à-vis de ce garçon. Que je ne devais pas lui faire confiance ni me laisser dicter ma loi par ce fou. Il avait, donc, aujourd'hui, tout à fait raison. Un sentiment de colère froide vint remplacer l'arrière goût de trahison qui mijotait en moi : je ne pouvais pas laisser passer cela ! Ni une, ni deux : je pris ma veste, mon sac et, laissant ma voiture aux "cheeries", et entâma une marche dans la direction du couple qui était à l'origine de mon actuelle folie. Sourcils froncés, j'étais parvenue à mon but. Tout en restant cachée au milieu de la foule une minute durant, je les regardais roucouler, se draguer mutuellement sans rien faire d'autre que grogner au fond de ma caboche. Je devinais à quel point ma figure était rouge de haine et qu'il fallait certainement me calmer si je voulais pouvoir agir en toute sincérité.
Elizabeth se retira finalement au bout de cinq interminables minutes. Ézé' la regardait partir avec une lueur infernal au coin de l'oeil que je refusais alors de voir. Je profitais de la solitude du bonhomme pour bondir le rejoindre. Une fois à son cassier, je m'adossais contre le mur voisin et arborais un sourire faux, pour sûr, mais qui démontrait parfaitement l'émotion qui me parcourait parallèlement. Les filles, m'ayant vu partir en furie, étaient au bout du couloir à nous regarder avec cet air de spectateur qui attend impatiemment l'élément perturbateur tout en mangeant son pop-corn : je les ignorais. Ézéchiel, lui, ne m'avait toujours pas remarqué tellement aveuglé par l'amour qu'il portait à ma pire ennemie. Je décidais donc de faire le premier pas.
Ça va ? Je ne te déranges pas trop ?
Code du règlement: Justin est passé par là!
Votre prénom Ou Pseudo : WONDER LIE. Votre âge : 16. Que pensez-vous de Your Destiny ? : {Soyez francs, on ne se vexera pas =p . Dites-nous les points positifs et négatifs.} Je trouve les headers, avatars, signa, ambiance, etc juste énorme. Le truc qui me titille (très peu hein je vais pas en mourir) se sont les codages ... Bref. Retenez que je suis fan quoi Où avez-vous connu Your Destiny ? : Dans le Bazzart là bas. Fréquence de connexion : {?j/7j.} 4/7. À vrai dire, ça dépendra de mon agenda. Le mot de la Fin : Jingle Bells Jingle Bells
Dernière édition par Abigail I. McAlister le Sam 7 Jan 2012 - 15:57, édité 48 fois
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 16:36
Bienvenue et très bon choix de scénario !
Dantes Taylor ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 16:46
Bienvenue parmi nous
Abigail I. McAlister ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 17:11
Han merciiiiii Taylor et Jared quoi !
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 17:32
Welcome on YD Super choix, je réserve un lien
Abigail I. McAlister ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 17:34
Merci merci (LUKYYYYYYY) C'est noté !
Charles I. Lagerfelt ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 17:40
Bienvenue sur YD Très bon choix de personnage! Bon courage pour la suite!
Matthew Cullen ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 17:41
Welcome et bon jeu
Abigail I. McAlister ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 17:50
c'est moi ou il n'y a que des vavas de malades ici ?
Merci vous deuuuuuuuux
Jacob Black ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 18:12
Welcome
Damon Carlyle ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 18:15
Welcome
Abigail I. McAlister ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 18:18
Taylor and Ian : juste wouaaaaa Merci les gars
Esteban W. Cavanaugh ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:09
Bienvenue parmi nous Abigail
Drew L. Delorme ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:11
Bienvenue Abby Excellent choix, Brittany en plus
Matthieu Dovilles ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:13
Bienvenue!
Christopher Steadworthy ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:15
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Abigail I. McAlister ❀❀❀
▌MESSAGES : 448 ▌LOCALISATION : Neptune ▌JOB : Étudiante en anthropologie ▌EN CE MOMENT : Choquée par certains évènements. ▌JUKE-BOX : Ray Lamontagne - Crazy ▌AVATAR PRIS : Brittany Robertson
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:20
que d'éphèbes ! Merci beaucoup
P.S. : Tom Welling Powa !
Adrianna Duncan ❀❀❀
▌MESSAGES : 1156 ▌LOCALISATION : Beverly Hills ▌JOB : L'une des stylistes les plus célèbres pas juste à Mode mais dans le monde entier ▌EN CE MOMENT : Gettin' stoned ▌JUKE-BOX : Pitbull e Michel Teló - Oh if i catch you ▌AVATAR PRIS : Jessica Lowndes
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:24
Bienvenue parmi nous
Alice Cullen ❀❀❀
▌MESSAGES : 946 ▌LOCALISATION : Cullen's Manor ▌JOB : Etudiante en histoire de l'art et mannequin à ses heures perdues ▌EN CE MOMENT : tente de le retrouver ▌JUKE-BOX : Rupee - Tempted to Touch ▌AVATAR PRIS : Ashley Greene
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:27
Bienvenue sur YD & bonne chance pour ta fiche !
Ezéchiel G. St-James ❀❀❀
▌MESSAGES : 303 ▌LOCALISATION : Appartement sur Neptune ▌JOB : Etudiant en Criminologie. ▌EN CE MOMENT : Prend ses marques. ▌JUKE-BOX : Maroon 5 - Payphone ▌AVATAR PRIS : Hayden Christensen
Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:28
Abby Vraiment merci à toi d'avoir pris le scénario, je suis très content!
J'ai déjà hâte de commencer le rp avec toi, surtout avec les vacances qui approchent et durant lesquelles j'aurais plus de temps libre pour le rp En gros, tu tombes à pic! Si tu as des questions n'hésite pas, ma boîte à mp est grande ouverte.
Je te dis bon courage pour ta fiche, et encore bienvenue sur YD J'espère que tu vas t'y plaire!
Jude J. Kennedy ❀❀❀
▌MESSAGES : 1335 ▌LOCALISATION : Beverly Hills ▌JOB : Avocat ▌EN CE MOMENT : En mauvaise posture. ▌JUKE-BOX : Calvin Harris - let's go feat Ne-Yo ▌AVATAR PRIS : Jude Law
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:30
Welcome on YD
Abigail I. McAlister ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:42
Adrianna Ϟ Merciiiiii
Alice Ϟ Merci alice
Ézéchouuuuu Ϟ Mais de rien ; je l'ai surtout pris parce qu'il me plait tu sais Moi aussi j'ai hââââââââte *court, vole, galope jusqu'à sa boîte mail*
J'adore déjà
Jude Ϟ *touche pour voir si c'est le vrai* merkiiiiii
Gabrielle Emerson ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 19:49
Bienvenue sur YD Tu as choisi un scénario génial et Brittany Je réserve un lien ♥ Amuse toi super bien parmi nous
Elizabeth J. McLloyd ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 20:13
Abigail ! Premièrement c'est mon Ezéchiel Et deuxièmement, BIENVENUE !
Brooke E. Caldwell ❀❀❀
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Sujet: Re: Abby' Ϟ My failures are my life now. Jeu 15 Déc 2011 - 20:41
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche & excellent choix de scénario