Il y a certainement des tas de choses que l'argent ne peut acheter, mais c'est amusant : avez-vous déjà essayé de les acheter sans argent ?
- Ogden Nash

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Andrew Taylor ▬ I want your love, and I want your revenge You and me could write a bad romance feat Chace Crawford La première fois que j’ai connu Andrew ? Je m’en souviens comme s’il s’agit d’hier. A vrai dire, en en parlant, je ressens un je ne sais quoi au fond de mon cœur émietté. Cet homme m’a détruite. Mon père avait organisé un gala ; tout le gratin people était là. Il y avait ses amis, les enfants de ses amis aussi qui étaient donc mes amis. L’ambiance était entrainante, mouvementée tout en restant glam and so chic. Dans ma robe signée Lanvin, je saluai les gens avec un grand sourire ; j’étais une princesse et eux mes sujets. Ils devaient m’aimer, ils m’adoraient, je le voyais bien dans leurs yeux. Attrapant une flute de champagne, je m’approchai de mon précieux Papa et tout en lui souriant tendrement, je lui fis honneur. « Que ta fille est belle, qu’elle te ressemble ! On dirait deux amis vous deux. » Ce genre de remarque nous faisaient rire lui et moi. Il déposa un baiser sur ma joue puis s’éclipsa avec des investisseurs. Je retrouvai mon ami Charles I. Lagerfelt (Ed Westwick) et discutai un peu avec lui afin de tuer le temps. Il était vraiment splendide, je ne regrettais pas de le compter parmi mes aventures d’une nuit. Si Blair savait. Je me sentais membre de leur Jeunesse Dorée, même si on ne m’invitait pas à leurs soirées branchées, ou qu’on ne me mettait pas dans la confidence de leurs histoires rocambolesques. Charles dut s’excuser, il avait affaire. Tout le monde me fuyait ce soir. Je ressentais le besoin de prendre l’air. Avançant jusqu’à la terrasse, là je me retrouvai face à ma mère et ce…Ce jeune gigolo. Qui était ce garçon ? Il était incroyablement beau, d’une beauté irréelle. « Je vous dérange peut-être ! » criai-je en voyant ma mère en si ‘mauvaise posture’. Elle réajusta le haut de sa robe, puis me regarda, rouge de honte. Son playboy en fit de même. Je voulais tout dire à Papa, la faire souffrir et donner un coup de poing à cet espèce de connard. Je le détestais déjà.« Je..Je vais tout t’expliquer Naomi, ne dis rien à tout Père. » et le hasard voulut que ce dernier arriva, ne me trouvant certainement plus à l’intérieur de la salle, moi son précieux diamant, sa plus belle perle. Il fixa l’inconnu que je dévisageai malicieusement depuis tout à l’heure. Ma mère était gênée, ragueuse. Les larmes lui montaient aux yeux alors que je me moquais d’elle, que je ricanai en dévisageant son jouet bien plus jeune qu’elle. Deux jours plus tard, mon père demanda le divorce. Bien fait ! J’étais heureuse. Mon père m’obéissait au doigt et à l’œil. J’avais pleuré, j’avais joué la comédie. J’étais fière. Une semaine plus tard, ils devaient se rendre au tribunal pour régler les affaires à la miable. Papa était stressé. De l’autre côté du banc, je voyais cette garce nommée Barbara. Je refusais de dire qu’il s’agissait de ma mère, je l’avais toujours détestée. Elle me volait ma gloire, une fois même, je l’avais vu un peu trop prêt d’un de mes exs. Je comprenais tout maintenant. Elle aimait les jeunots ! Vipère ! Mes parents entrèrent dans la salle et je les laissai seul à seule. Je marchai dans le tribunal, posant pour les rares paparazzis qui avaient pu entrer. Soudain, je le vis. Le gigolo, le sale chien ! Je le détestais davance. Voilà une occasion de me venger de lui. « Salut toi. » murmurai-je sensuellement en m’approchant de lui. Je le bousculai dans un couloir désert et approchai mes lèvres des siennes. « Je comprends que ma mère t’aime bien, tu es si beau, tu es si musclé » murmurai-je provocatrice en lui effleurant le torse, la nuque, le visage. Son souffle était de glace. Je frémis. Ses yeux clairs m’hypnotisaient, me rendirent folle. Je ne devais cependant pas perdre de vue ma stratégie de vendetta ! « Je suis désolé que tu nous ais vu à la soirée. » dit-il en s’écartant de moi. Il était raisonnable, je n’aimais pas ça. « Tu l’aimes ? » « Qui ? » « Ma mère, imbécile ! » « Oui. » Je n’en revenais pas, comment pouvait-il aimer cette garce ? « Tu sais, elle n’est pas aussi gentille et belle qu’elle en a l’air. » dire du bien d’elle me donna la nausée. « Elle est laide. Elle utilise du botox tous les jours. Ses seins sont faux. Et elle est sournoise. Lorsqu’elle ne voudra plus de toi et qu’elle t’aura privé de ta jeunesse, là tu regretteras. » Il ne dit rien. « Et une fille du même âge que toi ? » Je m’approchai de lui, féline. Je le plaquai contre le mur. « Qui lui ressemble un peu, ça te plait. » Je l’embrassai. Il n’opposa aucune résistance, il aimait bien. Moi aussi. Soudain, j’entendis mon père héler mon prénom. « Au revoir beau gosse et à la prochaine. » Mon plan vengeance venait de franchir le seuil un. Le reste sera plus intéressant. Jour après jour, je pensais au jenot de ma mère. Je lisais des articles sur lui dans la presse people. Il était célèbre. Il collectionnait les femmes. Allait-il faire la même chose de ma mère ? J’osai l’espérer. Il ne s’affichait jamais avec elle sur les photos, c’était déjà ça. Mon téléphone sonna. C’était ma meilleure amie Adrianna (Jessica Lowndes) qui me demandait de la retrouver pour une virée shopping entre filles. J’acceptai. La journée passa rapidement. La soirée s’annonça ardente. Adrianna voulait me présenter son homme ; Drew. Un beau gosse, elle l’avait bien trouvé. Il était gentil. Le vrai prince charmant. Je la jalousai sur le coup. A cette soirée je le revis. Lui, le gigolo de ma mère –ce surnom lui allait bien-. Il m’observait. Je jouai ma provocante en dansant sensuellement. Il aimait ça. Je le voyais à ses yeux étincelants. J’allai au comptoir, commandai un verre. « Je le paye » Dit une voix. Je me retournai, c’était lui. Andrew Taylor. « En quel honneur ? Vous avez plaqué ma mère ? Trinquons si c’est cela. » Il sourit et se prit un verre également. « Oui et non, j’ai réfléchi à votre proposition. Vous savez, une fille plus jeune. » Il resta silencieux. « Oui et ? » « Elle m’intéresse. » « Vous n’aimez donc pas ma mère ? » « Si, naturellement. Mais…Vous savez, j’aime tellement de femmes. Aimer n’a pas la même signification que celle que croyez. A mes yeux, aimer est tout autre chose. » « Ah ! » Je ne sus pas ce qui me prit sur le coup, mais je lui sautai au cou, l’embrassant langoureusement. Il me traina à l’arrière du Night Club et j’avoue, que jusqu’à présent cette nuitée ardente me fait frémir. Mon plan marchait bien. Andrew Taylor était à mes pieds. Fini ma mère, il ne la voyait que rarement. Je me pavanais avec le journaliste et je faisais exprès d’alerter la presse à chacune de nos sorties, afin de bien faire rager ma mère. Je savais qu’elle aimait d’un amour fou le journaliste. Mais je l’avais eu,comme j’avais eu Papa. Andrew m’achetait tout ; il me couvrait de bijoux, de robes, de tout ce que je voulais. D’amour aussi, de baisers. De caresses. Peut-être étais-je sotte mais j’aimais cela ? Etait-ce de l’amour ? Je ne le voulais pas. Il m’amena dans les plus beaux endroits au monde. J’ai vécu avec lui une idylle véritable passionnée…Mais tout a basculé du jour au lendemain. J’ai eu peur de mes sentiments, je devenais distante. Et puis, j’ai eu peur de lui, car je le voyais changer, m’aimer autrement. J’étais tout pour lui. Lui l’était également pour moi…Mais…J’avais peur. Peur de m’engager. Je ressentais le remord. Ma mère avait été détruite. Deux de ses salons avaient été saisis par la justice. Mon père était déçu de me voir avec le ‘gigolo de Maman’. Il le fut encore plus lorsque je lui avais dit que j’avais fait ça pour le venger. Sa princesse était un monstre. Un soir, Andrew m’entendit me disputer avec mon père. Il comprit, tout. Tout. Je l’avais utilisé. Il partit furieux. Je pleurai. « Andrew, non, je t’en prie ! Attends.. » « Attends quoi ? Tu l’as clairement dit, je suis le gigolo de ta mère. Tu t’es servi de moi. » « Je…Non, ne pars pas, s’il te plait. » Il n’attendit rien et fuit. Je ne le revis pas. Tout le monde me tournait le dos, sauf mes rares amis ; Adrianna, Charles, Evan, Brianna. Je décidai de fuir pour Paris. M’y exiler pour y réfléchir. […]Aujourd’hui je suis de retour à Los Angeles. J’ai retrouvé Andrew. Il est au bras d’une autre. Joanna Millers. Je la déteste par avance. C’est un mannequin. Elle est squelettique, horrible ! Il a l’air de l’aimer, mais moi, je l’aime tellement plus. Cette fille ne le connait pas comme je le connais. Je le veux, il est à moi. Et je suis bien prête à tout faire pour le retrouver ; Naomi est de retour ! Je vais me venger d’Andrew, car il ne m’a pas cherchée, car il m’a laissée et il s’est remis avec une jeunette –que de passion pour la jeunesse entre ma mère et lui !-. Je vais leur faire la misère ! A tous ! Naomi Elizabeth Ellington est là, et elle va tout casser !