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 A whole stack of memories never equal one little hope✗ ESTEBAN

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Emma O. Matthews
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Emma O. Matthews

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MessageSujet: A whole stack of memories never equal one little hope✗ ESTEBAN   A whole stack of memories never equal one little hope✗ ESTEBAN EmptyMer 16 Mai 2012 - 13:45

Mon adolescence avait filée si rapidement. En y repensant, j’avais sans cesse cette impression qu’elle avait durée le temps d’une saison, le temps d’un souffle, d’un rêve, et pourtant elle demeurait la période de ma vie où j’avais le plus appris, le plus grandie. Cette adolescence m’avait apportée bien des rêveries, des espoirs qui en une fraction de secondes, s’étaient estompés aussi rapidement qu’ils m’étaient apparus. Aujourd’hui, cette partie de ma vie était sans doute celle que je refoulais, que je tentais désespérément de garder enfouie au plus profond de mon âme. Jamais, je n’aurai cru qu’elle puisse un jour ressurgir. Jamais. Avant, en tout cas, que cette personne qui en était à l’origine elle même ne réapparaisse. Comme tout droit sortie d’un rêve. De mon rêve, autrefois, lorsqu’elle n’était pas encore devenue un cauchemar digne du mythe d’Orphée. Depuis quelques semaines, la vie peu à peu, péniblement même, reprenait son cours. Les choses semblaient revenir à la normal. Je suivais mes cours de langues, mais plus avec la même authenticité singulière qu’auparavant. Je demeurais profondément troublée, ébranlée, par ce qu’il m’avait été donné de voir, subir même. Je revoyais mon père supplier les imposteurs de nous épargner, j’entendais sa voix faible et inquiétante, tintée d’une note que je n’avais pas reconnue ; lui qui s’était toujours montré stricte, carré, à cheval sur les règles, mené par ses décisions sans appel. J’avais découvert une nouvelle facette de lui, un nouveau père même pourrais-je dire ; en tout cas c’était tout comme. Sur le moment, il paraissait si faible, si dépourvu de tout contrôle sur les hommes, si impuissant et dépendant des autres. C’est à cet instant précis, que je pris conscience à quel point notre humanité ne tient, finalement, qu’à un fil . J’en avais le souffle court, le regard noyé dans le vide, alors que Mr Stillerman –pauvre homme solitaire et aigri- me pria de répondre à une question, que je n’avais en réalité, même pas écouté ; j’étais pratiquement passive depuis le début du cour de Français. Prise de court, je me raidis sur ma chaise passant nerveusement une main dans mes cheveux, tous les regards pesaient sur moi ; chose que je détestais. Heureusement pour moi, la sonnerie retentit au même moment, les élèves rangèrent leurs affaires dans leur sac et s’empressèrent de quitter la salle. Errant dans les couloirs de l’université, je bousculai non intentionnellement plusieurs étudiants ; mon âme naviguait à des milliers de kilomètre de mon propre corps. D’un pas pressé, je regagnais les toilettes pour me passer de l’eau fraîche sur le visage. Relevant ensuite la tête pour apercevoir mon reflet dans le miroir, j’eus un flash-back ; je me revoyais avec Esteban quelques mois plus tôt, dans les toilettes lors de cette stupide fête à laquelle j’avais été invitée et qui avait, pour peu dire, très mal tournée. Ceci eut l’effet d’un électrochoc sur moi. Furtivement, je me retournais pour m’appuyer contre le lavabo, totalement prise au dépourvu. Pourquoi tous ces évènements me travaillaient-ils autant ? Attrapant mon sac, je quittais rapidement les bâtiments pour regagner l’extérieur. De nombreux étudiants profitaient du soleil ardant, allongés dans l’herbe, d’autre discutaient bruyamment sur les bancs, tandis que je quittais cette atmosphère pesante, étouffante pour profiter du grand air dans un endroit reclus, calme. Je me dirigeais vers le parking, puis ma voiture, pour me rendre sur la plage. Pieds nus, dans le sable fin d’une tiédeur agréable, je marchais d’une allure modérée, comme si j’étais seule accompagnée du bruit des vagues et en bruit de fond ; les cris enjoués d’étudiants ayant séchés les cours pour venir profiter du temps magnifique au bord de l’eau. Je songeais à ma meilleure amie, à mon frère aussi, et au mal que je leur avais causés en m’interférant dans leur relation , pour le compte des parents. Mon neveu aussi, je peinais à croire que mon aîné allait bientôt être papa, cette idée me faisait encore tout drôle. Cela dit, j’étais ravie, évidemment ; bientôt, il mènerait sa propre vie de famille. Levant la tête pendant plusieurs secondes, je ne manquai pas de remarquer non loin de moi, un homme qui m’était, bien trop familier. Posté face à la mer, les mains dans les poches, son regard parcourait les lignes infinies de l’océan ; tandis que moi, je sentais un frisson parcourir mon corps tout entier, soudainement, mon cœur se mis à battre un peu plus vite qu’à la normal. Mon subconscient laissait mes émotions refoulées refaire surface. Je demeurais sur place, immobile pendant plusieurs secondes, hésitante quant à ce que je devais faire. D’un côté, j’avais envie d’y aller, mais d’un autre, celui que l’on appelle « raison » me disait de rebrousser chemin. Le cœur serré, je laissais mes jambes me guider jusqu’à lui. La vie prend un malin plaisir à nous mettre sur le chemin l’un de l’autre ces temps-ci, dis-je sans vraiment réfléchir, j’omis d’ajouter quoi que ce soit sur le moment, percutant que c’était bien la première fois depuis un bail que je m’adressais à lui sans sarcasme, sans arrogance. Je suis heureuse de te revoir en un seul morceau et…Je tenais à te remercier pour m’avoir sortie du pétrin à deux reprises, bien qu’il ne s’agissait que d’un concours de circonstances…Dieu seul sait ce qu’il aurait pu advenir si tu n’avais pas été dans le coin…Fis-je, tête baissée, l’air désarçonné. Inutile de dire que c’est normal, car ça ne l’est pas. Tu ne me devais rien du tout. Surtout au péril de ta vie, je t’ai déjà pris ta dignité, c’est déjà bien trop à mon goût…J'ai conscience que cela n’effacera jamais l'impact que mes actes ont eu, mais je suis vraiment désolée pour ce que j'ai fais. Si ça peut te soulager, il n'y a pas un jour où je n'y pense pas, il n'y a pas un instant où je ne m'en veux pas. Je vais dire la vérité à mon père. Ton nom sera blanchi, les gens cesseront de te voir comme l'être abominable que tu n'es pas ! La seule qui doit être blâmée dans l'histoire, c'est moi. Rien de tout ceci ne serait arrivé si j'étais restée à ma place dès le début. Désolée. Conclus-je en toute franchise. La situation m’était gênante ; pour moi teintée d’une émotion particulière, puisque je prenais enfin conscience que je tenais à lui bien plus que je ne voulais l’entendre. Si seulement j’avais pu m’en rendre plus tôt, au moment où je n’étais encore que cette gamine stupide et ne pas le laisser seul, porter ce fardeau , sous le poids des accusations sordides. Mon père non plus n’avait pas été aussi dupe que cela à l’époque, seulement, il avait jugé plus facile de camoufler la vérité en le faisant passer pour un sale pervers. Sans doute n’avait-il pas voulu prendre le risque d’entacher sa propre réputation en tant que chef de police, de père de famille respectable, à cause de sa fille ‘modèle’. Enfin, je relevais la tête vers lui. Il demeurait immobile, impassible, ce qui ne m’étonnait pas. Esteban ne laissait jamais deviner ses sentiments.
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Esteban W. Cavanaugh
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Esteban W. Cavanaugh

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MessageSujet: Re: A whole stack of memories never equal one little hope✗ ESTEBAN   A whole stack of memories never equal one little hope✗ ESTEBAN EmptyLun 21 Mai 2012 - 19:01

A whole stack of memories never equal one little hope✗ ESTEBAN Tumblr_lm6av0pejF1qkv07bo1_500
“To forgive is to set a prisoner free and discover that the prisoner was you.”

Face à l’océan et au silence, l’homme se retrouvait confronté à son esprit ; une telle pause dans son existence n’avait pas lieu d’être cependant Esteban en ressentait le besoin réel. Ses yeux d’émeraude complétaient de touches encore plus brûlantes l’horizon déjà noyée par les eaux bleues et mugissantes. Tout semblait être plus calme ici, plus reposant ; cette plage de sable fin le renvoyait à Honolulu, aux beaux souvenirs, à ces longues heures qu’il aimait passer à contempler les écumes brodant leurs soies blanches et brillantes sur l’étoffe turquoise de la mer, à ces moments de solitude, de méditation, de soulagement. Son île lui manquait. Tout d’Hawaï lui manquait. Cette existence à Los Angeles n’était pas celle à laquelle le jeune homme avait aspirée ; combattre le mal par le mal, était-ce donc cela la clé de la vengeance ? De la réussite ? Tant d’évènements avaient troublé le cours de son existence ; il nageait désormais en eaux troubles et ne paraissait même plus être aux commandes de son propre navire. Il voyait les typhons rageurs qui s’approchaient avec violence, il sentait les cuisantes tempêtes qui défilaient sur son horizon ombrageux et il entendait les souffles railleurs d’Eole parvenir jusqu’à ses oreilles déjà en feu ; Esteban Wayne Cavanaugh était réellement plongé dans les ténèbres glacées d’une vie qui n’était plus sienne. Plus celle dont il avait rêvée. Plus celle pour laquelle il s’était battue. L’infiltré n’avait hélas, aucune échappatoire ; à Hawaï, les complices de son père, chef des Sharks, cherchaient à lui faire la peau pour venger leur dictateur victime d’un parricide, et à Los Angeles, sa vie était rythmée entre trahison, corruption, doutes, frayeurs et sentiments opposés. Revoir Emma l’avait troublé. Se rapprocher de Kayleigh le dérangeait. Sentir la pression orchestrée par Jude l’agaçait. Savoir que Thomas et Royce le tenaient en joue exacerbait son anxiété. Réellement, Cavanaugh ne savait plus à quoi livrer ses pensées ; le bonheur, il ne le connaîtra jamais. La joie, jamais elle ne fleurira dans son champ, la sécurité, elle était tellement lointaine. Abandonnant son regard au gré des flots, il réfléchissait, l’esprit en feu, ardent et consumé par des flammes infernales ; le lieutenant voulait faire le vide. Tout oublier. Ne plus se rappeler des voix, des mots, des visages. Aller jusqu’à se défaire des sentiments qui l’aliénaient sournoisement. S’installant sur le sable chaud, le jeune homme contempla d’un œil vide la mer. Esteban ne pensait à rien enfin. Il se délectait du souffle salé et frisquet caressant sa peau, pénétrant avec vigueur ses poumons et nettoyant son sang noir de sa puissance oxygénée, il appréciait les effluerements du soleil dans ses cheveux, sur sa nuque, sur ses bras. Ses doigts dessinaient des ronds sans fin dans le sable chaud. Il en admirait la rondeur infinie. L’instant lui semblait presque irréel, chimérique ; était-il abandonné à quelques songes étranges ? Ou bien vivait-il réellement cet instant hors du temps et de l’espace ? Plus de Sharks, plus d’alcool, plus de drogue, de sang, de mensonges, de corruptions, d’infamies…Juste lui et les éléments. Son esprit était de nouveau serein. Comme son cœur qui ne battait plus d’une passion folle. Le soleil irradiait les cieux d’azuré ; les vagues s’échouant sur le sable composaient une mélodie dont il se délectait également et qui l’apaisait encore plus. Il s’allongea un bref instant dans le sable. Ferma les paupières. Inhala une bonne bouffée d’air. Alla jusqu’à piquer un somme. Hélas, Esteban s’éveilla en sursaut, pris d’assaut par les images noires de ces derniers jours ; son hospitalisation, ses retrouvailles mouvementées avec Emma et le chef de la Police Matthews, l’exécution sommaire de J., le danger imminent qui avait frappé Jude sur les docks…Troublé, le lieutenant passa ses mains sur son visage tiré. Il se releva et reprit sa silencieuse contemplation des eaux. Subitement, Cavanaugh entendit quelqu’un hélant son prénom ; il ne réagit pas car il était trop occupé et pensait que ce murmure à peine audible était le fruit de son imagination bien fourmillante. Mais lorsqu’il inclina la tête vers elle, il comprit qu’il ne rêvait pas. Emma se tenait à quelques mètres de lui, les cheveux au vent, l’air apaisé. L’infiltré n’avança aucun discours. Il préférait laisser à la jeune femme un temps d’avance, voir ce qu’elle avait à confesser. Peut-être que ses aveux le toucheront ? Ou peut-être qu’au contraire, il ne ressentira que de l’indifférence après qu’elle ne se soit exprimée ? Esteban ne jugeait jamais hâtivement les gens et les faits. Les mains dans les poches, il préféra alors l’écouter attentivement, le regard toujours éparpillé sur l’océan. Les eaux se calmaient, à l’instar de son cœur. Emma se montrait d’une sincérité particulièrement touchante ; Cavanaugh ressentit à travers chacune de ses phrases, une authentique franchise qui eut l’effet escompté en le touchant en plein cœur. Si vivement qu’à un moment, son myocarde battit horriblement vite, incendié d’un feu indescriptible. Il se souvenait du passé. De ces moments qui l’avaient rendu absolument heureux, qui avaient fait de lui un homme meilleur, un bon policier. Avec Emma, Esteban était allé jusqu’à dessiner les premières lignes d’un avenir qu’il souhaitait épanoui, rayonnant ; ils avaient sans doute eu les mêmes pensées. Une belle maison entourée d’un jardin verdoyant et fleuri de roses, d’œillets, de jacinthes, de beaux enfants souriants, joyeux, un bonheur sans la moindre promiscuité. Ses pensées allaient et venaient au gré des vents, des flots. Il demeurait impassible, songeur. Rien dans son visage ne le trahissait. Ni même dans son regard qui restait teint de cette profonde émeraude, sans éclat, très verte. Honteuse, Emma lui promit de rétablir la vérité car il le méritait ; finalement, la jeune femme prenait enfin conscience de ses erreurs et les regrettait visiblement énormément. Le silence reprit ses droits régaliens parmi eux ; de temps en temps, le chant des mouettes le troublait ou en agitait la solennelle froideur. Tantôt, c’était le clapotis des vagues se brisant sur le sable doré. Esteban garda son regard rivé au loin en avançant enfin une réponse ; son timbre était monocorde, sa neutralité grande. Sa colère inexistante. Pour une fois, il la croyait et ignorait le passé, la vengeance. Il en avait assez d’être un homme plein de colère et d’amertume ; cette fureur allait un jour ou l’autre, le transformer comme son père. Ou pire, le faire tuer. « Tu n’as pas à me remercier, j’ai fait ce que tout bon flic qui se respecte aurait fait. » Un bref instant de silence résonna lugubrement, déchirant le bruit des eaux et des oiseaux taguant dans les cieux d’azur. Esteban haussa légèrement les épaules puis enchaina, d’un même timbre ; « Tu étais jeune, tu avais peur et tu tenais réellement à garder cette belle image que ta famille avait de toi, ce que je comprends maintenant. C’est de ma faute. J’étais plus âgé que toi et je savais ce que je faisais. Je n’aurais pas dû me laisser embarquer dans une telle histoire. J’ai cédé facilement, ce n’était réellement pas digne et respectable de ma part. » Il se tut, sa mâchoire se crispa légèrement. « Je n’ai plus envie de me battre contre toi, ni même contre le passé. Il est bien trop fort contre moi. J’essaye sans cesse d’aller de l’avant, mais me tient en joue. Toujours ! J’ai beau agir héroïquement, je retombe sans cesse à la case départ. J’aimerai réellement avoir une belle vie, une vie plus simple surtout. » Il serra les poings, l’émotion le submergeait, mais Cavanaugh n’était pas du genre à en délivrer le secret devant quiconque. Il gardait tout enfoui en lui, dans son cœur fébrile. « Je te pardonne Emma. Je sais que tu t’en veux, car je m’en veux aussi d’avoir nourri cette haine réellement stupide et puérile à ton égard depuis longtemps. Certes, tu as ruiné une partie de ma vie en m’accusant mais ça m’a permit de rentrer à Hawaï et de découvrir des choses bien plus importantes. » Il ne dit rien de plus, repensant à ce qu’il avait appris au sujet de la mort de sa mère…A la vie secrète de son père. « Bien sûr, je ne vais pas te remercier pour autant, mais, sache que je ne t’en veux plus. J’ai grandi, tu as également mûri. Nous sommes quittes désormais. Cette expérience nous a forgés, ni plus, ni moins. » Il soupira. « Fais ce que bon te semble, à vrai dire ce que pense ton père et tout son district m’importe réellement peu. Mais si cela peut soulager ta conscience et t’aider à avancer, fais-le. Si au contraire, tu penses que ça va te nuire, laisse la chose ainsi. Le temps apaise les blessures. » Esteban lui adressa un regard, perçant, pétillant ; un sourire se dessina sur ses lèvres. Un sourire franc, sincère, tendre. Le premier de vrai qu’il lui avait accordé depuis qu’ils s’étaient retrouvés. Il se sentait soulagé. Confiant. Serein, comme jamais il ne l’avait été depuis trop longtemps déjà. « Sinon, tu vas bien ? Tu fais quoi à présent ? Tu étudies je présume ? » La questionna t-il tout simplement. Il garda son regard noyé dans le sien, le cœur lui battant précipitamment, comme si toute son affection à son égard renaissait petit à petit et qu’il la considérait de nouveau comme une personne et non un souffre douleur.



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