Madelynn S. O'Connell ❀❀❀
▌MESSAGES : 166 ▌JOB : étudiante en arts du spectacle - membre des artistes et des revelers ▌EN CE MOMENT : se promène ici et là ▌JUKE-BOX : IAMX - I'm terrified ▌AVATAR PRIS : jennifer lawrence Relations & Informations» Humeur: (60/100)» Arme / Pouvoirs :: » Your Relations: | Sujet: Madelynn △ this is a bittersweet symphonie Dim 15 Avr 2012 - 18:52 | |
| madelynn skyo'connell « L’enfance est pleine de désillusion » - Bill Watterson ϟ STORY OF MY LIFE. ► tell us your identity♦ Age : vingt ans ♦ Date&Lieu de Naissance : 09 juin à Buffalo, au Texas ♦ Nationalité : américaine ♦ Statut : célibataire ♦ Activité(s) Professionnelle(s) : étudiante en arts du spectacle - membre des artistes et des revelers ♦ Groupe : We are like everybody elsedéterminée ~ franche ~ rêveuse possessive ~ maladroite ~ têtue △ Vos buts & vos craintes dans la Vie : {En 5 lignes minimum, à expliquer.} Ma principale crainte dans la vie, c’est de devenir comme mon frère. Il a tué des gens. Il a tué nos parents. Il a voulu me tuer. Et moi, j’ai fini par le tuer. Avant de mourir, il m’a dit que j’étais méchante. Comme lui. Ce doute, je l’ai en moi. J’y pense chaque jour. Parfois, je m’énerve pour un rien et dans ces moments là, j’ai l’impression d’être comme Travis. Mon but, mis à part ne pas devenir comme Travis, c’est de réussir mes études. Etre reconnue pour ma musique, pour ce que je fais. Je veux que ma nouvelle vie soit bien, qu’elle soit presque parfaite. Rien ne peut être parfait, je l’avoue.
△ Vos passes-temps , loisirs , hobbies :5 lignes minimum.} Mon hobby se résume à la musique. J’adore jouer de la musique. Comme instrument, je joue actuellement de la guitare dans un groupe. J’adore ça. Quand je joue, j’ai l’impression d’être dans un autre monde. Un monde où seule la musique est reine. Un monde où tout est parfait, où il n’existe pas le malheur. Avec la musique, je peux exprimer mes sentiments, ce que je ressens. J’aime également lire même si je suis incapable de lire un livre entier toute une journée comme certaines personnes savent si bien le faire.
| ϟ I'AM WHAT I'AM. ► we want more details△ Description Physique : {En 5 lignes minimum.} Je ne me considère pas comme un canon. Je suis mince, peut –être encore un peu trop, mais j’arrive à manger à ma faim. Il fut un temps où ne rien manger faisait partie de mon quotidien. Me regarder dans le miroir me dégoutait. Plus maintenant. Mes cheveux sont d’un blond que j’ai hérité de ma défunte mère. La plupart du temps, je les laisse voler au grès du vent, ne supportant pas de les avoir attachés en une queue de cheval. Je ne me maquille que très peu, j’ai toujours préféré être naturelle plutôt que d’avoir une tonne de fond de teint. △ Description Morale {En 6 lignes minimum.} Ce qu’il faut savoir en premier sur moi, c’est que je suis assez maladroite. Il m’arrive souvent de me prendre les pieds dans je ne sais quoi ou de me couper. Bon, je n’ai pas encore été renversée par une voiture, c’est déjà bien je pense. Un de mes plus gros défauts, c’est que je suis possessive. Les nombreux moments passés avec Justin me l’ont bien prouvé. Je ne supportais pas qu’il soit avec une autre fille. On peut donc dire que je suis également jalouse. Je suis franche, si quelque chose ne me plait pas, je le dirai directement, même si cela peut faire du mal. Et puis, quand j’ai une idée en tête, je ne suis pas prête de l’abandonner. △ Don Particulier ? {Facultatif pour ceux qui n'en ont pas} non.ϟ BEHIND THE SCREEN ♦ Votre prénom Ou pseudo : céline. ♦ Votre Age : vingt ans. ♦ Que pensez-vous de Your Destiny ? {Soyez francs, on ne se vexera pas =p . Dites-nous les points positifs et négatifs.} : Pour l'instant, je ne vois pas de points négatifs Au début, j'avoue que j'ai été assez surprise de voir la taille des signatures des membres ainsi que le profil. On ne voit pas ça tout les jours et finalement, j'adore ♦ Où avez-vous connu Your Destiny ? : PRD. ♦ Fréquence de connexion ? : Six à sept jours sur sept.♦ Le mot de la fin : bouhhhhhhh. |
► short story △ Short Story ~ De votre naissance à ce que vous êtes maintenant :10 lignes minimum.J'répare mes tuiles avant que le toit ne s'effondre. L’enfance … Pour beaucoup de personnes, il s’agit de la meilleure période de la vie. D’autres vous diront l’adolescence, mais, dans l’ensemble, l’enfance gagne. L’enfance, le temps le de l’insouciance, le temps des bêtises, des petits caprices, … Mon enfance, je l’ai passée à Buffalo au Texas. Mon père était un fermier qui, pour arrondir les fins de mois, cultivait de l’herbe et des champignons hallucinogènes. Évidemment, ceci n’était pas permis par la loi, mais du moment qu’il ne se faisait pas prendre, c’était bon non ? Ma mère travaillait au drive-in en tant que serveuse. Il fallait bien avouer que l’argent ne tombait pas du ciel mais, pourtant, cela ne nuisait en rien à notre vie, à notre bonheur. C ar, nous étions heureux. Mon père, ma mère, mon frère Travis … Nous menions une vie parfaite en somme. Je m’installai au coin du feu avec mon père et il commençait à jouer, à chanter. Tout ça en fumant un petit joint en parallèle. En quelques années, j’appris de nombreuses chansons. J’étais aimée, couvée par mes parents. Jamais je ne me suis rendue compte du malaise, de la colère qui grandissait chez mon frère. J’aurai dû mais j’étais trop petite. Mes parents ont toujours essayé de nous offrir une bonne éducation en dépit du peu de moyens que nous avions. Ils semblaient très accès sur la spiritualité, Dieu, la liberté d’expression, de penser, de culte. Pour eux, la violence n’était pas tolérée. Nous vivions dans notre monde « peace and love » en résumé. Un monde qui s’est écroulé à mes onze ans. Il faisait froid ce jour là. Mes parents et moi étions installés autour du feu tandis que la soupe chauffait. Mon frère n’était toujours pas rentré. Mon père commença à dire qu’il s’était égaré tandis que ma mère évoquait l’hypothèse qu’il devait avoir plus de travail que d’habitude. La pluie tombait et un drôle de silence s’était installé autour du feu. Un silence qui finit par être rompu par un coup donné dans la porte. Trois paires d’yeux se posèrent alors vers la personne qui venait d’entrer dans la maison. Travis. Trempé jusqu’aux eaux. Il ne répondit pas à la question de mon père, se contentant d’avancer vers la table. Son visage n’exprimait aucune expression, c’était comme s’il était amorphe. Ce n’est que lorsque ma mère cria qu’il était tâché de sang que je remarquai enfin le rouge sur sa blouse. Ses mains posées sur le visage de mon frère, ma mère semblait effrayée. Un peu comme moi. Ma poupée blottie contre moi, j’observai mon frère. Soudain, sans raison apparente, Travis se mot à hurler, à pleurer. Il bouscula notre mère qui tomba lourdement à terre, se cognant la tête contre la table. Elle était là, allongée, ne bougeant plus. Sous mes yeux, je vis ma mère mourir tandis que mon père, enragé, s’en prit à mon frère. Si ma poupée était vivante, elle serait morte étouffée tellement je la pressai contre ma poitrine, les larmes n’arrêtant pas de couler. Mon père finit à terre, une flaque de sang autour. « Petite Mady va être gentille avec moi. Sinon, elle dormira comme Papa et Maman. » La peur qu’il me fasse du mal prit le dessus. Je hurlai et je me mis à courir à la recherche d’une sortie. Une issue de secours pour éviter le pire. Mon frère, celui qui normalement devait me protéger comme tout bon frère, me courait après. Mes pas me menèrent dans la grande. Dans ma précipitation, je tombai dans les bottes de foin et perdis ma poupée, ma Stacy. Mes mains tremblaient tandis que je cherchai ma poupée. Ma peau s’abimait au fut et à mesure que je la cherchai. J’étais trempée et un coup de feu me fit stopper mes recherches. Au loin, dans la pénombre, je distinguai Travis, fusil en main. « Petite Mady joue à cache-cache avec Travis. C’est amusant ! Sache que Travis va trouver Petite Mady et qu’elle sera punie ! » Il allait me tuer. Je n’avais aucune échappatoire possible. Tout à coup, un éclair apparu dans le ciel suivit du tonnerre. Ce fut comme si le ciel me venait en aide. Alors que mon frère, apeuré, hurla de peur et se renfrogna,j’en profitai pour fuir, retrouvant ma poupée. J’abandonnai mes parents décédés, ma maison, ce lieu dans lequel j’avais grandi, où j’avais été aimée et choyée. Je fuyais mon frère. Pour survivre. Les bois. J’y allai souvent avec mon père. On se promenait tranquillement, il m’expliquait que la nature était quelque chose de précieux, qu’il ne fallait absolument pas la gâcher. Il m’apprit la plupart des noms d’arbres qui vivaient dans ces bois, les champignons, les fleurs. Je connaissais ces bois parfaitement. Mais actuellement, dans le noir, dans la nuit froide et sombre, c’était comme si toutes mes connaissances s’étaient évaporées. Avec pour seuls compagnons le tonnerre et la pluie, j’avançais dans cette forêt, la peur au ventre. Je savais que rester sur le sentier principal n’était pas une bonne idée. Mais l’idée de m’aventurer carrément dans la forêt me faisait peur. Autant peur que l’idée que mon frère me retrouve. Mes forces commençaient à me quitter petit à petit. J’avais froid, j’étais perdue. Mon frère allait me retrouver et me … Tandis que ces sinistres pensées éraient dans mon cerveau, je sentis qu’on me tirait. Quelqu’un m’empoigna et m’éloigna du sentier. J’essayai de me débattre avec le peu de force qu’il me restait, mais ce fut en vain. Je m’effondrai, mon corps entra en contact avec le sol boueux. N’ayant plus la force de me relever, tout ce qu’il me restait pour l’instant, c’était mes yeux. Ces yeux qui me permirent de voir un visage. Un visage d’un homme. Au début, je cru qu’il s’agissait de mon frère, mais en observant les traits généraux, je constatai que ce visage était trop beau, trop parfait pour être celui de mon frère. Cet homme me prit dans ses bras et je ne pu m’empêcher de me blottir dans ses bras, espérant qu’il allait m’emmener loin d’ici, loin de mon frère. Mes doigts frôlèrent un collier, un pendentif, peu importe. On aurait dit des médailles de l’armée. Peut-être que cet homme était un militaire, un soldat, un sauveur. Mes yeux commencèrent à se fermer doucement. Si doucement qu’au bout de deux minutes, ce fut le néant. Des voix. Un enfant. Lorsque mes yeux s’ouvrirent, j’eu le réflexe de fuir. Je bougeai dans tous les sens afin d’échapper à mon frère. J’étais certaine qu’il m’avait retrouvée et qu’il allait me faire mal. Peu à peu, mes yeux s’habituèrent à la faible lumière et j’aperçus un petit garçon et une femme. A la lumière de la bougie, ils n’avaient pas l’air dangereux du tout. Je tendis ma main afin de sentir la joue du garçon. Je voulais m’assurer que ceci était réel, que je n’étais pas en train de rêver, de faire un cauchemar. Des larmes coulaient sur mes joues, j’étais bel et bien réveillée. Ce que j’avais vécu n’était pas un cauchemar, c’était la réalité. Le garçon recula en voyant ma main arriver sur lui, mais sa mère – je pense que c’était sa mère – lui ordonna de me laisser. Cette femme me borda et ses paroles restèrent gravées en moi : « Ma pauvre petite chérie…On va te laisser dormir. » Je ne disais rien. Ce fut lorsque je les vis quitter la pièce que j’hurlai. Toute la peur que j’avais emmagasinée sortait. Je laisse libre cour à ma peur, la laissant prendre possession de tout mon corps. Les paroles que je venais de prononcer devaient faire froid dans le dos vu la tête que faisaient le garçon et la femme. Cette dernière s’approcha du lit et posa sa main sur ma joue doucement. « De qui parles-tu ma chérie ? » Les larmes recommencèrent à couler de plus belle et je me blottis dans les bras de cette femme qui m’inspirait confiance. Là, je lui avouai. Je lui avouai que j’avais peur de mon frère, qu’il était méchant, qu’il avait fait du mal à mes parents et qu’il comptait m’en faire. J’ajoutai que je ne voulais pas qu’elle me laisse seule. Elle se mit à me chanter une chanson, comme pour m’apaiser et je m’endormis de nouveau. Il me fallut une semaine pour arriver à raconter correctement mon histoire. J’appris par ailleurs que le petit garçon se nommait Justin. Je l’aimai bien : on parlait et on jouait ensemble comme si on se connaissait depuis longtemps. Un jour, les parents de Justin m’emmenèrent au commissariat. Il le fallait. Ma disparition et celle de mon frère faisaient grand bruit. Devant les policiers, je racontai une nouvelle fois mon histoire. Choqués, ils me demandèrent où était mon frère. Je répondais que je n’en savais rien, que la dernière fois que je l’avais vu, c’était à la ferme. Parler de ça ne faisait que raviver les mauvais souvenirs et je pleurai une nouvelle fois. Henrietta pria les policiers d’arrêter leurs questions et parla de maison d’accueil. Je ne comprenais pas grand-chose dans mon état. Les policiers parlèrent de vampire, de mon frère. Le mot vampire semblait évoquer beaucoup de peur chez les parents de Justin et chez les policiers. Mon frère serait le vampire alors ? Au final, je repartis avec les Thomas. Je passai le reste de mon enfance et mon adolescence chez les Thomas. Je finis par les considérer comme ma famille. La seule, la vraie. J’avais fini par ne plus penser à mes géniteurs, assassinés par mon frère. Je passai beaucoup de temps avec Justin. On se complétait. Nous avions notre QG, une cabane au fond du jardin, on faisait les quatre cents coups. C’était encore la belle vie. Et puis, l’adolescence est arrivée, amenant avec elle les premiers amours. C’est à ce moment-là que Justin et moi avons commencé à devenir très différents l’un de l’autre. J’étais calme, réservée. Tout le contraire de Justin qui aimait faire la fête, boire, fumer. Le voir avec d’autres filles m’énervait. Je ne le supportais pas. Le mot qu’on devait mettre là-dessus, c’était : jalousie. Je me disputai avec lui, ne supportant pas de le voir fumer. Un jour, j’ai fini par toucher à son joint. Comme il fallait s’y attendre, je recrachai aussitôt la fumée et la dispute reprit de plus belle. « Et puis, de quoi je me mêle, je fais ce que je veux Justin. Tu n’es pas mon frère ! » Dès l’instant où ces mots franchirent mes lèvres, je les regrettai. J’avais vexé Justin, cela se voyait à son visage. Je l’observai prendre ses affaires et au moment où il allait descendre de notre cabane, je le retins. M’excusant, mes lèvres allèrent frôler les siennes mais il me repoussa. « Qu’est-ce que tu fous bordel ? » Si seulement je le savais … Sans lui donner der réponse, je laissai mes lèvres caresser les siennes, mes doigts caressant son visage. Justin fut le premier garçon que j’embrassai. Au fil des jours, je vis une différence. Depuis ce baiser, ma jalousie ne s’était pas attisée, au contraire. Elle avait redoublé d’intensité. Je gardai ça pour moi, me doutant que mes sentiments n’étaient sans doute pas réciproques. Un jour, il y eut cette fille dans un champ avec Justin. Occupés, ils ne me voyaient pas. En colère, je pris une pierre au hasard et la lançait dans leur direction. Dans le mille. La fille se rhabilla et disparut tandis que Justin s’approchait de moi. Je me mis à courir, en riant. Amusée par cette situation, Justin n’eut aucun mal à me rattraper. Il sauta sur moi et son souffle se mêla au mien. « Pourquoi tu fais ça ? » Ses mains caressent mes cheveux. Je lui mens en disant que c’est parce que cette fille ne le mérite pas. Je lui mens et il le sait très bien. Ses lèvres s’approchent des miennes et je rougis. « Alors quelle fille me mérite, dis moi et je t’obéirais. » Mon cœur bat la chamade. Justin savait user de son charme. Et je ne savais résister. Faible Mady. Tu es faible. « Je ne sais pas. Peut-être une fille plus calme… Moi chipie ! » Le petit sourire aux lèvres, je déposai un baiser sur les lèvres de Justin. Figé au début, il finit par m’embrasser en retour. Et ses mains se mirent à se balader sur mon corps. L’instant parfait. Le moment parfait. Un moment de bonheur gâchait par un coup de fusil. Justin m’aide à me lever et on se mit à regarder l’horizon sans rien apercevoir d’autre que les champs de blé et de plantations. Et puis, une voix se fit entendre. Une voix qui me donna des frissons. Une voix que j’avais espéré ne plus jamais entendre de toute ma vie. Je vais mourir, pensais-je tout d’un coup. « Petite Mady. Je suis là. Je t’ai enfin trouvée. » Travis apparait au milieu du champ. Il n’a pas changé, il est toujours le même. La chemise encore tâchée de sang. Même chose pour son visage. Il lève sa main et j’aperçois un collier. En entendant le hurlement de Justin, je comprends qu’il s’agit de celui de la fille avec qui il était tout à l’heure. Le sang ne peut être que le sien. Le coup de fusil…Je ferme les yeux et les rouvrent aussitôt. Travis lance le collier et Justin le rattrape. « Cadeau de ton amie. C’était une belle fille. Vraiment belle. » La colère gronde en moi. Je lui hurle que les policiers vont venir, qu’il va être exécuté pour les meurtres commis. Mais Travis s’en fou, personne ne peut l’avoir d’après lui. Un couteau dans sa main, il annonce que ça doit être marrant de chasser des garçons. Je comprends. Justin aussi. Travis se met à courir dans notre direction et nous, on court aussi. Je cours de nouveau pour échapper à mon frère. Le destin est cruel. La vie est cruelle. Une grange apparait et on décide de s’y cacher. Cette grange me ramène des années en arrière. Déjà à cette époque, je m’étais cachée dans une grange. Travis apparait bien vite à l’entrée. J’entends Justin me dire de sortir par une trappe à trois. J’ai peur, je pleure, je m’accroche à son bras. Il me poussa sans ménagement vers la sortie et je sors de cette grange. Je tourne en rond, me rongeant les ongles, inquiète. D’un côté, ma peur m’interdit de retourner dans cette grange et d’affronter mon frère, mais d’un autre côté, j’ai envie de sauver Justin. Il faut que je le sauve. Alors, je décide d’entrer et découvre les deux hommes en train de se battre. Justin est fort, mais il finit par tomber au sol. Je vois Travis se pencher vers lui, couteau en main. Il va l’égorger, j’en suis sûre et certaine. Du coin de l’œil, je vois une faux. Je n’hésite pas une seconde : je l’attrape et la plante dans le dos de mon frère. Il tombe, le sang coulant de sa bouche. « Mady est comme Travis. Elle deviendra méchante…Méchante. » Deuxième coup de faux dans la tête. Du sang. Encore et toujours du sang. Je continue à donner des coups, la rage faisant partie de moi. Je me venge. Je me venge de ma jeunesse qu’il m’a enlevée, des parents qu’il m’a pris. « Arrête, arrête ! C’est bon, tu ne vois pas qu’il est mort. » Justin. Je jette la faux au sol et je tombe dans ses bras. Je l’écoute me dire qu’il va cacher le corps. Je le laisse faire. Je sors de la grande, ma robe est en sang. J’ai tué mon frère. J’ai tué un être humain. J’ai agi comme mon frère, j’ai tué comme lui. La vérité s’inscrit dans mon cerveau. Le doute également. Etais-je comme lui ? La grange s’enflamme et, en pleurs, je crie. Justin, briquet en main, me rassure, je le prends dans mes bras, rassurée de le savoir là, à mes côtés, en vie. Tout à changé depuis ce jour. Justin fut marqué à vie par cet évènement. Il fugua une semaine plus tard pour revenir un mois après. Un mois durant lequel je m’inquiétai de peur qu’il lui soit arrivé quelque chose. Un moins durant lequel j’étais seule. Je n’avais plus peur, le secret de la mort de mon frère me rongeait entièrement de l’intérieur et je n’avais personne avec qui en parler. Lorsque Justin revint, je ne trouvai rien d’autre à faire que de passer mes nerfs sur lui. Je le giflai, le traitai de salaud,… Il se vautre sur le lit, m’ordonnant de le laisser tranquille, mais je n’y arrive pas. Je veux savoir. « J’étais chez le Bon Dieu, ça te va ? » Je me laisse tomber sur le lit et je me blottis contre lui. Je sais qu’il ne me dira pas où il était, mais je m’en fou. Pour l’instant, tout ce qui compte, c’est qu’il est là. « Tu m’as laissée seule ! Ne refais plus jamais ça. » Aucune réponse. Je finis par m’endormir. Le matin, des voix me parviennent de la cuisine. Monsieur Thomas avait trouvé un emploi pour Justin à la mairie. « Mais ta gueule. Je t’emmerde toi et ton boulot à la mairie ! » Je suis surprise. Je ne me souviens pas que Justin ait déjà parlé comme ça à son père. Henrietta parle à son tour. « Justin, arrête immédiatement. Tu n’es pas digne ! Tu ne fais que de mauvaises choses. Tu as été arrêté la nuit dernière n’est-ce pas ? Tu étais en prison ? » Justin répond oui et je décide de me rendre dans la cuisine. J’apparais dans la pièce et les parents m’adressent un sourire. « Tu devrais être comme elle, c’est une bonne fille. » Je vois Justin haussait les épaules. « Ouais, elle est bonne, et c’est une fille, j’avoue !. » Une gifle et Henrietta ordonne à son fils de sortir. Justin s’exécute et s’enferme dans sa chambre. Malgré mes appels, il reste dans sa chambre. Le lendemain, Justin était parti avec de l’argent et ses affaires. Je pleurais chaque soir. Il m’avait abandonnée. Pourquoi ? Je n’en savais trop rien. Enfin, peut-être que si, peut-être que non. Tout était confus. Je finis par me rebeller à mon tour. Sage, tendre et agressive. Etais-je en train de devenir comme Travis ? Cette option devenait de plus en plus probable. Par peur, je décidai de quitter la famille Thomas et le Texas. J’ai changé du tout au tout. J’ai voyagé avec des motards, des gens louches. J’ai fini par faire comme Justin : je fumais, je me droguais. Je ne me reconnaissais plus. Même en me regardant dans le miroir, tout ce que je voyais, c’était une fille rongée par le remords et d’une maigreur affligeante. Travis était en grande partie responsable de ce mal-être. La peur d’être comme lui me bouffait entièrement. A Las Vegas, j’ai dilapidé tout mon argent dans des jeux. Lorsque j’arrivai à Los Angeles, j’étais une âme en peine, une fille perdue, sans repère. Alors, pour gagner de l’argent, j’ai fait ce que j’étais le plus apte à faire. N’ayant aucun diplôme, la solution était de vendre mon corps au plus offrant. En gros, je me prostituai. Jamais je n’aurai cru faire ça un jour, mais je n’avais pas le choix. Ma vie était misérable. Un jour, j’ai décidai de changer tout ça. J’ai pensé aux Thomas. J’ai pensé au fait que je ne voulais plus continuer à les déshonorer de la sorte. Et puis, je ne voulais devenir comme Travis. Je devais me reprendre en main et pour cela, j’étais prête à tout. Je pensai aussi à Justin en faisant ça. Justin qui m’avait laissé un mot le lendemain de sa fugue. Désolée Mady. Je devais le faire pour le bien de tous. Ce mot, je l’ai toujours avec moi. Dans mon sac. Nostalgique ? Oui, je l’avoue. J’ai atterri dans un centre de désintoxication et j’y ai rencontré Luke Whistler. Il était sympa et grâce à lui, j’arrivai à voir le monde d’un autre œil. Je m’en sortais bien. C’est lui qui m’inscrivit à New Heaven afin que je puisse reprendre des cours. Les cours…Ca faisait tellement longtemps que je n’avais plus mis les pieds dans une salle de cours. Je décidai de me spécialiser en art du spectacle. Je désirai plus que tout recommencer à zéro, refaire ma vie du mieux que je pouvais. C’est là que je rencontrai Kacey Taylor. Elle m’apprit que ma candidature était acceptée et je faisais dorénavant partie des Artists. Elle me présenta de nombreuses personnes. On rigolait ensemble, on jouait, on s’amusait. Si bien que Kacey finit par me demander si je voulais faire partie de son groupe. Ce groupe fonctionnait par duo et ils recherchaient une guitariste. J’acceptai avec plaisir et je fis alors la connaissance de Jasper Hale. Ce type était assez énigmatique. On ne s’adressait la parole que très peu, on jouait surtout. Notre duo était très apprécié. Je l’appréciai. Je voulais qu’il soit à mes côtés. Jasper, c’était un peu comme ma drogue. Un jour, je me suis rendue chez lui afin de l’aider à faire le ménage. Sa maison, enfin le manoir, était magnifique. Le manoir ressemblait plus à un musée qu’autre chose. Dans le salon, j’observai les différentes photos posées sur les étagères. L’une d’elles attira mon attention .On aurait dit Jasper, habillé en militaire. Le costume des sudistes du Texas. J’eus un flash, je revoyais ce visage, le visage de l’homme qui m’avait trouvée dans les bois alors que je fuyais mon frère, à onze ans. Jasper arriva à mes côtés et j’en lâchai le cadre photo qui atterrit à terre. Nous nous penchâmes tous les deux pour le ramasser et nos, mais se touchèrent. Nos regards se croisèrent et je finis par me blesser. Le sang commençait à couler lentement de mon doigt. Le regard si bleuté de Jasper vira au sombre. Un peu rouge d’ailleurs. Il recula et me tourna le dos. Je m’excusai, ajoutant que je n’aimai pas le sang. Je lui demandai également s’il pouvait vérifier ma blessure, mais il s’en alla. Je le suivis, mon doigt en bouche, tentant de ne pas penser à ce gout de fer. J’eus le souffle coupé lorsque Jasper me plaqua contre le mur sans aucune douceur. Il avait toujours ce regard sombre. Avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, ses lèvres se posèrent sur les miennes. Il m’embrassait passionnément. J’avais de plus en plus de mal à respirer, j’avais le souffle coupé. Je le repoussai tant bien que mal, mais il me serrait plus fort. J’y m’étais plus de force et réussi à quitter cette étreinte. Mes joues devaient être d’un rouge pivoine. Jasper avait la tête baissée, honteux. J’étais honteuse aussi. « Je suis désolée, je n’aurais finalement pas dû venir. » Il approuva, et j’en fus vexée. A quoi je m’attendais ? A ce qu’il me dise que ce n’était pas grave ? Je le détestai. Je tournai les talons et me dirigeai vers la sortie. Soudain, il fut là, devant moi. Je poussai un hurlement de peur. « Tu m’as fait peur ! Ne refais plus ça ! criai-je. Jasper s’excusa, me disant que je pouvais rester. Ca paraissait tellement sincère que je le cru. Nous retournâmes dans le salon et je l’aidai à ranger les livres de l’immense bibliothèque. J’en profitai pour lui demander l’identité du militaire sur la photo. Il y eut un silence pendant quelques minutes avant que Jasper me réponde. « Mon arrière grand père. » « Il ressemble tellement à quelqu’un. Enfin, toi aussi. C’est étrange. » Oui c’était étrange et je n’arrivai pas à savoir pourquoi j’avais cette sensation bizarre. La surprise sur son visage fit place à un sourire et je finis par lui en parler. J’avais confiance en lui. Le temps faisant son effet, on devint encore plus proches. Kacey n’appréciait pas le fait que je passe autant de temps avec Jasper. Elle finit même par m’interdire de le voir. Quand je lui demandai pourquoi, elle me répondit qu’il était malsain. Malsain ? En quoi, je ne voyais pas. Pour moi, Jasper était quelqu’un de bien. Il ne fallait pas croire que j’avais oublié Justin, loin de là. Il est à New Heaven, je l’ai aperçu. Devrais-je aller vers lui ? Lui parler ? Ces questions n’ont pas encore de réponse pour l’instant. Ce que je sais, c’est qu’il sort avec une fille. La chef des Artists. Livia Hale. Sans la connaitre, je n’aime pas cette fille. Ma jalousie refait surface. Pour l’instant je ne me pose qu’une seule question : comment Justin va – t-il réagir en me voyant ? ► to conclude
♦ Célébrité Louée : Jennifer Lawrence. ♦ Est-ce un scénario ? : Oui [X] Non [] ♦ Avez-vous un multicompte ici ? : Oui [] Non [X] ♦ Exemple de RP : - Spoiler:
Je cours. Où vais-je ? Je ne sais pas. Je vais là où mon instinct me dit d’aller. Les rues sont désertes, comme si toute présence humaine avait été rayée de la ville. Etrangement, cela ne me fait pas peur. J’en suis étonnée, moi qui, d’habitude, n’aime pas me retrouver seule dans une rue. Mes pas me menèrent rapidement au palace. Je ne comprenais pas vraiment ce que je venais faire ici. Je n’étais pas à ma place. Le palace, c’était pour les riches. Or, j’étais loin de l’être. Je passai pourtant sans difficulté la grande porte d’entrée. L’intérieur y était somptueux. Je ne me souvenais pas avoir déjà pareille splendeur. J’avançai, suivant les quelques personnes présentes, tel un automate. J’arrivai dans une immense sale où régnaient la musique et la danse. Dans le fond de la salle, un petit orchestre jouait une musique et, à en juger par les danseurs sur la piste, il s’agissait d’une valse. En observant la foule s’amasser autour de la piste, je remarquai un jeune homme portant un masque. Etrange car lui seul en portait un. Il regarda alors dans ma direction et de là où j’étais, j’étais sur d’avoir vu un sourire naitre sur ses lèvres. Je décidai de ne pas y prendre attention et me faufilai à travers l’immense foule. Sur mon passage, les gens me jetaient des coups d’œil intempestifs. Je devinai déjà la raison de ses regards : ma tenue. Cependant, alors que je m’attendais à voir ma vieille robe de haillons, il n’en fut rien. Je portai une magnifique robe dorée dotée de petites pierres incrustées dans le tissu. Une robe de riche. Une robe que je ne pourrai jamais me permettre de porter et pourtant, en cet instant, c’était bien le cas. Trop occupée à admirer ma robe, j’eus un sursaut en voyant apparaître une main dans mon champ de vision. Relevant la tête, je découvris le jeune homme au masque, un immense sourire sur les lèvres. « M’accorderiez-vous cette danse, Mademoiselle ? » Intriguée par cet homme, j’acceptai sa demande et posai ma main dans la sienne. Il m’entraina au milieu de la piste. Délicatement, il posa sa main droite à ma taille et nous nous mîmes à danser. Les yeux dans les yeux, je ne désirai qu’une chose : découvrir l’identité de cet individu. Les regards étaient rivés sur nous. Devant une telle attention, mes joues s’enflammèrent. J’essayai tant bien que mal de ne pas y faire attention, mais je n’y arrivai pas. Mon partenaire de danse avait l’air amusé de la situation. Un léger rire s’échappait de ses lèvres. Je me décidai à lui poser la question tant attendue : « Qui êtes-vous, Monsieur ? Ma question eut le don de le faire rire encore plus. J’eus un frisson. Son rire me glaça le sang. L’ambiance dans la salle changea soudainement. Elle devint pesante. Je voulais fuir, mais l’homme me tenait dans une étreinte sans faille. Me lâchant d’une main, il ôta son masque et me lâcha, me laissant une liberté dans mes mouvements. « Vous… » murmurais-je. Je reculai d’un pas tandis que la foule semblait converger vers moi. Me sentant de plus en plus prisonnière de cet endroit, j’hurlai.
La première chose que je vis en ouvrant les yeux, c’est le plafond de l’appartement. Plafond légèrement miteux, comme tout le reste. Passant ma main sur mon visage, je tentai d’apaiser les battements de mon cœur. Ma respiration était saccadée. C’était bien la première fois depuis quelques années que je faisais un cauchemar. Oui, c’était un cauchemar. Et puis, que faisait-illà ? Pourquoi lui ? Je n’avais aucune raison de penser à lui dans mon sommeil. Que ce soit dans un rêve ou dans un cauchemar. Il ne le méritait aucunement. Je jetai un coup d’œil à ma gauche : le lit de mon frère était vide, signe qu’il était déjà parti travailler. Travailler était un bien grand mot. Et discuter de son travail n’était pas un sujet que j’appréciai. Une fois que ma respiration eut repris un rythme normal, je me rendis enfin compte que le soleil donnait dans la pièce. Je sortis en trombe de mon lit et m’habiller en quatrième vitesse. Si je ne me dépêchai pas, j’allai être en retard chez les Woods et ça, c’était à ne pas faire. Courant dans les rues, je trébuchai plusieurs fois ne faisant pas attention où je marchai. En arrivant chez les Woods, ma respiration était de nouveau saccadée. A croire que cela allait devenir une habitude. Je pris mon service avec deux minutes de retard. Heureusement, pour Madame Woods, cela n’était pas grave. Je serai tombée sur Anahy ou Monsieur Woods, ils auraient été beaucoup moins conciliants. Ma journée se résuma à faire la lessive, à mettre de nouveaux draps et à habiller Anahy. Cette dernière me détestait royalement. Pour elle, je n’étais rien, je ne valais rien. Je ne disais rien, la laissai faire comme mon rang me l’imposait. Si je le pouvais, je quitterais ce travail en criant de joie. Mais j’avais besoin de ce travail pour vivre. Même si, parfois, le travail de mon frère nous rapportait assez pour une semaine, ce n’était pas suffisant. Il fallait toujours plus. Les matières premières augmentaient à la fin de chaque mois. Généralement, Jewel et moi achetions des fruits et quelques légumes pour ne pas gaspiller de trop l’argent. La viande, nous n’en prenons que très rarement. Même chose pour le poisson.
Normalement, je terminai ma journée à 16h. Mais aujourd’hui, ce ne fut pas le cas. Madame Woods me chargea, en dernière minute, de faire les poussières dans les pièces principales du domaine et de tout nettoyer. Le couple et leur fille seraient absents ce soir, ce qui était une bonne raison pour faire un grand nettoyage. Ils partirent le sourire aux lèvres dans leurs belles tenues et moi, je restai là, vêtue de ma robe immonde, le balai en main. Tout en nettoyant, je fulminai. J’étais en colère. En colère contre tout. J’en étais même venue à me dire que mon frère faisait un meilleur travail que moi. Ce que je regrettai par la suite. Je poussai un grand soupir lorsque mon travail fut fini. Le grand salon était plongé dans la pénombre, signe que la nuit arrivait. Juste avant de partir, je vérifiai que tout était en ordre et quittai le domicile des Woods dans un état second. J’étais fatiguée. Fatiguée de ce travail épuisant que seuls les pauvres pouvaient connaître. Je marchai tranquillement dans les rues. Depuis le temps, je n’avais plus peur du noir, surtout dans les rues du quartier des riches. Dans mon quartier, par contre, c’était autre chose. Je tournai à gauche au coin de la rue et aperçut une jeune femme. Cette dernière avait l’air d’avoir des ennuis avec sa robe. Sans doute était-elle coincée ou déchirée…Quelque chose en moi me disait d’aller l’aider. D’un autre côté, il se faisait tard et me mettre au lit me ferait le plus grand bien. Cependant, je décidai d’aller l’aider. « Attendez Mademoiselle. Laissez-moi vous aider. » Ma voix était claire, posée. La jeune femme se tourna vers moi et je pus constater qu’elle était jeune. Peut-être plus jeune que moi. Mais que faisait-elle dehors à cette heure – ci ? Elle m’adressa un mince sourire tout en se présentant. Lilwenn. Ce qui me surprit et me choqua le plus, c’est qu’elle ne voulait pas que je l’appelle Mademoiselle. Je fronçais les sourcils. J’avais du mal à comprendre. Elle était sans aucun doute plus riche que moi. Je ne pouvais donc pas l’appeler par son prénom….Si ? D’après ce qu’elle dit, sa robe était effectivement coincée. Me demandant de l’aide, je ne pouvais lui refuser. Cette fille m’étonna cependant encore une fois en voulant savoir comment je me nommai. « Elena. Je m’appelle Elena Made...Pardon. Lilwenn. » Cela me faisait étrange de dire ça à une riche. Je décidai ne pas y prendre plus attention que cela et m’approchai d’elle pour l’aider. Observant attentivement l’endroit où la robe était coincée, j’essayai de trouver une solution pour la tirer de là. Rapidement, j’en déduis que la meilleure option était celle de tirer dessus de toutes ces forces. « Je vais vous aider. Je pense qu’il faut tirer sur votre robe le plus fort possible. Bien sur…Nous prenons le risque qu’elle se déchire…Ce qui serait dommage dans un sens. »Constatant que je parlais trop, je rougis et baissai les yeux sur la robe une nouvelle fois.
♦ Code du règlement : Justin est passé par là!
Dernière édition par Madelynn S. O'Connell le Dim 22 Avr 2012 - 17:10, édité 33 fois |
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