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 Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA

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Andrew Taylor
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Andrew Taylor

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MessageSujet: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyMer 7 Mar 2012 - 13:11

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Le voyage ; ils y avaient songé ensemble, ils en avaient rêvé ensemble. Au départ, ils s’étaient décidés pour une destination un peu comme les autres, d’une banalité affligeante et puis, tout à coup, un éclat de génie leur était venu ; l’exotisme, la fraicheur, le soleil, un long banc de sable fin et blanc, l’azur à perte de vue, le sourire avenant des locaux, la chaleur dans leurs cœurs. Oui, ils avaient voulu de toute cette beauté, de toute cette douce fraicheur pour sceller à jamais leurs destins. La Réunion. Ce matin, le dandy avait tout planifié ; son travail était achevé dans les règles de l’art, ses contacts tous alertés de son absence, bref tout était réglé. Quelques jours auparavant, il avait demandé à Meagan de lui donner conseil ; tous deux s’étaient rendus en ville afin de trouver la perle rare pour Joanna. Andrew se sentait enfin prêt à faire le grand saut, à s’engager avec elle ; il se souvient encore de l’air surpris de sa cadette et des siens lorsqu’il leur avait annoncé cette grande décision, celle de toute une vie. Les fiançailles ne pouvaient être que de bon augure. Enfin, cette journée-là, le soleil était immense et réchauffait le cœur du journaliste ; Meagan et lui s’étaient rendus dans une célèbre joaillerie française, la maison Scherlé. Face à eux sous les vitrines, mille et un bijou ; tous plus brillants les uns que les autres. L’autrichien était prêt à mettre le prix fort afin de prouver à Joanna que rien n’était trop beau pour elle. Ils avaient opté enfin pour une bague de la collection prestige composée d’une tanzanite centrale d’un bleu vif virant au mauve, entouré de quatre vingt seize diamants, tous éclatants et de neuf saphirs, très luisants également qui ne faisaient que rendre le bijou plus fantastique. Le dandy était convaincu que cette bague allait plaire à Joanna, qu’elle allait lui dire oui. Après des au revoir émouvants avec les siens et ses complices, le mondain se retrouva à l’aéroport de Los Angeles ; il attendit sagement Joanna tout en profitant pour se souvenir du discours bref qu’il avait écrit avant de lui demander sa main. Tout ne pouvait que très bien se passer. A mesure que les minutes s’égrainaient sur sa montre, le jeune homme s’impatientait ; il avait tout préparé, il ne manquait plus que Joanna. L’avion n’allait pas les attendre tout de même, malgré qu’A.J ait payé le prix fort pour avoir deux sièges en première classe, et seuls. Il fit les quatre cents pas dans l’aéroport alors qu’une foule de curieux admiratifs s’amassait autour de lui pour lui demander un autographe ; certains paparazzis étaient là. Leurs flashs l’aveuglaient et le rendaient encore plus nerveux, angoissé. Mille et une questions traversèrent son esprit ; et si Joanna avait oublié ? Et si elle n’avait pas voulu venir ? Et si elle refusait sa demande ? Il afficha une mine contrariée. Enfin, après dix minutes de calvaire, le mannequin débarqua ; son entrée fut remarquée par l’assemblée de fans qui se mirent à scander son prénom. Andrew l’attrapa par la main alors que deux bagagistes s’occupaient de ses affaires. Il l’entraina vers l’embarquement.

Après une demi-heure frénétique, les voilà désormais dans l’avion, seul à seule. Le calme plat était reposant. Une délicieuse hôtesse de l’air leur apporta du champagne. Il la salua d’un sourire charmeur avant d’attraper les deux flûtes qu’elle lui avait tendues. Servant Joanna du précieux or moussant, le brun lui tendit enfin son verre tout en lançant plein d’enthousiasme, ses yeux bleus luisant d’une malice lui étant si propre. A nous ! Joanna sourit tendrement, le regard plein d’amour. Les heures de vol furent innombrables et une escale fut décidée afin de reposer certains voyageurs…Et enfin, la voix charmante de l’hôtesse indiqua qu’ils étaient arrivés à bon port ; Saint-Denis. Une voiture spécialement réservée à leur nom les attendait à l’extérieur de l’aéroport ; des bagagistes chargèrent leurs affaires alors que le jeune couple réglaient les derniers papiers avec l’aéroport. Le séjour était prévu pour une semaine. Enfin, lorsqu’ils eurent terminés, ils purent profiter du soleil et du ciel d’un bleu troublant. Jamais A.J n’avait vu un ciel d’une telle teinte et un soleil d’une telle vivacité. Il prit les clés du cabriolet puis fit un tour en ville ; il avait repéré les lieux à l’avance afin de ne pas se tromper sur les places qu’ils iraient visiter et les endroits huppés dans lesquels ils iront festoyer. Le soleil était d’or. Le vent frais caressait leurs visages et faisait danser les cheveux dorés du mannequin. Andrew lui adressa un sourire tendre puis reporta son regard sur la route, bien concentré. L’hôtel Saint Alexis n’était pas très loin de l’aéroport. Ils y arrivèrent enfin ; tout était luxueux et ce dès l’entrée où s’étendait à perte de vue une immense piscine d’un bleu cristallin incomparable, tout aussi clair que les iris du mondain. La devanture de l’hôtel respirait le prestige et la modernité ; les portiques en arc de cercle étaient peints d’un blanc ivoire fabuleux. Le toit en bois ancien rendait plus vif la couleur du gazon sur lequel reposaient des méridiennes en toile. On aurait cru une chaumière bien confortable avec le petit plus glamour qui réjouissait tant le mondain. Quelques touristes se promenaient dans les allées tout en riant et en buvant des cocktails de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Andrew tendit les clés du précieux bolide à un voiturier. Ils entrèrent dans l’hôtel : la salle de réception était très grande, très lumineuse et peinte aux couleurs locales. Le soleil était partout. C’était la pièce maîtresse de chaque décoration. Il demanda la chambre au nom de Taylor et le jeune réceptionniste demanda à une femme bien charmante, aux yeux brillants de les conduire sur place. Ils prirent l’ascenseur puis se retrouvèrent le long d’un couloir où le parquet étincelait de pureté. Les clés de la chambre lui furent données, ainsi que le sésame électronique. Poussant la porte, la jeune hôtesse leur donna les heures des déjeuners et des activités qui régissaient l’hôtel. Ils refermèrent la porte derrière eux ; le journaliste s’empressa d’aller jeter un coup d’œil par la fenêtre afin de vérifier que la vue panoramique sur la plage était au rendez-vous. Un blanc de sable blanc contrastant avec la pureté des lignes azurées de l’eau sur lesquelles le soleil se reflétait tout entier. Tout était parfait. Les cocotiers tanguant au gré de la bise légère et parfumée par les épices et le sucre, la douce mélodie se détachant du clapotis des vagues s’échouant sur le sable blanc. Le journaliste n’avait pas vraiment regardé l’intérieur de la suite ; Joanna paraissait admirative, si un petit nuage. Jamais il ne l’avait vue si enjouée. Et cela lui faisait plaisir ! Elle se posa à ses côtés, callant sa tête sur son épaule et caressant du bout des doigts sa main. Le dandy esquissa un sourire, ses yeux brillaient comme la surface des eaux huileuses.

J’espère que cette vue va te plaire, tout comme notre séjour ici. J’ai tout prévu pour nous. Il l’entraina doucement jusqu’à lui et l’embrassa langoureusement. Tu es magnifique, et je t’aime. Je veux que tu profites à fond de ce voyage. Qu’il te rende heureuse. Il déposa un énième baiser dans son cou tout en ayant aux lèvres, un sourire ravageur. Tu veux aller te baigner ? Ou tu préfères que l’on aille visiter la ville ? C’est comme tu veux. Je suis à tes ordres, dit-il en gardant son sourire malicieux, ses yeux pétillants comme le soleil en plein ciel. Le voyage ne pouvait pas mieux commencer, c’était du moins ce qu’Andrew espérait.
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Joanna Millers
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Joanna Millers

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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptySam 17 Mar 2012 - 12:14

Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA Tumblr_m0rxjrTmQB1r856f1o1_500

Andrew et Joanna

Ma valise bouclée, j'étais dans tous mes états. J'étais certaine d'avoir oublié quelque chose, mais je ne savais quoi. L'heure indiquée dans ma chambre me fit comprendre qu'il était trop tard pour revérifier si tout y était. J'avais l'habitude de voyager. Mais ce séjour était à la fois le plus stressant et le plus excitant. J'avais récupéré Andrew. Il m'aimait, m'avait-il dit l'autre soir. Pour une fois, je ne doutais pas de lui, il était sincère. Malgré son invitation au restaurant le plus chic, son cadeau perlé en guise d'amour et ce voyage pour couronner le tout, je ne me sentais pas vraiment en sécurité quand j'étais consciente qu'il n'en avait pas fini avec Naomi. Il voulait absolument la faire souffrir, il m'avait même supplié pour essayer de me contredire. Et j'avais accepté, à contre-coeur. Je détestais voir notre couple prendre des risques. Tout était bien plus simple maintenant, pourquoi en rajouter avec la jeune styliste. De toute façon, à chaque fois que je voulais protester sur elle, cela mettait le vampire dans une colère qui ne me plaisait guère. J'espérais que ce voyage nous unisserait d'avantage, à l'abri des regards. La presse commençait à s'intéresser à notre relation. Je ne fus donc pas surprise de rencontrer des fans et des paparazzis braqués sur moi dès ma sortie de la limousine. Les flashs m'éblouissaient, j'évitais de croiser leurs regards. Une pluie de questions s'abattirent sur moi en quelques secondes. Je me contentais de les ignorer et alla près de mon chauffeur pour voir s'il s'en sortait avec les bagages. Agacée par les cris hystériques, je me précipitais à l'intérieur de l'aéroport convainque d'y être plus paisible. Je mis très peu de temps à trouver Andrew. Il était avec un petit groupe de fans qui ne le lâchait pas, j'imagine. Je lui souris. Comment pourra-t-il pardonner mon retard? Il se précipita vers moi et m'emmena près de l'embarquement, loin des photographes. Je m'accrochais à son bras pour ne pas le perdre. Était-ce le début d'un couple le plus apprécié du moment, la cible de la presse? J'essayais de ne pas y penser. Ça serait, le calvaire. Et mine de rien, cela m'effrayait. Enfin dans l'avion, je suivis Andrew qui m'invita à m'asseoir. C'était paisible, et agréable. J'avais encore du mal à réaliser que je partais avec l'homme que j'aimais, loin de tout le monde, coupé de tout ça. Je posais ma tête sur son épaule et la releva aussitôt quand une hôtesse vint nous apporter du champagne. A.J la remercia de son plus beau sourire, quant à moi je lui adressais un air faussement sympathique. Le vampire me tendit un verre que j'échangeais, cette fois-ci, avec un vrai sourire. Je déposais un baiser sur ses lèvres avant de trinquer. A ce moment précis, j'étais déjà en vacances. Le voyage fut long et je ne pus lutter contre la fatigue. La veille, j'étais à MODE pour les préparatifs de la nouvelle collection de Chris et Maria. J'aurais juré qu'ils voulaient tout faire pour m’empêcher de partir. Surtout qu'entre la styliste Sanchez et moi, c'était assez tendu en ce moment. Mais elle était tellement douée et inutile de préciser que je préférais travailler avec qu'elle qu'envisager de porter les créations de Naomi. La douceur d'Andrew me réveilla; nous allions bientot atterrir. Je jetais un coup d'oeil au hublot et fut enchantée parce que j’apercevais. A travers les nuages, je voyais le paradis.

La Réunion. Enfin, nous y étions. Andrew gérait tout. Il avait organisé et prévu tout ce qu'il fallait. Je me laissais guider, pendant qu'il réglait tout. La chaleur à l'extérieur avait augmenté par rapport à Los Angeles. Le soleil me réchauffait, un léger vent tiède caressa mon cou. Le bonheur. Les touristes, les habitants, le personnel, tout le monde était sympathique. Personne ne pouvait nous déranger. Que demander de mieux? A bord de la belle voiture, je déliais mes cheveux pour les faire voler dans le vent. Je mis mes lunettes de soleil et A.J me regarda. Je passais ma main derrière sa nuque en caressant le bout de ses cheveux. Il était concentré sur la route, je devinais un sourire en coin. Je reportais ensuite mon attention sur la ville qui nous entourait, sur la beauté qu'elle nous offrait. Mais ce n'était presque rien comparé à l’hôtel qui se rapprochait de nous. Je remis mes cheveux en place avant d'entrer dans ce magnifique endroit. Je retirais mes lunettes pour explorer d’avantage chaque détails qui s'y trouvait. Le vampire me fit signe de venir quand il s'éloigna de la réception. J'étais trop fascinée par la beauté de la pièce que j'en avais oublié la réalité. Je raccompagnai mon homme et la jeune femme qui nous indiquait notre chambre. Un parfum de fleurs exquises se fit sentir dès que la jeune femme du personnel nous ouvra la porte. J'entrais en posant mon sac sur le lit, sans prêter attention à ce qu'elle terminait d'expliquer. Andrew ferma la porte puis se dirigea vers la fenêtre. Je déposais tous mes trucs inutiles sur l'étagère et en profita pour fouiller les armoires. Quelques secondes suffisaient pour être comblée par cette chambre. Je rejoignis Andrew pour profiter également du spectacle. Ma tête sur son épaule, je souriais, alors que j’entremêlais mes doigts au siens.

Tout me plait. Cet endroit est magnifique. Il m'attrapa et me proposa un délicieux baiser. Sa réflexion me fit rire légèrement. Inutile de préciser que je suis heureuse. Ça se voit non? Merci pour tout, c'était vraiment une idée en or. Je t'aime aussi. Mon cou fut couvert de baiser. Quel homme séduisant! Je fis mine de prendre un air songeur en regardant l'eau turquoise pour reporter mon regard sur le jeune homme. Je ne sais pas pour toi, mais pour moi je meurs de chaud. Je préfère aller me baigner un peu... et puis, un peu de couleur ne te ferait pas de mal. Tu es plus blanc que le sable. le taquinais-je en m'éloignant de la fenêtre. Après avoir enfilés nos maillots, nous nous dirigeâmes vers l'eau calme. J'attachais mes cheveux pendant qu'Andrew s'avança dans le sable chaud. Je portais mon plus beau bikini; un ensemble marin qui affichait le blanc et le bleu marine. Maria me l'avait offert après un shoot qui avait cartonné. C'était sa façon de me remercier d’être toujours aussi fidèle à ses créations. D'un pas hésitant, je trempais mon pied dans l'eau. J'avais l'impression que l'eau m'invitait à me bercer dedans sous le soleil qui nous scrutait. Une fois l'eau arrivée à la hauteur de la taille, j'en pris dans mes mains et fit couler le filet de diamants sur ma peau. J'observais ensuite le vampire et passa mes bras autour de son coup pour m’agripper à lui. Je le regardais plein d'amour. Il était à moi et je ne voulais pas le lâcher. Bercés par les faibles vagues, je lui avouais quelques mots. Je t'aime, je t'aime. Je n'aime que toi. Ne me laisse pas... Car sans toi je ne suis rien. La vérité de cette réflexion me fit un pincement au coeur. Je ne saurais vivre sans lui. C'était inimaginable. Ce voyage devait vraiment être bénéfique pour nous deux.


Dernière édition par Joanna C. Millers le Mer 28 Mar 2012 - 13:52, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyMer 21 Mar 2012 - 15:09

Ce voyage s’avérait être une aubaine pour le journaliste qui avait tout planifié de A à Z : des nuits réglées au prestigieux hôtel St-Alexis, aux soirées branchées et romantiques qu’ils passeraient le long de la plage ou en ville. Une fois que l’avion atterrit à l’aéroport de St-Denis, la capitale réunionnaise. Quelques minutes plus tard, ils embarquèrent à bord d’une voiture louée pour l’occasion, un bolide aux couleurs étincelantes comme le soleil, afin de se rendre à l’hôtel où ils allaient pouvoir se détendre un peu avant de remonter en ville dans le but de profiter des festivités locales. Ils arrivèrent à bon port ; un voiturier se chargea de la décapotable tandis que deux jeunes hommes s’occupaient de grimper les bagages à l’étage. Andrew et Joanna gravirent les quelques marches avant d’emprunter un luxueux ascenseur qui les guida jusqu’à leur suite. Ils y pénétrèrent, ravis et admiratifs ; l’ambiance était bon enfant, la chaleur qui se dégageait de ces murs paraissait délectable, même pour le vampire qui était plus habitué à des temps frisquets. Ils passèrent aussitôt au devant de la suite, sur la terrasse, admirant avec un engouement équivoque, les eaux arborer mille et un éclats sous les rayons obstinés du soleil. Le jeune homme était pensif ; dans son esprit se rejouait cette scène prodigieuse qu’il avait imaginée sous toutes les coutures. Lui demandant sa main à Joanna. La bague était soigneusement cachée dans une pochette de velours dans sa valise, entre deux ou trois bouquins dont il adorait le style. Il hésitait encore, mais avait le sentiment que tout était bon. Qu’enfin, Joanna et lui pouvaient aspirer à un bonheur sans taches. La jeune fille dégagea doucement les mèches blondes de son visage afin de mieux admirer dans le bleu des yeux, le dandy ; ce dernier eut un grand sourire aux lèvres. La voir respirant autant le bonheur le rendait également guilleret. Elle affirma d’un ton enjoué être ravie de profiter de ce voyage avec lui. Tout lui plaisait sur cette île sublime ; des couleurs étincelantes des cieux, jusqu’aux profondes nuances des eaux en passant par les senteurs épicées se dégageant des draps de l’hôtel. Le jeune homme déposa un baiser tendre sur ses lèvres alors qu’elle se blottit contre lui, caressant du bout des doigts, l’arrière de sa nuque. Il frémit.

Je suis content que ce voyage te plaise. J’espère que la suite te ravira d’autant plus. Ce soir nous visiterons alors la ville, je crois qu’une soirée est prévue en plein cœur de Saint Denis. Affirma t-il en ayant de bien vagues souvenirs de sa lecture brève d’une brochure touristique dans l’avion. Et demain, nous cherchons à aller plus loin que St-Denis, plus dans le Sud de l’île afin de la découvrir davantage. La blonde frissonna alors qu’il couvrait sa nuque de baisers tantôt ardents, tantôt chastes. Je ne suis pas contre une petite baignade. J’espère ne pas trop cramer non plus ! dit-il avec un sourire amusé suite à sa remarque taquine à son sujet. Quelques minutes plus tard, le couple dévalait les allées dorées de la plage, main dans la main ; d’abord, A.J observa durant de longues minutes l’étendue se peignant d’azur juste face à lui, puis ensuite, il reposa son regard vers Joanna qui s’était précipitée dans l’eau. Sa silhouette svelte brillait de mille feux sous le soleil réunionnais. Andrew parut plus réservé ; la baignade n’était vraiment pas son ‘truc’. Il fit cependant un effort et après quelques pas dans l’eau, il sentit un frisson le prendre à l’échine ; la sensation était délicieuse. Ses yeux se teintaient des mêmes éclats que l’océan ; d’un bleu lagon aussi profond. Habilement, Joanna se cala contre lui, déposant doucement ses lèvres contre les siennes. Un court baiser qui portait d’autant plus de sens qu’il ne fut accompagné par des mots doux, dont le mondain se délecta. Oui, lui aussi l’aimait incroyablement ; c’était bien plus qu’une passion entre eux, c’était si profond, si sincère. Désormais, le journaliste était convaincu de son choix ; Naomi n’était plus qu’un vulgaire souvenir. Il ne voulait plus y songer. Balayant du regard le visage souriant de son aimée, le jeune homme replaça doucement une de ses mèches de cheveux dorée derrière son oreille avant de lui souffler au creux de celle-ci. Je t’aime également, et je suis convaincu que c’est avec toi que je veux faire ma vie, toi et seulement toi. Ce voyage signifie beaucoup pour moi. Je ne veux que ton bonheur Joanna, et si je peux être utile à le rendre encore plus magnifique, je le ferai avec plaisir. Doucement il reposa ses lèvres sur les siennes et se délecta durant de précieuses minutes de cette proximité. Une demi-heure plus tard, après avoir bien trempé dans les eaux turquoise de l’océan Indien, les deux amoureux regagnèrent l’hôtel où un festin royal les attendait, aux couleurs de l’île ; des fruits parfumés, des poissons délicieux et d’autres ingrédients qui relevaient du vrai mystère aux yeux du pourtant connaisseur culinaire. Des samoussas, des bouchons cuits à la vapeur arrosés de siaw, des carris parfumés au curcuma avec de savoureux morceaux de viande, d’œuf et de poisson frits ainsi que des feuilles de bananiers sur lesquelles reposaient des portions de Zembrocal, un plat typiquement réunionnais à base de riz, de maïs cuit, du curcuma et des haricots rouges ou encore des achards classiques et de différents genres ; certains étaient composés à partir de mangues, d’autres d’aubergine, de trocas, et certains à la fleur du régime de bananes. Du arrangé aux letchis leur était servi dans des bols creusés dans des noix de coco. Lui, c’était un tout autre appétit qu’il avait, toutefois, il fit bonne figure en tentant d’avaler les quelques crudités proposées par une jeune serveuse coiffée d’une fleur orangée. Ensuite, Joanna voulut se reposer un peu alors tous deux grimpèrent dans la suite ; tandis que la jeune humaine fermait les yeux pour se livrer corps et âme à Morphée, le vampire lui, relisait une nouvelle qu’un ami à lui avait écrite il y a peu de temps. La lecture lui permit de se libérer l’esprit. Un courant d’air frais traversa la pièce tout en le faisait frissonner. Il entoura encore plus fermement la taille de Joanna d’un de ses bras alors que le mannequin dormait tête contre son torse. Deux heures plus tard, elle s’éveilla. L’après-midi était bien entamée et la soirée n’allait pas tarder à s’annoncer dans moins d’une heure. Le soleil s’obstinait à rester dans les cieux, mais les noirceurs naissantes des abysses de l’océan n’attendaient que l’opportun moment pour gravir les cieux. Andrew afficha un sourire en observant Joanna immerger, ses yeux clairs se plongèrent dans ceux du jeune homme et elle eut également un sourire. Tu as bien dormi j’espère ? Et pour ta gouverne, tu es incroyablement belle même quand tu dors, dit-il en déposant un baiser sur son front.

Une fois habillés et enjoués à l’idée de passer une soirée extraordinaire, les deux amants descendirent les allées recelant de mille et un acalyphas, fleurs longues et curieuses qui flamboyaient sous les éclats du croissant doré. Ils grimpèrent au bord de la décapotable puis disparurent dans la nuit. Saint Denis était une ville éveillée, pleine de couleurs et de saveurs ; les spécialisées locales dégageaient des effluves délectables et ce en dépit qu’il ne fût un vampire peu friand de la nourriture humaine. Des étales entières étaient recouvertes de soies, d’autres de perles nacrées. Les deux jeunes gens enchainèrent les foulées le long de ce marché festif qui était au cœur de la capitale ; ils décidèrent de marquer une pause alors que face à eux un cortège aux couleurs de l’arc-en-ciel s’avançait. Des danseurs endiablés et costumés se déhanchaient sur les airs d’accordéon et d’harmonica. C’était une danse assez policé et visiblement bien encadrée comme avait pu le lire Andrew dans le guide touristique. Un sourire se joua sur ses lèvres. Joanna observait avec de grands yeux plein d’admiration ces danseurs émérites. Lui, ce qu’il voulait voir, ce n’était pas que ces danses artificielles, mais plus celles des locaux, ceux qui dans le secret de la nuit communiaient avec le feu à travers le maloya des esclaves, soit une danse rituelle toute en mélopée et en gestuelle qui le fascinait bien plus qu’autre chose. Mais pour voir cela, il fallait entrer dans les terres hostiles et profondes de l’île, ce qu’ils feront les prochains jours. Attrapant la main de Joanna, le dandy l’entraina alors vers une autre rue où continuait le carnaval. Tous les locaux leur souriaient ; ils semblaient ravis de les voir, de les approcher. Accueillis comme des rois dans un nouveau restaurant de la capitale, le couple fut convié à s’installer sur la terrasse où les touristes et les locaux se mariaient harmonieusement. A.J adressa un sourire luisant à Joanna tout en caressant doucement sa main. Hélas, la soirée qui lui parut bien partie changea du tout au tout lorsque la jeune femme se montra désobligeante quand on leur apporta de nouveaux plats, prétextant que ceux-ci ne lui plaisaient pas, que ni même le restaurant lui inspirait quelque chose. Blêmissant à vu d’œil, le journaliste la regarda droit dans les yeux en murmurant. Quoi ? Pourquoi fais-tu cette tête ? Je t’en prie, arrête. Comporte-toi bien. Ces gens t’accueillent à bras ouverts et toi tu leur dis clairement que leur cuisine ne t’inspire rien qui vaille. Goûte avant de faire une telle tête ! dit-il, sévère. Un sourire stéréotypé lui passa sur le visage alors que le jeune serveur paraissait confus et incroyablement gêné. Ce n’est rien mon brave, les mets nous semblent délicats, merci à vous. Lui répondit-il en français, soit la langue locale. Le serveur afficha un petit sourire.
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyJeu 29 Mar 2012 - 11:15

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Andrew et Joanna

Dès notre arrivée sur l'endroit paradisiaque, je commençais déjà à savourer la belle liberté qui s'offrait à nous. Partir, coupés du monde dans lequel nous nous fondions. Des vacances en compagnie de l'homme que j'aimais. Et nous avions choisi l'endroit idéal pour cela. Le passage hystérique des fans fut oublié au fur et à mesure que je m'éloignais de Los Angeles. Un voyage peut être précipité, mais l'envie y était. Je n'en revenais toujours. Avant de m'assoupir un peu dans l'avion, j'explorai en vitesse mon BYOL et fut agacée par les messages que m'envoyait Josh. Pour qui se prenait-il? Mon avertissement au café ne lui avait sans doutes pas suffit. Je soupirais puis m'endormit. En ouvrant les yeux, je remarquais que le paysage avait changé, et il me plaisait beaucoup, impossible de le cacher. Nous y étions. L’hôtel était resplandissant et il me hatait d'y séjourner. Andrew avait tout prévu et cela me touchait énormément. C'était officiel, j'étais éperduement amoureuse de lui. Rien ni personne ne pouvait me l'enlever. J'étais fière de me tenir à son bras à toutes les occasions. Certaines femmes m'enviaient mais je trouvais plutot ça comme une menace, comme si j'étais le pion à éjecter. Notre relation s'enrichissait, l'espoir ne nous avait pas quitté. Seulement, j'étais consciente que tout pouvait partir au quart de tour pour presque rien. D'un côté notre caractère était assez similaire, mais il pouvait très bien être en oppsitton; dues à nos nombresuses disputes. Mais tout cela était derrière moi, enfuis dans le passé. J'étais décidée à ne pas gaspiller notre seconde chance de renforcer nos liens. J'y croyais. Une fois la jeune femme de l'hotel partie, j'explorai discrètement chaque coins de la pièce. J'étais plus que satisfaite. Blottie contre Andrew, mon regard se perdit dans la danse des vagues qui donnait juste devant nous. Je voulais rester éternellement dans ses bras.

J'espère qu'il te plait aussi. Ce voyage n'est pas pour moi, mais pour nous deux. répondis-je d'un sourire apaisé. Quel programme! Tu vas m'épuiser. Mais je suis partante. Andrew me déposa ensuite une pluie de baiser dans le coup ce qui me fit sourire tendrement. Il me demanda ce que je voulais faire et je lui proposai gaiement d'aller nous baigner. Je ris suite à sa réplique à ma remarque taquine. Quelques temps plus tard, je me retrouvais dans ses bras, bercés par l'eau claire. Sa beauté était divine, ses yeux se mariaient bien avec la mer turquoise. Je n'étais pas en vacances, j'étais dans un autre monde. Et je savourais chauque instant avec lui. Rien que lui. Je devais lui prouver régulièrement que je l'aimais, quit même à l'ennuyer à force de me répéter, mais je le devais. Tout est magnifique. Ne te donne pas tant de mal pour moi. Tu sais ce que j'aime et ce qui me fait plaisir, je n'ai besoin de rien d'autre que toi. Le vampire m'embrassa ensuite et nous restions un long moment collé l'un à l'autre. Un bout de temps après, je commençais à avoir faim et nous remontions à l'hotel. Je n'avais rien mangé la veille à cause du stress et des embrouilles à gauche à droite qui me coupaient l'appétit. Mais aux côtés d'Andrew, c'était tout autre chose. Je me sentais mieux et je pouvais même avaler n'importe quoi pour me tenir en forme. A ma grande surprise, il y avait le choix. J'ignorai quel était la plupart des aliments, mais ça ne m'empêchait pas de les engloutir. J'étais légèrement touchée par l'attitude d'A.J face à la nouriture humaine. Une fois la serveuse assez éloignée pour nous laisser un peu d'intimité, j'approchai ma tête de lui, l'air discrète. Andrew, Tu n'es pas obligé de faire ça. Je ris doucement en voyant revenir la serveuse avec de nouvelles choses à grignoter. Je bus une gorgée dans mon jus fruité en essayant de reprendre mes esprits. Une fois le ventre bien rempli, j'avais envie de me reposer pour être en forme au soir. La soirée dont me parlait le journaliste avait l'air de vraiment lui plaire et j'avais également envie de visiter la ville. Une fois glissés sous les draps, j'enlaçais Andrew puit finit par m'endormir. Je rêvais très rarement, pratiquement jamais même. Mais pour une fois depuis des années, je vivais un rêve dans un autre. Tout était paisible, mais j'avais vieillit. Andrew me voyait différement. Il m'était infidel et je ressentais presque la douleur en moi qui me broyait les os. C'était étrange comment les rêves pouvaient manipuler notre esprit. Je me réveillais, calmement. Ce n'était qu'un rêve. Je savais parfaitement que cette mauvaise passe de sa part était passé. Dorénavant, il n'y avait plus de mensonges. Sa remarque me rassura et je compris vite que j'étais bien retourner dans la réalité. J'étendis faiblement mes bras puis me redressa pour m'asseoir. N'importe quoi. répondis-je en faisant une petite tape sur son épaule. Je risque de te décevoir si je te dis que j'ai pas très bien dormi. J'ai fait un rêve... Je m'interrompus voyant l'heure affichée à côté de moi. Mon dieu j'ai dormi tout ça? Il fallait me réveiller! Nous ne sommes pas en vacances pour dormir. Finalement, ce n'était pas une idée brillante de raconter ce rêve. Lui aussi, faisait désormait partie du passé. Même si l'histoire était conjuguée au futur.

Je portais une robe bleu qui s'arrêtait au niveau de mes genoux. Mes épaules étaient nues juste décorés par mes boucles d'oreilles. J'avais lié mes cheveux en laissant tomber quelques mèches. Et comme touche finale, je voulais absolument porter le magnifique collier que m'avait offert Andrew. Pendant qu'il s'apprétait, je regardais dans tous les petites cachettes de ma valise en espérant avoir pris le cadeau avec moi. Je me rendis compte que non. La déception se lisait sur mon visage. C'était donc ça que j'avais oublié et qui m'inquiétait à chaque fois que je passais ma main sur mon coup. J'optais pour un autre collier en espérant qu'il ne se fasse pas remarquer. Une fois pret, nous nous dirgions en plein coeur de la ville qui, pour ma part, m'en coupait le souffle. Tout était magnifique et très lumineux. Les couleurs nous éclairaient de partout. Main dans la main, nous découvrions avec plaisir les danses traditionnelles du coin. Ils nous accueillaient à bras ouverts et je leur rendais leur sourire à tout bout de champ. Certains me serraient la main et ça me faisait extrêment plaisir. A.J m'entraîna un peu plus loin dans la ruelle où les danseurs continuaient de s'amuser. J'aurai aimé les regarder encore longtemps, mais tout ça n'était qu'un avant gout de la soirée. Le restaurant qui nous accueillait était bien, sympa mais pas assez à mon gout. J'avais l'impression que tout le monde pouvait y aller alors que j'estimais avoir au moins un endroit réservé aux personnes "aisées" comme moi. Mais je me sentais obligée d'afficher un sourire faux pour ne pas vexer Andrew, lui qui avait tout préparé. Une fois installés, j'observais discrètement la décoration mais le vampire me sorta de mes pensées en posant sa main sur la mienne. Une fois les plats posés sur notre table, je ne pus m'empêcher de grimacer. Rien qu'à l'odeur, j'en avais la nausée. Je joignis mes mains nerveusement. Qu'est-ce que c'est? Je ne pense pas avoir commandé ça. Décidément, depuis mon entrée dans ce restaurant, rien ne se passait comme je le désirais. Je ne peux pas avaler ça. dis-je en montrant le plat. Je préférais encore manger à l'hôtel. Je ne me sentais pas du tout à l'aise. Et c'est quoi cette couleur verte partout? Personnellement, ça me coupe l'appétit. On se croirait dans la jungle. Je vous conseille vivement de tout arracher et de mettre quelque chose de plus joyeux et plus... propre. Un large sourire s'adressait au serveur qui semblait troublé par ma réaction. Mon attention se porta ensuite sur le journaliste qui me reprocha de ne pas me comporter correctement. Mes yeux doublèrent de volume. Je venais de me faire rabaisser comme une vent violent. J'avais l'impression que tout s'effondrait autour de moi. Je voulus répliquer, ne supportant pas recevoir des piques, mais A.J s'adressa en français au serveur, langue que je métrisais faiblement. Mon front se plissa en les regardant d'un air interrogateur. Je tournais ensuite vers le vampire. Pardon? Mais tu as vu dans quoi nous sommes? Je te faisais confiance et tu me demandes de manger ici? Pas question! Suite à sa remarque blessante, je me relevais et quittais la table en direction de la sortie. J'étais énervée. Impossible de passer 24h sans me prendre la tête avec lui. Dehors, certains danseurs étaient toujours là et je les regardais en espérant que ça me calmerait. Je croisais mes bras en expirant calmement. La nuit était tombée rapidement. C'était un tout autre univers. Je déambulais le long du trottoir en attendant qu'Andrew me rejoigne. Il était surement en train de s'excuser et de payer la note. Effectivement, peu de temps après, il vint me rejoindre avec une mine qui me plaisait guère. Je levai les yeux au ciel. C'est bon, il s'en remettra. m'écriais-je en faisant référence au serveur. Tu ne vas pas m'obliger à dire ce que je dois aimer ou pas. Tu en as encore des autres règles de la sorte? Parce que tant que nous y sommes, tu n'as qu'à me faire une liste des choses que je dois respecter! J'ai passé l'âge de recevoir des réflexions de la sorte! Je commençais à lever la voix et mon attitude ne laissait pas les personnes qui nous entouraient indifférent. J'attrapai ensuite la main du dandy en redevenant plus clame. Excuse-moi, je ne veux pas tout gacher. Oublions ce mal entendu. J'enroulai mes bras autour de lui et posai ma tête contre son épaule. Je reconnaissais que j'avais l'habitude de m'emporter vite, mais j'arrivais toujours à calmer les tensions. J'espérais ne pas me tromper ce soir pour repartir sur de bonnes bases. Je suis assez tendue ces derniers-temps. Le voyage, tout ça... Je fermais les yeux, sentir son souffle sur moi me berçait. J'avais guère envie de me disputer. La nuit fraiĉhe emporta tous les maux à l'extérieur de nous, comme par magie.
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Andrew Taylor
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Andrew Taylor

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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyJeu 5 Avr 2012 - 18:25

Ce voyage ne pouvait que merveilleusement bien se passer. Le dandy avait tout prévu ; l’hôtel de luxe, les sorties diverses et variées. Sa minutie était bien grande lorsqu’il planifiait ce genre de choses bien longtemps à l’avance. Le couple arriva sans encombre à l’hôtel où ils passèrent une journée magnifique, entre la baignade à la plage sous le soleil brûlant de la Réunion, tout en profitant ensuite d’un moment de repos et de découverte au restaurant de l’hôtel Saint Alexis. Je sais que c’est pour nous deux, car simplement ce qui me plait le plus, c’est toi, toi et personne d’autre. J’en suis conscient, mais je ne veux que le meilleur et le plus beau pour toi. Si je pouvais décrocher la lune pour toi, je l’aurais fait. Je veux que tu comprennes que je t’aime terriblement et que je suis prêt à tout pour toi. Absolument tout ! Un sourire colora son visage pâle. Face aux plats multiples et variés, chargés de couleurs et de parfums, le vampire peu accoutumé à apprécier la nourriture humaine qui n’était donc pour lui en aucun cas une source de réconfort et de bien-être, se força cependant à paraître le plus humain possible en piochant hasardement dans tous les plats. Il avala difficilement quelques samoussas et quelques fruits alors que Joanna s’émerveillait devant ce buffer garni, aux couleurs de l’île. Elle se délectait en silence de chaque met généreusement servi par une serveuse ravissante ; A.J observa durant de longues minutes l’horizon et le ciel se confondre en une même ligne bleutée. L’endroit était plus que paradisiaque. Il était superbe. Divin presque. Un paradis sur terre. Jamais le dandy ne s’était rendu en un tel pays, si généreux et si riche de vie et de couleurs. Probablement en rentrant, il écrira un article à ce sujet. Joanna eut un léger sourire en lui chuchotant au creux de l’oreille qu’il n’avait pas à se forcer pour manger cette nourriture qui n’était pas sienne. Le dandy haussa les épaules en soufflant à son tour, tout bas, avec un léger sourire au coin des lèvres. Je fais ça non par plaisir en effet, mais je veux que tu te sentes bien, que tu ais une vie parfaitement humaine. Que rien de fantastique ne vienne la troubler. Et puis, dit-il en piochant dans une corbeille un kiwi, ce n’est pas si mauvais que cela. Il faut faire honneur à nos hôtes ! Rajouta le journaliste alors que la serveuse ramassait les assiettes vides et en déposait de nouvelles sur la table déjà bien garnie. Une demi-heure plus tard, le couple gravit les quelques escaliers les ramenant à leur suite avant de s’y reposer. Andrew attrapa un bouquin qu’il avait apporté avec lui et se mit à le relire avec un intérêt entier alors que lovée dans ses bras, la jeune femme fermait petit à petit les paupières, emportée par Morphée dans des contrées voluptueuses où les rêves ont souvent la couleur de l’Eternel. Le roman était assez épais, cependant, le vampire était un lecteur averti et rapide, il le termina en quelques minutes puis le reposa sur la table de nuit en bois laqué avant d’observer silencieusement son amoureuse dormir. Elle était absolument magnifique. Ses paupières closes, son souffle bas et mélodieux, faisant frémir ses fines lèvres, et ses longues mèches blondes qui auréolaient saintement son visage serein. Il lui caressa doucement les cheveux tout en déposant un baiser sur son front. Après deux heures à réfléchir, à méditer et à se délecter d’une Joanna posée et endormie, le jeune homme frissonna lorsqu’elle s’éveilla ; ses yeux saphir se noyèrent progressivement dans ses prunelles aussi agitées que les eaux chaudes de l’Océan Indien. Imprimant un baiser sur sa joue, Andrew l’aida à se redresser puis se leva à son tour, allant d’un pas dégourdi vers la terrasse sur laquelle se jouaient les dernières notes du soleil couchant. Vraiment, un rêve ? Quel genre de rêve ? Un cauchemar, c’est cela ? Demanda t-il en revenant à la vitesse éclair à ses côtés. Il saisit doucettement sa main dans la sienne et y déposa un baiser délicat. Effarée, Joanna constata que l’heure était vraiment bien avancée ; elle poussa un petit cri et un soupir qui amusa le mondain. Tu avais besoin de sommeil. Le décalage horaire est souvent épuisant pour vous. Je n’en avais pas particulièrement envie, je te trouvais nettement plus agréable endormie qu’éveillée. Son sourire amusé emplit l’air parfumé par les odorantes fleurs orangées bordant les allées du jardin d’Eden de l’hôtel.

Enfin, les deux amants chiquement vêtus descendirent dans les rues endiablées de Saint Denis habillées par les couleurs ardentes d’un carnaval. La musique déchainait les foules et le journaliste se plut lui-même à siffloter l’air que tous les locaux avaient aux lèvres. Joanna semblait totalement captivée par le spectacle. Enfin, après quelques minutes d’observation curieuse de ce carnaval coloré, ils pénétrèrent dans un restaurant modeste tenu par des locaux d’une bonhomie admirable. C’était une petite case en plein cœur du centre de Saint Denis ; un genre de restaurant aux allures populaires ce qui d’ailleurs, faisait son charme. Malgré qu’Andrew semblait être un individu froid, revêche et exclusivement enclin à son petit confort personnel et égoïste, il appréciait la chaleur rayonnant sur les visages des serveurs de ce petit restaurant, bistrot. Joanna quant à elle, émettait plus de réserve quant à l’endroit et à la tenue "douteuse" de celui-ci. Il y avait beaucoup de monde, surtout sur la terrasse formée d’un groupe élitiste de touristes venus de tous horizons alors que dans la grande salle principale s’empilaient les réunionnais dont le brouhaha venait à rompre la quiétude sur la terrasse. La lune se reflétait dans les yeux du mannequin qui se força à sourire à maintes reprises. Le dandy ressentait son mal-être et cela le gênait naturellement. Il serra les poings alors qu’elle tira la langue, dégoûtée par un des plats qu’un jeune serveur venait de généreusement déposer sur la table en bois ancien. Tout était assez rustique ici. Ils étaient dans les quartiers populaires de Saint Denis, ils ne pouvaient donc pas s’attendre au luxe de l’hôtel Saint Alexis dans lequel ils séjournaient. A.J fronça les sourcils alors que la blonde faisait des siennes. Le serveur angoissé, en eut le visage luisant de sueur. D’un ton paisible, les yeux brillants comme des flammes bleues, le dandy le rassura en l’hypnotisant ; son aptitude de vampire était vraiment bien utile dans cette situation ! Le réunionnais disparut derrière les rideaux diaphanes. Mais bien sûr que si, tu as commandé cela ! Ne fais pas ta mijaurée et goûte avant de critiquer ! Tu me fais vraiment honte ! Dit-il les yeux rougis par la colère alors que toute l’assemblée de touristes –américains et anglais pour la plupart- avait compris ce qu’avait dit la jeune fille. Ils font cette cuisine avec le cœur ! Ne te montre pas impertinente et fais leur honneur en goûtant. Et puis, ce n’est pas si laid que cela. Ce doit être délicieux. Goûte ! Ordonna t-il, le regard sévère. Arrête de jouer l’enfant !

Aussitôt, Joanna roula rageusement en boule sa serviette et la jeta sur la table alors qu’Andrew tentait encore de faire bonne figure devant l’assemblée de touristes qui médisaient sur leur cas risible. Certains avaient reconnu le mannequin et le journaliste, d’ailleurs, il entendit clairement quelques railleries sortant des bouches édentées de bonnes femmes d’une grande jalousie ‘Ils ne sont pas faits pour être ensemble. Lui est un coureur de jupons, et elle une ado rebelle ! C’est ridicule.’ Fronçant les sourcils et serrant les poings, le dandy sentait la rage culminant en lui et donnant à son cœur inerte, un souffle nouveau et ardent. Quelques instants plus tard, le jeune homme s’excusa platement auprès de l’accueil et du serveur qu’il avait importuné tout en réglant la note et en ajoutant un pourboire généreux afin de pardonner leur comportement si impoli et si désinvolte. Quittant le restaurant à grandes enjambées, le dandy qui fulminait, retrouva Joanna sur le pas de la porte, les bras croisés et le regard perdu le long de la ruelle faiblement éclairée. Ce n’est pas une question de règles, mais de politesse ! Tu n’es pas chez toi, alors montre toi un minimum descente avec ces personnes. Je ne te dis pas d’aimer ou de ne pas aimer, sincèrement, je n’en ai que faire, je te demande simplement un tantinet de courtoisie. Est-ce trop te demander ? Ses sourcils se froncèrent alors qu’il la contourna, trop exaspéré par son comportement puéril pour la regarder en face. La lune montée sur son trois quart argenté, embrassait le ciel d’étincelles étoilées. Tu as passé l’âge ? Vraiment ? J’en doute sincèrement ! Tu as eu le comportement d’une gamine capricieuse de quinze ans. C’est invraisemblable ! Tu m’as fait honte. Si tu avais entendu les réflexions des touristes, tu aurais bien moins ri. Affirma t-il sèchement en tournant la tête vers Joanna. Celle-ci frissonna avant de reposer son regard adouci vers le dandy qui lui, n’en démordait pas. Sa réputation avait été entachée à cause d’elle. Il détestait les critiques sur son image de marque. Elle glissa sa main dans la sienne. Andrew ne bougea pas, son regard restant fixé le long de la ruelle habillée par le reste du cortège. Ses excuses ne lui firent ni chaud, ni froid. Mais lorsque la blonde noya ses prunelles azurées dans les siennes, là, le journaliste s’apaisa aussitôt. Tendrement, elle se blottit contre lui. Il glissa ses bras autour de sa taille tout en répondant, d’une voix monocorde mais douce. Je comprends. Mais la prochaine fois, montre toi plus courtoise. S’il te plait. Tu n’as pas tout gâché. Ce n’est rien. Bon veux-tu que l’on trouve un autre endroit à diner ? Je te laisse le choisir, si tu veux. Que veux-tu faire désormais ? Mon programme a été quelque peu chamboulé sur le coup ! Déclara le mondain avec un léger sourire. Il déposa un baiser sur la joue de sa compagne avant de s’avancer d’un même pas qu’elle le long du trottoir. D’un œil curieux et averti, Andrew admirait les autres cortèges fleurissant au coin des ruelles. La soirée ne faisait que commencer.

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Joanna Millers
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyVen 13 Avr 2012 - 10:54

Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA Tumblr_lx1rcx7O3c1qemoato1_250Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA Tumblr_lx1rcx7O3c1qemoato3_250

Andrew et Joanna

Des songes inquiétants me hantaient alors que je profitais du voyage avec le journaliste. J'étais heureuse, comblée et je ne cessais de lui montrer. Pourtant quelque chose ne me rassurait guère. Mais dès l'instant où je me retrouvais seule avec lui, plus rien n'avait d’importance. J'oubliais tout. J'oubliais même que je commençais à devenir la cible numéro des mannequins les plus demandés. Tout cela était resté aux Etats-Unis. J'étais dans un autre monde presque parfait, comme irréel. Les paroles du vampire me touchèrent. J'ignorai comment il s'y prenait mais il avait toujours les mots pour parler aux femmes. Mon coeur fut pris par une petite décharge électrique, encore une fois. Tu es vraiment adorable. Je comprends rassure-toi. Pour ma part, je trouve ça assez rassurant. répondis-je amusée. Tu me rends belle, forte, confiante, et aussi un peu folle mais inutile de le préciser je crois. Ma main se posa délicatement sur la sienne et mes yeux plongèrent dans les siens. Je t'aime Andrew. Au moment même, de nouveaux plats vinrent décorer notre table. Le dandy semblait ailleurs, les yeux fixés sur le paysage paradisiaque. Il était d'une beauté incroyable et je ne m'en lassais jamais. C'était comme si il embellissait de jours en jours. Son sourire me faisait fondre littéralement. Je ne pouvais cacher mon grand appétit. Je prenais un peu de tout alors que le vampire grignotait l'une et l'autre chose. J'adorais voir sa réaction sur son visage, il me faisait rire. Je le rassurais ensuite de ne pas être obligé de manger comme moi, de la nourriture humaine. Le jeune homme haussa les épaules indifférent et repris un fruit. D'accord. Mais je ne suis pas égoïste à ce point. Je respecte totalement ce que tu es et j'estime que tu as le droit de vivre avec ta... façon. Je vais parfaitement bien. Et si tu aimes tant les kiwis je penserai à en ramener pour le retour. Je savais bien qu'Andrew n'aimait pas qu'on parle de sa véritable identité. Pour ma part, cela ne m'effrayait pas. J'avais devant moi, un mur de glace. Etant une humaine, c'était normale de se poser des centaines de questions. Mais je ne voulais pas m'attarder dessus donc je terminais par une petite touche d'humour. La serveuse débarrassait la table pendant que nous regagnions notre suite. Je me remémorais certains souvenirs, blottie dans les bras du jeune homme. Je n'avais pas envie que ce voyage prenne fin. Je jouais avec mes doigts sur son torse, mon regard perdu dans les rêves les plus fous. Mes paupières lourdes se fermèrent. J'étais déconnectée de la réalité. Le calme et le silence furent troublés par un rêve. Le futur avait changé. Je vivais avec A.J, mais il m'en voulait persuadé que j'avais salit son image. J'étais malheureuse. Deux heures plus tard, je me réveillais et je fus soulagée de voir qu'Andrew était toujours à mes côtés. Ses yeux marrons m'apaisaient. Il déposa un baiser sur ma joue et j'affichais un léger sourire. Ce rêve ne m'aidait pas à avancer. Le vampire s'éloigna pour profiter de la terrasse alors que je me remettais de mes émotions. Il me demanda si j'avais bien dormi et à ce moment précis j'étais incapable de lui mentir. Je ne voulais plus qu'il y ait de secrets. Je me redressais à mon tour pour le rejoindre mais en une fraction de seconde il était revenu vers moi s'emparant de ma main qu'il couvrait de baisers. Il m'arrivait d'oublier de temps en temps que mon copain était un vampire. Je commençais tout doucement à m'y habituer. J'étais prête à lui répondre quand mon regard croisa l'heure affichée qui avait bien avancée. Je retirais ma main de la sienne et fit le tour de la chambre en cherchant mes affaires. Sa remarque me choquait légèrement mais je savais que c'était juste pour me taquiner. Je me retournais vers lui l'air étonné tout en attrapant ma trousse de toilettes alias mon trésor à maquillage. Tu verras un jour viendra où je ne ferai que dormir et tu me supplieras de me réveiller et à ce moment là tu regretteras ce que tu viens de dire. le menaçai-je avec un peigne, première chose que j'avais saisi. Je marmonnais ensuite quelque chose d’incompréhensible en me dirigeant vers la salle de bain. J'avais hâte d'entamer la soirée, notre première sortie à La Réunion.

Une fois vêtus de notre plus belle tenue, nous nous rendions au coeur de la ville. J'étais complètement charmée par le petit spectacle que les habitants nous offraient. Je leur adressais un sourire avant de continuer notre chemin. Mais ma joie pour ce pays s'effaçait au fur et à mesure que je restais dans ce restaurant. Il n'avait aucune classe à mes yeux. Je ne comprenais pas pourquoi Andrew semblait tant l'apprécier. Il y avait du monde qui riaient à plein poumons. J'inspectais discrètement chaque coins de l'endroit avant de prendre place à table. Je jouais nerveusement avec ma fourchette en attendant les plats. Pour le moment j'étais plutôt calme, j'essayais de me détendre. Mais c'était pratiquement impossible. Dès que le serveur nous apporta nos assiettes bien remplies, je constatais qu'elles n'avaient aucunes allures. J'exprimais haut et fort mon dégoût pour leur cuisine ainsi que l'endroit dans lequel ils nous accueillaient. Mais le jeune serveur repartit en me laissant croire que j'avais parlé dans le vide. Je soupirais et croisais mes bras alors que le journaliste me faisait la morale. Ses remarques ne me plaisaient guère et je découvrais devant moi une nouvelle personne, jamais encore il ne m'avait traité de la sorte. Je jetais un coup d'oeil aux autres tables qui nous écoutaient, qui nous dévisageaient. Mais ça va pas ou quoi? De quel droit tu oses me parler comme ça?! Je te fais honte, vraiment? Dis plutôt que tu as honte d'être avec moi! Ma voix tremblait de colère et de rage. J'avais l'impression de retourner à la case départ. A chaque fois que tout se passait bien entre nous, il fallait toujours qu'il y ait une chute. Je t'en prie, goûte d'abord et régale toi! Et si tu veux te resservir tu peux prendre mon assiette. répondis-je ironiquement. Je me redressais puis jetai ma serviette sur la table avant de prendre la fuite. Je ne connaissais pas par coeur Saint Denis sinon j'aurais déjà repris le chemin vers l'autel. J'étais coincée et décidée à l'attendre pour partir. Je tournais en rond en fusillant du regard chaque personne qui me contournait pour passer. Le fait qu'il me traitait de gamine et d'enfant me mettait hors de moi. J'étais blessée jusqu'aux os mais je ne comptais pas lui dire. Je détestait quand il avait raison. D'habitude ce genre d'attaque m'aurait fondu en larmes, mais je me rendais compte qu'à force d'encaisser je devenais plus forte. Je sentais de l'agitation dans le restaurant et cela me prouvait une fois de plus qu'on était pas les bienvenus. Après quelques minutes, le vampire détala si énervé que je reculais par réflexe. J'avais envie de rire, cette situation m’agaçait sincèrement. Tu n'as rien à me demander Andrew! Rien du tout! Je ne t'appartiens pas! Enfin, je veux dire je ne suis pas ta fille ou que sais-je. Peu importe d'ailleurs, tu n'as pas à me dire ce que je dois faire ou non. Ha! La courtoisie! Parce que tu crois qu'ils le sont eux? Laisse moi rire... lançais-je amusée. J'espérais que ma réflexion se fasse entendre. A.J se tourna enfin vers moi. Une remarque de plus et ça sera avec une gifle qu'il retournera à l’autel. Espèce d'imbécile... Il n'y a que ton image qui compte, ta popularité, ton livre! Désolé d'avoir salit ton image tu auras quelques fans en moins. C'est pas la fin du monde! Je m'en fiche complètement de ce qu'ils pensent de nous. Ils sont jaloux! J'espère qu'ils vont s'étouffer à rire! Ils ne méritent que ça. Je commençais tout doucement à me calmer même j'avais du mal à avaler nos paroles. Nous restions quelques secondes à nous regarder. Je voyais bien qu'il n'était pas décidé à faire le premier pas. Je n'aimais pas ce regard qu'il portait sur moi, il me mettait légèrement mal à l'aise. Je soupirais doucement en affichant un air désolé sur mon visage. Je glissai ma main dans la sienne en essayant d'attirer son attention mais il ne bougea pas d'un poil. Il était froid. Il ne me regardait même pas alors que j'essayais de croiser son regard. Andrew, regarde moi. le suppliais-je. Ses yeux se posèrent enfin sur moi et je me blottie contre lui, soulagée. Ses bras m’encerclèrent et mes yeux se fermèrent. J'adorais ce sentiment de sécurité quand j'étais proche de lui. Je m'excusais faiblement, ce domaine n'était pas mon fort. Je retirais ma tête de son torse en baissant les yeux, honteuse. Je suis désolée. Ça ne recommencera plus, je t'assure. Et je suis navrée d'avoir chambouler ton programme! Je peux me rattraper. Le dandy déposa un baiser sur ma joue et nous nous engagions dans la ruelle, main dans la main. J'ignorais où nous allions mais il semblait y avoir de l'ambiance car la musique devenait de plus en plus forte. Emmène moi où tu veux, mais ne me demande pas de retourner dans ce restaurant. Allons faire la fête, la nuit nous appartient! m'écriais-je gaiement. Des habitants du cortège se dirigèrent tous vers une foule qui chantait et dansait sous les guirlandes de lampes qui éclairaient la petite place. J'adressais un sourire enchanteur au vampire pour qu'il se décide à venir les rejoindre avec moi. Après la chute, il était toujours possible de remonter la pente. Pour le moment, j'y croyais. Mais je craignais une autre dispute de ce genre surtout que nous étions qu'au premier jour de nos vacances.
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyMar 17 Avr 2012 - 17:29

Le voyage paraissait se dérouler sous de meilleurs hospices ; le journaliste était ravi de passer un moment privilégié avec Joanna qu’il n’avait pas vraiment vu ces derniers temps vu qu’elle était occupée par sa carrière grandissante de mannequin. Ensemble, ils apprécièrent la joliesse du panorama qui s’étalait devant leurs yeux ; une plage de sable fin, doré, aux eaux aussi claires et bleues que le regard du journaliste. Ce dernier l’observa durant de longues minutes, tant la fascination pour ce décor l’émouvait. Après quelques instants, une serveuse disposa plusieurs plats sur la table ; tous portaient les couleurs vives des tropiques. Joanna en apprécia les saveurs et les senteurs alors que le dandy se délectait plus d’une nourriture spirituelle ; il contemplait la beauté de la jeune fille. Ses longues mèches dorées qui lui tombaient sur les épaules, ses lèvres goûteuses et roses, ses yeux bleus et tendres. Tout cette charmante vue l’attendrissait sans doute bien plus que les cocotiers taguant au gré des alizées ardents du sud. Mais il se força à manger, afin de sembler plus humain aux yeux du monde ; A.J tenait vraiment à son image de marque, mais surtout, il voulait faire passer à sa copine un merveilleux moment, sans la moindre ombre au tableau. La jeune femme rigola de la situation sous le regard dégoûté du mondain qui venait de se couper une rondelle supplémentaire de kiwi après en avoir retiré la peau. « Tu n’as pas besoin de moi pour être belle et forte, tu l’es de nature. Je sais Joanna, mais je ne veux pas que tu me vois autrement. Je veux que tu gardes une image humaine de moi. Pas autrement. C’est adorable ! Oui, prends en moi deux cagots, j’aurais de quoi bien manger tous les jours. » Il lui adressa un clin d’œil et jeta rageusement le reste du fruit épluché dans la corbeille. La serveuse apparut enfin et tout en leur souriant, elle s’empressa de débarrasser la table. Le journaliste échangea quelques mots courtois avec elle avant de grimper avec Joanna à l’étage. Laissant le mannequin à ses songes, il se plut à relire un vieux roman qu’il avait apporté avec lui. Les lignes défilaient à l’instar des minutes si lentes et si pénibles alors que Joanna dormait à poings fermés. Finalement, après quelques heures d’un sommeil profond, la jeune femme s’éveilla en sursaut ; Andrew en profita pour se redresser et observer l’océan de la terrasse. D’une voix à peine audible, la blonde grommela tout bas quelques paroles que le dandy perçut en ayant aux lèvres, un léger rire moqueur. Ne dis pas de sottises voyons ! Peut-être que je te transformerai bien avant. Il lui adressa un clin d’œil tout en enfilant soigneusement sa chemise et en réajustant le nœud de sa cravate. Joanna et lui n’avaient jamais abordé ce sujet, et A.J regrettait soudainement d’avoir lancé la discussion à cet effet ; il s’empressa donc aussitôt de rectifier le tir. C’est une blague, naturellement. La tête blonde de la jeune femme apparut près de l’encadrement de la porte ; elle le fixa avec de gros yeux brillant de surprise. Andrew conserva ce sourire en coin des lèvres jusqu’à ce qu’ils sortent ensemble de l’appartement.

La soirée débutait plutôt bien ; un cortège enflammé de rires et de musique s’invitait dans les rues de Saint Denis sous le regard admiratif du couple. Après quelques minutes à admirer les costumes et les décors proposés par certains chars, ils pénétrèrent dans un restaurant aux couleurs de la ville. Andrew trouvait l’endroit coquet. Il appréciait le contact avec les locaux et c’avait d’ailleurs été le cas durant ces multiples voyages. Le mannequin visiblement, n’était pas tout à fait du même avis et lorsque le jeune serveur leur proposa un plat aux couleurs de l’île, la blonde pesta, exaspérée par le mets qu’elle jugeait peu esthétique. Réprimant un soupir, le dandy qui entendait déjà dans son dos les commentaires railleurs des clients et du personnel, ne put s’empêcher d’esquisser un sourire de convenance alors que Joanna passait à la loupe tous les recoins de l’assiette joliment garnie. Ils haussèrent tous les deux le ton pour le plaisir du public. « Ne dis pas n’importe quoi ! Ais au moins la politesse de goûter et si tu n’aimes pas, nous commanderont autre chose. Mais de là à faire un scandale, c’est inadmissible ! » Aussitôt, Joanna se redressa de son siège tout en jetant d’un geste nerveux et impulsif, sa serviette de table au visage du dandy. Ce dernier l’attrapa rapidement au vol et la reposa sur la table. Il alla à l’accueil et paya le double afin de calmer le courroux des serveurs qui pillaient comme le public friand de potins. Le journaliste eut l’impression que son nom allait être souillé ; quelques touristes tenaient dans leurs mains leurs téléphones. Visiblement ils avaient tout filmé. Il soupira et salua d’un maigre sourire le cuisinier et les serveurs avant de se ruer à l’extérieur du restaurant un étoile. Joanna faisait les quatre cents pas en s’agitant nerveusement dans tous les sens, les cheveux au vent alors qu’Andrew afficha un air placide, le regard aussi froid que de la glace. Elle haussa le ton et il répliqua aussitôt avant de conserver le silence, exaspéré par son comportement immature. Il était sûr d’avoir raison sur le coup ! « Tu ne m’appartiens pas en effet. Et je doute qu’à l’avenir tu m’appartiennes si tu continues ainsi. Bien sûr qu’ils le sont, qu’ont-ils fait contre toi ? Se sont-ils montrés impolis ou moqueurs ? C’était de la nourriture, de leurs traditions avec une pointe de leur fierté et de leur amour qu’ils t’ont servi dignement. Tu n’avais pas à agir ainsi, à être si hautaine et si ridicule. En refusant ne serait-ce que de goûter à leur plat, tu refuses grosso modo de te soumettre aux coutumes de leur pays. Tu les as blessés ! Voilà ce que tu as fait et c’est tout sauf de la courtoisie. Aurais-tu apprécié que quelqu’un fasse la même chose chez toi ? Tu aurais pris de ton temps précieux afin de préparer un plat à ton image pour qu’ensuite une personne le critique sans l’avoir goûté ? Quelle aurait été ta réaction ? Je trouve qu’ils se sont dignes. Ils auraient eu parfaitement le droit de t’insulter. Je n’aurais rien dit. Parfaitement rien ! » Le journaliste fourra ses mains dans les poches de son veston alors que Joanna observait au loin le reste du spectacle. « Ce n’est pas là une question d’image ! Grandis un peu. C’est une question de respect, de politesse ! Tu as parfaitement raison, laissons les rire. Quand tu verras la vidéo commentées par les critiques de la presse à scandales, tu riras bien, naturellement. Et quand ta carrière sera controversée parce que tu es impolie, là aussi tu riras ! J’espère que ce serveur que tu as blessé verra et comprendra la scène. » Le jeune homme resta de marbre durant quelques instants, le regard encore embrasé de colère avant de porter ses yeux clairs vers le cortège haut en couleurs. Joanna chercha à attirer son attention, mais il demeura impassible et aussi froid que de la glace. Un véritable iceberg. Elle parvint finalement à retenir son attention en noyant ses yeux bleus dans les siens. Il prit son visage entre ses mains et souffla, tout bas. « Je ne dis pas cela pour te blesser, mais pour que tu apprennes qu’ici, nous ne sommes pas à Los Angeles et que nous ne pouvons en aucun cas mal nous comporter avec des gens si aimables. J’espère que tu me comprendras à l’avenir. Je dis cela pour ton bien. » Il déposa une bise sur sa joue alors qu’elle s’excusait platement de son comportement, le visage couvert de honte. « Dans ce cas, oublions ce qui vient de passer et allons profiter de la soirée. Je te trouverai un restaurant cinq étoiles. » Le couple s’avança rapidement jusqu’au cortège. Quelques locaux vinrent vers eux en les coiffant de chapeaux ornés de plumes colorées, et offrirent à Joanna quelques foulards de soie dans lesquels elle se drapa fièrement. Dansant jusqu’au bout de la nuit, ce fut au petit matin qu’ils revinrent à l’hôtel, tout sourire et fiers. La fatigue ne tarda pas à peser lourd sur les frêles épaules du mannequin qui s’endormit dans les bras du journaliste.

En début d’après-midi, ils décidèrent de faire un tour hors de Saint Denis. Ils se rendirent à Sainte-Marie ; Andrew avait eu l’idée de proposer à Joanna durant cette semaine plusieurs activités en pleine air. Ils allaient faire du canyoning, de l'escalade et des randonnées accompagné d’un guide très connu dans la région. Ainsi, les paysages de la Réunion n’allaient plus avoir aucun secret pour eux. La matinée se profila rapidement alors qu’ils traversaient une vallée où serpentait une rivière aux eaux bleues que le soleil illuminait de ses beaux rayons. Le jeune homme garda sa main serrée dans celle de Joanna durant toute la randonnée pédestre près du le Piton de la Fournaise jusqu’à ce qu’enfin, le guide les invite à le suivre dans le reste du trekking aquatique en plein cœur du canyon le Trou Blanc, au cœur du cirque de Salazie. Les eaux étaient chaudes et agitées. Andrew avait une certaine facilité à suivre le rythme du fait qu’il était d’une nature surhumaine, mais Joanna peinait à avancer. Il décida de la porter sur son dos tout en nageant. Le parcours s’enchaina jusqu’en début de soirée durant laquelle, après avoir franchi d’une dernière tyrolienne, ils arrivèrent tout trempés et épuisés dans une des cases créoles où le repas avait été servi et où les lits étaient dressés. Andrew souleva la brindille avant de la reposer sur une chaise ; elle était vraiment fatiguée, mais elle gardait un léger sourire aux lèvres. Après avoir échangé quelques mots en malgache avec les locaux, A.J leur donna rendez-vous tôt le matin afin qu’ils puissent continuer de vivre la grande aventure au cœur de l’île et d’en découvrir bien d’autres secrets. C’était encore les yeux pleins de ces superbes images que le jeune homme ôta son t-shirt trempé tout en souriant, alors que Joanna s’était totalement vautrée dans le lit. « Alors, qu’en as-tu pensé ? » Il alla jusqu’à elle et s’installa à ses côtés, les yeux pétillants. « C’était fantastique ! Je ne me suis jamais senti aussi vivant. Le saut par-dessus le canyon était impressionnant sans parler des multiples paysages que nous avons vus. J’en suis encore ému ! » Il se tourna vers elle. Elle paraissait bien calme. « Joanna, ça va ? » Il se pencha doucement au dessus d’elle tout en gardant son regard noyé dans le sien. « Tu as sommeil je présume ? Ou tu as faim ? Dommage, j’aurais aimé que la soirée se termine autrement. » Dit-il avec malice avant de glisser doucement sur elle un drap. Il s’étala de tout son long sur le lit et observa, l’air rêveur, le plafond. Andrew repensait à cette longue journée qui resterait sans doute à jamais gravée en lui.

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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyLun 30 Avr 2012 - 20:18

Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA Tumblr_lx1rcx7O3c1qemoato1_250Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA Tumblr_lx1rcx7O3c1qemoato3_250

Andrew et Joanna

Le voyage avait bien commencé. Tout était parfait, il ne manquait de rien. La chaleur et le soleil caressaient ma peau douce alors que le journaliste m'emmena à notre hôtel. L'ambiance y était agréable, ainsi que la vue qu'il nous offrait, décorée de palmiers posés sur du sable fin qui accueillait l'eau turquoise. Mes yeux brillaient face à la suite qu'on nous offrait. L'odeur des fruits exotiques nous accompagnait tout au long de la journée. Après avoir posé les bagages dans la chambre, un repas copieux nous attendait. Mon ventre me faisait signe qu'il était temps que j'avale quelque chose et je ne pus point résister en voyant ces merveilles devant moi. Le sucre des fruits amusait mes papilles gustatives. Je me resservis plusieurs fois alors qu'Andrew plaisantait en se forçant à m'imiter. Il n'était pas obligé de faire ça. D'ailleurs, je ne portais pas vraiment d'importance aux "règles" qu'il se donnait. Pour ma part, je le voyais toujours comme le même, qu'il m'ait caché son secret ou pas. Je l'observai s'exprimer avec un kiwi pendant que je terminai mon verre de jus. Mon ventre bien rempli, nous retournions nous reposer à notre suite pendant que la serveuse débarrassait notre table. Prise de fatigue, je m'endormis contre le vampire qui lisait quelque chose. Le doux parfum des draps me bercèrent dans un rêve presque irréel. Le paysage de la Réunion se transforma en un vrai trou noir. Je voyais les pires horreurs défiler comme un coup de vent. Et puis il y avait Andrew qui semblait complètement indifférent à mon égard. Avais-je tout perdu? Je serrai les dents et me réveilla subitement dans cette chambre d’hôtel dont les couleurs des murs me rassuraient. Je sortis une jambe hors du lit pour rejoindre le vampire à la terrasse, mais celui-ci s'était précipité vers moi en quelques fractions de secondes pour s'emparer de ma main. Je lui adressai un léger sourire alors que je lui avais avoué mon inquiétude pour le rêve. Heureusement, mes explications n'ont pas eues lieu suite à mon étonnement de me réveiller aussi tard. Je bondis hors du lit pour me diriger vers la salle de bain. Je m'observai dans le miroir et je fus une deuxième fois étonnée par ce qu'il se passait. Jamais le vampire n'avait encore plaisanté avec son secret. Pardon? lui adressai-je d'un air interrogateur. Je poussai légèrement la porte pour le voir. Il glissa dans sa chemise puis rectifia sa phrase. J'espère bien que c'est une blague. Ne t'avises jamais d'approcher tes crocs de moi. De toute façon j'ai toujours détesté le sang. Comment est-ce possible? J'eus un air de dégoût puis retournai m'apprêter. Je me regardai de nouveau dans le miroir, mais différemment. Des questions me traversèrent l'esprit. Et si je devenais vampire à mon tour, est-ce qu'il me préférera, m'aimera-t-il éternellement? Je serais beaucoup plus proche de lui. Il n'y aurait personne pour nous séparer et je me ferai un plaisir de mettre fin aux jours de celle qui me pourrit la vie depuis quelques temps. Je clignai des yeux pour chasser ces pensées noires. Non, j'étais parfaitement bien dans mon état d'humaine. J'ouvrai le robinet pour me rafraîchir le visage. Cette soirée me permettrait d'oublier ce rêve.

Malheureusement, ce restaurant qui semblait être "paradisiaque" me prouvait le contraire. Rien ne me plaisait. Je n'étais pas à mon aise avec toutes ces personnes autour autour de nous qui nous observait comme s'ils étaient devant un poste de télévision. J'allais craquer et c'était ce qui se produisit lorsque le serveur apporta gentiment mon assiette. Après avoir inspecté chaque éléments de mon plat, mes yeux inquiétant se posèrent sur le garçon. Rapidement, Andrew répondit à sa place d'un ton agressif. Ma main se posa sur mon coeur, choquée. Andrew! criais-je pour le faire taire. Mes yeux claires brillaient de rage. Tout le restaurant étaient fixés à notre table. J'expirai un bon coup avant de me lever pour prendre la fuite et, au passage, jeter méchamment ma serviette sur le vampire. Je jurai tout bas en bousculant un serveur qui essayait de comprendre ce qu'il venait de se passer. Je marchai nerveusement de gauche à droite. Je reculai de quelques pas pour regarder le restaurant avec dégoût. J'avalais difficilement ce qu'il venait de me dire. Jamais encore je ne l'avais vu si furieux. Je me posai contre le mur en attendant qu'il revienne. J'étais prête à faire face aux critiques qu'on me faisait quand je n'étais qu'une pauvre adolescente qui venait de perdre sa mère. J'étais une petite idiote sans aucun intérêt pour l'éducation qu'elle m'avait apprise. Mon père qui, la moitié du temps, occupait son temps à voyager dans tout le pays pour son travail. Il ne restait plus que moi et jusqu'au bout et coups par coups je me battrai pour rester la même. Peut de temps après, le journaliste débarqua dans la rue. Je plantai mes pieds au sol et croisai mes bras, tout en l'écoutant. Mais c'est une histoire de nourriture! De nourriture! Pourquoi tiens-tu tellement à cette chose? On s'en fiche! Je n'ai pas aimé, je leur ai dit, je suis partie, et basta! Stop! C'est bon. Ça arrive non? Ce qui est sûr c'est que je n'offrirai jamais un plat pareil à mes invités. Tu sais ce qui me fait le plus rire? C'est que tu oses faire des remarques alors que tu sais parfaitement que tu ne pourras pas avaler cette assiette non plus. Qu'ils viennent m'insulter, je m'en moque! Mais toi...! Je décroisai mes bras alors que les images de mon rêve refaisaient surface. Je tournai la tête vers les retardataires du cortège, serrant mes lèvres pour retenir mes larmes. Ma carrière ne regarde que moi, laisse la en dehors de tout ça! La politesse, ha. dis-je amusée. Vous vous cachez tous derrière vos bonnes manières à saluer les gens ou à leur souhaiter de passer une agréable soirée dans un resto pourri alors que vous êtes conscient qu'il ne vaut même pas une étoile! Je dis tout haut ce que les gens pensent tout bas. Je suis franche, honnête et pour ce qui est du respect envers ceux qui veulent m'empoisonner avec leurs déchets de cuisine, je m'en contre fiche. Je suis plus jeune que toi. D'ailleurs ça remonte à quand quand tu avais vingt ans? Je serai bien curieuse de voir comment tu te comportais. Ne me laisse pas croire que tu as toujours eus tes bonnes manières. Tu parles de moi, mais je suis certaine qu'à mon âge tu ne tournais pas aussi rond. Je ne serai même pas étonnée de voir le nombre de tes exs que tu as rendu cocu! Et ce rêve que j'ai fait tout à l'heure, je ne l'ai pas fait par hasard! me défendais-je. Je pris appui sur le mur en essayant d’adapter une respiration régulière. Je bouillonnai de la tête aux pieds. Sur ce coup, la franchise ne m'avait pas aidée. En plus d'avoir manqué de respect au serveur, je venais de blesser Andrew par des mots de feu. C'était trop simple de cracher son venin sur quelqu'un juste pour avoir le dernier mot. Je restai muette en me remémorant les horreurs que je venais de dire. J'en avais honte. Mais je ne pouvais pas rester silencieuse aux critiques qu'on me lançait. Le vent balayait mes cheveux sur mon visage et je les remis en place en affrontant le regard du vampire. Je soupirai en avançant vers lui, hésitante. Excuse-moi. Je... je ne pensais pas ce que j'ai dit. C'est la colère qui parlait, pas Joanna. Je t'apprécie comme tu es même si nous ne sommes jamais pratiquement d'accord sur quelque chose. affirmai-je en passant ma main sur le col de sa chemise. Il refusait de me regarder. J'avais l'impression d'être totalement transparente. Je baissai les yeux, confuse. Tu as le droit de m'en vouloir, et j'assume. Mais ça serait vraiment dommage de gâcher notre première soirée ici. J'ai raison? J'arrivai enfin à plonger mes yeux dans les siens. J'étais effrayée par ce qu'il allait dire. Je ne voulais pas le perdre maintenant sur un coup de tête. Finalement, il se décida à parler tout en caressant ma joue doucement. J'ai vraiment la tête d'une sale garce? Ma joue accueilli un baiser de sa part et ce fut assez pour m’apaiser. Je lui affichai ensuite un sourire remplit d'amour et d'affection. La soirée se termina plus joyeusement histoire de rattraper mon scandale un peu plus tôt. J'avais appris à mieux me familiariser avec les gens du coin qui nous avaient invités dans leur danse. Je reconnaissais mon erreur et l'incroyable chaleur et gentillesse qu'ils nous offraient. J'étais heureuse dans les bras du journaliste, au centre des applaudissements du cortège. L'ambiance était magique et j'étais contente de partager ce moment avec l'homme que j'aimais.

Le lendemain, Andrew me réveilla en douceur en m'annonçant qu'il me réservait un après-midi inoubliable. Il était tout excité à l'idée de m'y emmener. Quant à moi, je trouvais que je n'avais pas assez dormi, mais je voulais lui faire plaisir pour me faire pardonner de ma défaite hier soir. C'était, une fois arrivés devant la nature sauvage hors de Saint Denis, que je compris. Moi qui pensait faire une balade au bord de la plage à passer sous l'ombre des palmiers, main dans la main. Je pris mon courage à deux mains et accepta l'aventure qui s'offrait à nous. Et je ne regrettais pas de voir le magnifique paysage qui reflétaient dans mes yeux mes rêves les plus fous. J'arrivai à suivre le guide mais la fatigue commençait à m'épuiser. J'avais l'impression de marcher au ralenti. Heureusement que le journaliste m'encourageait à chaque fois que je défaillais. En début de soirée, j'avais l'honneur d'assister à un magnifique couché de soleil accrochée sur son dos. J'en avais le souffle coupé. C'était un moment unique. Sur le moment, je ressentais beaucoup d'émotions à la fois. Que ce soit du bonheur, de la haine, de l'amour, de la tristesse, de la joie. Je lui murmurai quelques mots doux à son oreille avant de s'installer dans un petit habitat qui nous attendait. Je séchai mes vêtements trempés puis enfilai un haut que j'avais emporté. Mes jambes étaient couvertes de coups de soleil ainsi que quelques taches de boues. Je plongeai dans le lit sauvagement en savourant tous les membres de mon corps se décontracter, se reposer. Je luttais contre mes yeux qui me forçaient à les fermer. Andrew prit place à côté de moi en exprimant sa joie pour la sortie hors de Saint-Denis. Je suis contente que ça t'ai plus. répondis-je tout bas. Il se pencha vers moi et je lui affichai un faible sourire. Je vais très bien, je suis en pleine forme prête à faire 20 kilomètres dans l'heure qui suit. J'ai mal partout, je suis remplie de coups de soleil et j'ai la tête qui tourne, mais sinon je vais très bien. répondis-je d'un air peu ironique. Je pivotai sur le côté pour écouter le journaliste qui me semblait un peu déçu. Je me redressai à sa hauteur avant de lui dire: Je suis épuisée. Toi, tu as la facilité de grimper ou tu veux sans te fatiguer. Le soleil t'a épargné des rougeurs, et je suis certaine que tu n'as pas mal à la tête. Je m'appuyai ensuite sur son torse sans le quitter des yeux. Il est beaucoup trop tôt je sais, mais laisse moi me reposer une petite heure. Rien qu'une. Tu n'as qu'à te balader et regarder les étoiles. C'est un truc de vampire non? Réveille moi dès ton retour. Je m'occuperai de toi. Je lui déposai un baiser sur les lèvres puis apportai les draps jusqu'à mes épaules avant de fermer les yeux. Le dandy referma doucement la porte derrière lui. Je m'endormi paisiblement sous la musique nocturne que la nature nous chantait. Cette fois-ci, je ne fis pas de rêves, ni de cauchemars. Mon esprit était en paix. Ma respiration calme berçait les minutes qui s'écoulaient. J'attendais d'être réveillée par le prince charmant.
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyMer 9 Mai 2012 - 12:37

Le voyage se passait pourtant bien, hélas, il avait fallu quelques mots railleurs de sa part pour que la situation change, pour que tout s’envenime légèrement et que la suite s’avère être désastreuse ; elle venait à peine de reprendre vie après son long songe. Elle semblait horrifiée, craintive ; qu’avait-elle vu qui pouvait justifier un tel comportement ? Le mondain lança quelques blagues qui ne firent vraiment pas plaisir à Joanna, au contraire. La blonde adopta un air offusqué, exaspéré, les yeux brillant d’un sentiment intense de dégoût. Mal à l’aise, Andrew pâlit davantage ; son regard bleu se perdit à peine sur les lignes du miroir où son reflet semblait s’être soudainement affaissé. La splendeur s’était défaite de ce portrait rapidement. Juste un mot de sa part pour le rendre si chagriné. Il ne dit rien, mais fit la moue en guise de réponse. Il continua à boutonner sa chemise alors qu’elle sortait de la salle de bains, fière, élégante, coquette. Andrew la regarda à peine, encore assez vexé de sa remarque au sujet des vampires ; il ne lui demandait pas d’aimer le sang ou d’apprécier sa condition, mais simplement de se montrer respectueux avec lui. Le journaliste faisait réellement tout ce qui était en son pouvoir pour éviter de mettre sur le tapis ce secret encombrant et gênant ; croyait-elle vraiment qu’il aimait ce qu’il était ? Une part en lui détestait cette condition et préférait largement l’humanité. Hélas, aucun remède n’existait pour qu’on puisse la lui conférer de nouveau. Le jeune Taylor et sa compagne disparurent de l’hôtel et descendirent en ville. Ils entrèrent dans un restaurant atypique où l’on servait des mets traditionnels ; la présentation n’était pas des plus soignées, néanmoins, c’était leur culture et le plat semblait malgré tout goûteux vu l’odeur épicée qui s’en dégageait. Voyant que Joanna faisait un réel scandale en s’agitant dans tous les sens, l’autrichien pâlit, gêné de son comportement et de l’image enfantine qu’elle donnait à leur couple. Après avoir réglé les dégâts, le jeune homme sortit à son tour de la case réunionnaise et retrouva Joanna adossée à un mur ; il la regarda à peine. La déception était grande, tout comme la colère et le mépris. Il lui en voulait beaucoup ! « Arrête de te comporter comme une gamine ! On était sensés passer un bon séjour et tout tourne au cauchemar à cause de toi. Je me suis parfaitement bien comporté, et même si je suis un monstre comme tu sembles si bien le croire, je me forcerai à goûter, rien que pour leur faire honneur ! Ce n’était pas la peine d’hurler, de t’agiter dans tous les sens en hurlant beurk ou c’est dégelasse ! Tu crois qu’ils n’ont pas compris ? C’est irrespectueux ! » Il croisa ses bras contre son torse, excédé ; voilà que sa condition de vampire revenait sur le tapis ce qui avait le don de davantage l’énerver. D’ailleurs il poussa un long cri d’agacement qui se traduisit en quelques paroles tranchantes, montrant néanmoins la déception qui le minait de l’intérieur. « J’ai toujours tout fait pour que cette histoire ne te pose aucun problème ! Jamais je ne t’ai touchée et jamais je ne me suis mal comporté avec toi. Je ne t’ai jamais mordue et je n’ai jamais rien fait à ton encontre, alors arrête de parler de ça ! Je fais tout mon possible pour que tout te semble plus naturel, plus humain. Et voilà comment tu remercies mes efforts ?! C’est incroyable ! » Il soupira. Sa main glissa dans ses cheveux qu’il recoiffa machinalement avant de la remettre dans la poche de son veston. Joanna l’agaçait. Elle ne voyait vraiment pas tous les efforts qu’il faisait pour elle. « Et le pire, c’était que tu disais ce matin, Andrew, ne te sens pas obligé de faire comme moi. Sache que je t’accepte pleinement. C’est ça ! » Il grimaça, le visage soudainement plus rouge. « Ne remets pas mon passé en jeu. Tu ne sais pas comment j’étais avant et comment j’ai vécu. Mais ce que tu dois savoir c’est que j’ai toujours été ainsi ! Je ne suis pas né avec une cuillère d’or dans la bouche en jouant les gamins capricieux. J’ai vu des choses horribles, j’ai commis des actes dont je ne suis pas fier, et je me suis fais un nom au péril de ma vie ! Alors, tu n’as vraiment pas de conseil à me donner sur le sujet. Continue à faire ta gamine rebelle, ta rageuse, je suis indifférent désormais. Demain je rentre à Los Angeles. Je n’ai pas envie de rester un instant de plus avec quelqu’un qui me voit comme le Diable incarné ! Tu ne vois vraiment pas tous les efforts que je fais pour toi ! Je n’ai vu aucune fille depuis que je t’ai fait vœu de fidélité, et je fais tout pour que tu te sentes bien, que tu te sentes au centre de mes priorités. J’étais même près à te faire ma d..Qu’importe. Partons. » Ses doigts effleurèrent nerveusement l’écrin en velours qui était dans sa poche. Il avait voulu lui faire sa demande dans ce restaurant. Finalement, il avait bien fait de ne pas sortir plus tôt le bague en diamants et en or. Il avança d’un pas, bien ferme et décidé à fuir alors que le mannequin marchait à petites enjambées furtives et lentes. Elle revint à sa hauteur ; la honte se lisait sur son visage. Elle semblait gênée d’avoir été si blessante avec le journaliste. Celui-ci lui céda bien vite, car malgré tout, il l’aimait terriblement. « Ce n’est rien, et puis, c’est de ma faute. Je tenais réellement à ce que cet instant soit parfait. Je me suis trompé en choisissant ce lieu qui n’était vraiment pas à ta hauteur. Je suis navré. » Il prolongea l’étreinte d’un baiser sur sa joue. Elle sourit, apaisée. « Bien sûr que non. Tu es la plus belle, j’aime beaucoup ta tête ! » Il lui rendit son sourire doublé d’un clin d’œil avant que tous deux ne s’avancent vers un cortège fleurissant et enflammé que le clair de lune rendait plus brillant.

La journée du lendemain s’annonça bien plus riche en rebondissements et en aventures ; dès l’aube, ils partirent pour un long trek près de Sainte-Marie. Les collines et les pentes étaient raides, cependant sa faculté de vampire faisait qu’il résistait trop bien à la chaleur mais aussi à la rudesse de la marche. Il enchaina les pas, allant jusqu’à porter par moment Joanna dans ses bras ou la glisser sur son dos pour l’aider à surmonter certaines difficultés. En fin de soirée, ils furent accueillis par des locaux et on leur proposa une petite case réunionnaise des plus charmantes ; les étoiles brillaient à par-delà les fenêtres, sur les monts gorgés d’eau et de soleil. Il installa Joanna sur le lit et prit soin de la broder. Elle paraissait bien épuisée, et bien lasse ; ses soupirs emplissaient le silence et rendaient l’autrichien nerveux, gêné. Sans doute aurait-il dû lui proposer une activité moins physique ? Et moins "intelligente" ? Pourtant, le mondain avait voulu lui montrer toutes les facettes de sa personne, et pas seulement celle du personnage aux frasques célèbres et friand de mondanités et de gloire, car Andrew Taylor n’était pas que ça. Il était vraiment déçu de voir que le mannequin n’avait pas apprécié les activités de la journée. La grande aventure n’était visiblement pas son fort ; mais quel était-il donc ? « Je sors. » Dit-il agacé alors qu’elle refusait de un sa proposition et de deux, qu’elle remettait une fois de plus le couteau dans la plaie au sujet de sa nature. Il quitta les draps encore frais et referma d’un claquement brusque la porte. A pas furtifs, le vampire disparut dans les ténèbres et se retrouva près d’un point d’eau. Il avait soif. Il devait chasser pour se distraire un peu. Une jeune réunionnaise apparut soudainement à ses côtés. Elle poussa un cri de stupeur en voyant le vampire assis sur un rocher, aussi blanc et lisse qu’une statue de marbre. Il lui adressa un léger sourire et l’apaisa de quelques mots tout en avançant dangereusement d’elle. Juste quelques gorgées de sang pour étancher sa soif et calmer sa colère. Tout en hypnotisant la jeune fille, il parvint à planter ses crocs dans sa nuque ;il imagina même un instant que c’était le cou de Joanna sur lequel ses lèvres se posaient. Un frisson se répandit dans son échine. L’adolescente frémissait, conquise. Andrew la relâcha enfin et essuya d’un revers de la main les commissures de ses lèvres avant de déposer sur la plaie un baiser glacé. La jeune fille l’observa de ses yeux aussi noirs et profonds que la nuit ; elle lui sourit avant de ramasser son seau d’eau et de fuir. Le journaliste reprit place sur le rocher et attendit sagement que le jour ne se lève. Il n’avait pas particulièrement envie d’aller vers Joanna. Les premières rayons ambrés caressèrent son visage alors qu’il était allongé sur le rocher ; impassible, les paupières légèrement closes pour sembler plus humain, endormi, même s’il était éveillé et près à riposter vivement à la moindre attaque. Quelques bruits de pas arrivaient à sa hauteur. Un parfum bien singulier se répandit dans l’air. Il resta figé, les paupières closes, et très silencieux jusqu’à ce qu’elle hausse le ton ; sans doute était-elle énervée qu’il l’ait laissée seule toute la nuit et qu’il ne soit pas venu l’éveiller comme il était visiblement convenu. Le mondain ouvrit à peine les yeux ; ses prunelles cyan brillaient comme des diamants. Il ne dit rien et les referma. Il ne voulait pas lui parler ; il était trop vexé pour. Et il attendait des excuses de sa part.


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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyJeu 17 Mai 2012 - 10:54

Je venais de faire un rêve, et pas n'importe lequel. J'ignorai pourquoi mon cerveau m'envoyait des images négatives depuis notre arrivée. Je ne savais plus quoi penser. Je cachais mon inquiétude dans ce miroir, en face de moi et dans lequel je me recoiffai. Andrew plaisanta sur le fait de me transformer comme lui; en vampire. Surprise, mon rouge à lèvre glissa de ma main et tomba sur le sol. J'étais loin de m'attendre à de telles réflexions de sa part. Je ramassai le tube rouge, tout en croisant le regard du journaliste. Un sourire faux se dessina sur mon visage alors que je partageai mon dégoût pour sa vraie nature et ses habitudes. Comme il semblait assez 'à l'aise' pour blaguer sur ce sujet, je n'allais pas me priver. Seulement, je n'ai eu droit à aucune réponse en retour, à part quelque chose qui ressemblait à de l'agacement. J'espérai qu'il n'allait pas se mettre à râler ou à me parler froidement comme toutes les autres fois où je lançais une phrase de trop. Je terminai rapidement quelques retouches par-ci, par-là, puis quittai enfin la salle de bain pour rejoindre le jeune homme qui était prêt et très élégant. Je glissai mon bras derrière son dos et nous quittions l’hôtel pour nous rendre dans un restaurant traditionnel du coin. Je lui faisais confiance en le suivant dans ces rues décorées par le petit carnaval coloré. Pourtant, une fois installés chaleureusement à table, j'avais du mal à accepter l'endroit dans lequel je me trouvai. Je maudis les autres qui nous regardaient, sans gêne. Et ce n'était rien comparé aux plats qui nous attendaient. Je penchai ma tête sur mon assiette pour sentir les odeurs qui s'y dégageaient. Mon premier réflexe fut de pincer mon nez mais je me contentai simplement de grimacer. J'appuyai mon dos sur le dossier de la chaise pour me tenir écartée du plat nauséabond. Andrew me regardait exaspéré, et ce n'était pas le seul à avoir compris mon attitude. Tous les regards posés sur moi me mirent mal à l'aise et je pris quelques secondes pour quitter le restaurant. Je ne savais pas rester en place. Je croisai mes bras, puis les relâchai, je tournai à gauche à droite pendant que j'attendais le vampire comme une idiote. Je finis par m'appuyer contre le mur alors qu'il descendait les quelques marches à toute allure. Je levai les yeux au ciel alors qu'il refusait de me regarder. Rapidement, le mot gamine me gifla au visage. S'en était trop, il l'avait cherché. Personne n'avait le droit de me traiter de la sorte! Que ce soit mes meilleurs amis ou encore mon père, c'était personne. Je régissais à chaque fois au quart de tour et ça, il l'avait parfaitement compris. Je sortis un hoquet choqué puis répondis. Je trouve que tu y vas un peu fort là! Je ne me souviens pas t'avoir dit que tu étais un monstre il me semble! Qu'est-ce que je fais ici alors? Près de toi? Dis le moi! Tu crois que je suis juste venue pour profiter du voyage seule? A manger des trucs indigestes? Non, bien sur! Tout ça pour un restaurant, non mais j’hallucine. Bon, d’accord j'ai peut être pas été si aimable mais ce qui est fait est fait. Point! Le journaliste était déjà emporté par la colère et jurait dans une langue qui m'était inconnue et qui avait l'art de m'agacer. Je décollai mon dos du mur de pierre et me plantai devant lui, qu'il veuille me voir ou pas. Je ne pus m'empêcher de rire en écoutant ses autres réflexions. T'es sérieux? Tu es le premier à lâcher une blague sur ce sujet. J'y crois pas. Arrête de mettre la faute sur moi, je ne te reproche rien enfin pour le moment! Attends, quels efforts? Le fait de te contrôler pour ne plus lancer d'objet sur moi? Le vieux souvenir dans les couloirs de MODE ne m'avait pas quitté. J'avais manqué de peu de recevoir une table dans le mile. J'avais fuis face au coléreux Andrew Taylor, mais pas aujourd'hui. Me dire que je suis une gamine c'est pas humain ça, je suis désolée; c'est irrespectueux! C'est de la méchanceté gratuite! Arrête d'essayer de jouer l'humain car tu ne l'es pas! Je ne veux pas que tu changes, regarde comment ça dérape! On est là en vacances à se crier dessus tout ça pour des queues de cerises. Je passai rageusement ma main dans mes cheveux en soupirant. Il n'allait tout de même pas abandonner si vite. Je le fixai méchamment, prête à lui sauter au cou. Géniale, quelle vie passionnante dis-donc! Tu veux connaître la mienne? On a tous un passé douloureux! J'ai vraiment du mal à te croire. Je sais que tu as l'habitude de mentir dans ce domaine tu es le champion, mais je préfère garder mon avis personnel. Non tu ne pars pas! C'est trop facile. C'est lâche! On va régler cette histoire et au plus vite! ordonnai-je. Prêt à faire quoi? Me montrer un autre endroit pourri? Non, merci. Andrew décida enfin de mettre fin à nos chamailleries et j'étais assez soulagée même si les traits de son visage étaient toujours agressifs. Je le suivis dans la ruelle sombre qui nous guidait vers la fête du village. J'avais mal agit, je le reconnaissais, et j'ignorai où tout cela allait nous emmener. Attends moi, tu marches beaucoup trop vite. Andrew! Le vampire ralentit et je réussi à le rattraper. Un peu de solitude à chacun ne nous ferait pas de mal, histoire de se remettre en question. Mais je n'aimais pas le voir loin de moi, je ne voulais pas qu'il m'abandonne. Je n'osai pas afficher plus longtemps ce visage de sale garce, j'avais au fond de moi un coeur dont les battements s'étaient accélérés depuis que j'avais retrouvé le journaliste. Je devais à tout prix rattraper le coup. Je déteste me fâcher et encore moins te voir en colère. J'ai l'impression que tout ne tient plus qu'à un fil et qu'au moment où je m'y attends le moins, tu disparais comme dans ce rêve... avouai-je en me glissant dans ses bras. Ma voix était devenue plus douce, plus fragile. J'avais le sentiment de tourner en rond tout le temps. Je suis sincèrement désolée, tu n'as pas à subir mes caprices surtout si tu es la personne que j'aime le plus... Le jeune homme déposa un baiser sur ma joue comme pour soigner mes blessures et je lui rendis un magnifique sourire. Il finit par accepter mes excuses malgré le fait de l'avoir blessé à chaque phrase qui sortait de ma bouche. La soirée reprit son train à la fête nocturne, rien de mieux pour décompresser après cette dispute désagréable qui m'avait coupé l'appétit.

Le lendemain matin, je me retrouvai dans une espèce de jungle infernale semblable à un labyrinthe. Le paysage était très beau, j'en gardai des souvenirs incroyable, mais la marche était trop rude pour moi qui n'avait pas l'habitude de me balader dans un environnement pareil. J'étais confuse de devoir en demander trop à Andrew pour m'aider. Néanmoins, j'essayai de garder le sourire du début jusqu'à la fin pour ne pas plomber l'ambiance aventurière. Une fois la nuit tombée, une petite case nous attendait dans un coin à couper le souffle. Épuisée d'avoir marché toute la journée, je m'effondrai sur le lit dans l'espoir de me reposer au plus vite. Je fermai les yeux en respirant lentement les draps parfumés. Le vampire me partageait son avis sur le trek mais je le suppliai d'une voix fatiguée, à contre coeur, de me laisser récupérer un peu. Vexé, le jeune homme quitta la pièce en refermant violemment la porte. J'expirai un long soupir puis enfonçai ma tête dans l'oreiller. Je n'avais pas envie de me prendre la tête encore ce soir. Je m'endormis rapidement, j'avais tellement besoin de confort. Quelques heures plus tard, je fus réveillée par de faibles rayons de soleil qui m'avaient aveuglés. Je grimaçai en me redressant puis repliai mes jambes contre moi. Mon regard se perdu dans le lit vide, Andrew n'était toujours pas là. Un petite mine déçue et triste se dessina sur mon visage. Je décroisai les bras et décidai d'aller faire un tour dehors, certaine de le trouver dans les environs. J'étais assez inquiète à l'idée qu'il ne m'ait pas réveillé comme je lui avais demandé. A l'extérieur, l'air était encore frais et je regrettai d'avoir laissé mon short qui me glaçait les jambes. Je pris le chemin vers la source d'eau où nous nous étions arrêtés hier pour contempler le couché du soleil. Je n'eus pas de problème à le reconnaître, couché sur ce rocher, immobile. J'accélérai mes pas puis m'arrêtai à quelques mètres de lui. Ça va, la sieste est bonne? A quoi tu joues Andrew? Je t'ai proposé d'aller faire un tour dehors, pas d'y rester toute la nuit! Mes bras se croisèrent contre ma poitrine. Il ne me répondit pas ce qui commençait à me gonfler. Franchement je ne sais pas ce qui te passe par la tête. C'est à cause de moi? Je me suis excusée, j'ai même fait tout mon possible hier pour te faire plaisir. Alors quoi? Tu vas rentrer à Los Angeles? C'est pitoyable... Ma gorge se noua, j'étais blessée, peinée. Je ne trouvais même pas de mot pour exprimer ce que je ressentais. Refusant toujours de me regarder, je me rapprochai de l'eau pour regarder les reflets des rayons du soleil qui commençaient à se faire nombreux. Je restai un temps silencieuse. Je redoutais d'entendre les même reproches qu'hier. Je ne savais vraiment plus comment me comporter en sa présence. Je baissai la tête, honteuse. Pourquoi faut-il toujours qu'on se retrouve dans le même cas à chaque fois? On a pas le droit d'être heureux, même pas en vacances. C'est tout le temps la même chose. Ça me rend triste car j'ai l'impression qu'on aura pas d'avenir ensemble. On arrive même pas à se faire comprendre. Je t'aime, et cela pour toujours. Tu n'es pas un monstre, loin de là! Tu es bien plus que ça à mes yeux et je peux te jurer que jamais personne ne t'as aimé comme je t'aime. Ce n'est pas dans mes habitudes, mais je suis prête à changer pour que tu n'aies plus honte d'être avec moi. S'il te plait, ne gâchons rien. terminai-je d'une voix légèrement tremblante. Mes yeux saphirs brillaient d'espoir, retenant quelques larmes de couler. Le vampire me regardait d'un air que je n'aimais pas. Je ne savais pas deviner sa réaction; il était toujours imprévisible.
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptySam 19 Mai 2012 - 15:38

Ils se disputaient encore ; finalement, c’était ce qu’ils savaient faire de mieux. Les dernières paroles de Naomi tournaient en boucle dans l’esprit échauffé du journaliste. Joanna méprisait sa nature, elle semblait exaspérée par son secret. Après tout, qui ne le serait pas. Il la comprenait parfaitement, mais une infime part en lui se refusait à accepter en silence de telles horreurs à son sujet. Tous ses actes avec elle avaient été admirables ; il était allé jusqu’à lui jurer fidélité, ce que rarement il faisait tant il était habitué à la compagnie éphémère des femmes. Ils se chamaillaient au sujet d’un restaurant et du comportement de Joanna à l’égard de leurs plats ; Andrew trouvait cela irrespectueux d’agir de la sorte, et en dépit des soupirs et des haussements d’épaule agacés du mannequin, il savait qu’il avait parfaitement raison. Il lui adressa un coup d’œil noir, perçant. Ses yeux d’un naturel très bleu, c’étaient transformés en deux marres pourpres. « Tu ne l’as pas dit, mais tu le penses ! Je vois bien à quel point je te dégoûte. Tu ne cesses de lancer des vannes à ce sujet. C’est tellement petit ! Je ne me suis jamais moqué de toi, jamais ! » Il serra les poings. Son regard se déposait sur les lignes colorées du cortège. Il aurait aimé ressentir réellement leur joie, apprécier la musique déchainée qui s’en dégageait, goûter aux parfums et aux savoureuses épices des festivités, mais son esprit n’était pas à la fête. Les mots du mannequin le blessaient comme une épée en plein cœur. « J’ai sorti une fois une blague dessus, et toi, tu ne te prives pas de commenter à chaque fois cette histoire, comme quoi, le sang c’est immonde, ou bien d’autres niaiseries de ce genre. D’accord, tu as raison, et j’ai tord, ça te va ! Je vais rentrer, la discussion est vaine. » Excédé, le mondain soupira et fit quelques pas dans la pénombre, bien décidé à rentrer à l’hôtel et à prendre dès demain le prochain vol pour Los Angeles. Mais Joanna le retint de force, l’invitant à la confrontation. « Moque toi, continue. Tu es juste lamentable ! Tu ne remarques même pas mes efforts, tu ne vois rien de tout ce que je fais pour toi. » Il se retint d’ajouter un Naomi me l’avait bien dit. « D’accord, je n’aurais pas dû dire cela et je m’en excuse, mais tu crois que tout ce que tu as dit et tes regards ne sont pas également inhumains et irrespectueux ? Là nous ne parlons plus de l’histoire du restaurant, mais du problème même de notre relation. Tu n’acceptes pas ce que je suis. Je comprends, après tout, je ne suis pas humain, c’est vrai ! Je suis un horrible vampire qui se nourrit de sang humain. Oui, le réel méchant Dracula. D’ailleurs, si ça ne te tenait qu’à moi, j’aurais pu réellement te faire comprendre ce que signifie le fait de ne pas être humain maintenant en te vidant de ton sang pour te faire taire ! Et ça, c’est plus que de la méchanceté gratuite, c’est la nature profonde de ce monstre que je suis ! » Jamais le journaliste n’avait parlé de lui en ces termes, à vrai dire, il osait peu sortir ces histoires de vampire, qui le dégoûtaient réellement. Mais finalement, Joanna lui avait ouvert les yeux sur la réalité. Il ne pouvait la négliger. « Ricane, je t’en prie, continue. Il est clair de savoir que je n’ai pas eu une vie facile à l’époque est tellement amusant ! Non pas tous ! Certains s’en sortent mieux que d’autres, mais nous ne sommes pas là pour déblatérer sur une leçon de vie. Mentir ? Mentir ? Je te mentais avant, oui, mais quand j’ai compris réellement que je t’aimais, je m’en suis tenu à mes engagements car je voulais que tu sois mon unique priorité. Tu ne me fais même pas confiance. Franchement à quoi sert ce voyage si c’est pour que tu me vois comme un infidèle, un lâche et un monstre avide de sang et de cruauté. Je pars. C’est sûr, demain je rentre et toi, fais ce que bon te semble ! » Il avança à pas furieux, mais le mannequin garda sa prise sur lui, en haussant le ton, en le raillant. « Prêt à te demander en fiançailles, à faire ma vie avec toi et à te chérir comme aucun homme ne l’aurait fait avant ! » Il sortit rageusement de sa poche le petit écrin de velours pourpre et l’ouvrit avec force, le cassant ainsi en deux. Il en extirpa le magnifique anneau orné de diamants, de saphirs ayant la même teinte que le regard azuré du mannequin. « C’était ça que je voulais t’offrir, une vie pleine de bonheur, riche, glorieuse ! Mais c’est inutile, je ne veux pas me fiancer à une gamine qui ne comprend rien à ma vie, à mon amour à son égard, et qui me considère comme la chose la plus horrible de ce monde ! » Il jeta avec colère l’anneau à même le sol. Sous le poids de sa force, les diamants ornant l’anneau se transformèrent en écailles de verre sur la chaussée. « Au revoir ! » Il avança plus furieusement, plus vite. A chaque pas, le dandy sentait son cœur se décrocher dans sa poitrine. Il avait commis une erreur. Il regrettait certains de ses propos, mais la fureur était bien trop grande. Joanna le supplia de rester, de ralentir la cadence, mais il n’obtempéra pas. Sauf après quelques minutes, lassé de l’entendre baragouiner et jurer. « Peut-être que finalement, ce rêve a un fond de vérité et que nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. Je me bornais à croire le contraire, car ce que j’ai vécu avec toi me semblait irréel, tellement nouveau et vivifiant. Mais maintenant, je ne sais plus. Je sais que je t’aime, j’en suis convaincu, mais je n’ai plus envie de me battre à chaque fois. J’en ai assez de cette situation. Nous allons droit dans le mur Joanna. » Elle parut sincèrement navrée et s’enroula dans ses bras qu’il referma avec plus de tendresse. Andrew avait aussi le sentiment que tout ne tenait qu’à un fil, et que le vent pouvait balayer leur château de cartes en moins qu’une seconde ; il baigna ses yeux bleus dans ceux du mannequin, qui cherchait un peu de réconfort, de sûreté dans ses bras. Ses lèvres déposèrent un baiser tendre au coin de sa joue avant qu’ensemble, ils ne décident d’aller vers le cortège…Pour tout oublier.

Hélas, malgré la bonne volonté de l’un et l’autre à tout redresser, le lendemain s’avéra plus noir. Après un trek épuisant pour l’humaine, le vampire qui ne ressentait pas du tout la fatigue, demandait à profiter de la soirée d’une manière plus voluptueuse, mais, Joanna était épuisée. Elle ferma les paupières en l’abandonnant à son triste sort. Observant la lune mourant dans les cieux enflammés, le jeune homme revoyait dans ses yeux défiler en boucle ces deux soirées catastrophiques à la Réunion ; il avait pourtant tout mis en œuvre pour la ravir. Mais rien ne semblait satisfaire la jeune femme. Le soleil se leva enfin, nettoyant de ses rayons vifs, la noirceur glacée des ténèbres ; le journaliste resta perché sur le rocher, allongé de tout son long, les paupières closes. On aurait dit une superbe statue de marbre. Sa peau était pâle, brillante. Des pas se pressèrent dans les broussailles. Elle vint à sa hauteur. Le vampire resta allongé, les bras derrière la tête, calme, silencieux. Il n’ouvrit pas les paupières ; A.J était encore vexé pour hier. La voix du mannequin fut portée par l’alizée ; il se délecta de chacune des paroles. Elle tenait visiblement beaucoup à lui, ce qu’elle ne lui avait pas assez prouvé depuis deux jours. Mais là, le mondain la sentait sincère. Il se redressa légèrement, laissant son regard bleu se confondre avec la surface du lac aux eaux claires. D’un bond agile et furtif, le journaliste se retrouva face à elle ; Joanna fut surprise d’une avancée si rapide. Elle s’excusa platement pour son comportement, pour les paroles injurieuses qu’elle avait dites à son encontre. Ses yeux couleur saphir brillaient d’un sentiment de sincérité qu’il lui avait connue à l’époque ; retrouver cet éclat lui faisait quelque chose. Sa main effleura à peine la joue de la jeune femme alors qu’il enchaina, subitement. « Alors épouse moi, et ayons ensemble cette vie. Rien ne nous empêche à la construire nous même. » Solennellement, Andrew s’agenouilla devant elle, attrapant sa main dans la sienne et noyant avec une tendresse inédite son regard dans le sien. « Je t’aime Joanna, et je suis prêt à changer pour toi. A paraître encore plus humain, à faire tout ce que bon te semble pour que tu sois heureuse. Je te couvrirai de diamants, de perles, de gloire, de baisers, d’amour. Je t’offrirai tout ce dont tu as besoin, et jamais tu ne manqueras de quoique ce soit. Tu seras au cœur de mes priorités, tu seras tout pour moi. Je me battrai pour toi, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que tu deviennes la prochaine Jailyn Taylor à MODE mais aussi ailleurs. Je ne t’abandonnerai jamais. Je t’aimerai éternellement, et si même lorsqu’hélas, tu changeras, tu perdras ta jeunesse, je serais là à tes côtés et je t’aimerai toujours autant. Je n’ai plus la bague que j’avais choisie pour toi, mais je t’en offrirai une encore plus belle, avec des diamants encore plus gros, elle sera à la hauteur de ta beauté. Joanna Millers, veux-tu m’épouser ? » Termina t’il, la gorge nouée, plein d’émotions et de frissonnements. Avec cette demande, le journaliste savait parfaitement qu’il allait mettre un trait sur sa carrière, sur ses rêves de grandeur, sur sa liberté, mais il était prêt à bien des sacrifices pour Joanna. Jamais quelqu’un ne l’avait fait autant vivre. Il l’aimait d’un amour qui dépassait l’entendement. Il était passionné par elle. Par sa beauté, par sa jeunesse, par sa fougue impétueuse, par le feu qui se dégageait de sa peau. Par ses lèvres, par son regard. Il resta ainsi, durant de longues minutes, agenouillé face à elle, accroupi face au destin. Le soleil miroitait dans ses yeux redevenus aussi vifs que et dorés que des gemmes de lapis-lazuli. Les cheveux de la jeune fille ondulaient dans le vent. L’air était parfumé. La brousse sauvage étendait ses champs d’herbes dorées à perte de vue.
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyDim 27 Mai 2012 - 10:48

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Je sentais le malaise arriver, l'air entre nous m'étouffait, nous n'arrivions qu'à nous lancer des piques pour 'désarmer' l'autre. Nous tournions en rond, encore une fois. Quel était l'utilité de se prendre la tête pour si peu? Je sortais un rire légèrement moqueur à chaque commentaire qu'il me lançait dans la figure. Je pouvais recevoir autant de critiques sans y porter vraiment d'attention. J'étais difficile à abattre. Il ne fallait même pas essayer de me défier, je pouvais sortir les plus horribles choses inimaginables rien que pour blesser autrui. Mais avec Andrew, c'était différent; c'était l'exception. Le seul qui arrivait à me brusquer mentalement et sentimentalement. Je l'observai s'exprimer et bouger dans tous les sens. J'avais du mal à réaliser qu'on en était venu à parler méchamment du passé de chacun. Surtout moi, qui refusais d'écouter un seul mot sur son éducation parfaite. Je pinçai mes lèvres, manquant d'éclater en sanglots. J'avais assez vidé mes larmes pour lui, je ne devais pas céder pour son plus grand plaisir. « Je ne le pensais pas mais peut être que je changerai d'avis si tu continues à me cracher dessus comme une vulgaire traînée! Les monstres ça n’existent pas à ce que je sache. Ne dis pas ce que je n'ai pas dit, s'il te plait! » Andrew détourna du regard et j'en profitai pour lever les yeux au ciel. J'étais agacée au plus haut point, je ne pouvais pas rester en place à ne rien faire et à encaisser les minutes douloureuses plus longtemps.« Excuse-moi, mais as-tu déjà entendu quelqu'un qui dit aimer le sang? " Qu'est-ce que tu veux boire? J'ai une bouteille de sang frais dans la cave, tu veux un verre? Oh oui volontiers c'est tellement bon! " Réfléchis deux secondes, c'est normal pour quelqu'un comme moi d'être dégoûtée. » Le journaliste soupira et s'éloigna rapidement de moi. Je fronçai les sourcils, j'essayai de comprendre sa réaction. N'ayant pas vraiment le choix, je le suivis en tentant de le rattraper pour calmer le jeu. Hélé par mon appel, le vampire se retourna et me fit face. Je posai nerveusement mes mains sur ma taille en attendant sa réaction. Son visage était livide et brûlant. Je redoutais de voir ses crocs comme à chaque fois qu'il s'emportait avec colère, mais je les devinais dans sa bouche, prêts à s'enfoncer dans ma chair. J'eus un mouvement de recul comme par réflexe. Mes yeux apeurés le dévisageait. J'avais la mauvaise impression de ne plus le reconnaître. « Tu ne le feras jamais... » J'avançai d'un pas, hésitante. « Tu n'es pas un monstre, tu n'es pas un tueur, tu ne goûteras pas mon sang. Jamais. Tu n'as pas les tripes ni le coeur pour le faire. C'est plus qu'une évidence. Je le sais. Sinon tu l'avais déjà fait depuis longtemps. » Je ne quittai pas ses yeux foncés qui avaient l'art d'être d'une beauté hypnotisante. Peut être avais-je touché un point sensible. Je croisai mes bras tout en l'écoutant dire une soupe de mensonges et de vérités. Je baissai les yeux, exaspérée de devoir répondre. « Je ne suis pas ton unique priorité et je doute que je le devienne un jour. Je ne pense pas que tu puisses placer ton lourd secret derrière moi. Tu vies avec, et si j'ai du mal à l'accepter, tu ne dois pas faire d'efforts en étant plus humain ou plus parfait. C'est à moi d'en faire. Bien sur je te fais confiance!» mentis-je. Le vampire voulait mettre fin à notre voyage. Fin à notre amour? Mes pupilles s'élargissaient, mon coeur manqua de frôler le sol. « Vraiment? Tu pars? C'est la meilleure! Mais nous avons des Bonus en plus! » pouffai-je tout bas. J'espérais que ça soit faux. Tout mais pas ça, pas maintenant. « Oui et toi tu me vois comme une gamine, une peste, une garce mal polie, égoïste, sans aucun respect et tout ce qui suit! Quant à toi, tu as tellement honte de moi que tu prends la fuite. C'est à mourir de rire. Ne me demande pas de partir avec toi coupé de tous si c'est pour revenir un jour après. Mais si tu préfères partir, vas-t'en, mais c'est la dernière fois que tu me verras! » m'écriai-je entre deux larmes lourdes. Je regardai autour de moi et une partie du carnaval nous regardait. Je leur adressai un regard noir qui voulait dire tant de choses cruelles. Je reportai mon attention sur Andrew et plus précisément sur ce qu'il venait de m'avouer. Une annonce assez inattendue, inutile de préciser que j'étais assez bouleversée. J'allais m'évanouir. J'étais incapable de dire quoi que ce soit en voyant la sublime bague entre ses doigts. J'ai du m'appuyer contre un mur pour ne pas tomber. Il fallait me pincer pour y croire. Ma bouche restait entre-ouverte, cherchant les mots à exprimer face à cela. « Mais Andrew... » finis-je par souffler. Le jeune homme jeta la bague de diamants qui ruisselait de mille paillettes sur le trottoir et le bijou se brisa sur le sol en même temps qu'une de mes larmes. Je me penchai pour ramasser l'anneau détruit alors que le vampire continua son chemin. Ma main tremblait rien que de toucher la bague qui m'était destinée. Je la relâchais, ne sachant pas vraiment pourquoi, puis parti rattraper Andrew. J'espérais le voir s'arrêter dans cette course qui le menait nul part. Il devait entendre ce que j'avais à dire, ce que je pensais, que je l'aimais. Mais il ne prêta pas attention à mes supplices. « D'accord. Alors voilà la fameuse histoire d'Andrew et Joanna. Personne ne comprend même pas nous. Qu'est-ce que tu proposes? Je t'écoute. S'il faut tout arrêter... » je m'enroulai dans ses bras, cherchant du réconfort avant de me remémorer cette scène toutes mes nuits, sans doute. « ... je ne supporterai pas. Ne me laisse pas, reste.» Je posai ma tête contre lui et me laissai bercer par son odeur. Mes larmes disparurent petit à petit, mais la tristesse ne me quittait pas. Je n'entendais plus rien. Ni la musique festive, ni les éclats de rire, simplement le souffle et les battements de coeur de l'homme que j'aimais. Il finit par céder et nous terminions la soirée un peu plus loin dans la rue où la musique nous accueillait joyeusement.

Le deuxième jour, c'était une journée tout à fait différente de la précédente. Andrew m'avait emmené dans un parcours sans fin à travers les collines et les eaux sauvages. Son agilité et sa motivation à chaque étape me décourageait. Néanmoins, je gardais toujours le sourire même l'hors des difficultés. Après cette journée épuisante et riche en émotions, je me relaxais dans ce petit logis qui nous avait été offert pour le soir. Quant au journaliste, celui-ci passa la nuit dehors sans venir me rejoindre comme on avait prévu. J'étais déçue de me réveiller seule dans ce lit où les draps avaient imprimés un fantôme à côté de moi. Je quittai rageusement la chambre à la recherche d'Andrew afin d'avoir des explications. La journée commençait mal, pour la deuxième fois. Arrivée près d'un cours d'eau, j'aperçus le jeune homme étendu sur un rocher. Je m'approchai de lui en soupirant pour qu'il remarque ma présence. Il ne répondait pas à mes questions. A ce moment là, j'ai crus que je l'avais perdu. Cela ne devait pas se passer comme ça. Peut être étais-je, finalement, la cause de nos problèmes, depuis le début. Jamais je ne l'avais vu aussi froid et silencieux. J'essayais de me rappeler les critiques que j'avais lancé la veille et qui aurait pu le blessé, mais je n'osais même pas imaginer le quart de ce que j'avais dit. Je me posai près l'eau puis lui avouai tout mon amour pour lui prouver que mes excuses étaient vraiment sincères. Andrew descendit de son rocher si rapidement que j'en sursautai sur place. J'avais sincèrement du mal à me mettre dans la tête que j'étais face à un vampire. J'esquissai un léger sourire alors qu'il me demanda de l'épouser. Il s'agenouilla devant moi et attrapa ma main, j'étais horriblement mal à l'aise. J'avais du mal à réaliser ce qu'il nous arrivait entre disputes et critiques, et pour finir une demande en mariage. Son discours me réchauffait le coeur, mais j'étais incapable d'afficher un sourire plus large. Je ne voulais pas que notre relation et notre histoire s'accélère tout à coup, passe à l'étape supérieure. C'était quelque chose d'insensé. C'était perdu d'avance. Je restai muette pendant de longues secondes interminables. Ma main glissa, se séparant de la sienne. J'osai à peine le regarder, trop embarrassée par la décision la plus importante de ma vie, de notre vie. « Andrew... il faut que tu saches que quoi qu'il arrive je t'aimerai toujours.» Mes lèvres cherchaient les mots justes pour ne pas le faire fuir. Je fermai les yeux un instant puis décidai de rompre cette attente si stressante. « Mais... Je ne peux pas. Pas ça. Ne m'oblige pas, s'il te plaît. C'est impossible. Je suis désolée... Les fiançailles et tout ce qui suit, c'est pas pour moi. Je ne suis pas comme toutes les autres filles qui veulent s'engager dans la vie avec l'homme qu'elles aiment, ça a toujours été clair dans ma tête depuis le début. C'est beaucoup trop risqué, tu dis toi même que nous allons droit dans le mur. Et puis, je suis beaucoup trop jeune pour prendre de telles responsabilités. J'ai encore besoin de grandir, je le sais et je le sens! J'ai envie d'expériences, j'ai envie de voyager pour apprendre à me connaître. Ne précipite pas les choses. Après tout, le mariage c'est juste un bout de papier. Notre amour restera toujours éternel! Pas besoin d'en faire tout un plat. Andrew, tu as le droit de m'en vouloir mais essaye de me comprendre. Je n'ai pas besoin de ça pour te jurer que je te resterai toujours fidèle. Je... » La douleur dans ma poitrine m'empêchait de terminer ma phrase. Le vampire se releva et je redoutais de voir sa réaction. J'avais envie de pleurer, de crier, de m'enfoncer dans la terre. J'étais complètement nulle. C'était le moment de ma vie le plus difficile à vivre. Tout pouvait basculé à cause d'une bague en diamants. Je voulais le serrer dans mes bras, lui glisser des mots d'amour répétitifs, lui remémorer tous nos moments précieux, mais je le sentais m'échapper.
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MessageSujet: Re: Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA   Lately it's occurred to me what a long strange trip it's been - JOANNA EmptyMer 6 Juin 2012 - 18:36

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« Tu es lamentable et vulgaire ! » Cria le journaliste, furibond. Face aux insultes et aux railleries du mannequin, le jeune homme ne pouvait pas rester plus longtemps silencieux ; elle ne comprenait rien à la situation, elle ne voyait qu’à peine tous les grands efforts qu’il fournissait pour l’enchanter sans cesse. Joanna n’était jamais satisfaite. Elle trouvait toujours à redire, à critiquer. « Tu ne l’as pas dit mais tu le penses si fort que je l’entends maintenant ! » Déclara le mondain farouchement. Andrew croisa ses bras contre son torse en dévisageant toujours avec insistance la jeune femme ; Joanna n’en démordait bien. Elle était bien convaincue par ses sottises. Mais malgré tout, A.J ne pouvait nier le fait qu’il était probablement difficile pour un humain de concevoir une telle vérité, alors l’accepter. C’était deux fois plus compliqué. Il la fixa longuement, ne se privant pas de pousser un petit rire sardonique. Les étoiles se reflétaient dans ses prunelles soudainement injectées d’encre ; elles n’étaient plus peintes dans un cyan irréel. Elles étaient aussi sombres que ses pensées, aussi empourprées que son cœur et que ses joues très creusées. Il voulut répondre. Rétorquer une fois de plus afin de la faire taire pour de bon. Lui montrer que son point de vue relevait du dogme, mais il se résolut au silence. Joanna était bien trop arrêtée sur certaines choses pour comprendre son opinion. « Ne tente pas le Diable ! » Se contenta t-il d’argumenter à son tour. Les yeux fixés aux siens, le mannequin ne voulait toujours pas croire à ses paroles, et pourtant, le journaliste avait été sincère sur toute la ligne ; il était prêt à bien des sacrifices pour elle. Oublier le passé, Naomi, ses addictions, tout. Pour elle. Sentant le vent tourner à sa défaveur, la blonde s’apaisa quelque peu ; Andrew semblait bien décidé à fuir, à abandonner ce combat qui lui paraissait perdu d’avance. Il n’accordait plus le moindre intérêt à ce voyage. Il regrettait déjà d’avoir investi autant d’argent dans un projet dont il ne verra jamais la finalité. Son regard s’attarda sur la silhouette fluette du mannequin qui avançait jusqu’à sa hauteur ; elle noya ses prunelles de jade dans les siennes et resta un instant silencieuse, cherchant à retrouver le souffle qu’elle avait perdu en voulant le rattraper. Haut, droit et fier, A.J n’en démordait pas. Elle émit un énième sarcasme qui ne fit aucun effet au mondain ; il la dévisageait maintenant si froidement. Ses yeux ressemblaient à deux poignards peints par une encre de chine horriblement obscure. « Quel chantage admirable ! Du grand Joanna ! » Il ricana. Mais son rire jaune et léger fut vite coupé par le regard désolé que lui jeta soudainement Joanna. Elle paraissait plus détendue, et vraiment navrée. Ses excuses n’apaisèrent qu’à moitié l’autrichien qui en demandait plus qu’une petite comédie pour se sentir rassuré dans ses choix à venir. L’anneau se brisa à même le sol et il reprit sa marche avec plus de fureur que tantôt. A mesure que le journaliste se rapprochait du cortège où fleurissaient les rires et les flammes, il se sentait apaisé, réconforté par cette chaleur providentielle née des feux accrochés aux hauts flambeaux dorés ; à quoi diable rimait tout ce voyage ? Toutes ces querelles incessantes pour un oui, pour un non ? Joanna et lui ne méritaient-ils donc pas d’aspirer à un tant soi peu de bonheur ? Ou devaient-ils perpétuellement se disputer, se lancer des mots blessants au visage pour ressentir un brin de satisfaction éphémère ? Andrew eut le regard fuyant lorsqu’elle se dressa devant lui ; ses mèches blondes s’agitaient dans le vent, redessinant par moment le contour pulpeux de ses lèvres. Elle cherchait à attirer son attention, à obtenir de lui un mot, un pardon. Mais rien. Il était de glace, austère. Jusqu’au moment où elle lui confia toute son affection ; là, le dandy se détendit et baissa les armes. L’enlaçant tendrement, Andrew se raccrochait désespérément à elle, inhalant son doux parfum et gardant pour lui seul, les saveurs les plus secrètes. C’était comme s’il connaissait par avance la réponse à sa question. Etaient-ils voués à ne jamais sceller leurs destins ? « Je ne veux rien arrêter, mais comment continuer après tout cela ? On dirait que nous ne sommes pas faits l’un pour l’autre. On a beau fournir des efforts, tout part toujours n’importe comment à la fin. J’en ai assez de me disputer. Ce n’est pas ce que je veux avec toi. Parce que je tiens à toi Joanna, bien plus que tu ne peux le concevoir. Crois-moi pour une fois quand je te dis ça. S’il te plait. » Sur ces dernières paroles, le couple disparut dans la foule.

Le voyage touchait bientôt à sa fin. Andrew le sentait. Il décida donc de refaire certains points du programme afin de rendre leurs derniers jours idylliques ; le journaliste souhaitait plus que tout que Joanna garde un très bon souvenir de cette escale réunionnaise. Il entreprit donc de lui faire voir du paysage et rien de mieux pour cela qu’un trek en plein cœur de l’île. La nuit les rattrapa bien vite, tout comme le jour qui lui succéda naturellement et sans fausse note ; adossé à un rocher, le jeune homme ressemblait à une statue antique, pâle, finement sculptée, sans le moindre défaut apparent. Ses yeux bleus étincelaient d’un sentiment nouveau, indéfinissable lorsqu’il se retrouva agenouillé face à elle. Il était persuadé que Joanna était la femme de sa vie, jamais il n’avait aimé autant, jamais il ne s’était senti aussi vivant, aussi important. Aussi humain. Restant ainsi, le regard brillant, la main posée sur la sienne, le souffle presque court, Andrew attendait impatiemment une réponse de sa part ; il était sûr que malgré la dispute de la vieille, ils allaient repartir de plus bel. Ils s’aimaient, ils étaient faits l’un pour l’autre. Le destin n’avait plus à se mêler de leurs histoires. Son discours emprunt d’une grande sincérité éblouit Joanna. Elle posa furtivement son regard dans ses iris taillés comme deux précieux saphirs. Jamais les yeux du vampire n’avaient luit autant. On y voyait toutes les pierres de l’amour. Soudain, sa main glissa, se séparant brutalement de la sienne. Surpris, interloqué, interdit même, Andrew demeura ainsi, la main ballante, tâtonnant dans le vide vers Joanna qui s’écartait dangereusement de lui. A mesure que le mannequin reculait, il voyait son bonheur s’échapper en même temps qu’elle. Qu’avait-il fait ou dit de travers ? Quelque chose dans son discours l’avait-elle offensée ? La blonde rompit le silence si violemment que le journaliste manqua de peu à vasciller. Il se redressa. C’était fini. A cet instant, il se sentit comme foudroyé ; l’éclair passa d’outre en outre à travers son cœur qui s’émietta. Des cendres grises se répandirent dans le vent qui venait de se lever sur la plaine réunionnaise. Les cils du mannequin papillonnaient faiblement ; il entendait chaque note jouée par son cœur. Il en trouvait la mélodie affreuse. Tout avait perdu son sens. Ses yeux d’un naturel si bleu et si profond se transformèrent en deux noires pépies dans lesquelles le soleil trouva bizarrement écho. La rage commença à germer en lui, doucement, lentement et dangereusement à la fois comme une plante vénéneuse. Le vampire avança d’un pas prompt à sa hauteur. Tout en la toisant froidement, il éclaira d’un ton affreusement détaché, glaçant : « Je croyais vraiment en toi, en nous. Mais tout cela n’a été qu’une perte de temps. Humilié par une gamine ! C’est incroyable. » Un rire sardonique le prit cruellement. Il devait sauver les apparences. Eviter que le chagrin ne le pique au vif. « Une gamine. C’est tout ce que tu es. Tu es une sale petite gosse de riche capricieuse qui ne comprend rien à la vie, rien ! J’ai tout fait pour toi, absolument tout. J’étais prêt à m’engager sérieusement, à faire de toi la femme la plus comblée au monde, et en remerciement j’obtiens quoi ? Un rejet net et catégorique. J’ai honte. Horriblement honte de moi. J’ai perdu mon temps. Je croyais en nous…En toi. Je n’aurais pas dû. Naomi avait finalement raison. Elle comme toutes les filles qui m’affirmaient qu’elles étaient mieux que toi, plus fidèles, plus sincères, et prêtes à tout pour moi. J’aurais dû me fiancer à l’une d’elle et faire une croix sur toi dès le début. Tu n’as été qu’une erreur de parcours. Mais j’ai la vie longue et la mémoire courte. Ce n’est rien. Comme disent si bien les humains de ton genre, on apprend de nos erreurs. » Il sourit. Il enchaîna plus froidement encore, ce qui était bien plus horrible. « Notre histoire est terminée, tu en as a écrit les dernières lignes brillamment même, mais la mienne commence tout juste. Le monstre que je suis pourra profiter encore et encore d’une éternité savoureuse en oubliant tout en un claquement de doigts alors que toi, cette erreur te suivra jusqu’à la fin de tes jours. Et sache que j’y veillerai personnellement. Si ce n’est pas moi, ce sera une de mes femmes qui te le rappellera. Ou qui sait, une de mes sœurs. Je sais que Meagan t’appréciait beaucoup. A vrai dire, ma famille entière t’aimait bien. C’est dommage. Tu aurais su au moins une fois dans ta vie ce que c’est que d’être dans une vraie famille et de goûter au bonheur.» Il faisait là référence aux rumeurs au sujet de Joanna et son ami qu’elle voyait comme un frère, Matias. « Bonne route Joanna. » Il n’ajouta aucun mot, aucun rire. Avec assurance, il reprit son air si distingué, si hautain et s’enfonça à pas élégant le long d’un chemin de terre battue…Le vent y emportera sans doute toutes ses peines. Tous les espoirs qu’elle avait brisés, toutes les rancœurs et les colères qu’elle avait engendrées. Demain sera un autre jour. Il l’oubliera peut-être un jour. Ou sûrement jamais.

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