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 No matter where my reckless soul takes me, you save me ㄨ LACEY

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Kacey Taylor
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Kacey Taylor

Féminin
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MessageSujet: No matter where my reckless soul takes me, you save me ㄨ LACEY   No matter where my reckless soul takes me, you save me ㄨ LACEY EmptyDim 15 Jan 2012 - 16:34

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LACEY ㄨ no matter where my reckless soul takes me, you save me.

Voilà maintenant deux semaines qu’elle s’était exilée au Canada, pensant qu’à Québec, les souvenirs de sa vie d’humaine balayeront d’un souffle glacé, les noirceurs du présent. Elle s’était alors lancée dans une quête à la Vérité ; elle voulait en savoir davantage sur elle, sur son vécu, sur ce qui avait poussé sa mère à l’abandonner à l’orphelinat de Sainte-Sophie. Jour et nuit, sous la neige et les pluies diluviennes, Kacey parcourait les rues sombres des bas-fonds de la ville, là où les âmes se nourrissaient de misère, de vin et de pain rassie, avec l’espoir secret, qu’au fond d’une d’elle, apparaîtront enfin les lumineux spectres de la vérité, loin de ces visages livides de pauvres marginaux délaissés par la société. Mais en vain, jour après jour, nuit après nuit, ses tentatives de reconstituer le puzzle de sa vie s’amenuisaient. Après avoir contemplé une dernière fois la rue marchande de Québec, la rebelle fit quelques pas ne sachant plus vraiment où se rendre ; les premiers temps, elle les avait passés à Sainte-Sophie à se cacher discrètement derrière les rangées de colonnes et les tombes de marbre en espérant plus que tout, trouver ne serait-ce qu’un éclat de souvenir. Le puzzle demeurait défait, les pièces ne s’entrechoquaient plus…Alors qu’elle marchait doucettement, le regard perdu dans le vide, quelqu’un l’interpella d’une voix vive et entrainante. Kacey tourna la tête en sa direction et crut reconnaître, cachée derrière les laines et les fourrures, la face blême d’un vieillard. Un homme dont le regard encore étincelant lui rappelait ce jeune garçon qui avait fréquenté Sainte-Sophie ; Thibalt. D’abord méfiante, elle avança à pas feutrés en sa direction, mais lorsqu’il sifflota une comptine que les orphelins chantonnaient lors des longues soirées d’Hiver, réunis autour du poêle, là, elle le reconnut. Un sourire franc dessina le contour de ses lèvres très pâles ; le vieil homme la prit délicatement dans ses bras, comme s’il avait, juste à travers un regard, comprit son monde, sa vie, sa nature. Tous deux marchaient désormais, d’un même pas dans les ruelles où se bousculaient vivement les piétons, à l’affut de la ‘bonne affaire’ ; le parfum des fruits, des fleurs fraiches et de l’océan réchauffaient l’air alourdi par le froid. Les clients affichaient leur joie en voyant les légumes colorant les étales tandis que de leurs voix fortes, les marchands régissaient la vie du quartier latin. Parmi ce brouhaha, le vieillard éprouvait quelques difficultés à entendre Kacey ; celle-ci se confiait à lui comme elle le faisait à l’époque. Sur le coup, la blonde ne remarqua rien d’étrange mais bien vite, lorsqu’il l’entraina dans une ruelle ombrageuse, sa naïveté se défit de son voile opaque et là, surgit à elle, une interrogation fatidique ; comment le vétéran après des siècles d’absence et de silence avait-il gardé un œil si aiguisé sur l’actualité ? Comment savait-il des choses qu’elle-même ne connaissait pas ? Brusquement, Kacey fut tirée par deux bras fermes et elle n’eut même pas le temps de se défendre qu’on plaça autour de sa gorge, une chaîne en argent. Poussant des hurlements, la vamp se débattit du mieux qu’elle le put jusqu’à ce qu’un des hommes ne la cagoule et ne l’enfonce de force dans un bac en argent massif. Sa peau d’un blanc immaculé se transforma en une cendre poudreuse. Et elle s’écroula dans un sommeil profond…éternel.

Combien de temps était passé ? Des jours ? Des semaines ? Des mois peut-être. Jetée en cage comme une lionne sauvage, Kacey qui manquait cruellement de force cherchait tant bien que mal à se défaire de ses chaînes. Elle ne savait pas qui l’avait kidnappée et pourquoi, mais bien vite, son esprit si vif en vint à la conclusion que sans doute, elle avait été arrachée à sa vie pour nuire aux Taylor. Son clan était l’un des plus illustres au sein de la communauté vampirique ; les uns admiraient cette famille pour son unité solide, les autres les jalousaient pour leur force, et les derniers les maudissaient d’en être arrivé à un tel stade de perfection. Bien évidemment, tous ne connaissaient pas le vrai visage de cette famille car en premier lieu, ce que l’on voyait, c’était ce vernis lisse et étincelant de perfection, mais en creusant plus, on pouvait discerner les bien sombres masques des six protagonistes. Dernièrement, ils étaient tombés, un à un et la Vérité, dans sa sordide noirceur, avait triomphé ; cela avait poussé Kacey Taylor à fuir vers le Nord, vers le Royaume de Glace dont elle était la Reine Incontestée. Le Canada. Son territoire. Son fief. Les chaînes d’argent lui raclaient la peau, le sang coulait abondamment et se séchait sur certaines plaies encore ouvertes où se terraient les pires fléaux des hommes; le froid la rongeait. Sa cellule était à peine éclairée d’une lanterne dont la lueur vacillait de gauche à droite à mesure où le vent sifflait à travers le soupirail. Tantôt, la rebelle sentait son âme se défaire de ses chairs meurtries, de son cadavre pourrissant, tantôt, elle se réveillait subitement, en sursautant comme pour s’accrocher désespérément à la vie. La nuit était tombée car à travers la vitre crasseuse, elle remarqua la pâle lueur de la lune. Là, Kacey rampa jusqu’à la porte ; elle appuya de ses dernières forces sur celle-ci mais en vain. L’agonie était lente, la mort tardait à venir. Ses yeux de plomb s’étaient complètement incrustés sur sa face de craie ; elle tira une dernière fois sur ses chaînes en criant son désespoir, sa rage et son envie de se nourrir. On l’avait privée de sang. On la laissait mourir à petit feu. Au nom de quoi ? La blonde n’en avait pas la moindre idée. Tout à coup, quelqu’un pénétra dans la pièce ; le parfum de son sang battant à tout rompre dans ses veines éveilla aussitôt la mort-vivante. De ses dernières forces, la rebelle du clan Taylor sauta à la gorge de l’inconnu. Elle lui brisa les os, défit ses muscles et ne laissa de lui qu’un tas de chair. Rapidement, la vamp qui venait de trouver un moyen de fuir tenta de défaire les derniers liens l’emprisonnant de force dans cet endroit lugubre ; furtivement et avec une certaine lourdeur, Kacey traversa un à un les boyaux de cet estomac sans fin. Un tunnel creusé dans la roche se dessinait devant elle. Elle accéléra la cadence mais très vite, on la rattrapa. Les hurlements guerriers de ses kidnappeurs la clouèrent sur place ; son cœur pourtant inerte, se remit à battre, pompant les dernières forces qui sommeillaient au fond d’elle. Kacey se glissa dans un coin. Ainsi embusquée, elle pourra surprendre ses ennemis et n’en faire qu’une bouchée ; hélas, ce fut elle, la victime de sa propre machination. Une chaîne supplémentaire lui brûla la gorge. Ses crocs brillaient sous ses lèvres décharnées ; elle avait beau rugir comme une lionne, cela n’effrayait aucunement l’homme qui l’avait prise de force. Il la jeta à terre, la martela de coups de chaîne les uns plus brutaux que les autres, de coups de pieds et d’insultes. Lorsqu’enfin tout s’arrêta ; elle ne sentit plus aucun mal, plus rien, sauf une chaleur délicieuse lui effleurer la peau et là, en rouvrant les yeux, Kacey le vit. Lorenzo. Il était venu la sauver.




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Lorenzo C. Salvatore
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Lorenzo C. Salvatore

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MessageSujet: Re: No matter where my reckless soul takes me, you save me ㄨ LACEY   No matter where my reckless soul takes me, you save me ㄨ LACEY EmptySam 25 Fév 2012 - 11:23

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Voilà maintenant deux semaines que je cherchais un peu partout ma blonde. Elle avait disparu. Pas une trace. Rien. Kacey s’était soudainement évaporée dans la nature sans prévenir personne. J’avais beau fouiller les environs de fond en comble, ma belle artiste demeurait introuvable. Elle me manquait. Il me fallait la revoir. Je regrettais. Depuis notre dernière dispute exagérément violente, un sentiment de mal être puissant grandissait en moi. Tout a été ruiné et j’en étais le seul et unique responsable. Quel con. Et tout cela à cause d’une tapette. Ma conscience me torturait jour et nuit. « Tu as été trop loin. Pourquoi as-tu fais ça ? Elle ne le méritait pas. » Ces phrases se répétaient péniblement dans ma pensée et me rappelaient mon acte barbare. S’agissait-il de voix ? Devenais-je fou ? Tel un esprit venu de l’Au-delà pour me hanter, je me confrontais tous les jours et avec épouvante à ma conscience morale. Une grande première. J’avais fait du mal à Kacey. Ma Kacey. Savoir la vamp entrain d’errer dans l’inconnu amplifiait le désagréable et inédit sentiment de regret. Certainement avait-elle fui par ma faute. D’autant plus qu’un autre étrange sentiment me poursuivait également. Une sorte d’intuition qui me faisait dire que là où elle se trouvait, elle n’était pas en sécurité. Depuis longtemps, je pouvais ressentir ce genre de choses vis-à-vis de Kacey. Un jour, son sang s’était mêlé au mien pour une question de survie et depuis, nous étions comme connectés. Mon appréhension pour la vamp se décuplait de jour en jour depuis près d’une semaine. En alerte, je pressentais un danger imminent. Avec ce climat général et tendu de Révolution et l’éclosion virulente des nouvelles forces du Mal, l’insécurité dominait le Monde. L’inquiétude devenant envahissante, j’étais résolu à la retrouver et vite. Mais mes recherches furent stériles et n’aboutirent à rien. Désespéré, une solution de denier recours s’offrit par malheur à moi : les Taylor. Il n’y avait qu’eux qui connaissaient les divers refuges de la blonde. N’adressent pas à la parole aux homosexuels, je ne pouvais que me tourner que vers les filles. Sachant Dantes protecteur avec les siens, je préférais ne pas le croiser, au cas où il saurait la vérité. Jailyn et sa trisomie n’allait certainement pas m’aider. Il ne restait alors que Meagan, la plus faible mais la plus chiante. Traquant la Reine des poufiasses en forêt, je réussis finalement à la coincer contre un arbre. Peu maligne, elle me vendit la mèche très rapidement en m’avouant clairement qu’elle savait où était Kacey mais qu’elle ne dirait rien. Insupportable, sa voix de fille pourrie gâtée et ses airs trop maniérés finirent par m’énerver et je la menaçais d’une manière très tactile au niveau de ses fines cuisses de terminer l’œuvre de Stanley. Eclatant en sanglots, la pécore accepta de me révéler où se trouvait le cachette de sa sœur. Kacey était retournée au Canada. Son pays natal.

En l’espace de quelques heures, je réussis à rejoindre la frontière canadienne. Courant le plus vite possible sous ma forme animale, je dépensais toute mon énergie pour la rattraper. Quelque chose de grave se passait, mes sens s’alarmaient. Dans le Nord désormais, j’affrontais le froid rugueux et la poudreuse aveuglante. Frigorifié jusqu’aux os malgré mes poils, je regrettais le climat méditerranéen. Plus je pénétrais dans les terres canadiennes et plus l’odeur de Kacey me chatouillait le museau. Elle n’était pas loin. Mes pas et mon odorat me guidèrent au Québec, à la tombée de la nuit. Dans cette ville bizarre, les grosses vaches et les handicapés mentaux efféminés ne se comptaient plus. Sous l’influence du disque argentée, mon agressivité devenait de plus en plus dangereuse. Personne ne connaissait la chanteuse où ne l’avait vu. Comment une fille aussi attrayante que Kacey pouvait passer inaperçue ? Enervé, je démolissais quelques brêles pour défouler mes nerfs. Le massacre continua jusqu’à qu’une de mes victimes, dans un dernier soupir, m’indiqua le chemin de Sainte Sophie, un cimetière. Je lui cassais une côte à l’aide d’un coup de pied pour l’achever, en guise de remerciement. Arrivant vite au lieu recommandé, je remarquais que le cimetière se distinguait, entre autres, par le parfum de la vamp. Enveloppé dans les vapeurs de la nuit, la terre des morts était pourtant habitée par un vivant. Une espèce de vieux rabougri assis devant une stèle funéraire. M’approchant de lui, il prononça soudainement mon nom. Il pleurait. Il regrettait de l’avoir trahi. Qui donc ? C’est alors que je vis sur le tombeau le nom de ma blonde. Avant que j’éclate dans une rage dévastatrice, il intervint et m’ordonna de me rendre au Mont Caubvick. Kacey y était séquestrée par le Mal. Je ne lui répondis pas et couru sans plus tarder en direction des montages. En chemin, je retrouvais ma forme animale et brava les roches glissantes, les vents glacés et le manque d’air de la latitude élevée. Au fil de mon ascension enragée, je pouvais sentir le parfum subtil de ma blonde. Ce dernier se fit plus saisissant au niveau d’un cirque glacier. Malgré la tempête de neige qui sévissait dans les hauteurs, je distinguais une embroche. Une infâme odeur de vampire flottait dans les airs, j’avais trouvé la cachette du Mal. Les circonstances ne prêtant pas à la stratégie, je rentrais presque en kamikaze dans la tanière de fortune des sangsues. Au moins cinq se jetèrent sauvagement sur moi et s’en suit un combat féroce. Mes crocs tranchèrent la chair froide et ils disparurent un à un dans des nuages de poussière. Un cri d’alarme résonna dans l’écho de la grotte et les autres buveurs de sang furent alertés de mon intrusion. Il n’y avait pas de temps à perdre et je m’engouffrais à l’aveuglette parmi les nombreux tunnels sombres. Mon instinct me guidait. L’odeur de Kacey également. Marquant une pause dans ce labyrinthe de roche, je reconnus soudainement un cri particulier, teinté de souffrance. De désespoir. Elle. A l’aide ce signal, je parvins à pénétrer dans une immense cavité souterraine. Au fond de cette dernière, un corps au sol et martyrisé. Deux vampires. Une femme et un homme. Kacey et un de ses kidnappeurs. Avec un cri de rage, je bondis sur lui et le déchiqueta sans plus attendre. Son buste et sa tête furent se décomposèrent en lambeaux de chair. L’emportement et mon désir de vengeance l’avait réduit en véritable bouillie.

Kacey. Soufflais-je une fois ma forme humaine reprise. M’éloignant de ce qu’il restait du cadavre du malfrat, je me précipitais vers la vamp. A l’agonie, la rebelle était presque à l’article de la mort. Les marques sur son corps témoignaient de la torture vécue dans cette prison de fortune. Crève pas ! Criais-je en prenant sa tête entre mes mains. Je lui caressais doucement ces cheveux d’or. Debout putain ! Je la giflais à plusieurs reprises, cette fois doucement, pour qu’elle s’éveille. Elle me repoussa avec le peu de force qu’elle détenait. Ta gueule et tiens ! Je lui tendis mon poignet mais cette fois, Kacey m’ignora. Fais pas ta pute et bois je te dis sinon tu vas clapser ! Et comme une merde en plus. C'est ça que tu veux ? Soudain, le silence de la cave fut rompu par des cris d’alertes. Merde, ils reviennent. Bois, conasse ! Ordonnais-je en approchant encore plus mon poignet de ces lèvres. Hésitant quelques secondes, la vamp, à bout, finit par me croquer la chair. Ne me bouffe pas le bras non plus ! Un léger picotement se manifestait depuis sa morsure. Kacey reprenait des forces à vue d’œil. Avec moi, elle était dorénavant saine et sauve. Un sourire en coin naquit sur mon visage. Je l’avais retrouvé.
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