Du turquoise à perte de vue. Du bleu sans fin. Les Caraïbes. Le regard émerveillé, Lily s’extasiait devant le paysage qui s’offrait à elle via le hublot du jet. C’était beau. Ayant dépassé la Floride, l’avion privé survolait tranquillement l’étendue azure en direction de Nassau. A son bord, le duo James savourait le calme du vol en se délectant de leurs moelleux sièges. Malgré le silence, la starlette n’arrivait pas cependant à contenir sa gaité. L’excitation était trop grande. Depuis leur départ de Los Angeles, la blonde manifestait clairement son enthousiasme devenu intenable. Même la quiétude légendaire de James ne réussissait pas à la modérer. Débordant de bonheur, Lily brillait de joie de vivre comme le soleil des Bahamas. Plus les heures de vols s’écoulaient et plus l’impatience de l’anglaise s’agrandissait ; elle souhaitait profiter, avec James, de ce cadre paradisiaque au plus vite. La capitale des Bahamas n’étant qu’une escale, le duo James comptaient rejoindre ensuite l’archipel des Exumas dans l’après-midi. Ils étaient attendus à une île privée pour leur séjour. Pour la totalité du voyage, la femme d’affaires avait loué deux îles privées à Muscha Cay ; une en guise de résidence et l’autre pour les besoins du tournage. Dès qu’il s’agissait de Just Glamour et de son ami, la reine du marché mondial des cosmétiques ne lésinait jamais sur les moyens. L’hommage au producteur de musique n’avait pas de prix. Dès sa conception, le parfum « James » fut la grande priorité de Lily et des sommes astronomiques ont été déboursées pour que ce projet à valeur sentimental voie le jour. Comparé à « Lily », le parfum pour hommes avait été bien plus couteux. Sa publicité représentait la plus grosse part du capital jamais dépensée par la marque mais la femme d’affaires supposait que les prochaines recettes des ventes allaient renforcer la richesse et le prestige de Just Glamour. Toutefois, et outre l’enjeu sérieux du tournage, Lily allait faire en sorte que ce séjour aux Bahamas soit mémorable et magique. Dans ce décor de rêve où le bleu de la mer contraste subtilement avec le blanc du sable, James retrouverait sûrement son doux sourire et ils passeraient d’agréables moments. Sombre depuis quelques jours, un rideau de tristesse cachait le visage angélique du musicien et il s’enfermait dans son refuge de toujours, la musique. Il ne toucha même pas au délicieux champagne proposé par le commandant de bord. La rupture avec Blake fut très difficile. Bien que compréhensive en le laissant s’isoler, la starlette envisageait réellement, dès l’atterrissage à Nassau, de lui faire connaître l’allégresse et l’euphorie que suscitaient les tropiques. Cette mélancolie qui l’usait devait disparaitre. Du côté de l’anglaise ; Lily ressentait vivement le besoin de s’évader afin de connaître de nouveaux horizons. Sa vie quotidienne, saturée de responsabilité et de pression, tracassait lourdement l’esprit de la jeune femme. Admirant James sereinement, les pensées de la blonde la conduisirent à reconsidérer toutes les événements vécus ces derniers mois. Le regard perdu dans le vide, elle se remémorait les mauvais souvenirs avec David Evans et les révélations de la Jeunesse Dorée. Son cœur se compressa. Elle eut mal. Ce voyage avait l’obligation d’être bénéfique, il allait être le nouveau point de départ ensoleillé d’une vie éreintée par les orages. Autant pour Lily que pour James. Les deux amis marchaient vers le Nouveau ensemble. D’une voix enjouée, le commandant de bord annonça qu’ils allaient atterrir à Nassau. Lily croisa instinctivement les yeux bleus de James. Un sourire lumineux se dessina sur les lèvres de chacun. Que le rêve commence.

L’escale à Nassau devait durer une heure pour préparer l’hélicoptère. Comme à LAX, des paparazzis attendaient le duo James afin de tenter de les photographier pour les magazines. Cette fois-ci, ils se trouvaient directement sur la piste d’atterrissage. Cachés sous leurs lunettes de soleils noires, James et Lily quittèrent le petit l’avion, entourés de gardes du corps, et furent conduits à une salle d’attente V.I.P. Bénéficiant d’un accueil prodigieux, ils eurent le droit à des cocktails tropicaux aux couleurs de la mer et une vue imprenable sur Nouvelle Providence. Tandis que James contemplait en silence le soleil de midi entrain d’irradier sa chaleur sur l’île, la fashionista en profita pour se rafraichir en changeant sa tenue. Sa robe portefeuille Mike Gonzalez jaune et rose fut associée à une paire d’ankle boots camel Tabitha Simmons et agrémentée de sautoirs colorés ainsi que du sac Alma de Louis Vuitton. Après avoir pris gentiment la peine de poser avec quelques employés de l’aéroport en guise de souvenir, la starlette et le producteur de musique rejoignirent la piste de décollage et l’hélicoptère d’un blanc éclatant s’envola dans le bruit. En route vers Mucha Cay, le duo James eut le privilège encore une fois d’admirer un panorama unique. Vues d’hélicoptère, les petites îles ressemblaient à des pierres précieuses entourées d’une mer d’apatite bleue. La blonde reconnut l’île où elle comptait séjourner avec James et la désigna du doigt. Grande, avec une végétation luxuriante et sa plage vierge très longue, elle se distinguait par une marina et un petit port où était amarré un yacht. Celle réservée au tournage se trouvait juste derrière, le yacht allait servir de transport pour la rejoindre. Le trajet fut relativement court et l’hélicoptère atterrit finalement sur la piste d’atterrissage privé dont disposait l’île. A peine le duo James sortit de l’appareil, qu’il fut accueillit chaleureusement par des gens à la peau halée et aux sourires plus chauds que le soleil. Une petite équipe de gens aimables se présenta comme ceux qui allaient s’occuper de James et Lily. Ravie, Lily admira ô combien l’île était merveille ; un splendide havre de paix ! Ce petit bout de paradis était décoré d’immenses palmiers qui remuaient au rythme de la brise fraiche de l’Océan et le bruit des vagues s’échouant sur le rivage avait l’effet d’une berceuse. James paraissait fasciné par la beauté du paysage également. Lily sourit lorsqu’elle remarqua que le bleu des yeux de son ami et celui de la mer se trouvaient être les mêmes. Pour les amener à la propriété luxueuse nichée sur le point culminant de l’île, un chauffeur les emmena en Jeep. Après un trajet vallonné, le duo James découvrit la belle villa doté d’une vue à 360°C sur le reste de l’île. On les déposa à l’entrée et on leur indiqua que leurs affaires leur seraient apportées dans l’après-midi. Après un amical signe de la main, le guide démarra sa voiture et disparut dans un nuage de poussière. Ils étaient enfin seuls.

James ! On est enfin arrivés ! S’exclama Lily en sautant au cou de son ami. Je suis trop heureuse ! Allez, viens on va visiter. Le prenant par le poignet, la blonde pleine d’entrain emmena au cœur de la villa. La villa était d’un style très original, elle possédait une architecture minimaliste très agréable, à la fois contemporaine et tropicale. Ouverte sur un grand jardin avec piscine aux formes arrondies et dotée d’un solarium, la vaste salle de séjour se composait de meubles en marbre et en bois très design, aux couleurs pâles qui se mariaient aux couleurs azur clair du reste de la décoration. Un bouquet de fleurs tropicales aux multiples teintes trônait sur une grande table avec un panier rempli de fruits tropicaux juteux, Lily s’y précipita, après avoir lâché James, pour en sentir les parfums sucrés s’y dégageant. Ils nous souhaitent encore la bienvenue, comme c’est gentil ! Délicatement, elle accrocha une yellow elder, la fleur nationale, à ses cheveux. James, lui, continuait à faire le tour de la maison, il acquiesçait aux remarques de Lily. Il faut profiter de cette maison le plus possible, puisque l’on va énormément passer de temps sur l’autre île. D’ailleurs, on doit s’y rendre demain dès le lever du soleil pour le tournage. Le réalisateur et son équipe arrivent ce soir, et j’attends son appel. Il est un peu fou et autoritaire, je te préviens. Oh tiens ! Dit-elle lorsqu’elle entendit la sonnerie de son téléphone retentir, il devait s’agir de lui. Je reviens. Allant répondre, la femme d’affaires s’isola dans le jardin et ne revint qu’après un bon moment. James. Je suis désolée de t’avoir laissé tout seul…J’ai une drôle nouvelle. Fit Lily d’une voix mêlant tristesse et gêne. L’actrice qui doit tourner la publicité avec toi demain a pris froid…Elle ne va pas venir et on risque d’annuler le tournage. J’ai du me battre avec le réalisateur qui voulait tout annuler, et à la fin, on a conclu que ce serait moi qui tournerait la publicité avec toi...Qu’en dis-tu ? C’est soit cette solution de dernier recours, soit on rentre dès demain... Termina Lily en faisant la moue. Terriblement gênée par la situation, l’anglaise était confuse. Cet imprévu serait l’occasion de dire au revoir à ce cadre de rêve. Elle ne le voulait vraiment pas.

Peut-être que finalement, ce voyage était une aubaine pour lui ? Un moyen de se vider l’esprit et d’aller de l’avant ? De tout oublier ; Blake, les conflits, la guerre, le mal, la souffrance. Son cœur était encore affligé de ces maux, mais pourtant, James Taylor avait minutieusement pris soin de tout préparer deux jours à l’avance pour son long départ ; deux valises suffisaient au séjour, et un sac à dos avec le strict nécessaire, dont son i-pod plein à craquer de morceaux en tout genre. Il avait aussi pris quelques dossiers, histoire de rester en contact avec le travail ; de quoi se montrer encore optimal et enchainer pendant les pauses en passant quelques coups de fil à Kacey, Brianna et Anastasia afin de vérifier si les affaires marchaient bien à Los Angeles. Le producteur de musique appréhendait un peu ce voyage vers l’inconnu ; l’archipel des Bahamas, il en avait vu des photographies, les unes plus reluisantes que les autres. Un véritable délice pour les yeux et pour l’âme. Il avait accepté de s’y rendre pour faire plaisir à Lily et parce qu’il avait signé avec elle pour la marque tributaire de Just Glamour, ‘James’, qui aux yeux de la femme d’affaires, était un tremplin supplémentaire à sa carrière déjà florissante. […] L’avion survolait les eaux bleues ; la houle rendait écumeuse la surface de la mer huileuse. Le musicien observait ce paysage de carte postale se peindre sous ses yeux d’un même azuré; au loin, il apercevait la grande île, celle lovée par les bras turquoise de l’océan Atlantique. La musique déferlait des flots mugissants à son cœur maussade et à son esprit chagriné ; malgré l’idyllique vue, le jeune homme n’arrivait pas à tout oublier. Il se consolait en fredonnant à peine tout bas quelques paroles de cette chanson qu’il avait lui-même écrite pour Blake où l’époque où tous deux s’aimaient d’un amour véritable. Depuis, les choses s’étaient ternies et officiellement achevées. L’actrice l’avait dupé depuis le début, et le malheureux n’avait compris ceci qu’à la fin, le jour où accompagné d’un collègue, elle avait affirmé en avoir plus qu’assez de lui, de ses secrets et de son amitié « douteuse » avait-elle hurlé rageusement, la larme à l’oeil, avec l’anglaise. Ensuite, elle lui avait claqué la porte au nez. Jusqu’à présent, James Taylor vivait cette rupture comme une défaite ; il n’était pas habitué à perdre, lui à qui la vie avait tellement sourit. Fermant les paupières, il tenta de trouver le sommeil…Le repos. En vain. Le commandant de bord l’interpella afin de lui proposer une coupe de champagne, mais le jeune homme refusa poliment. En dépit de l’air enjoué et solaire de Lily, le producteur tentait cependant de faire bonne figure, en laissant de temps en temps, ses lèvres se gonfler d’un sourire et ses yeux étinceler d’un éclat de joie, totalement factice. Tel un albatros, le jet surplomba de ses ailes blanches les eaux poissonneuses qui bleuissaient à vu d’œil. Enfin, d’une voix pleine d’engouement, le pilote décréta de d’ici quelques minutes, l’oiseau se poserait dans son nid. Nassau, la capitale bahamienne. Les complices du duo James s’adressèrent un regard amusé ; le musicien éteignit son i-pod, adieu la mélancolie, adieu Blake et adieu les souvenirs. Il devait aller de l’avant et pour cela, il était fier de pouvoir compter sur l’aide précieuse de sa meilleure amie. Lily et lui, c’était du solide. Le musicien savait qu’elle au moins, ne l’abandonnera jamais.

Comme à l’aéroport de Los Angeles, les paparazzis affluaient de toute part pour immortaliser les deux amis et leur séjour ; de tels clichés valaient une belle fortune ! Les considérant d’un regard amusé, le producteur attrapa son sac à dos et replaça ses lunettes noires sur son nez tout en emboitant le pas à Lily et aux gardes du corps, présents pour assurer leur sécurité. Pénétrant à l’intérieur d’une salle privée de l’aéroport bahamien, le duo James attendit seulement quelques minutes avant qu’un nouvel avion ne soit affrété spécialement pour eux. Quelques voyageurs et employés appréciant particulièrement les deux célébrités, leur demandèrent des autographes en confiant d’une voix tremblante d’émotion qu’ils étaient admiratifs de leur travail respectif. De tels encouragements redonnèrent le sourire au producteur de Taylor&Co qui se prêta au jeu en posant aux côtés de quelques fans. On leur livra des cocktails aux couleurs de l’archipel ; les parfums subtils se mariaient délicieusement et l’union était si forte, qu’il crut ressentir sur son palais aiguisé, une explosion de fraicheur et de saveurs. Enfin, les deux amis après avoir salué gentiment les locaux et les voyageurs, prirent la direction du nouvel avion. Sans plus attendre, celui-ci déploya ses grandes ailes d’un blanc aussi immaculé que les rares nuages tachetant le ciel, avant de décoller vivement. Trépidante d’excitation, Lily lui confia quelques secrets de ce plan de voyage mirifique ; ils allaient se rendre à leur île, afin de profiter d’abord de son calme paradisiaque pour se reposer un peu, avant de reprendre dès la fin d’après-midi, le début du tournage de la publicité à gros budget. Détaillant silencieusement l’horizon bleu, James se laissa aller aux songeries ; le soleil se miroitait à la surface des eaux limpides où se dessinaient vaguement, les premières lignes dorées des îles. L’avion atterrît enfin et les deux amis s’empressèrent de sortir ; caressé de plein fouet par le mistral le jeune homme resta durant de longues minutes silencieux et admiratif. Tout ressemblait à une toile d’une perfection rare ; aquarellés de bleu, l’horizon et les cieux se confondaient magiquement, et on aurait cru qu’à plusieurs milliards de kilomètres encore, le monde pouvait être aussi beau et aussi cristallin. Le soleil étincelait sur les peaux ambrées des locaux qui se présentèrent poliment à James et Lily. Les saluant d’un sourire avenant, le directeur de Taylor&Co’ échangea un regard complice avec son amie qui se faisait une joie pleine de lui présenter les lieux. Dans le vent, un mince coup de pinceau doré répandait encore plus de féérie au panorama ; les cristaux du sable étaient à la fois d’or, d’argent et de diamant. Le tout était superbe. Formant une arche couleur jade, les hautes herbes et les feuilles des palmiers frémissaient à peine au gré de la bise fraiche, porteuse des chants mélodieux de l’océan. Le vrombissement des abeilles butinant le miel brillant sur les pétales des fleurs sauvages, rendait la mélodie encore plus merveilleuse. Enfin, les deux amis grimpèrent au bord d’une jeep qui traversa rapidement la route sablonneuse ; de la poussière dorée se répandait sous leur passage. Ils arrivèrent à bon port ; le guide leur donna quelques indications avant de les laisser seuls. Pénétrant dans l’immense jardin, tout de verdure et de couleurs, le musicien resta durant de longues minutes à l’admirer en silence alors que Lily sautillait énergiquement dans tous les sens, enthousiasmée à l’idée qu’ils allaient passer un moment ensemble avant de se rendre sur le tournage. Il noua un de ses bras autour de sa taille de guêpe avant de répondre, d’un ton tout aussi mielleux que le sien.

- C’est superbe ! Je suis complètement époustouflé par le décor ! Et dire que le tout ne fait que commencer. Il sourit et emboita le pas à son amie, liant sa main à la sienne. Dépassant les portes en bois de la villa, les deux amis restèrent quelques minutes prostrés dans le silence, les yeux brillants d’admiration pour cette demeure d’une élégance fabuleuse. Les murs étaient d’un blanc immaculé, quelques rideaux coloraient les fenêtres et laissaient toutefois le soleil illuminer pleinement la pièce. Aux lignes épurées, les causeuses reposaient les unes à côté des autres ; tout le mobilier comportait des teintes pâles, et certains proposaient même un camaïeu aux nuances azurées de l’archipel. Des fleurs de tiarés flamboyaient dans un grand vase en cristal bleu, qui faisait écho dans ses majestueux éclats irisés, au design de la villa. James se pencha légèrement vers la fenêtre, admirant au passage le grand solarium sur la terrasse. C’est une villa fantastique ! Nous aurions dû penser à deux fois avant de vivre à Los Angeles, déclara le blond avec un petit rire. Il continua de faire le tour du prioritaire, s’émerveillant à chaque fois que ses yeux bleus se confondaient avec l’océan infini que l’on apercevait dans son absolue beauté à travers la baie vitrée, ou encore, lorsqu’il effleurait du bout des doigts, le bois lustré d’une commode ou d’une armoire. Tout était si chic, si design, si branché. Il adorait ! Acquiesçant aux remarques de son amie, le musicien tourna la tête vers elle lorsqu’elle s’adressa au fameux réalisateur ; les éclats de voix criards firent comprendre à James que quelque chose ne se passait pas comme prévu. Il passa dans le jardin pour s’y installer sur un long siège de bambou ombragé par un palmier immense. Nerveuse, Lily vint à sa hauteur ; sa mine déconfite ne fit qu’accentuer cette impression. L’actrice qui devait tourner avec lui pour le parfum était malade. Grimaçant légèrement, le jeune homme fixa son amie sans dire mot alors qu’elle lui expliquait que peut-être elle avait une solution afin d’éviter que leur rêve ne tombe à l’eau. Ecoute Lily, murmura t’il. Il hésita durant de longues minutes ; une pensée à Blake le figea, ainsi que toutes ses menaces. Il resta silencieux. Je…Je ne sais pas. Mais…James redressa la tête et lorsqu’il croisa les prunelles azurées de son amie, il eut de la peine ; non il n’allait pas la priver de ce voyage, et puis, avait-il vraiment de partir alors qu’ils venaient à peine d’arriver ? Lily s’était donnée corps et âme dans ce projet. Il s’était juré de ne jamais la décevoir. Si c’est la seule solution, cela me va parfaitement. Après tout, ce n’est qu’un baiser, rien de plus, se rassura t-il avec un petit sourire. La jeune femme parut soulagée et poussa un petit cri d’enthousiasme lorsqu’il reprit : Appelle ce réalisateur et dis lui qu’on a une solution de secours. Et prie-le d’arrêter de te crier dessus, sinon il aura affaire à moi. Décréta t-il en lui adressant un clin d’œil. Laissant Lily passer le fameux coup de fil, James se demanda s’il ne venait pas de faire une erreur ; non, il ne devait plus douter. Le tournage allait bien se passer. Lily réapparut à ses côtés, souriante et optimiste. Ses cheveux se doraient au contact du soleil et ses grands yeux clairs brillaient comme l’océan sans fin. Je suis content que tu m’ais proposé ce voyage. Tu sais, j’en avais vraiment besoin. Tout est superbe ici. Nous n’en sommes qu’au début, mais j’ai l’impression que ce voyage va être riche et qu’il va nous apporter beaucoup de bonnes choses. Tu ne trouves pas ? Il lui sourit. Merci beaucoup d’être là Lily. Ton optimisme et ton sourire me font vraiment du bien. Il l’étreignit amicalement. Tu m’as promis de l’aventure et de l’exotisme, je suis tout ouïe. Que fait-on ? Un tour de l’île. J’ai cru voir qu’il y avait pas mal d’endroits superbes à visiter. Et puis la plage me parait divine! Reconnut-il en souriant de plus bel. Ce voyage ne pouvait qu’être parfait ; James ne se devait plus de douter. Tout allait merveilleusement bien se passer.