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 THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade

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Evan M. Hilton
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Evan M. Hilton

Masculin
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▌LOCALISATION : Dans son bureau de Grand Patron à MODE .
▌JOB : Héritier de HILTON , Jet Setteur, Dirigeant de MODE ET LIFES.
▌EN CE MOMENT : La zizanie est partout dans la sphère dorée de l'Héritier !
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MessageSujet: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyMer 21 Sep 2011 - 14:26

La Jeunesse Dorée. L’Élite. La crème de la crème de la Jet Set. Qu'importe comment où nous appelait, nous étions le symbole incontestable du pouvoir et de l'argent à travers le monde. Ensemble, on incarnait les privilèges absolus, le luxe à outrance et la haute distinction sociale. Au nombre de 6, nous étions avant-tout des êtres promis, dés la naissance, à un avenir aussi glorieux que brillant. De part nos personnes, nous suscitions également l'envie pour la plupart et l'admiration chez d'autres. Ce qui faisait notre renommée si particulière ? Nos noms de famille. Hilton, Livery, James, Silverstone, Delorme et Lagerfelt. Des noms de famille reconnus et respectés à travers la planète entière. Nos destins hors du commun et propice à la gloire nous donnait le prestigieux titre « d'enfants bénis ». Tout le monde pouvait le confirmer : les fées s'étaient penchées sur notre berceau et nous avait donné les plus beaux cadeaux qu'il soit : la beauté, l'argent, la chance et la gloire. Le cercle de la très Haute Sphère étant très restreints, nos familles ont été amenés à se côtoyer depuis toujours. Inscrits dans les meilleurs établissements scolaires et logeant dans le plus beau quartier de la Grande Pomme, nous avions passé la plupart de nos vies ensemble sans jamais nous quitter. A force, nous avions réussi à former une bande, un groupe, une unité et cela malgré nos petites chamailleries et mésententes. Notre petite bande et sa esprit fraternelle perdurèrent des années entières et certainement inoubliables. Mais au fil tu temps et par diverses facteurs tout se brisa. En réalité la séparation se prévoyait depuis fort longtemps. La dés-unification de notre groupe pesait au dessus de nos tête comme une épée de Damoclès depuis quelques temps mais nous avions tenté de l'occulter au nom de notre amitié. Mais en vain, ce fut un échec total. Les liens de notre amitié se rompirent lentement et douloureusement. Considérés comme indestructibles et soudés depuis toujours, les gens ne réalisaient pas à quel point que la Jeunesse Dorée jouait la comédie devant son public, surtout vers la fin. Derrière les sourires factices se dissimulaient rivalités, jalousies et haine. Excédés de leurs piètres jeux d'acteurs, le rideau tomba brusquement et la comédie se transforma en tragédie pour l'Elite en l'espace d'un acte.

Assis sur l'un de ses fauteuils Versace Home qui décoraient son grand salon au premier étage, Evan feuillait, dans un silence absolu, un vieil album de polaroids qui répertoriaient des clichés pris avec ses vieux amis. La nostalgie était bien évidement au rendez-vous, le milliardaire se crut revenir quelques années en arrière. Chacune des photographies montrait les moments marquant qu'avait vécu la Jeunesse Dorée. A travers les pages jaunies, on y trouvait de véritables instants immortalisés : Drew et Evan jouant ensemble à Nintendo 64, la rencontre de Lily et Blair au bord de la piscine d'Evan, Lily et Drew qui avaient obtenu le même score à un concours hippique, Penny et Blair et leurs diadèmes le jour où elles s’autoproclamèrent les reines du collège, Penny élue Miss MODE à 15 ans, Evan tenant dans les mains son premier lingot d'or fait avec son propre argent de poche, Drew à l'ouverture de la première boutique DELORME à Las Vegas, Lily et Charles au sommet de l'Empire State Bulding du temps où l'anglaise aidait à l'intégration de l'allemand, Evan et Penny à St-Barthélémy, Charles qui tentait de faire boire Drew à Ibiza, Blair aux côtés d'Anna Wintour, Charles embrassant Blair à Venise... Le sourire aux lèvres, Evan tournait une à une les vieilles pages en se remémorant chaque instant vécu et il en oublia même la désastreuse et actuelle situation. Ces photographies reflétaient l'époque où l'animosité entre les six n'existait pas -ou à moindre mesure c'était surtout des broutilles d'adolescents. Il est encore temps de faire la paix ! Se dit le glamour en fermant d'un coup sec l'album. Prenant son téléphone, il appela un à un ses cinq amis et leur ordonna d'un ton plus que sec de les retrouver illico presto chez lui. Le glamour inventa un prétexte parlant de maladie grave et d'argent pour les pousser à venir. Bien évidemment, ce n'était qu'un subterfuge : personne ne serait venu si Evan leur avait proposé de tous se réunir dans la même pièce. Mordant à l'hameçon, ils répondirent tous présent, même Drew et Charles qui se montrèrent tout de même très réticents pour venir en aide à l'héritier. Satisfait de voir que la première étape de son plan venait de fonctionner, Evan attendait maintenant sagement la seconde étape qui s’annonçait ,cette fois-ci, nettement moins facile.

Le disque solaire se couchant derrière les collines d'Hollywood, la première voiture de luxe pénétra dans la propriété de l'héritier. Evan se précipita vers sa fenêtre pour vérifier qui était son premier invité. Cette Lexus LS tantôt sobre que chic ne pouvait qu’appartenir à Drew qui, en personne humble, n'étalait pas trop sa richesse contrairement à Evan et ses Lamborghini. A sa grande surprise et derrière Drew, le jet-setteur reconnu la Bentley Continentale GT customisée en rose bonbon et appartenant à Penny. Son vieux rival et sa meilleure amie se garèrent en même temps et sortirent de leur véhicule en se regardant mutuellement, étonnés de se rencontrer ici. Soudainement, des coups de klaxons vinrent perturber la quiétude des lieux ; plus loin, à l'entrée de la villa, se trouvait trois limousines qui se disputaient la priorité pour franchir les grilles. Lily, Blair et Charles comprit le glamour. Une à une, les longues automobiles noires longèrent les sentiers qui conduisaient à la résidence. Une fois arrivées, deux des véhicules de luxe ouvrirent leurs portières en même temps et Charles en surgit d'une d'elle en exigeant de recevoir immédiatement des explications en pointant du doigt Lily et l'anglaise fit de même quelques secondes plus tard en désignant cette fois-ci l'allemand et Penny. Blair, quant à elle, abaissa sa vitre teintée, observa ce qui se passait et attendit que son chauffeur lui ouvre la portière pour sortir à son tour. Drew grogna quelques injures sur la secrétaire et Penny imita Charles en exprimant son mécontentement vis-à-vis de la présence de Lily. Constatant que tout le monde était finalement bel et bien réuni, Evan quitta sa tour de garde à l'étage et descendit rapidement les escaliers pour les rejoindre sur le perron.

Amis du soir, bonsoir ! S'écria la glamour en ouvrant soudainement la porte d'entrée. Quelle joie de vous revoir toutes et...tous. Quoi que pour vous deux...Dit-il en laçant un regard hautain à ses deux rivaux. Et bien, et bien. On est tous ensemble, comme au bon vieux temps ! Souriez au lieu de faire ces têtes d'enterrements ! Ce n'est pas comme si on se détestait ! On s'adore tellement ! Evan rigola quelques instants mais s'arrêta lorsqu'il vit que personne ne partageait son humour. Bon. Merci du vent. Bref. Comme vous le voyez, je suis en excellente santé et je ne vais pas mourir ! Vous y avez cru hein! J'en suis sûr que certains ont sorti le champagne ! Il regarda immédiatement Blair, Drew et Charles. Et bien non ! J'avoue ...j'ai menti et je vous ai tendu un piège. Pourquoi ? Je vais vous le dire attendez. Ne vous tuez pas hein ! Evan disparu quelques instants derrière la porte puis réapparu avec un objet dans la main : l'album photo de la Jeunesse Dorée. Ça. Il jeta le recueil de souvenirs à terre qui s'ouvrit aux yeux de tous et dont les pages se laissaient tourner par le vent. Toi. Il désigna Drew. Toi. Il désigna Penny. Toi. Il désigna Charles. Toi. Il désigna Blair. Et toi. Il désigna Lily. Vous, tous autant que vous êtes. Osez dire que cet album et ses photos ne représentent rien. Que ce que les moments immortalisés ici n'ont jamais existé. Que nous avons jamais été amis. La Jeunesse Dorée, le nez baissé dans la honte, ne soufflait aucun mot. Remarquez quand même l'énorme différence entre ses photos et maintenant. On est passé de l'amitié, la fraternité à ça. Dit l'héritier en faisant référence au grand mépris qui brillait sur les visages de chacun. Ne parlons pas des coups bas alors là. Nous en avons tous fait à l'un et à l'autre. Soyons clair : nous sommes tous fautifs. Cette situation ne peut plus continuer ; ça va être quoi la prochaine étape dites-moi ? La torture physique et non plus mentale ? Des complots d’assassinats ? Non, je refuse d'en arriver à là avec vous et je refuse surtout de continuer de cette manière. C'est pour cela que je vous ai réuni ici, chez moi. Il est temps de cesser tout forme de haine. En êtres civilisés, je crois qu'il est tout à fait possible pour nous tous de dialoguer pour arranger nos problèmes ? Sans haine, insultes ou coups-bas. Juste communiquer, essayer de crever l’abcès pour avancer. Qu'en pensez-vous ? Je vais vous laisser le choix : que celui qui souhaite arranger la situation rentre avec moi à intérieur, et au contraire celui qui ne veut pas...tant pis pour lui. Cela sera la seule et unique occasion, attention ! Faites votre choix les amis. Libre à vous de partir ou pas. Acheva Evan en s'écartant de la porte d'entrée afin de céder le passage : la décision revenait maintenant au reste du groupe. Il ne pouvait pas décider à leur place ; ce genre de choses dépendait de leur volonté à eux.
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Charles I. Lagerfelt
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Charles I. Lagerfelt

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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptySam 1 Oct 2011 - 17:22

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Charles & la Jeunesse Dorée ♦“Truly great friends are hard to find, difficult to leave, and impossible to forget.


Berlin. C’était un peu son fief. Il connaissait tous les recoins de la ville, les moindres commerces, les petites gens à qui il avait volé une bonne partie des biens et ce jusqu’aux extrémités des frontières du land près de Brandebourg. Là, était son royaume fait d’immeubles, d’argent et d’or. Son territoire où comme les plus grands de la pègre, il régnait en maître incontesté, redouté. En affaire, l’allemand n’avait pas de pitié et sans cesse son business obscur rimait avec conquête. Plus il avait de parts dans une entreprise, plus il se sentait exister. Depuis la république de Weimar pendant le vingtième siècle jusqu’à aujourd’hui, les Lagerfelt ont toujours eu la main mise sur les plus grands business ; les banques, la finance jusqu’à Francfort même, les hôtels, les restaurants et bien d’autres lieux phares portaient leurs noms. Ils avaient remodelé toute la Potsdamer Platz en y bâtissant des complexes dont celui de Daimler que Charles affectionnait particulièrement quand il avait été enfant, des musées comme le Sony-Center, des salles de concerts tel que le Philharmonie, des restaurants et même un monument commémoratif en l’honneur de la Shoah. Berlin était devenue grâce à eux une ville berceau de la culture allemande , fruit de leur intelligence et de leur avancement. Depuis, elle resplendissait, l’Allemagne entière était taillée comme un joyau brut par les Lagerfelt. Toute l’Europe enviait cette terre de richesse et de réussite. Douce Allemagne ! Sa famille s’était même introduite en réseau tentaculaire chez les hauts gradés allant de l’armée jusqu’au Sénat de Berlin dont le bourgmestre-gouverneur était un admirateur convaincu de leur influence prestigieuse au sein de la ville et un vieil ami à son père. Et depuis des siècles maintenant, leurs armoiries se voyaient même copiées par la ville, tant ils avaient fait de grand-chose pour elle. Le voilà de retour chez lui, il se sentait bien. A pas lents, l’homme d’affaires déambulait dans le grand jardin de la demeure familiale, verre en main, en écoutant d’une oreille distraire les papotages mondains de ses camarades de l’élite berlinoise. Tous parlaient affaire. Le sujet l’intéressait bien, mais aujourd’hui, l’allemand avait l’esprit ailleurs, comme égaré dans les ruelles baignées de soleil de Los Angeles. Il repensait à Blair. Aux nombreuses soirées où ils s’étaient revus depuis leur réconciliation et où, main dans la main, ils pactisaient pour se venger de James. Charles se resservit un verre de champagne quand il fut soudainement tiré de ses songes par Klaus qui lui proposait de trinquer à la réussite de leur nouvelle entreprise en France. Les affaires marchaient si bien pour l’investisseur qu’il implantait ses compagnies et le savoir faire allemand dans tous les pays d’Europe. Les rentes étaient bonnes.. Le petit discours de son ami l’amusa et entre deux rires, la conversation reprit son sérieux jusqu’à ce que brusquement, son père n’intervienne et ne se permette de gâcher la soirée. Quel homme ignoble ; Charles le haïssait, et pourtant, bien au fond de lui, son cœur battait d’un amour inconditionnel pour cet homme fort, indomptable, rigide. Il rêvait de lui ressembler. Bien que ce dernier n’attribuait jamais aucun mérite à son fils pour sa réussite fulgurante et l’influence nouvelle qu’il avait sur Berlin et les entreprises Lagerfelt, cette fois-ci il eut le luxe de se permettre un commentaire devant les yeux béats de l’assemblée. Charles en tressaillît mais ne rajouta rien. Sous un jet de lumière pâle, la silhouette de sa belle mère apparut dans l’allée. Moulée dans sa robe légère, elle avança jusqu’à lui et déposa une bise sur sa joue. Il se mit à marmonner des insultes en américain à l’égard de la blonde. Il détestait Gisela; pique-assiette, jeune écervelée, débauchée de son âge qui lui avait d’ailleurs fait à maintes reprises des avances auxquelles il n’avait jamais cédées. Ses boucles blondes et son sourire hypocrite ne remplaceront jamais ,ô grand jamais, l’image parfaite de la mère que Charles s’était forgé. Sa génitrice était morte en lui donnant naissance, et cela, son père, le lui avait toujours reproché. Il avait ensuite décidé d’en faire baver son enfant en lui donnant une éducation des plus sévères, sans le moindre sentiment, la moindre tendresse. C’était toujours ainsi chez les Lagerfelt. Toujours.

Ainsi, trois journées et nuitées pleines passèrent ; Charles se rendit dans tous ses commerces pour jeter un coup d’œil au travail, puis en même temps que le soleil se levant, son jet privé décolla de Stuttgart où il avait séjourné le temps d’une soirée, pour regagner des heures plus tard, Los Angeles. Croulant de fatigue, l’homme d’affaires salua à peine ses employés, et regagna sans demander son reste sa chambre afin d’y trouver le repos nécessaire. Festoyer, plaisanter et surtout travailler ne s’avérait pas chose facile. La tête ankylosée d’une migraine, le jeune homme s’étala de tout son long dans son lit et ferma les paupières en repensant avec une grande satisfaction à la montée en flèche de ses actions. Lui vint aussi à l’esprit l’échec cuisant d’un investissement ; son commerce avait été saisi par la police berlinoise pour cause d’activités illégales. Charles avait juré de se venger. Il n’aimait pas qu’on mette son nez dans ses affaires. Il sentait que son père était derrière cette saisie ! Soudain, le téléphone retentit un coup, puis un second. L’allemand grogna. D’un geste maladroit, il saisit le portable et décrocha. Quelle belle surprise de bienvenue ; une invitation d’Evan Hilton. L’investisseur demanda ses précisions ; il n’en avait que faire des maux saisissant son ennemi, lui-même était préoccupé de son propre état. Il accepta toutefois de faire le détour, par politesse sans plus...

La limousine noire longea les allées de Beverly Hills avant qu’elle ne prenne le détour du domaine d’Hilton. Luisant comme l’encre du ciel, le capot et les jantes chromées reflétaient les étoiles. Le visage impassible du jeune allemand se miroita sur la vitre nimbée par la fumée de son cigare. Son front se plissait d’inquiétude à mesure que l’automobile grappillait des mètres ; que se passait-il ? D’autres voitures s’étaient garées dans l’allées en même temps que la sienne. Il remercia son chauffeur puis sortit du véhicule avec élégance. A ses côtés, Blair se présenta puis, Penny, Drew et Lily. Evan surgit au dessus des escaliers et les descendit agilement en criant le bonsoir à ses camarades. La Jeunesse Dorée au grand complet. Lagerfelt grimaça en jetant un regard vers Lily qui le lui rendit, avec le rouge aux joues. L’héritier Hilton leur tendit ensuite un album photo retraçant leur jeunesse fougueuse ; les moments de grande amitié, leurs blagues, leurs rires. Leur complicité. L’allemand ne dit pas mot ; la fumée de son cigare tournoyait en cercles pourpres dans les airs. Il fixa les photographies et se mit à sourire, comme s’il avait en tête, encore le souvenir de la joie d’être avec ses amis. Bien qu’il détestait Evan, il trouvait admirable son acte. La Jeunesse Dorée n’était plus qu’un vague souvenir, happé par le temps. Il était sans doute temps d’y remédier. Charles emboita le pas au jeune héritier tout en répondant, convaincu des paroles de ce dernier :

Nous aurons l’occasion de sortir le champagne lorsque l’occasion s’y prêtera, ne t’en soucie pas très cher, lança Lagerfelt avec un sourire sournois aux lèvres. Je suis d’accord avec toi, avoua enfin Charles. Je pense que tu as eu raison de nous inviter pour que l’on mette à plat enfin nos problèmes et que peut-être, on essaye de retrouver la cohésion d’antan, mais permets moi simplement d’en douter, dit-il froidement en fixant droit dans les yeux l’anglaise. Quoiqu'il en soi, je te suis. Evan s’écarta de la porte d’entrée, laissant ainsi l’occasion aux anciens amis de se retrouver, comme avant, autour d’une bonne table pour converser sérieusement, sans se cracher au visage des horreurs. La tâche s’avérerait difficile, mais l’allemand était prêt à relever le défi ; après tout, lui, n’avait rien à perdre. Il avait de nouveau Blair avec lui. Ses amis demeuraient là, à ses côtés comme Penny et Drew. Quant à Evan et Lily, pour l’instant, l’investisseur ne préférait pas se prononcer sur leur cas. D’un pas confiant, il fit son entrée dans la demeure toujours aussi bien décorée. Cela faisait des années qu’il n’était pas venu chez Hilton. Charles fut guidé par un employé jusqu'au salon où il prit place, tout en gardant accroché aux lèvres son cigare et ses réflexions futures pour la conversation qui s’annonçait riche et houleuse à la fois.
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Blair H. Livery
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Blair H. Livery

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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyDim 2 Oct 2011 - 15:53

L’astre solaire se levait sur la luxuriante ville de Los Angeles, cité de tous les vices et les pêchés. Capitale incontestée du glamour, centre de toutes les attentions ; on y scrutait les moindres faits et gestes des enfants du vice. Soirées à répétition, alcool, débauche, trahisons, mensonges et scandales en tout genre animait la cour céleste de l’Elite du pays. On scrutait des quatre coins du monde, de New-York jusqu’à Pékin, les aventures plutôt mouvementées de ces Elus, de ces enfants pour qui l’avenir semblait déjà tout tracé dès leur premier souffle. Ces enfants bénis profitaient sans cesse de l’immensité de leur nom de famille pour se construire un Empire ; ils régnaient, depuis leurs somptueuses villas sur Beverly Hills, en maîtres sur le Monde. On ne jurait que par ces jeunes gens pour qui manipulation et mensonge étaient des valeurs communes, leurs noms résonnaient comme un écho dans chaque quartier, des plus somptueux au plus miteux : Evan Hilton, Lily James, Drew Delorme, Charles Lagerfelt, Penny Silverstone et Blair Livery. Tout le monde les connaissait, ils agrémentaient chaque jour la rubrique people des plus grands magazines. Les trois filles faisaient très souvent la couverture de revues comme Vogue ou Glamour, sans oublier le légendaire LIFES détenu par le milliardaire fils Hilton ; tandis que les hommes s’illustraient dans des chroniques économiques qui parlaient sans cesse des Empires économique de chacun des trois hommes d’affaires. Les plus grands stylistes du monde se bousculaient pour que l’un des six porte une de leur création, ce groupe là défrayait la chronique. Ses rois et reines du monde moderne rendaient pâles de jalousie les plus grands investisseurs ainsi que les plus célèbres mannequins de la planète. On frissonnait d’un plaisir exquis rien qu’à l’évocation de ces six noms légendaires, on ne cessait de s’imaginer à leur place dans une vie des plus parfaite ; l’Univers se modelait selon leurs propres désirs, il leur suffisait de claquer des doigts pour que le moindre de leurs souhaits ne se réalise. A eux six, ils formaient la splendide et plus que célèbre Jeunesse Dorée de Los Angeles, la crème de la crème du Glamour. Ses six-là s’étaient tous rencontrés à New-York dans l’école la plus prestigieuse du territoire américain, ses enfants de milliardaires âgés d’à peine sept ans jouaient déjà dans le mystérieux monde des apparences. Au cours des années le groupe s’était agrandis afin de s’arrêter au nombre de six, les six plus grands noms de la planète.

Tatiana, la gouvernante de l’élégante secrétaire, entra en trombe dans la chambre spacieuse ; elle tira les rideaux de velours laissant les rayons du soleil s’infiltrer dans la pièce. Agitée la gouvernante piaillait dans son affreux accent russe qu’il fallait que mademoiselle se lève pour qu’elle ait l’occasion de dire au revoir à sa mère avant que celle-ci ne s’envole pour New-York. Depuis quelques jours, elle résidait dans la sublime et luxueuse demeure de sa fille ; elle lui avait rendu une visite surprise en apprenant la nouvelle de la réconciliation de Charles et de sa précieuse fille dans un tabloïd du pays. Elle était venue admirer la vision de ce couple légendaire de nouveau sur les rails ; malheureusement pour elle, l’allemand était retourné dans son pays natal pour voyage d’affaire, ce qui n’avait pas empêché les deux femmes de se retrouver autour d’un bon déjeuner dans ce restaurant français qu’elles appréciaient tant toutes les deux. Il était impératif de rattraper le temps perdu, la mère et la fille ne s’étaient pas vu depuis plus de six mois, une éternité quand on connaissait les liens pourtant si forts qui les unissaient ; tant de choses s’étaient déroulées depuis leur dernière entrevue. Visitant la ville de fond en comble leur complicité d’antan revenait peu à peu à la vie, ravivant les plus beaux souvenirs de son enfance. Elle n’avait vraiment pas envie que sa mère parte si tôt, ces quatre journées leur avaient fait le plus grand bien, mais ses impératifs de styliste renommée l’obligeaient à retourner au plus vite à Big Apple. Descendant ses escaliers en marbre, Blair ne pu s’empêcher d’admirer la beauté encore fraîche du visage de sa mère. Un sac Chanel sur l’épaule elle sourit à sa fille avant de la prendre dans ses bras ; la secrétaire avait toujours aimé se réfugier dans les bras doux et protecteurs de sa mère. Les épreuves s’étaient succédées à commencer par le départ de la figure paternel du foyer Livery ; le divorce avait anéantit la petite fille insouciante qu’elle avait été à l’époque ; cette épisode l’avait endurci au point de devenir odieuse avec les enfants modèles comme pour leur faire payer leurs bonheurs parfaits, plus parfaits que le sien. Cette époque semblait maintenant révolue même si des souvenirs douloureux continuaient à ressurgir de nulle part. L’étreinte s’interrompit, coupant court aux divagations de la new-yorkaise. Glissant un dernier compliment sur sa fille, Eleanor Livery planta un dernier baiser sur le front de sa plus grande fierté avant de monter dans sa berline noire. L’après-midi était déjà bien entamée lorsque la secrétaire reçut un appel intriguant de la part de son patron et richissime ami d’enfance Evan Hilton. Ce dernier la pressa de se rendre de toute urgence à la résidence Hilton ; il l’informa qu’il serait question de maladie et d’argent. La secrétaire paniquée par la nouvelle abandonna son bureau d’où elle remplissait quelques papiers pour le travail pour sauter dans sa limousine. Les relations entres les deux avaient beau être tendus ces derniers-temps, Blair trouvait inconcevable le fait de le laisser dans la tourmente ; qui sait ce qui lui était arrivé.

Le chauffeur sillonnait les quartiers de Beverly Hills avant de franchir le portail de la villa de son patron ; bien que le trajet soit bref, la secrétaire se devait de faire une entrée digne de son nom. Elle eut la surprise de constater qu’elle n’était pas la seule à s’être déplacée pour venir « au chevet » du milliardaire. Longeant l’allée de la propriété on reconnaissait le mythique cabriolet rose de Penny, son amie de toujours, suivie de près par la Lexus d’un noir profond de son ennemie et patron de la plus célèbre maroquinerie, Drew. Une fois la limousine garée, Blair en sortit et remarqua la présence de Lily. Scandalisée, elle vint se poster aux côtés de Charles et Penny qui, eux aussi, semblaient tout aussi offusqués qu’elle. Il n’était pas question de maladie ou de quelques autres maux, c’était juste une piètre tentative pour les réunir tous ensemble ; que voulait donc Evan ? Souhaitait-il vraiment un meurtre lors de cette soirée ? Le milliardaire surgit du pas de sa porte et descendit d’un pas assuré les escaliers un sourire de d’autosatisfaction sur les lèvres. « Il est fier de son coup en plus ! » pensa la secrétaire amère à l’idée de s’être fait piégé de la sorte ; elle lança un regard lourd de mépris à Lily qui ne pu s’empêcher de détourner craintivement le regard. Hilton salua ses anciens amis avant de leur tendre un album photo retraçant leur jeunesse commune ; la secrétaire fut prise de nostalgie, cette grande époque lui manquait tellement. Il fallait voir ce qu’ils étaient devenus à se détruire mutuellement, les six avaient réussi à dénouer les liens indestructibles de la splendide Jeunesse Dorée. Cet argument imparable poussa l’américaine à franchir les quelques marches qui la séparaient du perron et de se poster devant son patron.

- Quel coup de maître mon cher Evan ! lança la secrétaire à son plus vieil ami. Je me faisais pourtant une joie de pouvoir célébrer ton déclin, lança-t-elle fièrement. C’étaient en grande partie de sa faute si leur relation était si tendu, la secrétaire esquissa un sourire avant de reprendre. Ce sera pour une autre fois alors… J’apprécie ton idée Evan, c’est tout à fait brillant ; nous devons nous expliquer, je souhaite que la lumière soit faîte sur certaines choses, lança la secrétaire en un adressant un regard lourd de sens à Lily avant d’entrer dans la splendide demeure de l’héritier Hilton. Son goût pour la démesure transparaissait à travers chaque pièce, le majordome la salua respectueusement avant de lui indiquer le chemin à suivre. Elle entra dans un immense salon, sûrement déjà préparé pour l’occasion ; nul ne saurait nier que cette discussion allait se poursuivre jusqu’au bout de la nuit. Il leur fallait dire tellement de chose, la cohésion d’antan n’était plus et s’ils voulaient la retrouver le chemin serait long. L’américaine prit place sur une causeuse, elle n’était pas la première à être rentré afin de clarifier les choses ; un cigare dans la bouche l’homme d’affaire allemand attendait lui aussi des explications. Les deux amants restèrent silencieux comme pour mieux mener à bien leurs réflexions pour cette discussion. Il n’y avait pas de toute, c’était maintenant que tout se jouait ; l’avenir de la Jeunesse Dorée reposait entre leurs mains.

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Lily P. James
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Lily P. James

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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyMar 4 Oct 2011 - 16:09

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La Jeunesse Dorée
Ce n'est ni l'amitié ni la bonté qui nous manquent, mais nous qui manquons à l'amitié et à la bonté.

Sous les projecteurs depuis l'aube, Lily avait passé l’essentiel de sa journée à tourner en studio la publicité pour son dernier produit. « Chic » la laque pour cheveux par Just Glamour allait faire son apparition sur les marchés dans quelques semaines et l'arrivée de ce nouveau produit signé Lily Pénélope James était , comme toujours, grandement attendu par le public. Mettant au point des produits d'une qualité incomparable et d'un grand raffinement, la marque de cosmétiques Just Glamour raflait des records de vente à chaque nouveau produit voyant le jour. Numéro un du pays et la côte Ouest, la marque s'était hissée en tête des ventes grâce à ses stratégies marketing sérieusement étudiées. Malicieux, les publicitaires avaient mis au point une stratégie incontournable pour bien commercialiser Just Glamour : faire de Lily le visage de la marque. Blonde, grande, souriante, gracieuse et belle, elle suscitait l'admiration de tous et cela depuis toujours. Ainsi, chaque spot publicitaire mettait en scène l'anglaise utilisant ses propres produits et, comme prévu, les ventes suivaient incroyablement par la suite. Les diverses publicités charmaient le public, autant les femmes que les hommes. L’objectif principal de cette démarche marketing si peu conventionnelle détenait en vérité un double sens. Le premier était de faire en sorte que les femmes aient envie de ressembler à Lily James par l'utilisation de ses produits. Le deuxième devait donner l’envie aux hommes que leur compagne ressemblent à Lily James grâce à ses produits. La stratégie commerciale s’avérait marcher incroyablement bien en vu des ventes. Devenant Présidente Directrice Générale et Égérie lui donnait l'occasion d'être sur tous les fronts concernant son entreprise ; autant à l'arrière plan qu'au premier. Se transformant donc en actrice le temps d'une journée, l'anglaise s'était amusée à multiplier les sourires charmeurs derrière la caméra tout en jouant avec sa crinière dorée. Dans l'esprit des années folles hollywoodiennes, le metteur en scène et les responsables marketing avaient comme projet d'ancrer la publicité et « Chic » dans un cadre hors du temps où la laque promettait une fixation sans défaut, malgré les soirées endiablées de l'époque. Le riche décor planté et le script convenu, la starlette avait vu sa journée se rythmer à travers les diverses prises de vue tournées et les retouches maquillage et coiffure à répétions. Sa belle chevelure mise en plis spécialement pour le tournage constituait l'élément clé des séquences à tourner et la caméra devait la mettre en évidence au maximum. Face à un réalisateur exigeant, les différentes scénettes durent être recommencées plusieurs fois chacune car il jugeait le travail imparfait. Malgré le peu de secondes accordées à la publicité, le réel travail en arrière plan représentait quelque chose d'énorme. Plus dérangeant encore, les rares pauses données étaient entièrement consacrées à des interviews que Lily donnait à la presse. La femme d'affaires n’eut le droit à aucune seconde de répit ; elle fut confrontée aux caméras toute la journée. Vers la fin de l'après-midi, il ne restait plus que la scène finale à tourner ; celle où Lily rejetait ses cheveux en arrière pour ensuite murmurer sensuellement le slogan de la marque. La scène dû être recommencée plus d'une quinzaine de fois. Exténuée et blasée par le caractère trop perfectionniste du réalisateur, Lily sentit l'agacement la gagner et cessa subitement d’obéir aux ordres du réalisateur pour s'enfermer dans sa loge.

L'équipe de tournage complètement affolée, tous supplièrent la femme d'affaires de revenir sur le plateau mais Lily n'en avait que faire. Désirant se retirer tout de suite chez elle au calme, la blonde prit son téléphone et commença à composer le numéro de son chauffeur mais elle fut coupée dans sa démarche. Au même moment Evan, son cousin, lui passait un coup de fil. Répondant sans plus attendre, elle fut étonnamment surprise par les propos du milliardaire qui se disait souffrant et réclamait sa présence à ses côtés. Extrêmement proche de l'héritier depuis toujours, la blonde s'affola immédiatement et affirma venir le plus tôt possible. Le visage débarbouillé et habillée plus sobrement, Lily se dépêcha de quitter en limousine les studios d'Hollywood prête à partir en direction de Beverly Hills. Le tournage reprendra demain. Avait décrété la starlette au reste de l'équipe, avant de s’engouffrer dans le véhicule.

Comme à son habitude, entreposés sur une des banquettes, se trouvait quelques tabloïds pour que Lily puisse lire les dernières nouvelles mondaines. Prenant le premier sur la pile, la blonde s'épouvanta en voyant qui faisait la couverture : Chair. D'après l’article, ils se seraient réconciliés et seraient plus soudés que jamais. Quelques pages plus loin, le magazine annonçait avoir eu des témoignages anonymes disant que Brenny aurait été aperçu à Bervely Hills. Inquiète de la tournure que prenait les choses, Lily déglutit avant de refermer lentement le magazine. Fronçant les sourcils et perdant son regard dans le vide, un sentiment d'appréhension l'envahi. Et si Blair, aussi fourbe et sotte qu'elle était, avait-elle tout révélé à Lagerfelt vis-à-vis des coups bas commis par la blonde jalouse ? Et si Brandon révélait à Penny que la femme mystère qui se cachait derrière son infidélité n'était qu'autre que l'anglaise ? Lily pressentit l'apocalypse. Son image, sa carrière et sa vie sociale pourraient être détruites à vie si la vérité éclatait au grand jour. Ce n'était plus une question de temps désormais si l'on examinait la situation actuelle. Une discussion avec Evan s'imposait donc dans l'immédiat; seul lui savait comment prévenir et stopper ces aléas éventuels. Ensemble, ils possédaient un don incroyable pour toujours obtenir ce qu'ils ambitionnaient et en ressortir sain et sauf par la suite, malgré les terribles machinations. Depuis toujours, et surtout avec le complot contre Chair, les deux cousins avaient toujours sut se protéger l'un de l'autre concernant la vérité. Leurs conspirations, autant sur le plan privé que professionnel concernant la Jeunesse Dorée et monde des affaires ainsi que du spectacle, nécessitaient de n’être jamais révélées et les impondérables se géraient dans la plus grande discrétion et prévention.

Préoccupée, la femme d'affaires ne remarqua même pas que la limousine venait de s’arrêter. Lily constata par la fenêtre qu'elle se trouvait belle et bien devant la domaine de son cousin. Encore à l'extérieur de la priorité, le long véhicule noir n’avançait plus et Eugène ; le chauffeur au devant, klaxonnait sans interruption. Exigeant des explications concernant cette cacophonie, le brave homme lui répondit en abaissant sa vitre de séparation que d'autres véhicules lui bloquaient le passage. La blonde en tenta d'apercevoir par la fenêtre les autres véhicules mais en vain. Soudain, la limousine redémarra et passa derrière les deux autres qui la doublèrent. Ces modèles, cette manière de conduire ; le visage de la blonde devint pâle. En effet, l'anglaise reconnu la limousine importée d'Allemagne de Charles ainsi que la limousine de Blair où était gravé sur le devant ses initiales. La panique la saisissant violemment, Lily reconnut, cette-fois-ci lorsque Eugène la conduit jusqu'à l'entrée de la maison, l'atroce cabriolet rose de Penny, sa rivale. A côté, siégeait la belle voiture de Drew. En somme, la Jeunesse Dorée se retrouvait réuni au complet ce soir chez Evan comprit la blonde, inquiète de constater en même temps la présence de trois de ses ennemis. S'arrêtant net, Eugène vient lui ouvrir la portière et Lily sortit avec grâce du véhicule. Les regards débordant de mépris entre l'allemand et l'anglaise s’enchaînèrent instantanément. Ils se vouaient une haine torrentueuse même à travers le regard. Ce fut la même chose avec les deux américaines. Seul Drew eu le droit à un sourire de la part de la bonde, ravie de le revoir. En retrait du reste groupe, Lily assista à l'entrée surprenante du plaisantin Evan dont la ruse ne s'usait jamais. Le milliardaire voyait en ce regroupement forcé une occasion de signer une trêve, Lily ,elle, concevait plus la chose comme un piège. Tandis qu'il justifiait son envie de faire la paix par des arguments mettant en jeu leur passé commun, la starlette porta son regard sur les photographies jetées au sol. Toutes témoignaient de la fraternité maintenant morte du groupe. Adressant un regard furtif à Blair, Charles et Penny ; un profond malaise saisit la blonde. Cette vieille époque où ces destructrices tensions n'existaient pas lui manquait. Lily se rendit compte qu'il était temps d'appliquer les percepts de James et d'avouer ses torts pour espérer récolter le pardon et ainsi, la possible cohésion du groupe. Honteuse, Lily s'était sentit intensément coupable lorsque l'allemand et l'américaine firent des sous-entendus à son encontre avant de pénétrer dans la demeure.

Je rentre également. Déclara Lily en montant les marches du perron. Il est temps de dire la vérité, quelque soit le prix. Dit-elle en se souvenant des paroles de James. Rien n'est plus précieux que l'amitié, quelqu'un m'a appris cela très récemment. Nous étions amis à une époque n'est-ce pas ? Lança l'anglaise aux deux derniers membres de la Jeunesse Dorée, afin de les inciter à rentrer aussi. Evan acquiesça et s'écarta une nouvelle fois pour laisser le passage à Lily qui rentra tête baissée à l'intérieur. Consciente des répercutions inévitables de cette discussion, elle arpenta le grand hall avec peur tout en ne cessant de se répéter les paroles de James pour se rassurer. En silence, elle fit son entrée dans le salon et s'assit sur la méridienne en face de la causeuse où avait pris place Blair. Faisant tout pour ignorer la haine viscérale que renvoyait les regards de deux amants, Lily souhaitait à tout prix que James se trouve à ses côtés . Uniquement lui pouvait l'aider à traverser cette étape plus que difficile. Des bruits de pas se firent entendre, quelqu'un d'autre s’apprêtait à les rejoindre.
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Penny A. Silverstone
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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyMar 4 Oct 2011 - 17:39

Les nefs à vif, la starlette arpentait le long couloir et tournait dans tous les sens, en s’égosillant méchamment ; elle jurait au nom de Dieu qu’un jour, sa vengeance sera terrible. Envers Brandon d’abord, qui idiot comme il l’était, l’avait trompée. Avec qui Diable ? Oui, le Diable en personne vêtu en Prada ; Lily James ! La britannique méritait que son nom soit enfin trainé dans la bout pour toutes les atrocités qu’elle lui avait faites subir. Décidée à monter un plan de vendetta, c’était auprès de Blair et d’autres de ses alliés que la terrible blondie avait trouvé le soutien nécessaire pour parfaire leur vengeance commune. Tous étaient animés par cette même envie, quasi viscérale de toucher en plein cœur leur ennemie ; elle devait comprendre qu’il n’était en rien bon de jouer avec les autres. Avec leurs sentiments, leurs proches. Coupée dans sa réflexion, Penny ,pour la énième fois, raccrocha au nez de Brandon qui l’appelait jour et nuit pour lui demander de ses nouvelles, n’ayant pas compris à quoi était due cette rupture soudaine entre eux, qui pourtant quelques semaines auparavant, marchaient d’un même pas vers la réconciliation. Sentant le vent tourner en sa défaveur, il était passé à maintes reprises chez la blonde, mais à chaque fois, elle avait envoyé Ingrid la faire porter pâle, ou la déclarer absente, alors que du haut de sa tour d’ivoire, elle le voyait sans cesse retourner à son véhicule, la tête baissée, les épaules recourbées. Elle en jubilait presque ; trouvait dans sa démarche lente et honteuse, quelque chose de fantastique ! Lui aussi le payera cher, se répétait-elle chaque soir avant de rentrer avec elle un nouvel homme. Ce matin, Penny s’était rendue très tôt au Karen’s Café afin de retrouver Blake autour d’un bon café crème. Les deux amies se racontèrent pendant des heures leurs histoires et toutes deux étaient animées par les mêmes convictions haineuses envers les hommes. Les deux en étaient déçues car visiblement, Blake aussi connaissait le chagrin à cause de son soi-disant parfait James. Le producteur de musique lui avait omis une part importante de son passé et la bague que l’actrice portait fièrement autrefois à son annulaire, n’était désormais plus qu’un vague souvenir. Les deux amies terminèrent leur journée en se rendant au centre commercial ; rien de mieux pour elles que de se défouler en faisant du shopping, vraie cure de catharsis. Leurs essayages furent applaudis par le pare-terre de paparazzis qui comme des vautours, avaient épiés leurs moindres faits et gestes. Penny se permit même de prendre la pause à plusieurs reprises en souriant. Le mannequin du passé refaisait surface avec ses pauses pleines de charme et de sensualité, ce déhanché très suggestif, ces sourires plein de vitalité et ses mouvements gracieux. Rassasiés par toutes les photographies qu’ils avaient pu prendre des starlettes, les paparazzis leur laissèrent enfin un moment de répit, mais il fut écourté par l’appel en urgence d’Evan. La jeune femme décrocha en trombe ; son ami se confia à elle, en avouant souffrir d’un mal terrible, incurable, même l’argent n’y pouvait rien. A cette parole, la clubeuse prise d’angoisse et d’inquiétude, abandonna aussitôt Blake et ses commissions puis se rua à vive allure vers son cabriolet rose bonbon. S’y glissant promptement, elle prit ,sans hésiter une seconde, la direction de Beverly Hills. Les embouteillages lui volèrent un temps précieux, mais enfin, la starlette arriva à bon port. De loin, elle voyait se confondre avec l’encre du ciel les grilles du luxueux domaine..

L’automobile roula quelques minutes le long des allées chargées de buissons et de fleurs avant de s’arrêter juste en face des marches. Mais bizarrement, à cette heure de la nuit la circulation était dense ; que cela voulait-il dire ? La jet-setteuse descendit de son coupé cabriolet avant de voir jaillir de l’ombre, le visage de Charles. Puis celui de Blair. Ensuite, Drew, et enfin Lily. Quelle plaisanterie grotesque ! Evan allait l’entendre crier si cette mascarade continuait ! Cela n’avait aucun sens ; les réunir tous. Ce n’allait sûrement pas être l’héritier Hilton qui trouvera la mort, mais Lily que d’ailleurs, Penny ne manquait pas de fusiller méchamment. Elle ne rêvait qu’une chose, lui sauter au cou et la couvrir de griffures. Lui montrer combien il était mal de toucher à SON homme, de jouer avec SES affaires, et de lui voler SES amis. Soudain, Evan apparut et en bon plaisantin, il ne put s’empêcher de rire de la conversation. Stoïque, la blondie grinçait des dents ; elle ne trouverait en rien le moment opportun aux plaisanteries. Cela n’allait vraiment pas détendre l’atmosphère, au contraire. Le milliardaire jeta au sol un album photo ; toutes les photographies dataient, mais dans les esprits de l’Elite, les souvenirs n’avaient nullement été effleurés par le temps. Un à un, ils s’égrenaient dans l’esprit de Penny. Tous étaient recouverts du Soleil de Californie, des paillettes de New York et des folies du monde. Ils en avaient vu des choses ! La Jeunesse Dorée, les Amis d’antan dévastés par ce qu’ils avaient de plus noir au fond d’eux. Le vice, la perfidie, la colère, l’envie, la gourmandise, la luxure. Evan souligna quelque chose de juste qui fit décrocher un soupir à la starlette ; tous avaient pêchés dans l’affaire. Aucun n’était plus à blâmer que l’autre, aucun sauf Lily aux yeux du mannequin. Penny se pencha par-dessus une photographie où l’on voyait le groupe unis et souriant, sous la Tour Eiffel. Le souvenir raviva en la jeune femme de bien agréables sensations ; elle se mit à en rire intérieurement. Un à un, les ex membres de la Jeunesse Dorée pénétrèrent dans la villa bordée d’ombres et de lumières étoilées. Penny jeta un regard par-dessus son épaule et aperçût sa décapotable rose l’attendant sagement ; devait-elle vraiment entrer dans cette pièce ? Participer à cette réunion ? Le passé lui manquait terriblement, mais était-elle prête à faire fi des rancoeurs et de la haine vouée aux autres pour avancer ? Avec eux du moins ? La starlette rejeta la tête en arrière ; sa chevelure dorée se mit à luire aussi fort que les astres lorsqu’elle murmura d’une voix chargée d’émotion. L’amertume s’y sentait en notes bien distinctes.

Evan!! Tu vas mieux on dirait! Elle afficha un maigre sourire, toutefois rassurée que son meilleur ami ait été épargné par la maladie. Je suis également. Alors que Lily avait disparut derrière la grande porte en bois, la princesse blonde fit son entrée dans le hall baigné de lumière. Les dorures et l’argenterie ancienne brillaient comme les diamants incrustés autour des miroirs. Le silence surplombait cette étendue de luxe et de richesse. Elle tourna la tête vers la porte d’entrée ; il y avait encore Drew et Evan qui se fixaient en chien de faïence, l’un à l’extérieur, l’autre avec un pied à l’intérieur. L’héritier Delorme allait-il prendre le même chemin qu’elle et les autres vers le pardon ? En entrant dans le salon, la jeune femme constata que sa place fétiche sur la causeuse avait été acquise par les amants Chair. Ravie de les voir de nouveau ensemble, la blonde ne put s’empêcher de leur adresser un sourire plein de tendresse avant de partager –malgré elle- la causeuse avec Lily. Ainsi, elle sera plus proche d’elle pour l’étrangler, se dit-elle, d’humeur vengeresse. Très posée, la blonde se mit à rétorquer sournoisement : Oui, il est temps de la dire enfin cette vérité et hein, sans mensonges pour une fois, vous serez gentils mes chéris ! Oui, nous étions amis à une certaine époque, très lointaine. D’ailleurs je n’en ai plus le souvenir ! J’espère que cette discussion me le rappellera en plus d’autres choses , rajouta nonchalamment la clubeuse en vérifiant , de la même manière arrogante, si son vernis avait tenu en place. Elle avait fait la manucure la veille ! Soudain, la porte du domaine se referma et le bruit sourd les fit tous frémir ; Drew et Evan allaient-ils symboliquement faire leur entrée en même temps ? Tous les regards se posèrent aussitôt vers le portique..


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Drew L. Delorme
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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyMar 18 Oct 2011 - 17:44

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Une journée en apparence comme les autres, ni plus, ni moins. Dès l’aube dorée, j’arpentai les grandes rues de la ville pour me rendre à DELORME. Tout en consultant le programme chargée de la matinée, je pensai déjà à la soirée pour le moins festive que j’allais passer aux côtés d’autres investisseurs à Madrid. A dix-neuf heures, le vol allait décoller, et j’avais vraiment hâte d’y être. La voiture roula le long de la route dix, puis après avoir dépassé la banlieue chic de Beverly Hills, j’arrivai enfin à bon port. Un attaché-case en main, je grimpai rapidement les étages ne préférant vraiment pas risquer le retard avec l’ascenseur toujours très chargé à cette heure avancée de la matinée. D’une foulée énergique, je pénétrai dans la salle de réunion où mes collègues m’attendaient déjà, effarés de me voir ayant pris deux minutes de retard sur le planning –ce n’était vraiment pas mon genre, j’aimais la ponctualité mais ce matin, je n’étais pas vraiment en forme, l’insomnie de la veille m’avait terrassé et je n’avais cessé de repenser à Adrianna, à notre couple qui battait de l’aile, nos disputes musclées et à tout ce qui s’en suivait de plus tragique. Je ne savais plus vraiment où en donner de la tête avec elle. Mon amour pour elle était si grand, si puissant que j’étais capable de tout pour la reconquérir, mais hélas, notre dernière entrevue cinglante m’était resté en travers de la gorge ; les mensonges et les cachotteries amusées, je détestais cela ! Natasha ma stagiaire se tenait à mes côtés et notait avec sérieux les propositions de tous mes employés et nous regardions tous avec un intérêt scientifique les présentations des uns et des autres. Parler du travail me permettait vraiment de me changer des idées, et c’était avec la même rigueur que la jeune russe que j’inscrivais les idées des uns et des autres. L’objectif, proposer une nouvelle collection pour les hommes cette fois-ci. Quelque chose qui parviendra à les toucher, à les charmer. Du luxe, de l’élégance. Antoine le jeune venu de France nous avait soumis une idée bien brillante, une collaboration avec une marque de montres suisse..L’alliance entre nos bracelets en cuir finement travaillés et leurs montres ne pouvait donner que quelque chose de fantastique ! Ce fut avec un sourire que je félicitai le français et le reste de mon staff qui lui aussi m’avait permis d’avoir de nouvelles possibilités pour la marque afin de l’importer mieux d’une manière pragmatique, rationnelle et brillante à travers le monde. Les dossiers en main, je quittai la salle principale pour retourner à mon bureau et y demeurai pendant cinq heures, sans relâche à travailler avec sérieux sur la maquette d’un projet final, à en peaufiner l’édifice, à lui donner les couleurs de la perfection et de la réussite. Les heures défilaient avec une rapidité déconcertante sur la pendule et à chaque seconde passée, le ciel se fendait en une boule argentée parfaite. Fier de mes prouesses, je quittai DELORME une heure plus tard ; les rideaux d’encre venaient de tomber sur la ville, et il ne me restait plus qu’une demi-heure avant de regagner mon vol. Sur le trajet, je consultai une dernière fois le cours de la bourse et les marchés du cuir qui connaissaient un boum spectaculaire en Asie ; rien de mieux pour s’y implanter d’une manière durable, pensai-je en me rappelant de mon entrevue avec Tang. D’un coup, tous mes espoirs s’envolèrent en éclat lorsque je reçus un coup de fil de la plus haute importance. Evan, que me voulait-il ? En décrochant, j’entendis sa voix rauque m’ordonner sévèrement de le retrouver chez lui. Sa vie semblait en danger, l’argent aussi. A l’entente de cette seconde ‘nouvelle’, je n’hésitai plus une seconde et pris le chemin contraire, vers Beverly Hills au ‘chevet’ d’Hilton. Ce n’était naturellement pas lui qui m’importait mais plus les affaires d’argent ! Quoique, j’éprouverai peut-être de la peine s’il viendra à décéder, mais bon, le connaissant il était plutôt solide comme un roc !

Une heure plus tard, j’arrivai devant les grilles en fer forgé de la demeure Hilton. Ma voiture roula le long de l’allée brillant sous le poids des fleurs baignées de la douce lumière lunaire lorsque soudain, je dus l’arrêter à mi parcours en voyant que le devant de la bâtisse était embouteillé. Tout en sortant du véhicule, je constatai avec surprise la présence d’autres convives. N’allais-je donc pas être le seul à me réjouir du trépas de mon rival ? Sans doute pas. Les rayons de l’astre argenté dardèrent les faces des présents ; je reconnus parmi eux la blondeur candide de Lily, le sourire espiègle de Penny, la carrure mystérieuse de Charles et enfin, l’horrible moue de Blair. Avançant à leur niveau, j’adressai un sourire amical à mes alliés sans prêter attention à mon ennemie. Hilton débarqua brusquement en tenant à la main, un album. Il se mit à ricaner de sa plaisanterie ; ainsi, le coquin, il nous avait berné tous ! Très vite, les uns et les autres se mirent à afficher leur mécontentement, moi le premier. A cause de lui et ses gamineries, je manquerai ma soirée madrilène. Soudain, le silence nous enivra tous de son étrange parfum ; suave et puissant, nous fûmes tous ramenés dans le passé. Tour à tour, nous restâmes quelques secondes à en admirer les plus beaux instants. Tous étaient gravés dans nos mémoires, nous les Six Grands, les Six meilleurs amis du monde. Je me souvenais de tous ces moments de complicités avec mes amis de la Jeunesse Dorée ; nous avions triomphé en maître sur cette côte californienne, mais aussi à New York, dont nous étions presque tous natifs. Nos rires, nos larmes, nos moments de doute, de félicité, tout ça nous l’avions partagé ensemble et soudés. Je me rappelai du bal avec Penny. Mes fous rires avec Charles. Mes batailles enfantines avec Blair et Evan, et ma douce complicité avec Lily. Tout cela me manquait tant. Evan n’avait pas tort ; moi aussi, il y avait un morceau de mon cœur qui s’était brisé depuis maintenant quelques années. Corrompus, ternis, souillés par le vice. Le Mal nous avait grimpé à la tête, tous ! Pas un mieux que l’autre. Confus, je regardai un à un mes camarades marcher d’un même pas vers l’intérieur de la demeure. Il ne restait plus qu’Evan et moi, les deux grand rivaux, les ennemis de toujours. Je ne pouvais nier que j’éprouvai pour lui certainement de la rancœur et du mépris, mais il fut un temps où j’avais apprécié sa camaraderie. Hélas, le passé s’était effacé trop vite de nos cœurs ambitieux et nos regards tournés uniquement vers un avenir où argent, plaisir et travail se confondaient étrangement.

Je te suis, mais cela ne signifie pas pour autant que je vais pardonner facilement tes actes à mon encontre Evan. Je viens à tes côtés pour le bien de tous, comprends le simplement, dis-je avec froideur. Mes mots et mon regard noir parlaient d'eux même. Le jeune homme afficha un sourire malicieux ; ceux auxquels je n’arrivai toujours pas à donner de signification, mélange entre hypocrisie, sournoiserie et sincérité. Ensemble et symboliquement, nous fîmes notre entrée dans le grand salon bordé d’or et de bouquets parfumés. Ce devait être du Brianna tout craché. Les amants de la bande étaient assis l’un à côté de l’autre sur la causeuse, leurs mains liés par le secret et l’amour et de l’autre côté, il y avait ces deux femmes qui avaient longtemps comptées pour moi et qui compteront toujours. Mon rival me désigna symboliquement et avec courtoisie une place, juste en face de lui, sur un canapé. Trônant au centre de la pièce, comme nous l’étions au centre du monde, nous, les Six grands allions enfin poser les armes à jamais..ou peut-être les reprendre pour continuer ce combat interminable, épuisant et sans avenir. Sans la douce lueur de l’espoir en celui-ci.
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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyMar 8 Nov 2011 - 14:44

L’album de photos trouvé par hasard alors que les servantes nettoyaient de fond en comble le grenier fit naitre chez Evan une certaine nostalgie. Tous ces anciens clichés témoignaient de l’enfance heureuse et remplie de paillettes que le milliardaire avait vécu avec ses amis. La Jeunesse Dorée. Privilèges et dépenses exorbitantes furent le quotidien de ces six enfants promis à un destin aussi brillant que leurs sourires hollywoodiens. Depuis toujours la Jeunesse Dorée avait vécu dans sa bulle enchantée et détachée du monde. Ayant tous les six le même train de vie et idéologies, ils se sentaient intouchables, indestructibles et soudés à jamais. Cependant dans l’univers opaque et démesuré de la très « select » Jet Set américaine, les alliances se faisaient et se défaisaient du jour au lendemain. Multiples, les raisons concernaient surtout les histoires d’argent et de manipulation. Les six amis n’échappèrent pas à la règle et tombèrent malheureusement dans le piège. Naïveté de la jeunesse sûrement. En feuillant le petit livre, Evan revoyait les grimaces, rires et regards et repensait à tous les toasts portés au nom de leur amitié. « A notre amitié et aux belles années ensemble ! » disaient-ils en chœur lorsque leurs verres en cristal s’entrechoquaient doucement, produisant un son harmonieux accouplé à leurs rires cristallins. Malheureusement, la promesse fut brisée comme un éclat de verre au fil des années. Cette époque était résolue ; l’amitié n’existait plus. Avec le temps tous prirent des chemins différents par cupidité ou vanité. En grandissant, l’on constatait que tous étaient habités par un des péchés capitaux et cela avait nuit à leur amitié. Evan ; la paresse, Blair ; la gourmandise ; Lily ; l’envie, Penny ; la luxure ; Drew ; l’avarice et Charles ; l’orgueil. Rajoutons l’aliénation de l’argent pour chacun également. Ce débordement de défauts fut l’élément majeur de leur perte. Adultes désormais, le groupe s’était dissocié et l’on constatait de grandes fractures. Heureusement, il persistait cependant des duos ou trios. Penny, Drew et Charles pour le trio. Blair, et sa stupidité amoureuse, avait réussi à se mettre à dos Lily et Evan avec le retour de Charles donc leur trio s’écroula. Ensuite les duos suivaient avec Drew et Charles, Charles et Blair, Evan et Penny, Blair et Penny et bien sûr Evan et Lily. La cohésion à six fut rompue et la découverte de cet album à souvenirs fit prendre conscience de la gravité de la situation au Jet-Setteur, plus ou moins chef du groupe. Mieux vaut tard que jamais pensait l’héritier en usant de son subterfuge pour les réunir tous sous le même toit.

Tous arrivèrent très rapidement, un sentiment de fierté se lisait sur le visage du milliardaire qui les épiait depuis la fenêtre de son salon au rez-de-chaussée. L’incompréhension et la haine qui marbraient leurs visages furent drôles, surtout chez Drew. Les yeux pétillants, Evan était toujours très content lorsqu’il réussissait à berner les gens en jouant sur leur naïveté et leur culpabilité. Craignant un bain de sang terrible qui tacherait sa belle entrée en marbre fraichement polie et chère, le Grand Patron se dépêcha de lever le doute sur ce soudain rassemblement. Plein de joie et en bonne santé comme jamais, c’est avec allégresse qu’il accueillit ses amis dont les visages pâlirent lorsqu’ils comprirent le piège tendu. Le glamour eut un rire intérieur et sournois. Vite mais toujours plein de badinerie, Evan leur expliqua l’ambiguë situation. N’allant pas par quatre chemin comme toujours, il présenta les faits ; il fut un temps où ils s’appréciaient tous. Preuve de ces dires, l’album de souvenirs jeté à leurs pieds qui confirmait l’état actuel des choses. Bien que plein de volonté, le glamour ne pouvait obliger « ses vieux amis » de faire la paix. Le choix d’une trêve devait découler d’une décision commune et non par force. Il leur laissa le choix à tous. Un silence vint s’installer entre le groupe des six tandis que l’orbe argentée de la nuit prenait place dans la voute céleste ; ils réfléchissaient. Le couple maudit prit la parole à l’unisson et acceptèrent le marché. Evan leur tira la langue une fois qu’ils pénétrèrent dans la maison, il n’avait pas aimé leurs remarques. Satan s’était pris pour Cupidon en les faisant tomber amoureux ces deux saletés. Pensait le glamour en écoutant d’une oreille distraite l’intervention de Lily qui les suivit. Il ne restait que Penny et Drew ; le glamour suppliait du regard sa meilleure amie pour qu’elle rentre en dernier ; il ne désirait pas se retrouver seul avec Delorme ! Mais pour la première fois, la blondie ne comprit pas le regard insistant de son ami de toujours et disparue derrière la grande porte. Les ennemis de toujours furent confrontés à un silence de mort ; Evan se sentait gêné et passa sa main derrière sa tête en baissant le regard. Il ne manquait que lui à l’appel pour faire fonctionner le plan. Pendant d’interminables secondes, le milliardaire crut que tout allait tomber à l’eau mais fort heureusement, Drew fit le premier pas et accepta. Comme toujours, le regard froid et intensément noir ainsi l’imposante musculature de Delorme fit sentir Hilton tout petit à côté ; il ne préférait pas répondre à sa remarque afin d’éviter la bagarre.

Je ne t’ai pas demandé de me pardonner, espèce d’imbécile ! Marmonna dans sa barbe le glamour en emboitant le pas à Drew. Étant donné qu’il s’agissait de sa maison, son salon et ses invités à lui, Evan pressa le pas et bouscula Drew pour en sorte de pénétrer de rentrer le premier dans la pièce. Tandis que tous prirent place, le glamour renvoya d’un geste de la main son majordome ; « va t-en, tu me sers plus à rien !». Il referma les portes coulissantes du salon et ordonna à ses convives de s’installer. Les places furent cependant très mal choisies ; voir Chair ensemble sur son beau fauteuil donna la nausée au glamour et il trouva que Barbie U.S.A et Barbie U.K l’une à côté de l’autre n’était pas vraiment pas un choix judicieux. Elle est belle ma nouvelle décoration hein ? Elle a couté très très chère ! Certains meubles sont uniques et ont été crées pour ma personne. Se vanta le glamour en prenant place sur son confortable siège Versace Home. C’est Donatella elle-même qui m’a conseillé de meubler de cette manière la dernière fois qu’elle est venue à Los Angeles. D’ailleurs Blair, elle m’avait proposé de te prendre en stagiaire pendant quelques semaines. Une occasion en or pour ton C.V non ? Le regard de la new-yorkaise s’illumina, Evan enchaina avec un sourire narquois : Mais puisque ta vie sexuelle –précédemment inexistante- avec le fils caché d’Hitler reprenait du poil de la bête, j’ai refusé à ta place jugeant que tu devais être occupée... Oups. Je n’aurais pas dû tu crois ? Non mais tais-toi, t’es bête et je n’ai pas envie de t’entendre. Lui lança le glamour la voyant prête à répliquer. Heil Hitler ! Ricana le glamour en s’adressant à Lagerfelt et évoquant ces origines allemandes. Bref, arrêtons de nous moquer d’un amour satanique et passons à des choses nettement plus intéressantes. Evan détestait Chair et il le faisait bien savoir. Jetant un regard à Lily qui, malgré son sérieux, souriait très discrètement ; il lui adressa un clin d’œil complice. Un peu fatigué, Evan s’étira dans son fauteuil puis joignit le bout de ses doigts. Le milliardaire prit un air impérieux devant ses invités qui commençaient à s’agacer. Discutons, discutons voyons les mais ! Déjà, je ne sais pour vous mais je sens une certaine tension dans l’atmosphère. Comme si des gens ne s’aimaient pas ici… Pas vous ? Quelqu’un à quelque chose à dire pour commencer ? Questionna le glamour, lassé et désespéré. Il était le seul qui menait la discussion ! Deuxième vent de la soirée, génial. Je vais commencer. Honnêtement, je crois dans notre groupe, je suis le seul innocent. Ce que j’ai dit tout à l’heure en disant que nous sommes tous fautifs, ça ne s’applique pas à moi je crois. Si quelqu’un m’en veut, c’est vraiment injuste parce que j’ai toujours été gentil tout le monde. Vous le savez, je suis très honnête et je ne fais pas de la méchanceté gratuite. Donc si par malheur j’ai blessé l’un d’entre vous, ce n’était vraiment pas intentionnel parce que je suis très gentil, et cela depuis toujours… Et puis ne m'accusez pas d'avoir détruit Charles et Blair car la seule responsable c'est Lily ici ! C’est pour dire, si l’on se déteste tous c’est de votre faute à vous et pas la mienne. Je suis déçu les amis. Très déçu. Vous avez vu où on en est à cause de vous et vos bêtises ? Je suis obligé de subir vos méchancetés et j’en ai le cœur qui souffre ! Termina t-il en jouant la comédie de la personne profondément chagrinée et dépitée. Il porta sa main à son cœur soi-disant meurtri en grimaçant de peine.

Bien évidemment, tout cela n’était que pure stratégie pour faire réagir la Jeunesse Dorée. La Vérité et toute la Vérité se devait de sortir ce soir, quelque soit la forme. Violente et brutale, peu importait du moment où tout était mis à plat. Tout à coup l’on entendit une voix s’élever dans la pièce, encore une fois sa tactique avait fonctionné.
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Charles I. Lagerfelt
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Charles I. Lagerfelt

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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyDim 13 Nov 2011 - 10:35

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Charles & la Jeunesse Dorée ♦“Truly great friends are hard to find, difficult to leave, and impossible to forget.


Les photographies défilaient sous les yeux de l’investisseur allemand et sans savoir pourquoi ni comment, il avait accepté cette idée de remise en question collective. C’était ce qu’il y avait de mieux à faire se répéta Charles en contemplant une nouvelle fois le visage des Cinq Autres. Un à un, les membres de l’Elite pénétrèrent dans la confortable demeure de l’héritier Hilton. L’allemand observa la galerie de portraits qui était encore impeccablement affichée au papier peint ; rien n’avait changé, mis à part une nouvelle figure. Celle de la flamboyante Brianna. Son regard continua cette inspection rigoureuse pendant que sa divine Blair s’était jointe en silence à ses côtés. Charles ressentit la colère de son amante lorsque Lily James pénétra à son tour dans l’arène ; les trois jeunes se lancèrent des regards dédaigneux, noirs de haine et de mépris. L’anglaise prit place sur le canapé, bien face à eux et baissa pendant de longues minutes son regard et alors que le silence se faisait de plomb, enfin les trois autres firent leur entrée remarquée dans le salon. Evan se permit même de bousculer Drew afin de passer le premier, chose qui fit grimacer le berlinois ; quel homme méprisable, si peu à même de donner une symbolique aux choses, à les leur promulguer une admirable solennité. Silencieux, il saisit la main de Blair pour la rassurer et lui dire que quoiqu’il arrive, il sera toujours là pour elle. Qu’il la soutiendra. Les minutes défilaient avec une lenteur outrancière sur la pendule ; tic tac. A chaque tour de la petite aiguille, le cœur du jeune suffoquait tant l’air était lourd et irrespirable. Soudain, Hilton s’exclama ; toujours avec vantardise, naturellement ce qui fit soupirer Lagerfelt. Ce dernier le méprisait encore et toujours ; il le jugeait si gamin, si petit. Ses mots n’avaient aucune valeur, toutefois, lorsque le jeune se permit de critiquer Blair, Charles grinça des dents. Pour qui se prenait-il de jouer si allègrement avec l’avenir de la délicieuse secrétaire ? La comparaison moqueuse d’Hilton n’amusa en rien l’allemand. Ce genre d’épigramme, il les connaissait toutes, surtout venant de la part de personnes aux idées aussi arrêtées. Cela ne l’étonnait plus. Hilton était un grand enfant.

Cependant, l’allemand avait été bien éduqué –lui au moins- et garda le silence durant toute la prise de parole de son ennemi. Ce dernier continua de se pavaner en présentant avec intérêt son intérieur dessiné par la maîtresse de Versace. Charles réprima un énième soupir ; il n’en avait strictement rien à faire, lui pouvait faire la même chose avec son oncle Karl. Mais il se retint. Ce n’était pas le lieu ni même le moment pour entrer dans le jeu enfantin du fils Hilton. Très vite, la foule galvanisée par la colère se mit à pousser le ton ; chacun allait de son mot en chuchotant dans son coin. Charles lui, restait silencieux tout en gardant sa main dans celle de son amante. Il ne voulait pas qu’elle fléchisse face aux gamineries d’Hilton. Elle était bien plus haute que cela. Suivant du regard le chef de l’Elite, l’investisseur berlinois écouta avec un intérêt dissimulé la suite de son discours, animé grossièrement de mimiques. Il aurait sérieusement aimé voir Evan grandir un peu, juste le temps de mettre à plat tous leurs soucis. Mais hélas, le tempérament enfantin du jeune avait reprit le dessus et à cela, Charles ne put retenir un rire en voyant que ce dernier rejetait la faute sur tous, et qu’il se voyait lui, en tant que saint, intouchable et extérieur aux soucis du groupe. Là, l’allemand ne put tenir plus longtemps sa rage et avec une frénésie propre au Führer, il s’exprima ; ses idées étaient devenues soudainement aussi extrémistes que celle du déchu allemand.

Que de gamineries ! Tu es méprisable lorsque tu t’y mets Hilton. Un petit tour à Berlin t’aurait refroidi bien plus que les idées crois moi. Je te parle en tant que fils d’Hitler, là, dit-il, un sourire accroché aux lèvres, avec mystère et froideur. L’allemand caressa du pouce la paume chaude de sa Blair tout en répliquant, acerbe, ses mots étaient aussi tranchants que des lames et aussi toxiques que du gaz ; Je suis tellement navré de voir que tu n’as pas trouvé la mort, c’aurait été si fantastique. J’aurais même payé une partie des funérailles, confia t’il, cynique. Les sarcasmes étaient ses armes les plus fidèles ; lorsqu’il s’exprimait, il en usait fréquemment. Ses paroles étaient pleines d’ambigüité et de sous-entendus. Toi innocent ? Tu es bien plus coupable que mon cher père, ricana l’allemand en comparant ainsi Hilton au despote allemand. Es-tu sûr de ne pas être de la famille ? Il y a une certaine ressemblance grossière. Si tu as été si gentil avec tout le monde c’est que je suis un saint, dit-il glacial en apportant son cigare à ses lèvres. A cette phrase, le silence retomba ; tout le monde connaissait le business obscur de l’allemand. Les uns pensaient même qu’il dirigeait un cartel mafieux à Berlin. Les autres le voyaient comme un simple collaborateur ; jamais la vérité ne tombera exacte, Charles aimait plutôt cela. Instaurer un climat de terreur, d’angoisse. Son dit ‘père’ l’avait bien fait et cela avait bien fonctionné. Lagerfelt marchait dans ses pas. Je suis convaincu que tu as raison sur un point. Lily est derrière notre rupture. Mais je pense que tu n’es pas si blanc comme neige Hilton et que comme moi, tu as plus d’un cadavre caché dans ton armoire. Le rire de l’allemand fut proféré comme une terrible menace, glaçante, inquiétante ; le silence fut de mise et les regards légèrement baissés. Même Blair tressaillît. Pauvre homme, au cœur si sensible. Il serait dommage de continuer à t’effrayer, je ne veux pas que tu meurs, murmura Charles d’une voix grave, le regard aussi perçant et tranchant que des lames. Hilton se raidit à son tour. Les autres aussi. Trêve de plaisanterie, tu es aussi coupable que nous. Pour ma part, je ne me sens coupable de rien ! Je n’ai tué personne, ricana l’homme de Berlin avec malice. Et je n’ai fait de mal à personne. Sauf à Blair et je m’en suis excusé. La preuve, comme tu l’as si bien expliqué à Donatella notre vie sexuelle est pleine et chargée. Il adressa un clin d’œil à Blair, puis un à Hilton sachant parfaitement qu’il exécrait leur couple. Charles n’avait jamais compris pourquoi ; de la jalousie certainement. Je lui trouverai un bon poste aux côtés de mon oncle, il a toujours adoré son professionnalisme et son charme. Qui sait, deviendrait-elle peut-être un de ses mannequins phares ? La complimenta Charles en déposant un baiser sur le revers de sa main chaude. Son regard resta longtemps plongé dans le sien ; un sourire tendre s’esquissa sur ses lèvres. Il ne voulait que son bien. Pour moi, la seule personne à blâmer c’est elle, l'accusa t-il d’une voix rauque en désignait d’un regard noir l’anglaise. Ta cousine est pire que toi. Elle a tout fait pour briser notre relation, ainsi que celle de Penny avec Brandon. C’est honteux ! Lily, moi qui te croyais plus intelligente que cela. J’éprouvais une grande affection pour toi, à l’époque lorsque tu étais moins sotte et vaniteuse. Tu as horriblement changé, et je ne laisserai plus jamais Blair se faire manipuler par toi. Ni même par toi Hilton, hurla froidement Charles en jetant un regard de mépris vers le jeune homme tassé dans son fauteuil. Pour moi, les choses sont claires. Il y a deux coupables. Les autres sont innocents. A l’époque dans mon pays, les coupables voyaient leur nom trainé dans la boue..Puis ensuite on les refroidissait comme des traitres. Je pense que prochainement un petit voyage à Berlin ne vous ferrait pas de mal à vous deux, ricana Lagerfelt en observant un à un les cousins diaboliques. La fumée de son cigare obscurcit soudainement son visage pâle. Le mystère était conservé ; personne ne savait s’il s’agissait d’une plaisanterie ou d’une menace tant le visage de l’allemand ne laissait rien apparaître ; son regard roula jusqu’à en direction de Blair. Il serra plus fort sa main dans la sienne en la sentant si fébrile ; elle allait exploser d’une seconde à l’autre et visiblement elle n’était pas la seule. Le visage rouge de Penny et Drew invitait à une même conclusion ; tout allait exploser et les dégats seraient bien plus forts que durant les bombardements de la guerre !


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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptySam 19 Nov 2011 - 11:32

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La Jeunesse Dorée • « Behind the masks, you can perceive Evil »


Le plan d’Hilton avait véritablement été une réussite, réunir les six grands noms de le Jeunesse Dorée relevait de l’exploit ; au fil des années la cohésion du groupe s’était peu à peu effacée laissant place aux mensonges et aux coups bas à répétition. Blair ne pouvait que saluer le talent de persuasion de l’héritier qui avait réussi à tous les duper, y compris ses deux plus grands ennemis Drew et Charles qui avaient fait le déplacement pensant qu’Hilton couvait un horrible problème de santé. Il n’en était rien, son stratagème avait bien marché et les anciens amis se voyaient proposés une offre des plus alléchantes : celle de mettre les choses à plat pour de bon, d’expulser toute la rancœur et faire payer le prix fort aux fautifs. Charles fut le premier à pénétrer dans l’immense demeure, bientôt suivi par la secrétaire qui jubilait déjà en imaginant la peine qu’allait ressentir Lily, si toutefois elle osait entrer et faire face à de terribles accusations. Silencieusement, Blair arpentait les couloirs toujours impressionnée par le goût de son hôte en matière de décoration ; de toute manière il n’avait rien fait d’extraordinaire, les autres s’étaient contentés de travailler à sa place comme toujours pensa la secrétaire bien moqueuse en toisant les moindres recoins de la pièce. Arrivée dans un salon, elle prit place au côté de Charles sur une confortable causeuse ; elle avait choisi une place stratégique, il serait son plus grand soutien face à ce qui pourrait se passer au cours de cette discussion. Elle lui adressa un doux sourire avant de déposer un baiser sur sa joue. Tour à tour, les têtes se succédaient. Lily arriva quelques minutes plus tard visiblement gênée par les regards des deux amants, elle fit profil bas tout en prenant place en face d’eux. L’arrivée de Penny n’arrangea en rien la gêne de l’anglaise qui fut obligée de partager le canapé avec la fêtarde préférée de tout Los Angeles ; les deux ennemies trônant l’une à côté de l’autre se révéla être un choix des plus catastrophiques. L’agacement de Penny rendait l’anglaise encore plus mal à l’aise ; la secrétaire en sourit, James se trouvait en situation d’infériorité à cet instant sans Hilton pour prendre sa défense, ni Delorme pour la soutenir de ses larges épaules. Ne restaient plus qu’Evan et Drew qui semblaient s’éterniser à rentrer ; compte tenue de la relation les liant Blair ne serait pas surprise s’ils en venaient aux mains. La mesquinerie d’Evan avait toujours énervé Drew tout comme celle de Blair. En silence, Charles prit la main de sa belle ; il avait dû remarquer qu’elle était quelque peu nerveuse, elle savait le jugement d’Evan impitoyable et présageait déjà une discussion apocalyptique. Les deux hommes auraient pu faire leur entrée en même temps offrant une symbolique de paix à l’ensemble des autres membres de l’Elite, mais c’était sans compter la puérilité d’Hilton qui bouscula Drew pour entrer en premier dans la pièce. Les hostilités pouvaient enfin commencer.

La provocation était le point fort de l’héritier, dès son entrée il avait réussi à faire parler de lui. Charles et Blair avaient échangé un regard entendu tandis que Drew levait les yeux aux ciels en cherchant l’appui de Penny. Lily resta un peu plus en retrait ne voulant sûrement pas s’exprimer sur la question, la blonde était de plus en plus nerveuse. Personne n’ignorait à quel point elle allait être détruite après cette discussion « pacifique ». Méprisable au plus haut point, Hilton entamait son petit discours avec son affreux rictus d’autosatisfaction. Blair se sentait prête à exploser face aux remarques désobligeantes de son ancien ami à son égard ; il n’avait pas le droit de compromettre son avenir pour de simples petites querelles digne de leur période lycéenne. Elle sentit le petit sourire satisfait de la blonde en face d’elle, c’était inacceptable. Savait-elle que la discussion qui allait se dérouler risquait de tourner fort en son désavantage. Charles prit la parole, coupant court aux chuchotements qui s’intensifiaient de plus en plus. Son discours fit un froid total sur l’assemblée, l’investisseur s’était inspiré d’une moquerie d’Hilton à propos des origines allemandes de Lagerfelt. Un climat de terreur régnait dans la pièce, même Evan tressaillait face aux propos froids de son ennemi. De longues minutes suivirent le discours de l’allemand sans qu’aucun d’entre eux ne prenne la parole pour de bon, la brune prit son courage à deux mains et éleva la voix.

- Franchement Evan, il nous faudra bien plus que deux ou trois petits meubles de luxe pour nous impressionner, remarqua la secrétaire s’exprimant au nom de tous. Je suis contente que ces quelques objets aient réussi à flatter ton égo déjà bien surdimensionné mais tu n’as vraiment pas de quoi être fier de toi. Charles pressa sa main comme pour la soutenir et elle sentit le regard de Drew poser sur elle, peut être approuvait-il les paroles de la secrétaire pour une seule fois. La brune s’était sentie rêver lorsque l’héritier évoqua une perspective intéressante de carrière : un stage chez Donatella Versace en personne. Maintenant elle ne ressentait plus que du dégoût en regardant son ancien ami se pavanant sur sa chaise, elle n’avait peut être pas besoin de lui pour réussir. Elle aussi connaissait de grands noms de la mode grâce à sa mère qui entretenait une grande amitié avec la papesse de la mode Anna Wintour. Oh quel dommage ! s’exclama Blair, je n’ai pas besoin de ton immense aide qui m’est chère et indispensable pour me trouver un stage. Railla-t-elle. Je serai toi, je ravalerai ton sourire très vite Lily, lâcha-t-elle à l’encontre de l’anglaise qui semblait prendre un malin plaisir à la voir se faire sévèrement lyncher. A ta place je ne serai même pas entré dans la pièce tellement la honte m’aurait submergé. Croisant les jambes elle focalisa son attention vers le puérile Jet Setteur qui s’entendait toujours avec autant de paresse dans son grand fauteuil. On se passera de tes niaiseries superficielles à répétition, tu as passé l’âge maintenant. Je ne suis pas si sûre que ça, tu es toujours aussi puérile qu’à l’école primaire, reprit la secrétaire toujours aussi froide envers son ancien ami le grand enfant. La secrétaire s’interrogea sur le temps qu’il faudrait pour qu’Evan grandisse un minimum dans sa tête. S’il continuait avec cette attitude, leur petite réunion se transformerait en cours de récréation. La seule personne qui doit être mise en cause c’est Lily, argua la brune en lançant un regard mauvais en direction de la blonde. Penny approuva par un hochement de tête tandis que le trio Lily, Drew et Evan restait silencieux. Il n’y a pas d’autre coupable, elle seule a fait éclater la Jeunesse Dorée avec ses stratagèmes minables pour détruire la vie des gens. Il ne faut pas croire que tu es innocent Evan. Avec ta cousine vous faîtes la paire, d’autant plus que vous n’êtes pas passé loin de l’inceste avec votre mariage arrangé. Imaginez une seule seconde les enfants qu’ils auraient pu engendrer ; encore plus vils et diabolique qu’eux réunis, déclara la brune voyant la mine réjoui de l’héritier croyant que sa culpabilité n’était pas mise en cause. Le milliardaire reprit aussitôt un masque impassible, la remarque l’avait sûrement calmé et refroidis une bonne fois pour toute son ardeur. Tu peux t’étonner que la Jeunesse Dorée soit au plus bas à l’heure actuelle car c’est toi et ta cousine qui en sont les responsables ; sans vos petits complots pour détruire un à un les membres du groupe nous n’en serions pas là. Ne nous mentons pas, c’est quand même Lily la plus fautive dans cette histoire. Détruire Brenny et Chair relève vraiment de haute trahison, acheva la brune sur des paroles cinglantes. La mise en cause de l’anglaise était évidente, les autres n’avaient fait que subir ses machinations à longueur d’année ; voyant que Penny commençait à voir rouge, la secrétaire esquissa un sourire de satisfaction. La lumière serait faite sur certaines choses et nul ne doutait que cette réunion pourrait se poursuivre encore très longtemps.
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La Jeunesse Dorée
Ce n'est ni l'amitié ni la bonté qui nous manquent, mais nous qui manquons à l'amitié et à la bonté.

Très vite, Lily comprit le piège bien calculé et tendu par son cousin. L’incorrigible plaisantin qu’il était ne pouvait s’empêcher de surprendre son entourage et de le faire rire avec ses pitreries. Tantôt agaçantes ou tantôt amusantes, Evan et ses farces ne cessaient de chambouler le quotidien de ses proches. Prise de court mais toutefois reconnaissante, la blonde saluait la tentative de réunification de son cousin et les moyens mis en œuvre pour effecteur une trêve. Ils ne s’étaient pas réunis au nombre de six et sous le même toi depuis très longtemps. Trop longtemps. Bien que la réticence de chacun se lisait sur leurs visages serrés, tous finirent par accepter la proposition du milliardaire. Une telle entreprise impliquait une détermination commune : tous devaient s’y mettre. Un commun accord impératif. Malgré ses plaisanteries, Evan n’avait aucunement tort sur un point : la paix devait être décidée. Pour cela, il fallait cependant baisser sa garde et accepter la fin des hostilités au nom du passé. Le passé ; un concept à la signification puissante pour l’anglaise. Etreignant ou motivant, le passé régissait les actions présentes et futures de la blonde. Ses deux plus grands ennemis acceptant le pacte, Lily fut la troisième à pénétrer dans la villa californienne.. L’estomac noué à l’extrême et le visage exsangue, Lily dût affronter Chair dans la plus grande des tensions. Malgré l’éclat aveuglant des dorures et des argenteries, la honte et le désarroi de la femme d’affaires brillaient d’une lumière tristement puissante. Nerveuse, la starlette n’osait dire un mot ou même jeter un regard à l’imposant berlinois et à la new-yorkaise branchée. L’air majestueux qu’ils dégageaient fit pâlir de plus bel Lily : ils étaient beaux ensemble. A son comble, l’atmosphère de haine prenait racine et grandissait à travers les regards des amants envers Lily. En face de ses ennemis, la femme d’affaires, dont l’angoisse excessive donnait la nausée, était néanmoins ravie de revoir Blair après ses longues semaines. Son ancienne meilleure amie semblait se porter comme un charme ; la force de son amour retrouvé pour Charles la rendait fière et sûre d’elle. Charles, quant à lui et aux côtés de Blair, voyait son charisme décuplé. Le couple de légende était à nouveau réuni ! A cet instant, Lily comprit véritablement son erreur ; ruiner un amour aussi puissant relevait de l’infamie la plus cruelle qu’il soit. Soudain, le bruit du cliquetis d’une paire talons hauts ne donna pas le temps à Lily de maudire ses actes envers Chair ; sa rivale avait fait son entrée dans l’arène. De la culpabilité au dégout, le visage de l’anglaise se déforma en une horrible grimace lorsque que la blonde peroxydée s’installa auprès d’elle. Ignorant les remarques de mauvais genre de sa voisine, la femme d’affaires se décala de quelques centimètres sur la causeuse partagée et leva le nez en l’air avec un dédain presque palpable. Il lui tardait de commencer les révélations au plus vite pour pouvoir se débarrasser du sourire fourbe de sa rivale en perçant à jour l’infidélité, bien mérité, de Brandon. Chaque chose en son temps. Imprévisible, le comportement de son cousin fit comprendre à Lily que personne n’allait être épargné ce soir. D’ailleurs, Drew et Chair furent les premières victimes du milliardaire. En silence mais néanmoins avec un sourire amusé, la blonde fixait ses camarades subirent les habituelles railleries de l’héritier. Ces dernières, dont le but servait à détendre l’atmosphère, ne firent rire personne et furent surtout très mal accueillis par le couple. Evan aimait plaisanter à propos de tous les sujets, même au milieu des plus sérieux. Spontanément et devant des piques plutôt bien placés, Lily lâcha un petit rire mais très vite, il se dissipa. Non pas à cause de la réplique sèche de Blair à Lily mais parce que la suite du spectacle comique d’Evan fut de mauvais gout. De très mauvais gout selon l’anglaise qui n’appréciait pas la mauvaise foi. Toujours épargnée par son cousin et croyant former une paire indestructible avec ce dernier, la starlette fut trahie avec la plus grande des lâchetés, et cela juste sous ses yeux. Choquée, Lily se tourna brusquement vers le traitre et le fusilla du regard afin qu’il cesse son petit jeu au plus vite mais rien. Avec ses faux airs de victime il osait clamer haut et fort sa sainte innocence ! Avec de tels propos, il faisait comprendre au reste de la Jeunesse Dorée que Lily était seule responsable des maux du groupe ! La blonde, profondément révoltée, croyait halluciner et serra ses poings à l’extrême jusqu’à se griffer la peau avec ses ongles. Son sang et ses nerfs se mettaient dangereusement en éveil. Sans surprise, Charles et Blair vinrent appuyer le point de vue de l’héritier qui n’éprouvait aucune gêne de mentir ouvertement de la sorte. C’en était bien trop pour Lily.

Menteur ! Tu mens ! Arrête ! Ce n’est pas vrai ! Rugit avec furie une Lily excédée et jamais vue auparavant. Comment oses-tu dire ça ? Comment oses-tu dire que tu es innocent et que tu n’as jamais causé de mal autour de toi ? Comment ? Sale opportuniste ! Traitre ! Dit la blonde en saisissant un verre d’eau posé sur la table pour le lancer au visage de l’héritier. Tu brises des vies, tu fais des coups-bas et tu passes ton temps à comploter pour finalement prétendre que tu es innocent ? Tout le monde dans cette pièce sait que faire du mal est ta marque de fabrique. On a beau te défendre et dire que tu n’es pas méchant dans le fond mais rien n’y fait, on retombe toujours à la conclusion : tu es abject ! Durant toutes ces années, j’ai été de ton côté ! Toujours ! Et là tu oses me faire passer pour la méchante aux yeux de tous et toi pour le Saint ? Men-son-ges ! S’écria Lily dont la voix devenait de plus en plus fébrile tant les nerfs la saisissaient. Il ment, ne l’écoutez pas ! Protesta une nouvelle fois l’anglaise en se tournant vers le reste du groupe. Son regard perdu croisa celle de son ancienne meilleure amie puis celui du berlinois. Blair et Charles, ce ne sont que des mots mais je suis désolée… Si vous saviez à quel point… Je vous demande pardon. Pardon. Pardon. Je me déteste. Je me trouve répugnante. Pour ce que je t’ai fait subir Blair, je me hais. Je n’aurais pas du faire ce que j’ai fait. Tu aimes Charles et je n’ai fait que gâcher ta chance d’être heureuse. Charles, je t’ai tourné le dos gratuitement et méchamment alors que l’on était ami. Je m’en veux. J’assume mes actes, je les regrette mais tout ça c’est de sa faute à lui ! Il m’a poussé ! Le traitre fut pointé du doigt directement. Lui a voulu vous séparer. Lui m’a fait un lavage de cerveau pour l’aider car j’étais jalouse. Oui. Jalouse de ne pas aimer et être aimé comme toi vous le faisiez. Pour ça je reconnais ma faute. Mon pêché. Ma bassesse d’esprit. Ma faiblesse. J’ai été ensevelie sous la jalousie mais sachez tous que j’ai été influencé. Seule et aigrie, je ne supportais pas de me voir privée d’un cadeau tel que l’amour. Vous aviez tout et je n’avais rien. J’ai été égoïste et cupide, je le reconnais mais tiens à vous présenter mes excuses. Tu as toujours été ma meilleure amie, l’amitié que j’avais pour toi était immense et pourtant, je ressentais cette horrible sensation d’échec injuste au fond de moi. Je ne pouvais pas lutter intérieurement et Evan n’a fait que profiter de ce point faible de notre relation pour obtenir ce qu’il voulait. Depuis le soir de votre rencontre à ton anniversaire, il ne veut qu’une chose : c’est détruire ce que tu vis avec Charles ! La preuve en est, il ne proteste pas ce que je dis ! Fit-elle remarquer à la Jeunesse Dorée qui se tourna vers le concerné. Ce dernier baissa la tête honteusement, sans rien dire. Tiens ! On ne fait plus le malin ?! Tu m’as entrainé dans tes combines pour finalement rejeter toute la faute sur moi, je n’y crois pas ! Les autres, vous me croyez maintenant ? Lança l’anglaise désespérément. Tu devrais avoir honte ! Tout comme moi j’ai honte. Honte de m’être comportée comme toi. Honte d’avoir perdu mes valeurs et ma meilleure amie au nom de l’envie. A cause de toi, j'ai perdu mon humanité et une des personnes que j'aime le plus au monde Reconnu Lily tremblotante. Tu veux que la vérité éclate au grand jour Evan ? Soit. Parle le leur du plan que tu m’as forcé à suivre à New York quand Charles a eu son accident. Ne nie pas ! Le plan qui consistait à profiter du fait que « l’autre » soit dans le coma pour ramener « Blair au bercail » à propos de Los Angeles. Te souviens-tu de ce que tu me disais tout le temps ? « Une aubaine ! Blair sera définitivement à nos côtés ». Tu étais si content de savoir que j’allais persuader Blair de vivre avec toi à Los Angeles ! Maintenant que j’y pense tiens… dis moi Evan, pourquoi ? C’est vrai ça. Pourquoi donc ? Moi j’étais jalouse car j’étais seule mais toi…pourquoi s’acharner sur Blair de cette manière ? Pourquoi ? Insista lourdement la starlette. Serais-tu amoureux ? Une fois tu m’avais confié que tu ne supportais pas voir un homme autre que toi avoir le pouvoir sur ta Blair…Etrange dis moi ! T’enticherais-tu que de filles dont le prénom comme par B ? Blair puis Brianna…Tout à coup et comme frappée par la foudre, Lily s’arrêta et se tourna vers sa rivale Penny a qui elle donnait malencontreusement le dos. Un sourire narquois étira ses lèvres fines. B…comme Brandon aussi. Mademoiselle Silverstone fait la une des tabloïds parce que son Brandon l’a cocufié ? Oh ! Le conte de fée avec le bel acteur d’Hollywood s’est envolé ? C’est triste. Tes rêves d’amour et de bonheur ont été brisés et tu ne peux plus faire confiance n’est-ce pas ? Et bien…sache que c’est moi et seulement qui suis derrière tout ça. Eh oui ! Avoua Lily qui à présent n’avait plus peur de dire la vérité. Tu m’as fait subir la même chose il y a de ça quelques années et je ne fais que te rendre la monnaie de ta pièce maintenant. Comprends que je ne considérais plus notre petite rivalité enfantine comme un jeu à partir du moment où tu m’as volé Drew au bal ! Tu as été odieuse ce soir là, je m’en souviendrais toute ma vie. Tu t’es arrangée pour me le voler publiquement. Tu m’as humilié ouvertement devant tout le monde avec ce cavalier qui a fait son coming-out. J’étais…j’éprouvais des sentiments pour Drew ! Admit la blonde en tentant de contenir ses larmes, le souvenir du choc émotionnel ressentit hantait encore Lily. Jusqu’au aujourd’hui, elle n’arrivait pas à s’en remettre. Tachant de rester forte tout de même, elle s’adressa finalement à son ami de toujours : Drew. On s’était considérablement rapprochés à l’époque et le bal allait me donner l’opportunité de dire ce que je ressentais pour toi, mais cette horrible personne a tout gâché ! Comme si elle le savait ! Elle l’a fait exprès, j’en suis certaine. Tu m’as fait du mal délibérément donc je t’en fais avec Brandon. Tous les proches d’Evan deviennent comme lui de toutes les façons ; des êtres ignobles. Cousine comme meilleure amie. Acheva la femme d’affaire en soupirant longuement. Ces révélations furent des plus mouvementées qu’il soit, Lily ressentait une grande fatigue à cet instant. Elle désirait s’écrouler.

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Penny A. Silverstone
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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyMer 18 Jan 2012 - 19:36

Ce meeting avec les autres de la Jeunesse Dorée semblait improbable et pourtant il était entrain de se dérouler dans la luxueuse villa des Hilton en plein Beverly Hills. L’industrieux héritier avait convié ses ‘amis’ à le retrouver chez lui afin de leur confier un secret lourd car il sentait son heure approcher. Sur le coup, Penny avait été prise d’un sentiment de grande frayeur ; son meilleur ami était entrain de souffrir, de mourir peut-être ? La chose lui paraissait impensable. Aussitôt, la fêtarde débarqua en plein Beverly Hills ; son cabriolet d’un rose vif fut aussitôt entouré par les noires et longues voitures des autres convives. Qui étaient-ils ? Le mannequin se déhancha lentement jusqu’à l’entrée ; ses pas étaient un peu plus pressés que ceux des autres. Les minutes s’écoulaient si vite. Elle avait de plus en plus peur de perdre son ami. Son cher Evan. Elle se retrouva brusquement entourée des quatre autres grandes figures de la Jeunesse Dorée ; Blair, Charles, Drew et Lily. L’héritier Hilton manquait à l’appel. Il surgit enfin du haut des grands escaliers ; toujours chic et enjoué, le jeune homme déployait un sourire aussi luisant que les boutons de manchette en or massif accroché à ses poignets. Sur le coup, Penny bien que soulagée prit vraiment très mal la plaisanterie du mutin Evan. Ce dernier rappela combien l’amitié était précieuse ; ce genre de discours éloquent sortant de sa bouche impressionna l’assemblée nouvellement constituée. Tour à tour, les figures emblématiques du monde de la mode, de la Jet Set et des Affaires firent leur entrée remarquée dans la demeure. La diva s’installa aux côtés de Lily. Ce n’était pas par pure envie, mais juste par nécessité ; se rapprocher d’un ennemi est toujours mieux, surtout lorsque l’on porte des talons aiguilles et que l’on vient tout juste de se faire une manucure de quoi bien attaquer. Là où ça fait mal. Le mannequin soupira à maintes reprises alors que tous s’observaient en chien de faïence ; l’incompréhension était là, brillant dans leurs regards. Tous se toisaient furieusement, mais les uns cherchaient comme les autres à déceler une once de vérité dans l’œil de leur ennemi. Une lueur quelconque qui l’aidera à oublier le passé, à tout assimiler pour bâtir un avenir plus certain. La blonde daigna à peine adresser un regard à son ennemie jurée Lily James ou plutôt « Lily voleuse de mec ». Sa rage bouillait en elle, comme un feu infernal, mais bien qu’ulcérée au plus haut point, le mannequin devait se contenir afin de maîtriser au mieux la situation. Pour l’instant, rien ne tournait autour de sa sainte petite personne ; les discussions allaient de bon train et entre les menaces railleuses de Charles, les hurlements offusqués de Blair et les bâillements sucessifs d’ennui de Drew et d’Evan. Elle restait muette, épiait discrètement son adversaire, du coin de l’œil. Lily prit son courage à deux mains et se défendit aux yeux de cette société qui semblait à deux doigts de la rejeter ; d’abord incrédule, Penny tendit plus sérieusement l’oreille vers la blonde. Comment diable Evan pouvait-il être dans cette affaire ? La diva n’en croyait pas un mot, hélas, le visage blanchissant du milliardaire ne fit que donner un coup d’éclat à la satire de la femme d’affaires. Le retournement de situation était à la hauteur de cette soirée ; les convives aux visages étincelant sous les reflets du luminaire en cristal, étaient d’abord de marbre face à ces nouvelles. Quelques uns, les plus touchés par l’annonce, affichaient un air scandalisé. Penny était de ceux-là. Comment se pouvait-il que son meilleur ami, celui qu’elle voyait comme un frère en était arrivé à un tel stade de bassesse pour conquérir l’amour de Blair ? En négligeait-il Brianna ? Certes, cette histoire semblait s’être passée avant que tout deux ne se connaissent mais tout de même. Son œil pétillait bien plus qu’un sentiment de honte lorsqu’il venait de regarder Blair juste à l’instant. Charles en eut la mâchoire contractée. Il serra des poings. La tension était palpable. La blonde James avait semé le trouble parmi la Jeuneusse dorée ; finalement, derrière le vernis d’or, il n’y avait que la noirceur, la bassesse. Offusquée, Penny n’osa rien dire. Déçue de l’attitude de son ami à qui, elle s’était entièrement confiée ; voir que la pareille n’était pas respectée la chagrinait. Elle trouvait également l’attitude envers l’allemand déplorable et ce malgré les excuses pourtant sincère de l’anglaise. Cette femme était vicieuse, tout autant que son cousin, et finalement, ce qu’elle disait était vrai à son sujet, au sujet de toute la Bande même ; en se liant, se rapprochant, en s’admirant, en s’aimant, tous étaient devenus grossiers, dignes d’un sentiment de mépris. A la rigueur, Penny ne voyait que Drew en dehors de ces sales histoires. D’ailleurs, c’était le seul dont le facies trahissait une réelle expression de stupéfaction, d’horreur même ; personne ne pensait Evan capable d’une telle horreur !

Et bien ! Pouffa le mannequin. Je suis vraiment étonnée. Lily et toi faites la bonne paire ! Evan, comment as-tu pu faire cela à Charles ? Malgré le fait que vous vous détestiez…Le priver de Blair alors qu’il avait besoin d’elle. C’est égoïste ! Je t’adore Evan, mais là, ton comportement dépasse les limites du respectable ! Et puis Brianna ? Tu ne penses même pas à elle ? Et si elle apprenait cette affaire ? Je ne préfère même pas y penser ! soupira la starlette en imaginant par avance le visage trempé de larmes de la jolie rousse. Fière de sa prouesse, la britannique de bas étage s’était conduite aussi tortueusement que son cousin. Elle avait menti sans scrupule et ça, Penny le fit remarquer afin de défendre son ami. Comment oses-tu mettre la faute sur lui ? Il a certes dépassé les limites en agissant ainsi, mais tu n’es pas mieux que lui. Tu le critiques, tu le railles et tu te crois fière mais je te signale que tu as aussi marché dans la combine. Je dirais même plus que lui car tu as menti à ta meilleure amie Blair. Tu as trahi également ton amitié avec Charles, tout ça par jalousie et par bêtise ! C’est lamentable ! S'écria la sulfureuse Penny. Pris à mal par cette dernière, la blonde désarticulée de Londres s'agita dans tous les sens en poussant quelques ricanements suggestifs. Elle se mit à aborder un sujet sensible et sur le coup, la tigresse de Californie, très redoutable se sentait prête à lui sauter à la gorge. Ses ongles pénétrèrent rudement le cuir du canapé ; un bruit crissant s’en échappa. Elle grinçait des dents. Lily se vantait d’avoir couché avec Brandon ! Cette écervelée allait le payer cher. Croyait-elle que son histoire du bal allait émouvoir l’auditoire ? Le toucher en plein cœur ? Il semblerait que Drew, le principal concerné, en fut atteint ; le prince prodige de la Jeunesse Dorée leur avait fait tourner la tête à toutes les deux à une certaine époque. Mais ce que Lily et Drew, ainsi que les autres, ne savaient pas c’était que toute cette machination n’avait pas été orchestrée par Penny, mais par Blair. Préférant battre en retraite et ne pas vendre lâchement son amie, la jeune femme enchaina avec un calme déconcertant ; Tu crois que vraiment te vanter d’avoir couché avec lui va m’atteindre ? Brandon n’est rien. Ce n’est qu’un garçon comme les autres ni plus, ni moins, mentit-elle. Ses ongles griffèrent plus sauvagement l’accoudoir du canapé lorsqu’elle enchaina, en grinçant des dents. Arrête un peu, tu pensais sérieusement que Drew allait sortir avec toi ? Mais regarde toi chérie! Et puis cette histoire remonte à plus de dix ans. C’est lamentable de se cantonner à ces histoires de gamines ! Tu te rends compte de ce que tu dis ? Toi la soit disant anglaise pleine de classe et de bon sens ? Tu couches avec mon copain pour te venger d’une histoire si vielle ? Et ne joue pas ta victime. Toi comme moi savons très bien que tu n’éprouvais rien pour Drew. Si c’avait été le cas, tu te serais engagée avant que je ne me l’accapare ce soir là. Et puis quoi tu penses être la seule à avoir aimé Drew ? Hein ? Elle jeta un regard vers le concerné et reprit en même temps que Lily ; leurs voix semblaient contradictoires, et unies à la fois dans la sincérité et le dévouement envers ce charmant et innocent jeune homme, victime de machinations horribles. Sache que quoiqu’il arrive Drew, je n’ai jamais fait ça pour te blesser, je t’ai vraiment aimé et malgré le fait que j’ai dû batailler pour t’avoir, je ne regrette en rien d’avoir usé de mes charmes pour t’obtenir. Sans doute, suis-je allée trop loin ce soir là, mais on ne m’en a pas donné le choix. Je devais le faire. Ses paroles présageaient qu’une sous main avait manigancé dans l’ombre cette histoire ; c’était Blair. Mais Penny n’en dit rien ; elle était prête à recevoir les coups pour protéger sa soeur de coeur. Son cas n’était pas pire que celui de Chair. Lily est perfide ! Elle dit qu’Evan l’est mais elle n’est pas mieux que lui. Au moins Evan est franc, il fait ça par amusement sans vraiment savoir où il va et non pas par pure méchanceté, alors que toi, tu as osé détruire un couple, deux même et je n’en payerai pas cher pour dire trois ou quatre car je sais que ta présence à troubler Brianna à maintes reprises. Je sais aussi que tu n'arrêtes pas de te mettre ton grain de sel dans la relation qu'entretient James avec Blake! Tu ne peux pas de t'empêcher de saper le bonheur des gens! Le mannequin soupira, excédée et rouge de colère .Tu te dis de bonnes mœurs, c’est ça ! Tu dis respecter les autres, leur amour. Mais tu fais tout dans l’ombre pour détruire des vies, et tu joues la victime pour t’attirer la pitié des autres. Tu n’es pas franche ! Au moins Evan est clair sur ses intentions, lui comme moi d’ailleurs. Souligna la diva en fixant droit dans les yeux son adversaire. Je ne pense pas que quelques excuses apaiseront Charles ou même Blair ! Je pense même qu’en justifiant ton acte ainsi envers moi comme envers eux, tu as montré à ta faiblesse et ta bassesse ! Tu n’es pas quelqu’un sur qui on peut compter, tu n’es pas quelqu’un tout court ! En prenant Brandon tu penses que tu ne m’as pas blessée ? Vraiment ? Elle se mit à rire, à gorge déployée. Tout en se désignant elle-même de son index manucuré, la blonde décréta ; Tu ne m’as pas blessée, pas du tout. Mais ton coup me prouve, et je dirais même nous prouve à tous à quel point tu es mauvaise et surtout stupide, stupide de croire que nous allons te pardonner pour tes agissements, ta traitrise et tes méchancetés injustifiées. Et puis sache qu’il faut en faire plus pour m’atteindre. Mentit le mannequin. Elle ne voulait pas se montrer faible en parlant de Brandon ; oui l’acteur hollywoodien était son point faible. Bien des gens auraient pu le remarquer ce soir, mais son impassibilité outrancière et sa rage à l’encontre du brillantissime Brandon l’aidaient dans sa croisade contre le Mal incarné ; Lily Pénélope James. Les deux blondes se toisèrent. Penny croisa le regard de Drew, puis de Charles, de Blair et enfin d’Evan. Son raisonnement était censé, franc et chacune de ses affirmations avaient été ponctuées d’un rire mesquin à l’égard de la fille de bas étage. Elle espérait que certains suiveurs se rallieraient à sa noble cause.


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MessageSujet: Re: THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade   THE GOLDEN YOUTH ★We have been friends together in sunshine but now we are in shade EmptyDim 26 Fév 2012 - 12:57

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Le meeting avec la Jeunesse Dorée sonnait l’Heure des règlements de compte ; j’avais l’impression que cette soirée allait être riche en rebondissements. La prouesse du jeune milliardaire fut huée par l’assemblée ; tous se réunirent ensuite au cœur du salon. Evan referma soigneusement les portes en bois laqué de la pièce puis s’installa sur son précieux trône ; ses yeux se posèrent sur nos visages et un à un, la parole nous fut donnée. D’abord l’agitation, la rage et la déception s’entendaient dans nos mots aigres et cinglants ; j’étais personnellement peu impliqué dans ces histoires. Je voyais tout d’un œil neutre, la face figée dans le marbre ; les révélations tombèrent une à une. Je reconnaissais là la perfidie de certains, mais ce qui me surprit le plus, fut de voir que quelques uns de mes proches, ceux en qui j’accordais une confiance aveugle étaient mêlés à des histoires bien louches. Brenny avait été brisé par Lily. La chose me laissa pantois. Un soupir m’échappa et je préférai me résigner au silence, laissant les membres de notre club privé s’entretuer entre eux. Je me sentais vraiment en marge de cette société aliénée par le luxe et la perfidie. Tous leurs gestes étaient-ils finalement emprunts d’une grande hypocrisie ? Tous ces sourires à moitié dessinés sur leurs lèvres roses ? Tous ces regards faussement amicaux qu’ils se lançaient entre eux ? Je n’avais jamais été de ce genre. Au contraire. Dès le début, mes intentions avaient été claires ; envers Blair et Evan plus particulièrement. Dès l’enfance, nous avions connu des rapports pour le moins tendu et le fait de faire office de leur souffre douleur m’avait grandement marqué, toutefois, aujourd’hui, je n’avais pas à me plaindre, j’en ressortais grandi et bien plus fort mentalement et physiquement qu’eux deux réunis. Face à la froideur macabre de Charles, je ne pus m’empêcher d’afficher un sourire, signe que j’approuvais grandement sa politique de terreur ; le berlinois était souvent mêlé à des affaires bien dangereuses et troubles. Je le savais, et tout le monde le savait autour de la table. Mais ce n’était pas pour autant que je n’appréciais pas la compagnie de ce grand homme. Au contraire. Apprendre que Lily était derrière des machinations bien cruelles afin de destituer Brenny et Chair me surprit. Mais ce qui m’étonna le plus – ou pas finalement – était de savoir qu’Hilton tenait également dans l’ombre, les rennes de ce projet macabre. Aussitôt, j’intervins tout en tapant du poing sur la table.

Passons ces histoires de luxe et d’ameublements car nous ne sommes pas venus parler déco ! Je suis sincèrement choqué par vos comportements et vos machinations. Comment voulez-vous que l’on vous prenne au sérieux ensuite ? Vous avez tous passés l’âge du collège. Les affaires de tromperies sont inadmissibles ! Ne pensez-vous pas que vos coups bas peuvent blesser des gens ? Vous jouez avec des sentiments, des émotions ! C’est horrible, horrible ! J’ai honte à votre place. Ne vous rendez-vous pas compte de ce que vos caprices puérils vous font faire ? Séparer des couples, briser des vies et des rêves. C’est terrible ! Passant ma main sur mon front, je posai mon dos sur le dossier du fauteuil ; toutes ces révélations m’avaient rendues fébrile, honteux pour eux. Ils ne se rendaient pas compte de l’impact fatal qu’impliquaient leurs histoires de gamins. Ils avaient avorté des idylles, cassé des espoirs. Mais comment pouvez vous vous regarder encore en face ? Vous n’êtes pas humains. Ayez honte bon Dieu, ayez honte ! criai-je. J’étais complètement énervé ; je voyais rouge. La stupidité sans limite de certains me dépassaient ; j’avais toujours essayé de les comprendre, d’anticiper leurs réactions, leurs jugements hâtifs, mais en vain. Finalement, je n’étais pas l’un des leurs. Je ne l’avais jamais été. Penny m’adressa un regard désemparé ; les mots lui étaient venus aux lèvres lentement. Honteusement. Lily planta également ses prunelles bleutées dans les miennes comme pour me dire qu’elle s’en voulait. Idem pour Penny. Evan, Blair et Charles restèrent stoïques ; ces évènements les dépassaient probablement autant que moi. Mon cœur martelait contre ma poitrine et le sang me vint jusqu’au visage ; à chaque trait, il donnait une profondeur rougoyante. Je brûlai. Je suffoquai. Arrêtez de vous rejeter la faute les uns sur les autres. Je croyais que cette réunion était là pour exorciser les vieux démons et aller de l’avant. Se crier dessus si vulgairement en racontant avec un tant soit peu de fierté vos histoires m’horripile. Je ne vous comprends vraiment pas. Vous dites avoir des sentiments, être compréhensifs, mais vous êtes vils. Lorsque le mal vous retombe dessus, ce même mal que vous avez créés, vous vous cachez derrière de belles apparences. Assumez un peu que Diable ! M’époumonai-je. Je ne tenais plus en place. Haussant les épaules, je fixai ensuite Blair et Charles qui raillaient Hilton et Lily. Je soupirai, exaspéré par ce genre de comportements, mais que pouvais-je faire de plus ? Mes cris désespérés et mes soupirs longs et mornes ne firent qu’un maigre écho dans le salon doré et clinquant ; tous tentaient de plaidoyer le bien fondé de leurs actes, alors que nous savions très bien que leurs agissements étaient tout simplement contre nature. Je baissai la tête, essuyant de ma main droite, mon front rouge. Mon regard se heurta à celui de Penny ; ses confessions eurent le même effet qu’un coup de cravache. Je me raidis. Le myocarde flagellé si violemment que j’en eus les muscles crispés. La rage atteignit un point de non retour en moi. Ce n’est pas possible. Dites moi que je rêve et que vous ne m’avez pas entrainés dans vos histoires ? Levant les yeux au ciel, je voilai de mes mains tremblotantes mon visage. J’étais quelqu’un de très colérique. J’avais beau être sage, gentil et compréhensif il m’arrivait de devenir tout autre lorsque l’on franchissait les limites et à cet instant, le pire venait de se produire. Mais je t’en supplie Penny, comment veux-tu que je le prenne ? Avec un sourire ? Tu as trafiqué cette mascarade toute seule ? Ou bien, Hilton était également derrière tout ça ? Ou qui, sait peut être Livery ? Je suis convaincu que je vais en apprendre de belles. Je me suis fié à certains d’entre vous et voilà le résultat ! J’apprends que je suis sortis avec une fille qui m’a dupé, j’apprends également que mon amie qui était amoureuse de moi à l’époque, a tout fait pour briser le couple de mon meilleur ami, et j’apprends aussi qu’Hilton est peut-être amoureux de Blair et qu’il a été capable du pire pour évincer Charles. Je fusillai du regard les jeunes gens, tous blottis dans leurs causeuses. Je n’ai rien à me reprocher, contrairement à vous. Prenez conscience de la barbarie de vos actes, et vous vous dites au dessus du peuple ? Mais vous êtes bien pire que certains. Je n’ai jamais vu de tels comportements, jamais ! Je me relevai, attrapai ma veste et la glissai sur mes épaules. Je n’ai strictement rien à faire avec vous. Une vraie bande d’hypocrites, complètement aliénés et corrompus. Vos cœurs sont noirs et vos pensées vicieuses. Vous me dégoutez ! D’un bien décidé, je m’avançai vers la porte de sortie lorsque quelqu’un me retint. Me retournant je fus surpris de me retrouver face à cette personne. Sa main resserra légèrement mon bras, m’incitant à rester pour tout comprendre, pour me calmer.. Etait-ce la bonne solution ? Rester et voir ses amis s’entretuer ? Mais surtout, se rendre compte à travers leurs mots et leurs regards d’encre que ceux avec lesquels j’avais grandis n’étaient que des êtres malsains ? Que tous nos souvenirs n’étaient que poussière et chimère ? Que rien n’avait été vrai avec eux.


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