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 It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor

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James Taylor
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James Taylor

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MessageSujet: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptySam 19 Nov 2011 - 20:51

“Well, the tragedy is over. The failure is complete. I turn my head and go away. I took my share in this fight for the impossible.” - Albert Camus.
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Un horrible présage aussi noir que ce banc de corbeaux venait de déchirer l’horizon ; l’éclair ne tarda pas à étendre ses étincelles dans la nuit alors que tous se réunissaient au cœur du combat. Vaillamment, tous combattaient ; le sang se mêlait aux pleurs, les hurlements aux jacassements des plus fiers, mais les hommes pieux remporteront la guerre. Dardé d’aiguilles nées d’une pluie sauvage, l’aîné des Taylor tentait de garder un œil sur les siens ; personne ne devrait être blessé. Aucun Taylor et aucun autre vampire ne devait connaître la mort ce soir. Le combat pouvait connaître une issue pacifique. James était persuadé que ce n’était pas ce que Christopher avait voulu ; le jeune homme avait l’air pourtant fier perché sur son rocher. Il contemplait d’un œil étincelant les siens plier sous la puissante tempête du camp adversaire. Les chefs de clans avaient essayé de raisonner l’adolescent et ses rebelles, mais tous n’avaient rien voulu écouter. Frappé au vif, l’aîné des Taylor resta quelques secondes accroché au regard bleu limpide de ses deux cadettes qui étaient partisantes de la Révolution ; de la part de Dantes, la chose le surprenait moins, mais par rapport à Kacey et Meagan, il en était presque empli de déception. Le courroux des éléments redoublait d’intensité ; la pluie mordait le visage des vaillants combattants et l’éclair foudroyait leurs armures. Que se passait-il ? Les flammes se mirent à embrasser les corps. Tout le monde trépassait. Tout le monde criait. Formant une muraille solide, les trois figures emblématiques se mirent en avant afin de défendre au mieux les leurs, mais rien de tout cela ne semblait peu aisé ; le vent emportait leurs paroles sages, et affligeait de coups douloureux leurs faces baignées de pluie et de larmes. Jamais James n’avait voulu de cela. Jamais il n’aurait songé que son neveu n’aille jusqu’à retourner les esprits pour mener une guerre sans merci contre le monde des Vampires. Des créatures même, car parmi certains adversaires, il y avait des démons et des chasseurs complètement corrompus. La morale n’avait plus lieu d’être. Chacun tuait, mordait. Le sang leur collait aux joues autant que la culpabilité. Les innocents faibles tombaient plus vite que les autres ; la bourrasque leur glaçait les membres. Ils étaient plus faciles à abattre. Adressant une œillade à Andrew, James lui fit signe d’approcher Meagan, tandis que lui se chargerait de raisonner Kacey. Furtivement, leurs ombres se rapprochèrent de celles de leurs blondes cadettes. James emprisonna Kacey par la taille et la tira hors de ce déluge ; il se mit à hausser le ton, à la sermonner, mais rien. Elle restait de marbre ; était-elle fière de ce combat ? Se sentait-elle inhérente à cette bataille terrible ? Que cela voulait-il dire ? L’avenir avait pourtant affirmé que jamais cette bataille n’aura lieu, qu’au contraire, elle échouera. Les paroles de James semblaient tomber dans l’oreille d’un sourd, tant Kacey était effrontée. Elle voulait retourner auprès de ses frères d’arme. Le vent se mit à arracher les arbres alors qu’au loin, une tornade serpentait dangereusement pour absoudre la crasse sur le champ de bataille. La fumée emprisonnée dans l’air fit d’un coup tousser le vampire. Le regard humide, James ne vit pas sa sœur se dérober de son emprise. Il se retrouva brusquement jeté à terre. Sa tête heurta la première un rocher. Il se releva cependant ; derrière les épaisses fumées pourpres, il y avait ces deux yeux cruels qui riaient. Le bleu perçant et glacé de ceux-ci lui rappela son frère, Dantes. Ce dernier apparut enfin ; un combat fantastique se dessina sur cette toile nimbée de brume et de feux. Autour d’eux, les uns sombraient dans la mort, d’autres tentaient de survivre malgré le sang qu’ils avaient perdu. James réussit à bloquer Dantes ; quelques secondes lui suffirent à hurler.

Arrête ! Dantes, je t’en prie, reviens à la raison. Son frère se défit de sa prise. Précipitamment à ses côtés, se dessinèrent les silhouettes de Kacey et de Meagan. Andrew quant à lui se posta agilement aux côtés de James. Il est temps d’arrêter ! Vous ne prenez pas conscience de la grossière erreur que vous êtes entrain de commettre. S’il vous plait, cessez les hostilités. Nous pouvons trouver un terrain d’entente plus pacifique et raisonnable. Je vous en prie, réfléchissez sagement. Regardez le chaos autour de vous. Vous avez fait entendre votre voix, maintenant il est temps d’arrêter. S’il vous plait, trop de personnes sont mortes..murmura le jeune homme d’une voix douce, hypnotique presque en désigniant à bras ouverts le champ de ruines les entourant.

Son cadet appuya son point de vue. Ils reculèrent de plusieurs pas en voyant que Dantes n’était pas charmé. Il sortait les crocs, alors que les deux filles Taylor restaient figées sur place. Avaient-elles remarqué qu’elles faisaient fausse route ? Que Christopher les avait menées en bateau depuis le début ? Soudain, un cri strident stoppa l’hostile face à face entre la famille déchirée ; James frémit. Il avait reconnu la personne qui était derrière ce hurlement effroyable. A une vitesse éclair, l’aîné des Taylor se rua hors de l’arène ; son ombre se matérialisa sur une toile d’un bleu plus prononcé. La brume entourait le décor angoissant de la clairière ; la pluie continuait de déverser sa fureur. Les éléments se déchainaient avec une rage propre à celle des cœurs meurtris de tous les combattants. De son regard perçant, James déchira la brume afin de retrouver la personne en danger ; un à un les Taylor apparurent à ses côtés. Dantes prit même le cap des recherches ; il semblait d’ailleurs très inquiet. La colère s’était estompée de son visage. L’angoisse s’y dévoilait en touches feutrées mais entières. Tous avaient compris que Jailyn sollicitait leur aide. Bien que James avait encore en bouche une certaine amertume face à sa trahison, celle de ses sœurs et de Dantes lui paraissait encore plus grave ; avec le recul, le samaritain était sans doute prêt à accorder main forte à Jailyn. Il voulait que tout ce cauchemar cesse. Un éclair illumina de ses fils bleus et argentés le visage baigné de sang du mannequin qui semblait être en très mauvaise posture. Des partisans de la Vendetta de Christopher s’en étaient pris à elle. Furieusement, Dantes leur sauta au cou, suivit de James. Andrew, Kacey et Meagan en profitèrent pour prêter soutien à la pauvre Jailyn qui n’arrivait même plus à tenir debout. Le vent apporta aux oreilles de tous les derniers gongs des hostilités ; le combat allait finir d’une minute à l’autre. Les dernières âmes voleront en éclat dans la brume et se dissiperont avec la rage nimbant les esprits échauffés. D’autres assaillants apparurent autour de l’assemblée Taylor. James et Dantes se précipitèrent en avant pour protéger les leur, mais jusqu’à quand leur solide muraille tiendra le coup ? Il était sans doute temps pour les Taylor de s’unir. De retrouver la cohésion et la complicité d’antan, du moins pour marquer l’issue du combat. Du leur fait de leurs rivalités effrontées et de leurs colères profondes. Il était temps de briser les chaînes du passé noir pour aller de l’avant, tous ensemble, vers un avenir on ne peut plus lumineux. Le Destin leur appartenait. Ils devaient en être maîtres ; à six et non plus à cinq, ou à deux. Ou à un.


Dernière édition par James Taylor le Dim 4 Mar 2012 - 15:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptyDim 11 Déc 2011 - 17:07

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Le grand Jour était enfin venu ; toute l’armée se réunissait autour du Messie. Les soldats semblaient armés au combat, tous en avaient leur regard étincelant de malice et d’espoir. C’était le moment ou jamais de réussir l’accomplissement de toute une existence, de faire enfin quelque chose de sa vie, de bâtir l’Empire sur la Terre Promise. Le ténébreux Dantes Taylor se dressait vaillamment au premier rang ; son regard cherchait parmi les voiles noirs de la nuit, le feu de la victoire. Un à un, les soldats s’élancèrent dans la bataille en criant leur rage, leur envie de vaincre. Leurs corps sculptés dans le marbre le plus pur dansaient telles des brindilles que le vent endiablé emportait sur son passage ; les arbres tanguaient comme des navires en guerre. Le sang se mit à couler, celui des ennemis avant tout. Propulsé en avant par les mains héroïques du Destin, le vampire de l’ancien clan Taylor était prêt à plier l’adversaire à sa cause ; si ce dernier n’obtempérait pas, il mourra dans de bien atroces circonstances. L’espagnol rendit violence aux ennemis à l’image de la nature destructrice qui s’attaquait aux Hommes ; sous son passage furtif, les corps tombaient comme des troncs d’arbres que le vent venait d’arracher. Les brindilles se craquelaient tels les os dévorés par le froid. Le sang perlait comme de la pluie rongeant les mousses tapissant les bois. La rage au ventre, l’andalou en avait le regard d’encre ; à ses côtés bataillaient vaillamment sa fille qui était devenue sa plus grande fierté. Il y avait aussi ses deux sœurs et ses fils spirituels. Ses frères d’arme étaient également là, incapables de faillir face à la grandeur du destin qui les attendait. En hurlant de toutes ses forces, Dantes effraya quelques aventureux adversaires ; il en tapa plusieurs à la gorge et comme si une flèche leur avait déchiré la gorge tout en traversant de part en part leur nuque, un flot épais jaillit par leurs narines. D’un mouvement brusque du pied, l’espagnol cogna en pleine face ses adversaires ; les corps s’empilaient les uns sur les autres. Les derniers ‘vivants’ couraient partout comme des proies qu’un chasseur s’apprêtait à cueillir ; leurs regards erraient au delas des sordides murailles noires de la nuit. Ils cherchaient un moyen de fuir. En vain. Leurs genoux et leurs cœurs défaillirent bien vite. L’armée gagnait du terrain ; la victoire était à portée de main. Soudain, l’espagnol se sentit tirer dans la pénombre, loin du champ de bataille ; il se retrouva face à James, son plus grand ennemi. Le moment était enfin venu de se venger. De le massacrer et d’en faire une victime de plus à son palmarès.

Jamais ! Hurla d’un timbre rauque le ténébreux.

Bondissant sur James avec un effroyable cri, le cruel décocha un trait qui le marqua en pleine poitrine et comme une flèche vive et tranchante sa main lui perça le foie. Brusquement, le blond s’abbatit courbé en deux tout en heurtant la terre du front dans la détresse. L’espagnol l’attrapa par la nuque et l’envoya valser dans les airs ; le corps lourd de son ‘frère’ chuta contre les rochers. Sa mort n’était qu’une question de patience…D’ici quelques minutes, le cruel aura enfin ce qu’il attendait depuis des siècles déjà. Mais James se releva et attaqua le vampire de front ; agilement, il le frappa entre les épaules, traversant la poitrine ; de tout son poids, Dantes se retrouva à terre, la face écrasée dans la boue. La douleur était aussi brûlante que l’humiliation ; tous avaient vu sa cuisante défaite. D’un cri de guerrier, le brun se releva et bondit au cou de son ‘frère’ ; ses crocs se plantèrent au creux de sa nuque. Il le mordit de toutes ses forces. Mais soudain, quelqu’un le tira avec force. L’espagnol chuta de nouveau à terre ; Kacey l’avait empêché de commettre l’irréparable. Pansant rapidement son entaille profonde de sa main droite, James fixa Dantes d’un œil empli de mépris et de pitié. Il lui tendit la main pour l’aider à se relever, mais l’espagnol était trop fier pour renoncer au combat. Le sang de son ‘frère’ lui coulait encore à travers la gorge et ôtait à son palais toute saveur, toute douceur ; il parvint enfin à se redresser après avoir puisé dans ses dernières forces. Une œillade noire suffit à déstabiliser un adversaire qui accourait en sa direction. James et Kacey avaient, quant à eux, disparu dans les Ténèbres ; Dantes bouillait de colère. Bénéficiera-t-il un jour du droit de vie ou de mort sur son aîné ? L’espagnol cracha le sang noir qui souillait ses lèvres. En titubant, il avança jusqu’au champ de bataille pour prêter main forte à ses frères d’arme. Un cri l’arrêta soudainement ; ses membres se figèrent, sa démarche se raidit aussi. Les mains portées en avant vers l’invisible, il débattait contre une entité maléfique qui cherchait à l’évincer de ce monde. Son cœur pourtant inerte, battait au rythme des hurlements d’une personne lui étant chère. C’était comme s’il ressentait sa peur, comme s’il voyait à travers ses yeux. Etait-ce Livia ? Rosalie ? Sans connaître le pourquoi du comment, ce fut avec une agilité folle que l’espagnol serpenta à travers les bois avant de réapparaître en tant qu’ombre fantôme aux côtés de…Jailyn. C’était elle qui avait sollicité son aide. Les liens du sang semblaient indéniables entre eux. Tout à coup, dans l’obscurité, apparut un halo de lumière entourant chacun des Taylor. Tous inspiraient le courage et la force. La famille semblait se ressouder pour défendre un intérêt commun ; l’une des leurs. Le regard injecté de sang et d’encre, le cruel sauta au cou de l’homme qui avait essayé de s’en prendre à sa préférence tandis que James apostait un à un les autres membres du clan. Il traina par les cheveux l’adversaire dans la boue, le frappa dans le sol encore et encore alors que le mourant en avait le cœur rempli d’angoisse, puis d’un geste franc et violent de la main, il traversa d’outre en outre son abdomen pour en tirer un cœur palpitant. L’adversaire était un chasseur, un humain stupide. Ce n’était pas une perte en conclu le Taylor alors que James semblait horrifié par la violence de ses actes. Il adressa un regard moqueur à son frère dont la face était marquée par ses coups et griffures ; le sang suintait encore sur sa blanche nuque et maculait son torse. L’espagnol en était ravi. La douleur fendait les chaires et se lisait sur les traits du blond ; Dantes avait été à deux doigts de vaincre son aîné… Le combat pouvait-il reprendre ? Il osait l’espérer, mais tout semblait plus calme, le vent régissait à lui seul la nuit. Les hurlements, les coups de feu et les flèches ne brisaient plus les airs. Quelques ruines du combat se peignirent dans l’obscurité ; le cruel fixa les derniers adversaires terrifiés qui couraient dans la plaine, se cachaient entre les arbres alors que l’armée avançait encore, plus menaçante que jamais avec élevée dans leurs mains, l’égide meurtrière. L’espagnol voulait rejoindre ses frères d’arme ; le combat devait continuer, mais James lut aisément dans le fond myosotis de ses prunelles ses noires intentions. Il le tira par le bras. Stoppé, le sadique Dantes Taylor renonça aux armes…Le temps au moins de s’assurer si Jailyn allait bien. Tous l’entouraient d’ailleurs. L’espagnol se plaça à son chevet ; il prit délicatement sa main dans la sienne, évitant de couvrir sa peau soyeuse de sang. Leurs regards d’un même bleu laissèrent entrevoir toute la sympathie, l’amitié et l’affection qu’ils avaient l’un pour l’autre. Les mots étaient superflus. D’un geste vigoureux, l’impitoyable souleva sa cadette ; il la déposa ensuite sur un rocher. Jailyn reprit petit à petit ses esprits. Un sourire fendit ses lèvres devenues pâles. Dantes jeta un coup d’œil vers James, Andrew, Meagan et Kacey. Tous étaient réunis dans l’obscurité. Se voulant méprisant, il cracha en direction du ‘chef de clan’.

Tu te dis pacifique, mais regarde ce que ta paix hypocrite a fait. On a failli perdre Jailyn ce soir et cela, je ne te le pardonnerai jamais James. Ni même à vous, bande d’hypocrites ! vociféra l’espagnol en fixant d’un regard noir les Taylor. Si vous aviez eu le courage de l’ouvrir face à James, rien de tout cela ne serait arrivé, rien. Jailyn tenta d’apaiser la colère du ténébreux, mais ce dernier murmura avec douceur à son oreille ; Ne t’inquiète plus Jailyn. Tout va se passer pour le mieux. Viens combattre à mes côtés, je te protégerai comme je viens de le faire, comme je protège ton fils et ma fille. La brune n’eut pas la force de répondre ; Dantes se raidit puis foudroya d’une œillade d’un bleu acier les membres de ‘sa’ famille. Regardez ce que vous avez fait. Elle ne tient même plus debout ! Elle est méconnaissable. Si je n’étais pas intervenu, elle serait sans doute morte. Tous avaient la face pâle, baissée. Et si je n’avais pas été son allié dans l’ombre, elle aurait sombré dans la folie. Et tout ceci est de votre faute. De la tienne James surtout ! Tu as laissé ta sœur et ta famille se défaire et cela pour des raisons injustifiables et stupides ! Tu es le roi des menteurs et des hypocrites et ensuite tu prétends vouloir une famille irréprochable, soudée et fière ; mais vois-tu dans quel monde nous évoluons ? Le projet de Christopher est la chose la plus formidable qui m’a été donné d’entendre. Contrairement à toi et à tes enfoirés d’amis, nous œuvrions pour le bien de tous. Certes, les morts et les blessés auraient été nombreux mais toute révolution doit se faire dans le sang! Si vous n’aviez pas été égoïstes et hautains, rien de tout cela ne se serait passé. Tu délaisses ta propre famille, tu fermes les yeux lorsque ta préférence elle, commet des fautes en allant tuer des humains pour son propre plaisir. Tu te tais en voyant les niaiseries de Meagan et tu ne dis rien en sachant parfaitement qu’Andrew est un sale coureur de jupons immature qui blesse les femmes. Non, tu ne dis rien, tu ne fais rien. Tu restes enfermé dans ta haute cour avec tes camarades idiots ! Sans plus. Tu n’as jamais cherché à comprendre nous, ceux en marge, ceux délaissés et méprisés. Si tu nous avais compris, nous n’aurions pas pris les armes pour vous achever. James, je préférais l’homme que tu étais avant. Tu m’as tout appris, certes, mais tu m’as surtout appris une chose, la franchise, l’honnêteté et la loyauté. Je ne reconnais plus ces codes à travers les Taylor. Je ne vois que des gens hypocrites tous aliénés par la société humaine, tous en quête de gloire et pour arriver à leurs fins, ces personnes mentent, jurent, critiquent, se moquent et abusent de la candeur des hommes. Vous en oubliez vos racines ! cria ‘l’Evangile’ Dantes qui souhaitait prêcher la bonne parole, celle du Messie Steadworthy. Vous m’inspirez la pitié. Vous êtes tous si bas. Je ne dis pas que je suis meilleur que vous, mais au moins, moi je reste fidèle à mes principes depuis le début. Lorsque vous dites famille, je réponds toujours présent, je me suis rapproché de ma fille, je mène ce combat avec elle, je défends mon neveu et je suis toujours là pour protéger vos …Soudain un ennemi apparut, et il tira une flèche en direction de Meagan, le cruel l’attrapa et la lui renvoya en pleine face, entre les deux yeux. Le corps alourdi par la mort se vautra dans la boue. Arrières. Vous savez que vous pouvez compter sur moi, mais désormais, je ne veux plus faire partie des Taylor. Je trouve plus d’intérêt à suivre Steadworthy. Ceux qui veulent me suivre, vous êtes les bienvenus, les autres, restez dans votre ignorance.

D’un geste sûr, l’espagnol relâcha délicatement Jailyn puis contourna ses frères, et ses sœurs ; tous n’étaient qu’une bande de lâches. Avec ce qu’il avait vu de son avenir, il espérait que son rêve se réaliserait désormais ; retourner en Andalousie, vivre avec Rosalie et Livia…Connaître enfin le bonheur, le vrai. Loin de la barbarie. Du sang et de la douleur.


Dernière édition par Dantes Taylor le Mer 15 Fév 2012 - 14:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptyMer 28 Déc 2011 - 12:40

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Incapable de comprendre, l’aventureux autrichien s’était pourtant rendu sur le champ de bataille ; la douleur le perçait aux flancs, mais il continuait à marcher vaillamment parmi les siens pour défendre sa cause. Leur cause. Dire qu’il était déçu et vexé par le comportement de certains et certaines était un doux euphémisme. Il chercha du regard les traitres de son clan mais ne les vit pas, sauf Dantes qui se pavanait grossièrement. Sous son passage éclair, le sang coulait et les corps se solidifiaient dans la mort. Le dandy en fut effrayé ; l’armée de son ‘neveu’ Christopher Steadworthy gagnait du terrain et ce n’étaient certainement pas eux les antirévolutionnaires qui allaient ensemble régler la situation. En plus le journaliste avait une sainte horreur de la violence, du sang et des autres horreurs de la guerre ; il en avait déjà vécu une, cela lui suffisait amplement. Furtivement, le vampire se glissa parmi les combattants ; ces deniers mourraient sous les balles de l’ennemi car parmi les trouvailles de Christopher, il y avait aussi des chasseurs qui prenaient part au combat. A.J était persuadé que son neveu les avait corrompus, tous ! Un trait d’encre se peignit sur le champ de bataille et là tous les soldats se figèrent, à la fois craintifs et soulagés de cette courte trêve ; le journaliste quant à lui, restait aux côtés de son aîné James. Les deux hommes se défendirent admirablement lorsque deux hommes du clan adversaire leur sautèrent à la nuque, espérant leur trancher la gorge pour les tuer ; A.J lui fit violence. Il le prit de toutes ses forces et le jeta contre un arbre. L’homme mourut sur le coup, transpercé d’une branche en plein estomac. L’odeur de la mort planait dans l’air ; le jeune homme en était dégouté à force. Il vomissait cette ambiance d’outre-tombe, il haïssait les traitres, il trouvait ce combat stupide, inutile et à armes non égales. Un soudain trait de pinceau éclaircît l’horizon lorsque James lui désigna deux blondes silhouettes ; Meagan et Kacey. Les infâmes traitresses ! Andrew les toisa sournoisement tandis que son aîné lui indiqua le bon chemin à prendre afin d’écarter Meagan de la tempête qui s’annonçait violente. A une vitesse propre aux gens de son espèce, le jeune homme disparut dans les bois et réapparut aux côtés de sa cadette qu’il enveloppa dans ses bras avant de repartir dans la direction sûre que James lui avait plus tôt indiqué. Relâchant sa préférence, le dandy ne put s’empêcher d’afficher un air moqueur en la voyant ; il était déçu d’elle. Comment avait-elle pu le trahir, lui ? Trahir les codes de leur famille ? Tout à coup, James apparut en compagnie de Kacey ; la canadienne ne semblait pas particulièrement ravie de se retrouver ainsi sur le banc des accusés. Soudain, un hurlement le stoppa tous ; ce cri si aigu et si perçant ne pouvait être que celui d’une seule et même personne. Jailyn, leur sœur. Sans plus attendre, les frères Taylor se ruèrent près de la rivière d’où avait émané le son strident ; sur leurs talons, les deux jeunes traitresses ! En se retrouvant face à une Jailyn amaigrie et complètement défaite, A.J manqua de pousser un cri d’effroi ; sa sœur qui avait autrefois une beauté incomparable était vraiment hideuse ! James quant à lui se rua sur l’ennemi après avoir prié gentiment les trois autres Taylor de venir en aide au mannequin, ce qu’ils firent bien qu’A.J fut le seul à vraiment aider Jailyn. Les deux traitresses étaient restées sur le banc de touche. Il la délivra puis scruta l’horizon, là où se battaient sans merci James ainsi que Dantes avec d’autres adversaires. Andrew n’aimait pas la bagarre ; il préféra donc contempler le combat en silence. Jailyn reprit sa respiration normale ; la pauvre semblait affolée, tétanisée. Il resta à ses côtés. Les deux aînés du clan achevèrent les ennemis puis d’un même pas, ils revinrent en direction du pauvre mannequin. Dantes dégagea d’un geste brusque tous ceux qui s’étaient hypocritement approchés de sa préférence ; le terrible n’avait pas l’air d’apprécier la présence des Taylor autour d’elle. Les paroles qu’il commença à cracher ne laissèrent pas indifférent le dandy ; il se sentit blessé. Vexé et boudeur, l’autrichien croisa les bras sur son torse et attendit que le long discours de son aîné ne s’achève pour également lui faire part de son avis sur la situation. En bon orateur, le journaliste parvint à attirer à lui tous les regards, comme d’habitude.

Dantes je pense que tu as raison sur certains points. Je suis sans doute un sale coureur de jupons qui fait du mal aux femmes, mais je n’en demeure pas moins un homme accompli sur tous les domaines, contrairement à toi ! La vexation se traduisait sur le visage du jeune homme, complètement dépassé les critiques acerbes de son aîné, lui dont pourtant il avait toujours été proche, le complice le plus loyal. Mais visiblement, Dantes l’avait remplacé avec ces souillons de Matthew Cullen et Christopher Steadworthy. Et puis ces confessions fièrement dites ne le ravirent pas davantage ; Livia portait une place nouvelle dans son cœur. C’était grotesque ! Le dandy ne put d’ailleurs réprimer un ricanement moqueur. Toi, te rapprocher de ta fille ? Laisse-moi sérieusement en douter ! Tu dis que nous sommes tous des hypocrites, mais tu l’es également. Par rapport à nous surtout ! Tu me prouves que je suis ton petit frère, que tu tiens à moi mais finalement tu reportes toute son affection sur des moins que rien qui n’ont rien à voir avec notre clan. Je suis désolé Jailyn, mais avec tout le respect que je te dois, je ne me peux m’empêcher de dire que ton fils est un vrai voyou ! Autant que ton cher fils spirituel Matthew ou encore ta pauvre guenille de fille Livia! Tu mets la famille à l’honneur, mais tu n’en es pas le garant. James est admirable, ce qu’il le fait, il le fait pour nous tous ! En prenant une telle décision c’était pour prouver qu’il y a clairement des règles auxquelles on doit tous s’en tenir si on ne veut pas terminer comme les membres de ta nouvelle famille de dépravés. Je ne comprends d’ailleurs pas pourquoi tu te plais au sein d’une bande de pareils sauvages ! Ils manquent cruellement de savoir vivre, les critiqua ouvertement le dandy tout en désignant d’un œil critique son frère. Un seul regard était si explicite ! Tu es tout aussi hypocrite que nous et tu abuses tout comme nous de la naïveté des bleus de ton cher clan ! Tu n’es pas meilleur que nous Dantes, pas meilleur que moi. Certes, j’abuse de la bêtise de certaines femmes, mais contrairement à toi, je ne vais pas ensuite me battre contre elle et les tuer. Te rends-tu compte que tu mènes une guerre contre ta propre fiancée Rosalie ? Contre sa famille, qui n’est autre que la tienne si l’on respecte la logique de vos engagements vu que tu tiens tant au respect des règles de base ! Et contre nous, tes frères qui ne t’avons jamais tourné le dos, jamais. J’ai toujours été franc avec toi Dantes, toujours. Tu m’as recueilli et tu m’as appris à survivre. Je te dois tout. Je sais qu’au fond tu regrettes tes paroles, je sais que tu veux que notre clan redevienne comme avant et s’il le faut, je suis prêt à accepter de nouveau Jailyn même si elle nous a menti. D’ailleurs, sa trahison n’est pas pire que la vôtre ! Accusa l’autrichien en colère. Il tourna la tête en direction de Meagan et Kacey. Vous me décevez, surtout toi Meagan. Je pensais que tu allais être de notre côté, du mien. Jamais je n’aurais pu concevoir ta traitrise. Je n’ai même plus les mots pour te dire à quel point tu me déçois. Je ne veux plus te voir, tu m'horripiles! Il n’en dit pas plus ; son regard noir de colère s’exprimait à sa place, ainsi que l’expression de mépris et de dégout qui creusait son doux faciès. Le jeune homme était déçu des siens et finalement, il s’était rendu compte qu’il n’y avait qu’en James qu’il pouvait se fier. Portant son regard en la direction de ce dernier, A.J enchaina alors que Dantes s’apprêtait à fuir. James, tu peux te fier à moi. Je ne te trahirai jamais et je ne trahirai jamais l’esprit de notre famille. Il jeta un coup d’œil vers la silhouette noirâtre de l’espagnol puis continua, d’un timbre plus glacé, cinglant presque. Loyal envers les tiens, mais bien sûr ! Fuis comme un lâche Dantes. Quelle chose admirable ! Et par pitié, épargne-nous tes grands numéros. Prends Jailyn avec toi, s’il le faut, et même Meagan et Kacey, conclut-il froidement. Son regard déambula le long de la poudreuse toison d’or étoilé. A cet instant, A.J songeait à l’avenir ; le clan Taylor était à deux doigts d’imploser. Etait-ce vraiment la fin ? Leur fin ?
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Kacey Taylor
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Kacey Taylor

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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptySam 14 Jan 2012 - 11:24

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WE WANT WAR ㄨ les Taylor

Le combat faisait rage déjà sur le champ de bataille où étaient parsemées les armées ; elles avançaient vaillamment, gagnées par un sentiment nouveau de courage et de puissance. Le vent les poussait à l’affront final. C’était comme si elles se savaient intouchables, invincibles. Tous les soldats se cachaient dans les tranchées lorsque l’ennemi attaquait férocement ; le sang coulait à flot et se confondait désormais avec l’eau des rivières. Le brouillard nimbait l’entière forêt et se transformait aux yeux des combattants en un bouclier protecteur. Stratégiquement, Christopher demanda à ce que tous se déplient vers les grands chefs, dont les silhouettes apparaissaient comme de petits points blancs sur l’horizon teint d’encre; l’attaque devait être inattendue et brutale. La vie de ces ne tenait désormais qu’à un fil, celui que le Chef suprême des Armées tenait entre ses doigts et qu’il enroulait sans cesse autour de son index. De ce même geste, il indiqua aux sœurs Taylor une direction à prendre. Kacey et Meagan se ruèrent dans l’obscurité ; la rage au ventre, la rebelle du clan n’avait qu’une hâte, en finir et voir se colorer au loin, dans les cieux et derrière les collines, les premières lignes de leur nouveau monde. Christopher avait eu sur elle une influence indéniable et il lui avait permis de voir les choses d’un autre œil ; un regard qui ne la mettait plus dans une position d’infériorité, soumise à la volonté des autres, mais au contraire, dans une stature aussi droite et fière. Une image d’elle qui désormais, la fascinait au plus haut point. Elle y aspirait grandement. Pas par pas, la redoutable Kacey avait fait son entrée dans l’arène ; face aux combattants de l’armée rivale, elle n’avait pas de quartier. Ses coups ponctués d’une extrême violence clouèrent un à un les adversaires qui s’étaient dressés face à elle. Leurs corps se transformaient en une cendre aussi grisonnante que l’astre opalin qui de ses rayons les plus vifs, éclairait par intervalles réguliers, les grandes fresques de cette guerre. Les hommes se pliaient sous les coups de la Rébellion ; les hurlements emplissaient l’air et la mort semblait être le parfum dont tous les poumons étaient cruellement imprégnés. La blonde adressa un regard vers Meagan qui tentait tant bien que mal de se défendre. Sa cadette avait toujours été une non-violente ; elle avait prôné à maintes reprises une manifestation pacifique qui ne se ferait pas dans le sang et dans les pleurs. Hélas, Steadworthy et les autres avaient vu clair dans le jeu de leurs ennemis ; ces derniers n’étaient pas prêts à rendre facilement les armes. D’un bond souple et brusque à la fois, la vamp sauta à la gorge de l’assaillant qui s’en prenait à sa sœur ; elle le crucifia au sol, et lui, pauvre martyr de son temps, connut le même sort que les guerriers romains qui étaient jetés aux fauves. Ses os se brisèrent un à un et le sang se mit à gicler de toute part sous le regard malicieux de la blonde. Kacey se redressa enfin et se mit à courir à grandes enjambées vers l’intérieure de la clairière ; la lune étincelait sur les murailles noires d’eau qui serpentaient entre les bosquets. Elle arpenta ce chemin naturel, cherchant une quelconque trace de nouveaux ennemis soigneusement embusqués. Deux hommes et une femme lui tombèrent dessus ; là, rageusement, la créature montra ses canines dans un rugissement comparable aux lionnes. Avec une habilité fascinante, elle grimpa d’arbre en arbre puis retomba adroitement sur sa cible, le transperçant au vol comme une flèche en argent. A mesure de son avancée dans cet enfer de damnation, elle voyait les dépouilles jonchant le sol, le rendant tantôt rouge, tantôt noir. Le ciel se parait de feuilles d’or et d’argent. Il s’agissait là de la seule touche de lumière dans tout cet océan de désolation obscure. Tout à coup, on la poussa et elle retomba sur le flanc. A terre, Kacey tenta de se débattre mais en vain ; son adversaire déployait une force supérieure à la sienne. Le regard de la jeune femme fut vivement confronté à deux diamants d’un bleu troublant ; son frère, James. Il avait le visage en sang et creusé par la fatigue et la peine. Comme hypnotisée, la Taylor resta figée, immobile, impassible ; son aîné tenta de la remettre sur le droit chemin. Mais elle refusait de l’écouter…De lui obéir. Rapidement, le chef du clan Taylor fut happé par une ombre noire et tentaculaire ; celle-ci le projeta en avant, permettant ainsi à Kacey de se libérer de son emprisonnement forcé. Jetant un coup d’œil en leur direction, elle comprit qui était son sauveur. Dantes. Ce dernier empoigna fermement James par la gorge et le cogna à maintes reprises. La jeune femme était indécise ; les prêches du Messie se rejouaient en elle comme un refrain mal huilé. Cette rengaine aisée à retenir rythmait ses moindres gestes, ses moindres pensées. Indécise et corrompue à souhait, elle laissa Dantes commettre l’irréparable ; avec une rage démente, le cruel planta ses crocs dans la nuque de James qui, dévoré par la souffrance, le poison et la douleur poussa un hurlement qui résonna dans toute la clairière. Kacey bondit aussitôt vers Dantes et le poussa avec une extrême violence. Elle s’approcha de son aîné, de son frère, de son complice et l’aida à reprendre ses esprits. Tout en fusillant du regard l’espagnol, elle se mit à cracher à son encontre des paroles aussi puissantes que le venin perlant sur ses crocs luisants ; James lui fit signe de se calmer lorsque tout à coup, ils furent tous frappés en plein cœur par le hurlement strident d’une personne leur étant si familière. James disparut des bras de Kacey ; sa silhouette fut effacée dans la brume dévalant des collines. La jeune femme lui emboita le pas et se retrouva en un temps éclair aux côtés de tout son clan ; ses frères et ses sœurs étaient réunis là, entourant solidement l’une des leurs. Jailyn. Elle était en mauvaise posture, repliée sur elle-même, la mine dessinée à la craie, les yeux en billes d’encre. Réprimant un hurlement de frayeur, la rebelle du clan Taylor dévisagea Meagan ; par un regard, les deux sœurs, très complices, communiquèrent et se maudirent d’en être arrivées à un tel stade. Dantes et James revinrent à leurs côtés et tour à tour, ils s’exprimèrent. Andrew semblait peu convaincu par les paroles de l’andalou. Kacey soupira à maintes reprises. Le silence surplomba la clairière ; les cris des combattants et les pleurs des agonisants furent ouatés par l’éveil des murmures du vent. Il balaya la chevelure dorée de la chanteuse qui après s’être trop longtemps tue, cria enfin toute la colère qui pesait si lourdement sur son cœur, depuis trop d’années déjà.

Arrêtez de nous blâmer ! Arrêtez de vous voiler tous la face ! Dantes a totalement raison sur ce point ! confia Kacey en s’agitant frénétiquement dans tous les sens, animée par la fureur. Il est temps que cela cesse, oui parfaitement, mais il est surtout temps que vous arrêtiez de vous battre bêtement. Nous sommes censés être une famille, nous devrions être liés et si cela l’avait vraiment été, jamais Meagan, Dantes et moi n’aurions été séduits par le discours avant-gardiste de Christopher. Je ne sais pas comment il a fait, enchaina la blonde qui se souvint du coup d’œil malicieux échangé avec sa cadette, pour nous manipuler, mais il a su lui nous écouter. James, tu sais que je t’aime et que jamais je n’aurais pu te faire du mal. Je regrette sincèrement ce comportement, mais je pense qu’il a au moins permis à tous d’ouvrir les yeux sur notre mal-être, le mien surtout. J’en ai plus qu’assez de passer pour simplement la grande gueule du clan ! Celle qui râle toujours ou celle qui ne dit jamais rien. Elle fusilla du regard l’andalou puis Jailyn. Je n’en ai strictement rien à faire d’elle ou même de toi. Si tu n’es pas content c’est pareil, pars, personne ne va te retenir ! Ricana t’elle, narquoise. Le cruel croisa les bras sur son torse et se mit à soupirer, visiblement exaspéré par sa remarque désobligeante. J’en ai assez de vous tous. Vous ne prenez jamais en considération ce que j’ai à dire ! Si je disparaissais du clan, ce serait pareil. Ca vous serait égal, à tous ! appuya la jeune femme avec une grande rage, insistant bien sur le ‘tous’. Cette famille part en vrille. Tout est en effet hypocrite, aucun lien n’est sincère. Bien que Lorenzo soit un vrai connard, il a raison. Vous n’avez jamais porté aucun intérêt à ce que je disais, ou à ce que je proposais. Christopher quant à lui, ne m’a jamais mal regardée. Il a toujours écouté ce que j’avais à dire et il m’a promis mont et merveilles. Un monde superbe dans lequel je pourrai enfin exister, sans vivre dans ton ombre James ! Cria la blonde, plus fort. Ni même dans la tienne Jailyn, ou dans la tienne Dantes, ou bien dans la tienne Andrew ou encore dans la tienne Meagan. Je tiens à notre clan mais je ne me sens plus être des vôtres. Christopher m’a eue aux sentiments. Dantes continua son long monologue sous le regard impassible de la famille ; Kacey trouva une nouvelle fois à redire. Mais boucle là ! Ce n’est pas une question de racines ou de conneries pareilles. C’est une question de famille, de liens, de sincérité et surtout d’écoute. Personne dans cette famille ne s’écoute. C’est chacun pour soi. C’est un système vraiment égoïste ! Meagan lui adressa une œillade complice ; il était temps de mettre en place leur plan nommé si facilement ‘retournement de veste’. Je suis désolée, vraiment désolée de vous avoir trahi, mais c’était pour moi le seul moyen de me sentir exister, de me sentir pour une fois importante. Je ne voulais tuer aucun de vous, jamais je n’aurais pu le faire…S’il vous plait, acceptez mes excuses, surtout toi James, mais pour une fois, accepte mes critiques et prends-en compte je t’en prie. Vous autres aussi surtout vous !! Ordonna la blonde en les désignant tour à tour d’un coup d’œil noir comme l’encre. La lune donna une profondeur fabuleuse à la dernière scène de cette bataille ; le temps du pardon était-il venu ? Le changement aussi ? Tu es pathétique Andrew. Dantes est sérieux, il s’est vraiment rapproché de Livia, c’est surprenant, méprisable mais vrai, enchaina la rebelle en croisant les bras sur sa poitrine, exaspérée à son tour. Je suis d’accord avec toi aussi. Kacey voulait faire entendre sa voix ; c’était sans doute pour la première fois qu’on l’entendait autant s’exprimer. Ses mots semblaient réfléchis, sincères et dans leur mélodieuse sonorité ils parvenaient à toucher les cœurs les plus fermés. Le dandy et l’espagnol se défièrent sous le regard désabusé des autres membres du clan ; les alliés d’hier se transformaient en ennemis. Raisonnée, la rebelle assagie, intervint à son tour ; il était temps de faire profil bas tout de même ! Arrêtez-vous deux ! Voilà ce que je disais. Une fois de plus personne ne m’écoute dans cette foutue famille ! Ce n’est pas une question de toi Andrew, ou de toi Dantes, c’est une question commune. Lorsque vous saurez penser en commun, je pense que tout s’arrangera ! Je n’irai nulle part, boucle la maintenant Andrew ! Vociféra la chanteuse qui n’en avait que faire des blâmes et des œillades critiques de son frère. Le dandy se tut aussitôt. Le silence retomba…Mais il fut très vite avorté par l’intervention de Meagan, tout en pleurs et en théâtralité. Leur plan se portait à merveille. Elles semblaient être enfin lavées de tous pêchés en accusant ‘les Autres’ et en se plaçant comme étant deux blondes naïves, dépassées par les évènements, dans le fond ce qui n’était pas totalement faux.


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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptyJeu 26 Jan 2012 - 19:08

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Du sang. Des cris. Des morts. L’horreur. Pourquoi tant de haine ? Sur le champ de bataille, l’atrocité de la violence était à en couper le souffle. La barbarie soulevait l’âme des combattants comme Dieu soulevait les vagues d’un océan déchainé. Les yeux écarquillés, j’assistais à cet ouragan de terreur où les créatures s’entretuaient dans la plus grande sauvagerie. Une lutte effrénée entre les Révolutionnaires de Steadworthy et les Non-Révolutionnaires s’opérait dans une bestialité extraordinaire. Les flèches provenant des arbalètes fendaient l’air puis la chair et la férocité et les vampires aliénés par la Rébellion tuaient, mordaient, démembraient et empilaient cadavre. A terre, de grandes rivières pourpres se creusaient en longs sillons ; elles étaient faites de sang. Mes paroles ne furent pas écoutées. Derrière ce spectacle de l’épouvante se cachait Christopher Steadworthy. Fier, le Pur-sang du haut de son rocher logé sur une colline loin du champ de bataille, criait les instructions à suivre pour massacrer les trois chefs. N’ayant pas le temps de réagir, un groupe d’individus me bouscula et m’emmena de force au front. Rien ne se passait comme Christopher m’avait promis. Devant moi se déroulait l’Apocalypse. Sous la pluie battante, je suivais mon ainée Kacey en poussant des cris de stupeur. Le peur et le regret se lisaient sur mon visage humide par la pluie tandis que dans celui de mon ainée brillait le mépris âcre face aux ennemis. Accablée de désespoir et de regret, je suppliais comme une enfant Kacey pour que l’on s’en aille. Mes larmes se cofondèrent aux gouttes de pluie sur mes joues mortellement pâles : les promesses de Steadworthy n’étaient que des paroles en l’air. Comment pouvait-on aspirer à un monde meilleur une fois ce chaos crée ? Dans les deux camps, le nombre de victimes ne cessaient d’accroitre de plus en plus. Mes salomés se trempaient dans le sang et touchaient des cadavres. Dans la cage aux lions, des personnes que je connaissais auparavant m’encerclèrent pour m’attaquer. Tous criaient à la traitrise et à l’extermination. Dans le combat, on m’avait arraché le ruban de ma natte, déchirer le bas ma robe en soie et casser mes bijoux faits de perles. Incapable de me défendre, Kacey du intervenir à de nombreuses reprises et des vilains moururent un à un. Aucune morale ou humanité résidait sur ce champ de bataille ; il ne se battait que des entités guidées par l’envie de tuer, d’exterminer et de vaincre au nom de son camp. L’obscurité s’installait en même temps que le brouillard opaque. Bien que masquée à présent, les cris effroyables témoignaient de l’horreur incessante de cette copie des Enfers. Livrée à moi-même dans le plus grand des dangers, je vis soudainement l’ombre de Kacey disparaitre dans la brume, sans prévenir. Allant désespérément à la recherche de ma sœur, je tombais nez à nez avec un partisan de « mon camp» qui m’ordonna d’aller me battre. Sans réfléchir, j’éclatais en sanglots en lui informant que je me retirais du plan de Steadworthy et que je voulais fuir le combat. Grossière erreur. Dans un excès de rage, le vampire hurla à d’autres plus loin de m’attraper afin de m’emprisonner mais son cri d’appel fut étouffé. Il disparu dans un nuage de cendres qui se confondait avec le brouillard terne. Quelque l’avait exterminé. Le énième choc de cette guerre totale fut suivi rapidement d’un autre ; tout à coup je sentis quelqu’un m’attraper. Surprise, je me retournais brusquement et grâce à lumière argenté de la lune, je reconnus Andrew. Froid malgré ma peur réelle, le dandy m’emmena à toute vitesse vers un endroit plus sûr où je retrouvais Kacey accompagnée de James et de Dantes. Malgré les ténèbres, leurs visages fatigués par les hostilités étaient barbouillé de sang aussi noir que les cieux. Automatiquement mon ainée et moi furent les victimes des œillades accusatrices des garçons. Dans la pénombre, les yeux de James étincelaient d’incompréhension, ceux de Dantes de colère et ceux d’Andrew de dédain. Face à ce déchirure évidente avec les miens, je baissais honteusement les yeux, consciente de mon erreur. Soudain, un cri perçant retentit dans la nuit. Un appel au secours. En une fraction de seconde et tous ensemble, nous reconnûmes la voix de Jailyn. Face à un des nôtres réellement en danger, nous commençâmes à chercher activement notre sœur. La cohésion crée dans le sentiment de panique et les recherches nous amenèrent au bord de la rivière où nous aperçûmes notre sœur dans un état critique. Derrière l’épaule d’Andrew, je vis une Jailyn agonisante et ensanglantée. Les cris des combattants plus loin n’étouffèrent pas le cri d’effroi à l’unisson des Taylor. Notre sœur était méconnaissable. Sous la pluie lourde, nous décernâmes ses prunelles bleu clair appelant à l’aide. Dans l’horizon ténébreux, des ennemis apparurent, prêts à nous attaquer. Voulant protéger le mannequin, James et Dantes allèrent à l’attaque tandis qu’Andrew épaula Jailyn. Stupéfiées par la culpabilité, Kacey et moi restions bouches bée devant la catastrophe gisant devant nous. Nos regards échangés trahissaient notre regret. Nous étions indirectement les responsables de ce chaos. De la désunion des Taylor, de la vie de Jailyn qui tenait à un fil et de cette guérilla tout bonnement inutile. Nous avions voulu de cette apocalypse. Lorsque Dantes vint auprès de Jailyn, la scène fut tellement touchante que mes larmes coulèrent. De colère, les veines sur le front de l’andalou saillaient et il criait beaucoup de vérités. Andrew lui répondit avec hargne et Kacey tenta d’avoir le dessus sur le dandy. L’unité qui nous animait tout à l’heure s’évaporait dans la brume et ça quand même avec une Jailyn mourante. Ils se disputaient. Se critiquaient. Ils se contestaient l’un et l’autre. Qui était plus du côté de la raison que l’autre. Qui aurait le pouvoir du clan ou non. Ils ne savaient que faire ça. Il y en avait assez !

Ca suffit ! Ca suffit ! Répétais-je en prenant à mon tour la parole après celui de Kacey. Jailyn est à deux doigts de mourir et vous continuez quand même vos disputes ! On a failli perdre notre sœur ! Une Taylor. Mais à quoi bon vous dire ça, être « Taylor » de nos jours n’a plus de sens. Nous ne sommes pas soudés ! Kacey a raison ! Admis-je en adressant un regard empli de chagrin à mon ainée. Toutes les deux sérieusement trompées par notre neveu, nous tentions de nous déresponsabiliser de nos actes honteux au maximum. Cependant et contrairement à la rebelle, j’ai été réellement dupé au nom de ma grande naïveté et de mes aspirations matriarcales. Pour commencer, on devrait arrêter de tous se critiquer les uns les autres ! Et alors si Dantes s’est rapproché de sa de fille et a un fils spirituel ? Il est finalement capable d’amour et mieux vaut tard que jamais ! Et alors si James tuait avant ? Il a changé et il est gentil maintenant ! Kacey a toujours aimé le sang humain à ce que je sache ! De même pour Andrew, il ne peut pas vivre sans les femmes ! Je suis niaise en effet ! Rêver d’amour, de robes de mariée, de diamants et de mondanités sont devenus des crimes maintenant ? Et Jailyn a ses secrets. Nous l’avons jugé trop vite. Je viens de comprendre qu’elle avait ses raisons et regardez où elle en est maintenant à cause de nos critiques ! Je jetais un coup d’œil triste à Jailyn. Habituellement sublime, elle faisait beaucoup de peine à présent. Bien sûr que Kacey et moi avions été séduites par les idées de Christopher. Repris-je après avoir détourné le regard malicieux de Kacey pour affronter celui des deux ainés Taylor. James et Dantes, quel exemple donnez vous au reste du clan ? Un exemple d’union ? Non ! Vous passez votre temps à vous disputer comme des enfants à propos d’un jouet sur qui va avoir le pouvoir ou non ! Ne parlons même pas des critiques ! Vous êtes censés être des références nous quatre ! Comment voulez-vous que l’on forme tous une famille exemplaire et unie alors que l’on vit continuellement dans ce genre de conflit ? Et puis Christopher nous promettait un monde où tout le monde serait écouté et aurait sa place ! Il y a une impression générale dans cette famille qui dit que ni Dantes, ni Kacey et encore moins moi ne l’avons parmi vous ! Dis-je en commençant à avoir la voix brisée par le chagrin. Pour mon cas, savez-vous à quel point il est difficile d’être la cadette du clan ? La dernière arrivée. La plus faible. Tous autant que vous êtes tous êtes savez vous imposer et vous défendre, moi non. Je suis toujours mise au dernier plan car on ne m’accorde aucune légitimité concernant les décisions ! Il m’est même impossible de m’épanouir personnellement ! Vous avez tous vos domaines de prédilection comme la mode, la musique ou la violence tandis que je suis toujours constamment perdue ! C’est plutôt moi qui vis dans l’ombre de chacun de vous ! Les accusations piquantes et vives d’Andrew me secouèrent tellement que j’en éclatais en sanglots à ses derniers mots. Ces mots me blessèrent comme une épée enfoncée dans la chair. Peu à peu, je commençais à être aveuglée par les larmes. Avec Christopher ; je voulais juste me sentir vivante et réaliser mes rêves ! Me justifiais-je désespérément. Comme l’a dit Kacey, il a visé nos points faibles pour nos avoir. Je regrette tellement. On regrette. Je ne voulais pas de ça. J’ai toujours supplié les autres de ne pas user de la violence et d’opter pour le dialogue pacifique mais on m’ignorait. James, je te défendais parce que je sais que nous te sommes tous reconnaissant. Nous voulions juste faire écouter nos voix. Murmurais-je en étant secouée par les sanglots. Pardonnez nous ! Christopher est un psychopathe ! Malade mental même ! Il nous a obligé Kacey et moi ! Surtout moi ! Appuyais-je en larmes pour finaliser l’exécution du plan « retournement de veste » et nous infantiliser plus facilement. Soudées à jamais, les sœurs Taylor préféraient nettement trahir Steadworthy pour retrouver leur famille que le contraire. Enfouissant mon visage entre mes mains, j’entendis néanmoins les critiques face à un Dantes prêt à quitter le clan. Symboliquement et si cela se faisait réellement, nous allons tous mourir comme les combattants au front. Le peu de notre unité allait s’évaporer dans la brume. Les reproches qui s’amoncelaient douloureusement ne trouvaient aucune solution. Tout à coup, un ennemi armé d’une arbalète surgit et tira en ma direction. La flèche transperça la brume vaporeuse failli me transpercer mais Dantes intervint in extremis. Je lui devais la vie. Dantes ne pars pas ! Criais-je en allant vers lui. Tu m’as sauvé. Par pitié reste. Face à ses yeux perçants, je vis au fond de ces prunelles myosotis cette conscience peu éclairée mais rigide. Il avait besoin d’être apaisé. Le dégout et l’amertume accumulés le rendait têtu mais je ne perdais pas espoir. Tu vas abandonner Jailyn ? La laisser dans cet état ? S’il te plait, reste. Chacun de nous te dois quelque chose ici. Autant que James. Je te dois la vie. Nous étions la préférence de chacun avant, te souviens-tu ? Mais ma vanité a tout gâché et je le regrette. Tu es le seul à être resté toi-même jusqu’au bout et tu as raison les valeurs de cette famille ont changé. Mais nous pouvons encore changer. En bien cette fois-ci. Je me tournais vers les autres. Il le faut tous ensemble. Je vous en supplie, ne nous séparons pas. Les Taylor existent depuis plusieurs siècles. Nous sommes reliés par ce lien puissant : le lien de famille. Chacun a eu le droit à une seconde chance en rejoignant les Taylor. Nous sommes chacun les symboles de la seconde chance. Tout comme chacun de nous, notre unité familiale a besoin d’une seconde chance. Non ? Terminais-je sur cette note pleine d’espoir et débordante de bonne volonté. La pluie cessa. Une brise nocturne vient chasser la brume et les nuages qui couvraient les cieux d’encre. Jailyn se redressa à la surprise générale. Des signe indirect de bon augure ? Espérons .
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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptyMar 14 Fév 2012 - 21:00

It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor 156263571

Réveil martyrisé. Pensées ombragées d’une mort qui la guette, toujours, Jailyn n’aurait su espérer un ‘demain’. Impitoyable et implacable ennemi, redoutable adversaire sans visage, sans nom. Elle eut vent des funestes projets de son fils, fauchant l’innocent et le juste. Tout ceci n’en était que le triste résultat. Les feuilles se déchiraient brutalement, le vent agressait les branches affolées ; l’arbre titubait dans un curieux désordre. Son esprit n’était que déroute ; cependant, une image colorée vint apaiser ses angoisses, l’envol d’un espoir vint alléger ses bras épuisés d’avoir tant voulu se débattre de l’emprise de jeunes fanatisés par la parole dictée du plus grand manipulateur qui soit. Le mannequin n’était plus qu’une carcasse baignée dans l’inconnue. L’espace d’une seconde, elle parvint à entrouvrir les yeux pour n’apercevoir que la misère ; face à elle se tenaient, flétris, dandys, lovelaces, cadavres aux faces glabres. Leur détermination à mener à bien la parole du grand maître et leurs rires moqueur suffirent à achever le vampire, las d’être proie à de perpétuelles et incessantes violences. Plus loin, encore, se dessinaient des cadavres vernissés par centaine telle une danse macabre. La mort ne dure qu’un instant mais la souffrance demeure éternelle. De nouveau, l’anglaise sentit sa fin approcher à chaque nouveau battement de son cœur, tandis que ses yeux se fermèrent sous le poids des évènements lugubres qui se produisaient autour d’elle. L’écart entre chacun de ces battements se creusaient un peu plus chaque seconde ; elle pouvait maintenant dire qu’elle mourrait. Lentement, la Mort l’enveloppait dans sa nuit ténébreuse. A mesure que le temps s’écoulait, Jailyn ne percevait presque plus les murmures de frayeurs et les rires cristallins. Le mannequin n’avait songé à l’éventualité qu’un jour , elle ne pourrait plus rire et briller ; cette idée s’était évaporée le jour où on lui avait donné l’immortalité, et pourtant le destin demeure toujours incertain. Soudainement, Jailyn hurla à plein poumon, prise au piège et impuissante. Cet effort qui lui parut, sur le moment surhumain, lui retira le peu de force qu’il lui restait. A terre, l’anglaise se mit à tituber, ensanglantée par les atroces souffrances qui lui avaient été infligées. La jeune femme était méconnaissable, pire encore, elle faisait pitié à voir, elle n’était ni plus ni moins un cadavre ambulant. Le cri poussé quelques secondes plus tôt s’avérait être un appel au secours. Une Taylor ne pouvait se laisser mourir de la sorte. Il ne lui restait peut-être plus aucune force, mais sa dignité, elle, demeurait inchangée. Furtivement, Jailyn se mit à penser à ce qu’elle avait vu du futur. Jamais elle ne s’était vue aussi épanouie que dans ces visions qu’elle rêvait de voir se concrétiser un jour ou l’autre ; C’est à cet espoir –aussi minuscule soit-il à l’heure actuelle- qu’elle se raccrochait pour ne pas céder à son corps qui criait de rendre les armes. L’anglaise se remémorait la paix qui pouvait exister dans le silence pour ne pas céder au vacarme et à la hâte. Ce sentiment ravageait ses yeux bleutés d’une ombre d’amertume. Une larme perla le long de sa joue ensanglantée, se faufila entre ses lèvres tremblotantes, Pérée salée, comme cette douleur qui la rongeait. Au même instant, Jailyn sentit la présence des siens ; elle releva la tête vers eux ; ce fut comme une délivrance. Tous se mirent à la scruter comme si elle était un monstre qui faisait peur à voir. Le mannequin pouvait également lire dans leurs yeux une forme d’épouvante ; tout ceci la força à baisser la tête, ne supportant pas ce genre de regard qui transpercèrent ce qui restait de son misérable cœur. C’était une grande première. Jamais auparavant on ne l’avait regardée d’une telle façon, tout comme jamais auparavant elle n’avait été d’aussi prêt confrontée à la Mort. Depuis plusieurs mois, elle était passé à côté un bon nombre de fois, quand est-ce que tout cela cesserait-il enfin ? Une chose restait toute fois certaine, sans leur intervention Jay’ ne serait plus de ce monde, mais plus qu’un vague souvenir évaporé au fond d’une abîme. Ses frères lui vinrent en aide, peu après elle se permit de retrouver ses esprits. Elle ignorait encore qu’elle serait leur réaction mais elle se sentait davantage en sécurité entouré de Dantes notamment, qui s’évertuait à la maintenir vivante d’une certaine façon depuis des mois entiers. Ce-dernier la posa délicatement sur un rocher. Merci. Laissa t-elle échapper à leur encontre de ses lèvres sanglantes en se recroquevillant sur elle même. Un à un, ils prirent la parole. Il n’y avait plus aucune coalition entre les Taylor, tout semblait partir à la dérive. Lorsque vint le tour de Jailyn de prendre la parole, elle se leva et dit la respiration légèrement saccadée ;

Vous avez tous raison ! Bien que je ne sois plus des vôtres, je…J’aimerai ajouter quelque chose. Nous avons tous un passé derrière nous. Nous n’avons pas à nous juger pour ce que nous avons pu faire avant que les Taylor naissent. Sur ses mots, Jailyn redressa la tête. Elle avait dépassé le stade de la honte qui la submergeait lorsqu’elle se retrouvait face à eux ; D’après elle, elle n’avait plus à se reprocher de ce dont on l’accusait ; qui s’avérait être qu’une machination. Nous avons meilleur compte à passer outre nos différences et nous serrer les coudes. Le mannequin poussa un soupire de douleur, avant de reprendre en tournant le regard en direction de son aîné ; Ne t’en vas pas Dantes. Les Taylor ont suffisamment été ébranlés comme cela. Une seconde perte ne ferait que vous plongez un peu plus dans la misère. Les Taylor ont besoin de chacun d’entre vous, quoi que vous pensiez, Fit le mannequin en passant son bras autour de son abdomen pour tenter de lutter contre la douleur qui la tiraillait. Je ne te remercierai jamais suffisamment pour le soutien et l’aide que tu m’as apporté ces derniers mois et crois bien que je te suivrai sans l’ombre d’une hésitation si je pensais que c’était la meilleure issue. Je t’en prie, Le supplia t-elle, tentant de le raisonner. Bien qu’elle ne faisait pas partie intégrante des Taylor, Jailyn ne voulait pas qu’à cause de ces évènements, ceux-ci se divisent une nouvelle fois. Kacey, je comprends ce que tu ressens. Des années durant j’ai ressenti la même chose en ne prenant jamais part en quoi que ce soit. J’ai suivi les décisions des uns et des autres sans ne jamais rien dire. Aujourd’hui je le regrette, j’aurai souhaité être un peu plus entendue ou m’imposer davantage peut-être. Vivre en solitaire en quittant le clan des Taylor, ne permettra jamais à quiconque de trouver des réponses ou la paix. Je peux en témoigner. Je ne dis pas amener la solution aux problèmes en disant cela, je ne prône pas non plus la sagesse, je veux simplement faire comprendre qu’avoir une famille telle que les Taylor est une chance que nous ne mesurons pas assez. Le mannequin reprit de nouveau place sur le rocher derrière elle, ne supportant plus le poids de ses blessures. Je te présente mes excuses James, ainsi qu’à chacun d’entre vous. Je pense que…qu’il faut se montrer compréhensif les uns envers les autres. Je peux comprendre que vous ayez été séduits par les paroles de Christopher, il peut se montrer très convaincant lorsqu’il le désire, j’ai déjà eu l’occasion de m’en rendre compte. Après tout, personne n’est à l’abris de connaître un moment de faiblesse. Jailyn s’était doutée qu’il manigançait quelque chose, mais certainement pas que ses actions causeraient un tel désastre, feraient autant de victimes. Un léger silence s’interposa entre les six réunis, puis, restant immobile, seuls ses yeux bougèrent pour se poser sur Meagan, en pleurs. Je suis entièrement d’accord avec ce que tu dis Meagan, Sur ses mots, Jailyn se tut en apercevant James se redresser…
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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptyDim 4 Mar 2012 - 15:16

“Well, the tragedy is over. The failure is complete. I turn my head and go away. I took my share in this fight for the impossible.” - Albert Camus.
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Le combat faisait rage dans la clairière ; le sang coulait à flot et les corps semblaient avoir été frappés en plein cœur par le tourment. La nuit aurait dû être belle, calme, soyeuse, mais il n’en était rien. L’obscurité pesait lourd sur leurs épaules, courbait leurs échines martelées par la douleur ; la souffrance s’inscrivait sur leurs visages ensanglantés. Leurs cœurs se mouraient en eux. Tout était tellement violent, tellement horrible. Le bienveillant se sentit faible, mourant. Ses poumons étaient infestés par le sang ; il peinait à respirer. Il fléchir les genoux une autre fois, tentant tant bien que mal d’avancer dans la jungle obscure ; les corps épars pourrissaient dans la vallée. Le sang coulait à la place des rivières. Tout n’était qu’une vaste désolation. Les larmes et les hurlements couvraient les scènes de liesse de certains conquérants victorieux. L’aîné des Taylor tenta de se défaire de l’emprise d’un des assaillants alors que le front ennemi avait percé le leur ; les alliés essayaient de protéger leurs arrières. James se mit à courir vivement, dépassant la première ligne de combattants lorsqu’il crut entrevoir sa sœur, Kacey. Ses longues mèches blondes ondulaient dans les airs. Elle avait du sang sur le visage, sur les mains. Elle avait tué. Le bienveillant en avait un sentiment de dégout. Comment avait-elle pu le trahir ? Alors qu’un arbre venait lourdement de s’effondrer sur la scène, sa sœur s’échappa et il ne parvint à la retrouver du regard, jusqu’à ce que soudain, il ne crut la remarquer au coin d’un arbre, en compagnie de Megan qu’elle défendait hardiment. Ainsi, elles avaient été deux à le trahir ? A comploter contre les Taylor ? Le jeune homme les fixa avec mépris, dégouté, exaspéré et déçu de voir qu’il ne pouvait plus compter sur ses alliés d’hier. Andrew déchira l’horizon noirâtre, les mains en sang et le visage pâle. James s’approcha de lui afin de s’assurer de son état ; il allait bien, il était juste empli de dégout à l’idée d’avoir trahi ses valeurs. L’aîné des Taylor le comprenait, lui aussi était dans le même cas, mais il fallait se défendre coûte que coûte. L’armée de leur neveu Christopher n’avait aucun remord, eux non plus ne devaient pas en avoir. Alors que son cadet disparut afin de porter secours à l’un des Cullen, James tenta de rattraper Kacey. En vain. Au moment où il arriva à sa hauteur, quelqu’un le bouscula violemment. Happé si sauvagement, le blond se retrouva jeté au sol. Il en eut horriblement mal aux côtes, mais il se releva, fort et vaillant. Face à lui Dantes. L’espagnol voulait clairement se venger de lui. Il avait toujours attendu ce moment. Essuyant le filet de sang coulant entre ses lèvres, James lui fit face. Riant à gorge déployée, son frère semblait conquis d’une folie horriblement délectable ; il en avait les yeux rouges comme des rubis. Les deux hommes se battirent violemment et à chaque attaque, le sang noir coulait, et les os se brisaient dans un fracas strident. L’espagnol le mordit à la gorge et là, James relâcha sa prise sur lui lorsque soudain, quelqu’un le dégagea. Kacey. Tout se bouscula ensuite. Le blond entendit un cri perçant le silence funeste ; Jailyn était danger. Sans plus attendre, les Taylor se liguèrent contre les ennemis afin de protéger une des leurs. Ensuite, ce fut le calme plat. Tous s’observèrent longuement, se dévisageant presque. James était dans une position inconfortable ; il avait le sentiment que la terre entière se déchainait contre lui. Leurs paroles étaient bien regrettables. Le bienveillant qui avait toujours pensé être le garant de l’harmonie et de la justice au sein de sa propre famille se sentait blessé, trahi. Tous pointaient du doigt son incompétence. James baissa la tête, affligé par de telles remontrances. Il n’était coupable de rien. Il avait toujours prôné le bien. Il avait toujours tout fait pour sa famille, quitte à en négliger le reste. Le départ de Blake était finalement à cause de cela aussi, car le blond avait toujours placé les siens bien au dessus du reste. Les voir se déchainer autant contre lui, l’énerva. Il serra les poings voyant que Dantes ne mâchait pas ses mots. Jailyn était d’un calme olympien et semblait avoir accepté la sentence de leur dernière entrevue. Kacey médisait en détruisant tout le temple que son frère avait bâti pour elle. Il les aimait tous. Il les aimerait jusqu’à son dernier souffle, et ce en dépit de toutes les lames qu’ils avaient pu lui lancer en plein cœur. Andrew était le seul à défendre sa cause ; un tel soutien le surprit, mais lui redonna la force d’y croire. C’était maintenant à lui de tout rétablir, en gardant la tête haute.

Je…Je suis terriblement confus. Admit-il avec un calme effrayant. Il les fixa tour à tour avant d’enchainer, de cette même voix délicieuse et avenante. Andrew merci de ton soutien, mais ils ont raison, vraiment. Je comprends vos critiques et je les accepte, je veux en prendre considération. Mais pourquoi ne me l’avoir jamais dit ? Kacey, j’ai toujours pensé que l’on était proche. Je me suis toujours confié à toi, et j’ai toujours été là pour toi. Pourquoi ? Le musicien semblait totalement perdu ; ses pensées se faisaient brouillonnes dans son esprit et le rendaient tout chose. Bien sûr que nous ne sommes pas soudés, mais comment voulez-vous l’être alors que certaines personnes mentent ? Et ne respectent pas les règles que nous nous étions tous fixés ? Je ne vous ai jamais menti à mon sujet. Vous saviez tous quel genre de personnage j’étais à l’époque. Je le regrette naturellement, je regrette beaucoup de choses à vrai dire, mais je suis prêt à vous écouter. Lors des réunions, je vous ai toujours donné la parole. J’étais prêt à accepter vos critiques, à les prendre en compte. Mais pourquoi n’avez-vous rien dit plus tôt ? Dantes, tes accusations sont infondées. Je sais que Kacey aime le sang humain, je sais que Meagan apprécie les mondanités tout comme Andrew adore jouer avec les femmes, mais que veux-tu que j’y fasse ? Ce sont leurs droits. Ils font ce qu’ils veulent de leur vie. Je ne suis pas là pour leur dire ce qu’il y a à faire. Je suis leur frère, je suis le tien également et sache que je serais toujours là pour toi, comme pour eux. J’ai toujours été là aussi. Certes dernièrement je n’étais pas très présent car j’avais d’autres soucis, mais lorsque l’on me cherchait, je répondais toujours présent. Je comprends votre amertume quant au cas de Jailyn. Je suis raisonnable et j’ai agis car il fallait montrer l’exemple. Trahir les principes que nous avons jugés bons est à mes yeux le pire des crimes ! Nous étions tous d’accord pour n’avoir aucun secret les uns avec les autres. Je sais tout de vous, comme vous savez tout de moi. L’aîné des Taylor recula d’un pas afin de tous mieux les voir ; leurs yeux brillaient d’un sentiment de rage, de tristesse. D’incompréhension pour le blond. Ses prunelles n’étaient plus claires. Il sentait la colère le souiller de l’intérieur, mais il resta calme, patient, attentif. Il l’avait toujours été. Posant son regard en direction de Jailyn qui était finalement la source du conflit, le producteur de musique déclara, solennellement. Je suis désolé Jailyn. Je n’ai pas été très tendre avec toi dernièrement, mais comprends moi s’il te plait. Comprends mon jugement et mon choix. Sans doute ont-ils été trop précipités et je le regrette infinement, mais je devais le faire. Je me suis senti vexé, trahi. Je te voyais comme la seconde voix de la raison au sein du clan, et tu savais très bien que si jamais quelque chose m’arrivait, c’était à toi que j’allais donner le flambeau. Il s’approcha d’elle et alors qu’elle peinait à se redresser, l’aîné des Taylor lui tendit la main pour la soutenir. Malgré tout, je comprends mieux maintenant tes secrets. Je suis désolé. Sincèrement navré. J’aurais dû te soutenir et non te blâmer pour ton passé trouble. Elle prit appui contre lui et le fixa, les yeux brillant de larmes et de joie. J’aimerai tellement que notre famille redevienne celle d’antan. Je ne veux pas m’imposer comme chef, je n’en suis pas un. Je suis simplement votre frère, votre ami, votre confident. Je suis l’épaule sur laquelle vous pouvez verser vos larmes, je suis l’oreille à qui vous pouvez vous confier. Je l’ai toujours été, et j’aimerai reprendre cette place dans vos cœurs. Je vous aime tous, très sincèrement et ne pensez pas que sortir Jailyn de la famille m’ait fait plaisir. Au contraire. Je l’ai regretté. Ton départ a creusé des fossés entre nous et nous a précipité vers cette horreur d’aujourd’hui. Il est temps de mettre de côté nos rancœurs. Nos colères. Dantes, dit-il alors que Meagan venait de retenir celui-ci. Le jeune homme l’attrapa par le bras à son tour afin de le retenir. Meagan a raison, je suis désolé. Je sais que tu as toujours été le plus authentique dans la famille, et je m’excuse de t’avoir toujours considéré comme le mal incarné. Ta force est un atout dans notre clan. Je ne veux plus t’avoir en ennemi. Je veux retrouver le complice que j’ai toujours eu. S’il te plait, reste parmi nous et je te promets de t’offrir ce à quoi tu aspires depuis longtemps, plus d’ampleur au sein du clan. Tu prendras comme moi toutes les décisions importantes. Nous les prendrons toutes ! s’écria le Taylor en regardant ses frères et sœurs. Nous sommes une famille, et en tant que tel, nous avons tous le droit de nous exprimer, de nous comprendre et de nous accepter avec nos défauts et nos qualités. Chacun est important au sein des Taylor, chacun. Par rapport au cas de Christopher, je pense que nous devrions rester à l’écart de cette histoire et laisser Jailyn et Ethan tout arranger avec lui. Ce garçon a besoin de ses parents. Il me semble perdu et extrêmement amer. Ce n’est pas de la folie Meagan, juste un manque cruel de reconnaissance. Jailyn, si tu as besoin de mon aide, sache que je serais là pour t’épauler et pour aider ton fils à se redresser. Je ne suis pas en colère contre lui. Je ne le suis contre personne car je comprends tous vos agissements. Finalement je m’en veux plus qu’autre chose d’avoir été aussi aveugle, d’avoir laissé ma famille se déchirer par manque de lucidité et de patience. Je vous prie sincèrement de m’excuser. J’aimerai que nous reprenions tout à zéro. Les Taylor doivent renaître de leurs cendres. Cette famille est tout ce qu’il y a de plus cher à mes yeux. Je vous aime comme jamais je n’ai aimé auparavant. Jailyn, acceptes mes excuses et reviens parmi nous. Tu m’as terriblement manqué, murmura t’il en déposant un baiser sur son front. Il relâcha sa sœur qu’il avait maintenue durant tout le discours et la posa dans les bras de Dantes. L’andalou l’aida à marcher. Les Taylor dépassèrent le champ de bataille, où les morts se comptaient par millier. Les flammes étaient hautes, infernales et arrachaient la vie aux derniers rescapés. Cette vision apocalyptique fit frémir le musicien. Il passa son bras autour des épaules de sa sœur Kacey tout en lui soufflant à l’oreille. Je suis désolé de ne pas avoir vu que tu allais mal. Excuse moi Kacey. Maintenant je serais toujours là pour toi et pour t’écouter, je te le promets. Un sourire tendre s’esquissa sur ses lèvres. La famille s’effaça du champ de bataille, enflammé, à sang.

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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptyDim 18 Mar 2012 - 23:02

It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor 154315tumblrlzektvB8TR1ro74bdo1500
Le combat devenait plus sanglant et à mesure que l’armée se voyait décimer, les partisans de Christopher Steadworthy redoublaient d’intensité et de sauvagerie et parmi eux, le sévillan s’apprêtait à commettre l’irréparable en s’attaquant sauvagement à son aîné James Taylor. Fort heureusement, Kacey, sa cadette, intervint en le tirant violemment par la nuque afin de l’extraire de sa victime saignée à blanc. L’américain reprit petit à petit ses esprits, tout comme l’espagnol qui fièrement arborait un sourire victorieux tout en recrachant le sang noir arraché à sa victime. Il n’en serait fallu de peu pour qu’il réduise une fois pour toutes son « frère » au silence éternel. Soudain, un cri perça l’obscurité et le silence retomba comme étant la parfaite sentence à cet éventrement brusque de la nuit ; sans plus attendre, le vampire pressa le pas jusqu’à atteindre à une vitesse éclair un pan reclus de la forêt où il retrouva Jailyn en bien piteux état. Sa préférence baignait dans son sang tout en tentant vainement de lutter contre deux imposants assaillants qui venaient de naître de l’obscurité ; des mécréants que Christopher avait dû dénicher on ne sait où. Sans plus attendre, le sévillan montra les crocs, bien décidé à arracher la vie aux deux bourreaux de sa précieuse Jailyn : d’un bond prompt et habile, il attaqua l’un des colosses alors que James s’occupait de l’autre. Les deux Taylor durent s’unir face à l’adversité, l’un et l’autre complétant avec force et harmonie les attaques de l’autre et ainsi de suite jusqu’à ce qu’ils viennent à bout de leurs ennemis. Fiers, les deux hommes retombèrent enfin sur leurs pieds, gracieusement, avant de se précipiter au chevet de la malheureuse Jailyn, victime de la fureur vengeresse du brillantissime Christopher. En voyant sa cadette en si mauvaise posture, Dantes en eut la rage au ventre et voulut aussitôt remettre la situation au clair avec les membres de ‘sa’ famille ; les Taylor n’étaient plus ce qu’ils avaient étés. Une famille unie, soudée. Proche et solidaire. Il ne demeurait plus que ce clan anciennement soudé, que de simples entités, divisées, séparées, secrètes les uns aux autres. Face à ses accusations pourtant sincères, les Taylor restèrent d’abord de marbre…Puis tour à tour, ils intervinrent ; les uns contestant le régime qu’avait instauré sagement James alors que d’autres étaient plus de son côté, comme A.J que Dantes voyait désormais comme un vrai lâche. Il le fixa avec dédain alors qu’il ne tarissait pas d’éloges au sujet du bienveillant. Dantes grinça des dents, surmené par ces louages injustifiées ; depuis quand James était un saint ? Tout le monde savait-il vraiment qui il avait été et ce qu’il avait fait ? Certaines parts de son histoire demeuraient ombrageuses, mais l’espagnol, lui en connaissait les secrets. Il en avait été l’un des acteurs principaux. James Taylor lui avait tout appris. Tout autant que cette tribu de vampires espagnols qui l’avaient transformé à l’époque, et dont il avait pu se défaire grâce aux Taylor il y a un an à peine. Cette pensée calma son ardente envie de vengeance et de sang ; malgré tout, les Taylor étaient importants à ses yeux, et bien plus qu’il ne le laissait entrevoir. Lorsque sa cadette Meagan vint sa hauteur, appuyant doucement sa paume glacée sur son avant bras, Dantes se raidit. Il l’observa puis fixa Kacey, Andrew, Jailyn et James. Devait-il vraiment abandonner ceux qui avaient dans le fond, toujours cru en lui ? Ou au contraire, devait-il retourner auprès des combattants chevronnés qui n’avaient qu’à la bouche le mot destruction ? L’espagnol baissa la tête, totalement aliéné par des pensées contradictoires. Une étoile fila dans le ciel, l’ouvrant de part et d’autre tout en laissant ainsi apparaître la galaxie toute entière, et de ses myriades poussiéreuses et dorées, elle répandit sa douce lueur sur le champ de bataille, arrachant les dernières âmes pour les conduire vers l’enfer ou le paradis.

J’avoue ne savoir plus quoi dire, admit calmement le sévillan. Je suis troublé aussi. Je ne suis pas habitué à avoir ces mots, et c’est pour cela que je ne les répéterai probablement jamais, mais ton discours James m’a fait prendre conscience d’une chose. J’ai toujours été là pour vous défendre et vous protéger, mais vous en échange, ce que vous m’avez donné est incroyable. Une famille. Je n’ai jamais eu cette sensation d’être aimé, entouré. Avant lorsque je faisais partie du clan Del Bosque, on me considérait plus comme un vulgaire esclave, une sorte de larbin qu’on trainait à gauche à droite et auquel on demandait de faire des choses horribles. Avec vous, j’ai grandi. J’ai appris à me montrer patient, et dans un sens à recouvrir une certaine sagesse, un grand sens du partage et du devoir. Je n’ai plus aucun souvenir de ma vie d’humain, si ce n’est que je connais mes origines et mon vrai pays, mais tu sais James, dit-il en portant son regard myosotis incroyablement étincelant vers le sien, d’une même nuance, plus douce encore, je n’ai hélas toujours pas compris pourquoi je voulais tant te voler ta place. Le mystère est entier, je ne comprends pas. Affirma t-il en cherchant dans ses pensées brouillonnes. Le silence retomba alors que la famille observait l’espagnol, vraiment surprise par un tel aveu. Ce dernier passa sa main le long de sa chevelure d’encre puis l’ébouriffa nonchalamment avant de reposer son regard vers ses frères et sœurs. D’abord Meagan qui était à sa hauteur. Je suis désolé Meagan. Je me suis mal comporté avec toi. Je regrette que nos liens se soient détériorés. Je t’ai toujours beaucoup appréciée car tu étais la petite dernière que tu me rappelais moi à l’époque où tout me semblait écœurant, incompréhensible. J’étais exactement comme toi, sensible, touché, à fleur de peau. Je ne savais pas aussi de me défendre et dans mon ancien clan, j’étais considéré comme le petit bleu craintif. Il afficha un sourire plein de malice et de secret lorsque ses yeux rencontrèrent les prunelles tendres de la jeune fille. C’est pour ça que je ne me fais pas trop de souci à ton sujet et je sais qu’un jour, tu réussiras à t’accepter comme je l’ai fait. Il y aura toujours ce sentiment de dégoût en toi, mais tu devras passer outre pour t’aimer et aimer les autres. Retiens bien cela, conseilla sincèrement l’espagnol, profondément sage. Et je serais là pour t’aider, car je me souviens de notre lien et j’aimerai qu’on le retrouve. Il serra doucement la main de sa cadette avant de s’approcher de Kacey. Je n’ai aussi jamais été tendre avec toi, et tu sais pourquoi ? Car dès que tu es venue parmi nous alors que nous n’étions que James et moi, j’ai eu le sentiment que tu m’avais volé ma place auprès de lui. Il t’a façonné comme il m’a façonné à son ancienne image. On est pareils. Tu auras beau le nier comme je l’ai fait on a bien plus de choses en commun que tu ne peux le croire. La preuve, on s'est engagés dans ce combat pour la même chose: la reconnaisance et le vrai bonheur. Son sourire s’intensifia, puis il porta son regard vers A.J. Je suis désolé. Je n’aurais pas dû dire ça de toi. Tu sais que je veux te protéger avec ces histoires de filles. Ce n’est pas bien Andrew. Ni pour toi, ni pour elles. L’amour est une chose précieuse et belle qu’il ne faut pas prendre à la légère. Lorsque tu le découvriras vraiment, tu grandiras. Tu seras enfin un homme, un vrai ! Il tapota sur l’épaule de son cadet puis sourit et s’approcha de sa préférence tout en l’aidant en même temps que James à se relever. Elle saignait abondamment. Dantes se mordit le poignet et l’approcha de ses lèvres pour qu’elle boive de son sang et reprenne vite des couleurs. Fais le et arrête de grimacer ! Ordonna l’espagnol alors que sa préférence hésitait. Je t’ai toujours dit que toi et moi serions à jamais unis par le sang et tu n’as jamais voulu me croire, en voici la preuve, dit-il pour la taquiner. James s’approcha de lui et lui tendit solennellement sa main, en guise de pardon et d’engagement pour un futur plus radieux. Tu sais que je ne pourrai jamais changer comme toi. Je ne suis pas bon. Je n’ai pas de lumière en moi. Je n’en aurais jamais, mais je suis prêt à faire des efforts James Taylor ! Décréta t-il fièrement en attrapant sa main et en la serrant fermement. Les paroles bienfaisantes du musicien calmèrent aussitôt l’amertume du cruel, mais lorsqu’on en vint à parler en mal du fils de Jailyn, il grimaça et reprit. Christopher est un bon garçon, James a raison. Il a juste besoin de sa mère et de son père. Mais j’ai …J’ai une impression bizarre à son sujet. Ses idées sont trop poussées pour être l’œuvre d’un seul homme. Il parle comme s’il avait plus de cent ans d’expérience, comme s’il était tout aussi vieux que toi et moi réunis, dit-il en comparant ainsi son âge proche de celui de James, à quelques années près. Son aîné descendait des premiers colons anglais d’Amérique, alors que l’autre était le fils des espagnols de l’ancienne Andalousie, celle des premiers siècles de l’ère humaine. Je n’en veux pas à Christopher. Je veux revenir avec lui pour l’aider et lui éviter une mort cruelle. Il m’a dit combien Ethan était un homme vaniteux et sans cœur. Jailyn, est-il capable de tuer son propre fils ? Christopher m’a dit que oui. Je te préviens, s’il le touche, je le tue, qu’il soit ton fiancé ou pas. La famille avant tout ! On l’a assez bien compris, déclara t-il avec sagesse. Jailyn, tu dois protéger ton fils. Je l’ai vu à l’œuvre et je sais qu’il est très convoité et très jalousé. Des gens peuvent s’en prendre à lui. Je suis prêt à rester à ses côtés, c’est pour ça que je dois rester avec eux. Ce sont des jeunes inconscients de la dangerosité de la guerre qu’ils mènent. Tout va les dépasser ! Je me suis allié à eux car je voulais simplement faire entendre ma voix, et je dois avouer que ton fils a des arguments de taille. Mais je doute qu’ils soient pleinement siens. J’ai un étrange sentiment…Quelque chose de bien pire que cela nous attend. Ce sera la guerre, la vraie..Déclara l’andalou en se pinçant les lèvres. Les Taylor s’écartèrent alors des ténèbres, renaissant à travers les rayons étincelants de la lune argentée ; le sang jonchait encore le sol, le rendait rouge et souillé. Les corps étaient là, morts, glacés, embourbés comme le malheur des êtres que la vie venait de quitter. L’enfer était encore là, ardent de vice et de flammes embrasant tout sur leur passage ; bientôt la pluie sera là et doucement, elle effacera la noirceur de ces cœurs. Dantes Taylor passa son bras autour de la taille de Jailyn et l’aida à avancer, tout en gardant une main fermement attachée dans celle de Meagan qui fut à une époque sa préférence et qui, il l’espérait, tôt ou tard retrouvera cette même proximité avec lui. Sur l’horizon où la lune apparaissait telle une orbe gigantesque et argentée, les six silhouettes s’effaçaient, ne formant plus qu’une seule et même ligne soudée. A la vie, à la mort. Ils étaient les Taylor.



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Andrew Taylor
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Andrew Taylor

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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptyJeu 5 Avr 2012 - 17:32

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Le combat déchainait les foules ; le sang ruisselait le long des rivières pourpres alors que les cieux se teignaient de la couleur du malheur. Tous souffraient. Tous hurlaient. Tous ressentaient cette rage ardente de vaincre. L’instinct de survie était également présent, ancré dans tous les cœurs qui battaient à tout rompre au rythme frénétique des coups d’épées déchirant les corps, et des coups de feu arrachant les vies. Le journaliste n’était pas habitué à se battre, tout du moins, ce n’était pas son exercice favori, cependant, Dantes l’avait trop bien éduqué pour qu’il sache correctement se défendre et protéger les autres ; aussitôt, un ennemi bondit à sa hauteur et tenta de lui dévorer la nuque, pour l’empoisonner d’un venin mortel. Avec une rage si étrangère à sa personne, Andrew le bouscula de toutes ses forces avant de lui sauter dessus et de le ruer de coups, allant jusqu’à arracher violemment et d’une main sûre, son palpitant encore brûlant de vie. Ses lèvres étaient vermeilles tant il avait vidé de victimes de leur sang. Il courra à grandes enjambées le long du champ de batailles en ruine, portant secours à certains de ses complices qui étaient en mauvaise posture ; les révolutionnaires et leur armée gigantesque prenaient de l’ampleur. Leurs pas battaient rageusement contre le sol asséché de la clairière. D’un bond furtif, le vampire se retrouva derrière deux adversaires auquel il arracha promptement les têtes. Ces dernières roulèrent sur le sol avant de se retrouver embrassées par les flammes orangées et carnassières. Il enchaina les pas. Plus rapidement, plus frénétiquement, comme si la mort était là, cachée derrière lui, cherchant désespérément à l’atteindre. Le cœur de nouveau éveillé, le journaliste crut reconnaître non sans mal sa préférence Meagan, en compagnie de la revêche Kacey. Sans plus attendre, il leur emboita le pas après avoir croisé rapidement James qui s’apprêtait à secourir un des Cullen. A.J saisit sa sœur par le bras mais, furtivement, Meagan s’échappa de son emprise. Tout à coup, un cri strident parut surplomber tous les autres râles funestes ; un frisson étrange attaqua Andrew en plein cœur. Le mondain disparut dans un nuage de poussière et se retrouva aux côtés des siens qui prêtaient main forte à Jailyn. Alors que Dantes et James arrachaient la vie à des ennemis, les filles et lui soutinrent la malheureuse qui paraissait amaigrie et fatiguée. Andrew se mordit le poignet et l’apporta à ses lèvres afin qu’elle se nourrisse un peu pour reprendre de ses forces. Kacey et Meagan, quant à elles, frémissaient. Elles savaient que l’heure du jugement dernier approchait à grands pas et que sans doute, la sentence allait leur coûter cher. Jailyn remercia le dandy en relâchant son poignet ensanglanté puis ce dernier se redressa afin de faire face à ses sœurs et à ses frères. Aussitôt, une conversation aux allures d’un vrai règlement de compte se produisit, sous le regard désemparé d’un James accusé de tous les maux de la Terre.

C’est injuste ! Arrêtez de l’accuser, il n’est pour rien dans cette affaire ! Répliqua le journaliste d’une voix puissante, l’air hargneux et interdit. Comment pouvez-vous lui en vouloir à lui alors que c’est vous qui avez décidé de suivre cet abruti de Christopher ? Sincèrement, je suis déçu de voir que vous avez pu accorder du crédit à un personnage aussi faux et invraisemblable que lui ! Il vend du rêve, certes, mais ce n’est pas la réalité. Et Dantes, je t’en prie épargne-nous tes discours révolutionnaires. On n’est plus à l’époque de La Septembrina ! L’espagnol lui adressa un regard noir de mépris, avant que le dandy ne poursuive. James mérite tout sauf d’être traité de la sorte par vous. C’est un modèle de bienveillance et de sincérité. Je pense que dès le début, j’aurais dû prendre exemple sur lui, et pas sur toi, renchérit le mondain en gratifiant d’un coup d’œil bref son aîné andalou. Il passa sa main sur la plaie encore béante au niveau de son poignet tandis que ses sœurs justifiaient leur comportement. Vous avez été bernées par Christopher ? Je m’en doutais ! Ce garçon est le mal en personne ! Kacey, je t’en prie. Ne dis pas n’importe quoi. Tu es une membre intégrante de la famille, et je suis persuadé que sans toi, le clan ne serait pas pareil. J’avoue n’avoir jamais été tendre avec toi, ni même proche. Et…Les mots peinaient à sortir, car A.J n’était pas du genre à livrer facilement ses sentiments, mais sur le coup, le discours et les larmes naissant sur les joues de sa cadette l’avaient fait bien réfléchir. Je m’en excuse. Oui, je ne t’ai jamais écoutée, ni même considérée, et je m’en veux terriblement. Tu es une personne vraiment formidable, et malgré que nous n’ayons rien en commun, je peux te dire que te perdre me serait tout aussi fatal que perdre l’un de vous. J’ai beau sembler revêche, centré sur ma personne, à la limite de l’insensibilité, mais je n’en pense pas moins. Cette image que je véhicule est différente à mes principes, mais je suis obligé d’être ainsi. James et Jailyn pourront le témoigner mais dans la haute sphère, il faut toujours être indifférent aux soucis et jamais trop sentimental sinon, on se laisse submerger par les émotions, et ensuite, si on montre que l’on est trop faible, c’en est fini pour nous. Meagan le sait aussi. Dantes et toi ne le vivez pas. Vous êtes forts de nature et rien que pour cela, je t’admire. Oui. Admit-il enfin. Il noya ses yeux topaze dans celui de la jeune rebelle puis d’un geste incroyablement tendre et inattendu, il essuya doucement sur sa joue d’albâtre, les quelques gouttes de sang qui détruisaient sa beauté exquise. Je suis désolé, car je me sens vraiment coupable de ce que tu ressens. Je ne t’ai en rien aidée à te sentir mieux parmi nous. Au contraire. Je te promets d’y remédier. Cependant, ne blâme pas James. Il est bon, et il fait son possible pour que nous soyons tous à notre aise. Mais gérer une famille, surtout par temps de crise est quelque chose de difficile, aussi bien pour les humains, que pour nous ! Le dandy adressa un regard complice à son aîné qui esquissa un sourire en terminant à son tour, un discours d’excuses, si sincère et si touchant que tour à tour, les Taylor s’inclinèrent face à sa prestation émouvante. Meagan s’exprima enfin. Bien qu’il ait été déçu de son comportement, à travers ses paroles bercées par les sanglots, le journaliste comprenait son point de vue. Sans doute aurait-il fait pareil si lui aussi avait été dans le même cas ? Je n’ai pas envie de te critiquer ou de m’emporter contre toi après ces révélations. Je suis convaincu que tu es atteinte des mêmes maux que tous ceux qui ont décidé de participer à cette révolution, et je les comprends. Avant j’étais à ta place. Quand il n’y avait que James, Dantes, Kacey et moi. Ils formaient un trio soudé et complice, et moi, je n’étais que le petit dernier de la famille, novice, très influençable. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi ne m’en as-tu pas parlé plus tôt ? Tu sais que je me serais battu corps et âme pour que tu te sentes bien parmi nous ? Ensuite, dit-il en croisant ses bras sur son torse de pierre, c’est de ma faute aussi. J’étais trop absorbé par mes histoires ridicules de cœur avec les femmes, et aveuglé par ma gloire et mon égoïsme démesurés pour voir que mes sœurs et mes frères avaient besoin de moi. Je ne m’attends d’ailleurs pas de votre part à un quelconque pardon. Je mérite d’être critiqué sans doute bien plus que James, car moi, je n’ai jamais répondu présent pour la famille. Pour les femmes, pour le journalisme, pour l’alcool et les soirées et pour les amis oui, mais pour vous, non. Je suis sot ! Absolument grotesque. J’en ai honte à présent, oui, totalement. Le journaliste passa ses bras sur son visage blême, afin de cacher cette rougissante sensation qui habitait ses joues claires. Excusez-moi. Tous, sincèrement. Tu as raison Kacey, je suis pathétique. Les sanglots de Meagan parurent se calmer lorsque son aîné la serra doucement dans ses bras, en soufflant au creux de son oreille, ces quelques mots tendres : Je te promets de veiller plus sur toi, je suis désolé. Il déposa un baiser sur le sommet de son crâne puis tout en gardant un bras fermement posé sur ses épaules, il observa les Taylor à la recherche de la vérité et du pardon. Jailyn se redressa à peine, encore affaiblie ; James et Dantes vinrent à son chevet. Le dandy la détailla avec mesquinerie durant quelques minutes ; il n’admettait toujours pas la trahison, et son secret. James a parfaitement raison ! dit-il d’un timbre horriblement hautain et détaché. Mais…Sans doute as-tu eu tes raisons à ce moment là, et peut-être que le temps guérira nos blessures et rétablira la confiance entre tous. Le moment qui émut sans doute toute la famille fut la prise de parole en continue de l’andalou ; le masque tombant du personnage pâle, sanguinaire et fier n’était qu’un artifice face au grand homme qui se révéla sous la lueur naissante de l’aube. Admiratif, Andrew observait son frère ; il ne l’avait sans doute jamais vu aussi à fleur de peau, et aussi sublime en même temps. Ses mots le touchèrent à un point qu’il se sentit gagné d’un sentiment étrange. James et Dantes se serrèrent solennellement la main sous le regard fasciné des quatre Taylor. A.J vint à leur hauteur et tendit une main ferme et robuste à Dantes, puis à James, comme pour sceller officiellement le pacte de la réconciliation. Dantes et James, vous êtes admirables. Je m’excuse de mon comportement à ton égard, dit-il en fixant l’espagnol, je n’étais pas particulièrement au courant de toutes les histoires et des motivations réelles de chacun d’entre vous. Je ne voulais pas être blessant avec toi. Je te dois tout. Tu m’as appris tellement, et tu as été d’un tel soutien pour moi. Je t’apprécie tellement. Tu es mon modèle, et tu le seras pour toujours ! Le journaliste gratifia son aîné d’une accolade fraternelle, puis il en fit de même avec James qui eut un sourire affectueux aux lèvres. James, je m’excuse. Avant, je te jugeais mal tout cela parce que je ne te connaissais pas assez. Mais en te découvrant ces derniers temps, j’ai appris à apprécier un homme admirable et fascinant ! Je suis convaincu que l’on se rapprochera encore considérablement, par contre, je ne t’inviterai plus aux fêtes où l’alcool coule à flot, ce n’est décidemment pas ton truc ! Déclara le jeune autrichien en tapotant l’épaule de son aîné. Les filles Taylor se regroupèrent autour des garçons et dans cette minute triomphale de silence et de complicité, les cris des derniers morts et des vivants mêlés semblèrent ouatés par la pluie battant à tout rompre. Elle nettoya tous les péchés, effaça toutes les noirceurs. Andrew passa un bras autour de la taille de Meagan, alors qu’à ses côtés, il y eut James et Kacey. Et à leur gauche, Dantes et Jailyn. Le journaliste glissa doucement sa main dans celle de la rebelle, puis d’un même pas, tous disparurent sous les éclats naissants du jour, vers sans doute, un futur qui leur serait meilleur et plus coloré. Ils l’espéraient tous fortement.

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Kacey Taylor
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Kacey Taylor

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MessageSujet: Re: It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor   It's know your enemy and know yourself and you can fight a hundred battles without disaster - Les Taylor EmptySam 14 Avr 2012 - 13:02

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WE WANT WAR ㄨ les Taylor

Tout semblait être enfin terminé ; le sang, les cris, les pleurs, aucune de ces macabres mélodies ne parvenaient à percer l’horizon d’encre sur lequel se peignaient tour à tour, les blafardes faces de ces créatures fantastiques qui aspiraient à une utopique fantaisiste. Kacey se rendait compte de son erreur ; la honte parvenait à veiner de bleu son tendre minois. La chanteuse n’était pas habituée à ce qu’on lui dicte des ordres, à ce qu’on la manipule aussi aisément sans qu’elle ne voie rien venir ; face aux siens, c’était avec un masque pâle et fier qu’elle se présenta d’abord, mais en voyant les visages éplorés des Taylor, la blonde avait finalement décidé de laisser tomber à son tour son artifice de craie. Les larmes scintillaient sur ses joues. Ses yeux bleus semblaient plus vifs encore, éclairés d’un feu étrange dont elle gardait secrètement l’arcane entre ses doigts longs et pâles. Les Taylor cherchaient à renaitre de leurs cendres et à copier le Phoenix en volant ensuite vers un avenir qu’ils espéraient radieux de leurs ailes de feu. C’était finalement, ce à quoi la rebelle avait toujours aspiré, ce pourquoi même elle était devenue une fervente partisane de la Révolution de son neveu Christopher. Hélas, les paroles sensées de ses aînés lui firent comprendre son erreur, et contrairement à Meagan qui s’improvisait niaise et frêle enrôlée dans un combat dont jamais elle n’avait imaginé l’horreur, Kacey, elle, affirmait coûte que coûte qu’elle avait su où elle allait. La dernière réunion avec les Révolutionnaires avait été claire aux yeux de tous ; un combat s’imposait, et c’était du sang des impies que Terra Nova, terre fécondée de leurs espoirs, devait naître. Tous l’avaient compris ainsi. Certes, certains avaient essayé de riposter, alors que d’autres s’étaient montrés fermement convaincus par ce dessein funeste. Mais, c’était sur le champ de bataille que la rebelle s’était rendue compte de l’horreur que son souffle glacé avait répandu sur le monde ; elle avait encore les mains tremblantes et maculées par le sang des innocents auxquels elle avait arraché le cœur encore brûlant de vie. Ses yeux brillaient encore des dernières secondes de leur trépas. Kacey s’en voulait. La tête toujours baissée et les yeux cachés par de longs fils d’or, la chanteuse cherchait à justifier son comportement, tout en écoutant les sermons de ses frères. Jailyn fut la seule qui accepta visiblement sa position de martyr. Bien que Kacey et elle ne s’étaient jamais réellement appréciées, la blonde peinait à l’observer droit dans les yeux ; ses iris bleues comme celles des autres membres du clan, brillaient d’une flamme rouge et dansante. Celle même qui brûlait répétitivement son sang, ses côtes et son cœur. Son aînée souffrait. Tout comme James, comme Dantes, comme Meagan et comme Andrew. Et comme elle, aussi. Son souffle révolutionnaire se mêla une dernière fois à l’affront ; elle chercha à défendre l’indéfendable. Mais elle se tut bien vite, surtout lorsque ses iris d’azur parvinrent à retrouver les lumineuses routes de la vérité. La honte ankylosa ses épaules d’un fardeau terrible. « Je ne veux plus vous mentir. Je savais où nous allions tous avec cette Révolution. Cependant…Je ne m’attendais pas à cela. Pas à voir autant de souffrance, de morts, de chaos. J’ai fait des choses horribles, dont je ne suis pas fière…Mais, là, j’avoue qu’aujourd’hui je viens de comprendre à quel point j’étais lâche. J’étais faible. » Des perles de larmes brillèrent sur ses joues. « Je suis désolée James. Je..J’étais été une mauvaise sœur. Une mauvaise membre de ton clan. C’est plutôt moi qui ne mérite pas ton pardon. Tu as toujours eu le cœur sur la main avec moi. Tu as toujours tout fait pour que je me sente à mon aise dans ton clan, et c’est moi qui n’ait pas saisi cette chance. J’avais peur. Peur de paraître trop sotte et trop perfide à côté de vous. Vous aviez toujours de bonnes idées…Je n’ai pas réussi à m’imposer. » Andrew tint un discours qui toucha au plus profond de son être la musicienne qui dans un zèle surprenant et intense bondit au cou de son cadet. Elle passa ses doigts dans ses cheveux brillants. « Je suis désolée aussi. Tu n’as pas à t’excuser Andrew, j’aurais sans doute dû faire aussi le premier pas. Mais je ne me suis cantonnée qu’à cette image d’être égoïste et embu de lui-même que tu renvoyais. Je n’ai pas creusé plus profond. Tu es quelqu’un de bien, je le sais. C’est ton monde qui te rend ainsi. » Il essuya la perle sur sa joue.

« Finalement, tu n’es pas le pire. J’ai agi exactement comme toi. Je ne m’occupais pas des affaires essentielles de la famille car je ne pensais qu’à ce qui me concernait. Je suis toute aussi égoïste que toi, si ce n’est plus ! Tu as quand même essayé de t’exprimer lors des réunions familiales et tes jugements étaient tous pertinents. Moi que faisais-je pendant ce temps ? J’écoutais à peine. Je rêvassais, je divaguais. J’étais on ne sait où. Ridicule ! –pesta t’elle, énervée contre elle-même- J’étais au début très impliquée dans le clan, lorsque nous n’étions que trois. » avoua la chanteuse en fixant Dantes et James. « C’était à cette époque que j’ai bien vécu, que j’ai tout appris et que je suis devenue une forte personnalité…Lorsque la famille s’est agrandie, je pense que j’ai eu peur. Peur de voir que mes deux grands frères allaient me quitter pour s’occuper d’autres. Pour vivre avec eux ce que nous avions vécu ensemble. James ne t’excuse pas. Ni toi Dantes. Je pense qu’il est clair que l’on a tous quelque chose à se reprocher. Le temps des excuses doit passer vite, et nous devons nous ressouder pour être plus forts et moins corruptibles à l’avenir. Je pense avoir vu de quoi Christopher était capable, de la fureur qu’il a brûlant en lui. Il me semble que Dantes a raison sur un point, il a beau être le pur-sang, celui qui l’esprit le plus avancé ou que sais-je, ces idées ne sont assurément pas celles d’un garçon si peu expérimenté. Ces Maîtres sont dangereux. Ils préparent un sale coup et ton fils Jailyn, est aveuglé par eux. Il est capable de donner sa vie afin de porter le plus haut et le plus loin possible leur voix ! » Venant à sa hauteur, l’espagnol suivi de sa préférence Jailyn l’observèrent durant de longs instants ; leurs yeux ne formant qu’une pierre brute, scintillant d’un bleu suprême, couleur de l’espoir et du renouveau. « Je te comprends totalement Dantes. Nous sommes pareils. La chose est indéniable en effet ! Et puis, je ne regrette pas…Je ne regrette rien de ce que l’on a vécu. Je…Je tiens à toi aussi. Cette guéguerre absurde entre nous devrait cesser et nous devrions ensemble chercher à obtenir ce bonheur et cette reconnaissance à laquelle nous aspirions. On peut le faire. » La chanteuse appuya doucettement sa main sur l’épaule de son aîné. Elle observa Jailyn qui se tordait encore de douleur et vint à son tour sur son côté droit pour aider Dantes à la porter. « Je sais que tu ne voulais que le meilleur pour ton fils. Christopher est intelligent. C’est mon neveu et malgré tout, je suis comme Dantes et James et je ne lui en veux pas. Il veut le meilleur pour tous les vampires cependant je suis convaincue qu’avec cette guerre échouée, des gens vont chercher à lui nuire et à lui faire du mal. Je sais que tu tiens à ton garçon plus que tout, et si mon aide peut t’être aussi utile…N’hésite pas. » Un sourire sculpta les lèvres carmines de la rebelle qui dans un élan de bonté posa ensuite ses yeux vers Meagan. « Oublions cette mauvaise passe. Les sœurs Taylor sont très intelligentes et on va s’en sortir ! On va se racheter. Ca va aller ! » Andrew serra Meagan dans ses bras et Kacey joignit ses bras aux leurs, laissant quelques dernières rivières étoiles creuser ses joues. James la tira alors hors du lot ; ils marchèrent tous ensemble en une ligne droite d’une précision fantastique le long des horizons nimbés d’encre et de brumes ténébreuses. La pluie ruissela sur leurs visages pâles, y nettoyant le sang et l’horreur. Cherchant à absoudre enfin toutes les peurs, toutes les colères et toutes les violences qui étaient marquées au fer rouge sur leurs chairs tuméfiées. La cadette de James serra sa main dans celle du dandy tout en appuyant doucettement sa tête sur l’épaule de son aîné. Le musicien au regard et à la voix enchanteurs. « Je suis désolée. Terriblement désolée. C’est de ma faute. J’aurais dû t’en parler et ne pas chercher à faire de telles horreurs derrière ton dos. Tu es un frère admirable, adorable. Je t’aime James Taylor, et je t’aimerai jusqu’à mon dernier souffle. Je te défendrai et je défendrai le clan jusqu’à la fin aussi. » Ses lèvres roses déposèrent une maigre consolation sur la joue humide du bienveillant. Liant sa main plus solidement à la sienne, elle marcha d’un même pas que le sien. La nuit semblait mourir au loin et son dernier souffle s’accompagna d’un long silence ; un instant propice au rapprochement. Les questions avaient été posées, les problèmes soulevés. Ils pouvaient sereinement aller de l’avant. L’aube dorée sortie de ses draps de soie jaune et frottée par les baisers ardents du soleil apparut enfin. Sur les collines dorées, les fleurs fanées renaissaient de leurs poussières d’or. Les lys grandissaient. Les roses s’emperlaient des dernières larmes des survivants. Les corps avaient été balayés par la grande tempête des eaux saintes ; d’un même regard, si brut, si bleu et si confiant, les Taylor tournèrent leurs têtes vers le soleil levant. Ils purent enfin souffler. L’avenir était désormais à eux.


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