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 OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you

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Luke C. Whistler
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Luke C. Whistler

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MessageSujet: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyJeu 1 Mar 2012 - 18:36

La nuit m’apparut être terne, plus froide que d’habitude ; penché près du feu rougeoyant, j’observai les cieux constellés sans vraiment accorder d’intérêt aux étoiles déchirant la noire voûte. J’étais pensif. Oui. Des questionnements foisonnaient dans mon esprit. Je ne pus résolument pas le vider, et la chose me faisait horriblement souffrir. Je songeai encore à la Meute, à ce que Lorenzo et moi prévoyons de leur faire. A la mort qui les guettait. J’eus une once de remord en songeant à Kassia que l’Allemagne m’avait enlevé. Je n’avais plus de ses nouvelles. Peut-être avait-elle été tuée par l’alcool, par la drogue. Qu’importe. Me recroquevillant sur moi-même, je m’allongeai entièrement. J’avais horriblement chaud. Cette sensation ne me rendit que plus hargneux lorsqu’un des gars que Lorenzo avait ramené me demanda de me pousser. « Casse toi ! » criai-je alors. Je me raidis. Mes muscles s’engourdirent un à un et je fermai les yeux. Hélas, pas pour longtemps. Je m’éveillai en sursaut, la sueur ruisselant sur mon visage, les yeux écarquillés, figés. Je revoyais ce destin macabre. Kassia morte, tuée par mes propres mains ; la Meute ressemblant à une secte obscurantiste…Jacob et Tyler qui avaient foutu le camp lâchement. D’une certaine manière, cela me réjouissait. Et d’autre, je ressentais ce profond chagrin en moi en songeant à October, à Julian, à Seth, à Livia…A tous ceux que j’avais trahis. Machinalement, je jetai ma veste et me redressai. Je devais arrêter de me torturer. Je n’en avais finalement rien à faire de ces bouffons. Tous méritaient la mort ! Lorenzo m’avait ouvert les yeux sur ma race, sur moi-même. Il était la seule personne sur qui je pouvais compter. Il était comme mon frère après tout. M’éloignant du feu, j’arrivai dans un endroit glacé par la pénombre. La nuit redoublait d’intensité ; le ciel possédait une teinte macabre. Le vent balaya toute la forêt. Les flammes se mirent à crépiter. Aussitôt, je me courbai, la rage et la force atteignant mon cœur, martelant mes veines rougies par le sang. Je bondis en avant. Courant à vive allure dans les bois, l’animal fougueux et impétueux que j’étais devenu ne faisait que sauter agilement lorsqu’un obstacle s’opposait à lui. J’atteignis enfin le petit cours d’eau ; la lune pleine se reflétait à sa surface, la rendant dorée à certains emplacements. Me penchant par-dessus, j’en lapai un peu. L’eau rafraichit mon gosier en feu. J’enchainai les bonds agiles, les pas fougueux et libres. Lorsque j’étais en lui, et que lui devenait moi, j’oubliai tout ; je ne sentais que mes pattes effleurant l’herbe fraiche, la rosée perlant sur mon poil, la nuit me couvrant secrètement. Après m’être défoulé en courant et bondissant dans tous les sens, je regagnai un petit pan isolé de la forêt que j’improvisai comme mon refuge ; de là, sur les hauteurs verdoyantes, je pouvais garder un œil sur la Push. Le village était endormi. Une faible lueur dansait à peine derrière les volets. Je me sentais apaisé lorsque je venais sur cette colline et que j’observai la Push. Souvent, je voyais les loups de la Meute furtivement se glisser dans le bosquet. Mes paupières devinrent lourdes. Je fermai les yeux, embrassé par le sommeil.

Une douce chaleur m’éveilla. Je baillai, la gueule grand ‘ouverte. J’avais encore très soif et plutôt faim. Sur le coup, je n’avais pas envie de me rendre au campement clandestin de Lorenzo et de ses complices, je préférai reprendre ma fougueuse course dans les bois, à la recherche d’un met de qualité. Agilement, le loup sauta de son petit monticule de terre et de feuilles. J’adorai être en lui. Je me sentais si fort, si agile. Personne ne pouvait m’atteindre, malgré que la pierre de lune était en la possession des sages du village de Black. D’ailleurs lors d’une des nuits où j’avais épié leurs moindres faits et gestes, j’avais vu dans quelle chaumière, elle était cachée. Je devais moi-même aller la prendre avant que Lorenzo ne me sermonne davantage. Courant à vive allure, serpentant entre les arbres et les troncs arrachés par le vent, j’atteignis enfin la rivière. Même rituel. Ma soif fut étanchée. Captant un fumet bien alléchant, je courai furtivement jusqu’à la source de ce parfum subtil. Une biche buvait de l’eau à la source. J’avais faim. Alors qu’elle se redressa légèrement sur ses petites pattes, je bondis sauvagement sur elle, plantant mes crocs dans la chair molle de sa gorge. Me nourrissant totalement de sa chair fraiche, je me redressai enfin, tout sourire, fier. J’émis un aboiement. Tout à coup, je crus entendre dans les buissons un bruissement suspect. Sans plus attendre, je sautai en avant, bousculant sur mon passage, un loup. Et pas des moindres. Cette rousse robe, ces yeux mutins. October. La louve s’écarta de moi en courant rapidement. Elle me fuyait la vilaine. Je n’allais pas me laisser impressionner par un pion à Black et encore moins par une femme ! Lui emboitant le pas, je sautai en avant pour lui bloquer la route. Cruel, j’en avais de la bave ruisselant de la gueule. Sans issue, la louve se redressa afin de reprendre son apparence humaine. Je restai en loup, la fixant comme si elle eut été une proie de qualité. Mon ex-protégée porta sa main à son ventre comme pour me supplier de l’épargner, non pas elle, mais la chose qui vivait dans son bide. Je le compris en entendant des pulsassions bien moins fortes que celle de son propre cœur. Le soleil se refléta sur sa chevelure flamboyante. Je voulus lui sauter à la gorge et la tuer. Mais…Quelque chose en moi m’empêcha tout mouvement. Je repris mon apparence humaine et me redressai farouchement devant elle. Essuyant d’un revers de main rageur le sang qui suintait de ma lèvre inférieure, je lançai, sans pitié « Tu croyais vraiment pouvoir m'échapper?Qu’est-ce que tu fous là ? Tu sais que c’est dangereux par ici. Où est ce connard de Matthews ? » La jeune fille baissa la tête. « Qu’est-ce que t’as Sutherland, je te fais peur ? Hein ? » Je m’approchai d’elle, la bousculant à peine d’un coup d’épaule. « Me dis pas qu’il t’a engrossée ce bâtard ? » Je posai ma main sur son ventre rond, sentant que la chose en elle émettait des coups violents, comme pour protéger sa mère. « C’est de la graine de vilain ça. Il faut qu’il rejoigne ma nouvelle meute ! » J’eus un rire sardonique. October frémissait. Mon souffle brûlait son épaule nue. « Ce n’est que moi ! Je ne vais rien te faire, October. » dis-je enfin pour la calmer quelque peu. Je me plaçai face à elle et la détaillai d’un œil vicieux et rieur. Je lui avais flanquée une sacrée frousse !
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October M. Sutherland
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October M. Sutherland

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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyLun 5 Mar 2012 - 0:55


Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you ♥ LUKE & OCTOBER (a)


Mauvaise idée. Mauvaise idée. Mauvaise idée. Se promener seule en pleine forêt n’est pas une idée brillante surtout lorsque la situation entre les membres appartenant à la Meute & nos chers loups, Lorenzo & Luke est telle qu’elle se trouve actuellement. Si encore la jeune femme ignorait tous les risques qu’elle prenait en venant dans le coin, sa présence dans ses lieux ne serait pas inconsciente & complètement stupide sachant qu’une rencontre avec l’un des deux ou pire les deux pourrait conduire à une mauvaise fin mais, ce n’était pas le cas. October était tout à fait consciente qu’elle prenait un risque en se promenant dans les parages mais comme à son habitude, elle n’en faisait qu’à sa tête. Pourtant, elle avait eu beaucoup d’avertissements qui normalement auraient dû lui mettre la puce à l’oreille & la rendre plus sage dans ses décisions. Malheureusement, ce n’était pas toujours le cas. Même si les images qu’elle avait entrevu sur l’avenir qui les attendait si rien ne changeait l’avaient particulièrement fait peur, elle semblait vouloir passer au-dessus. Tout comme pour les demandes répétitives de Julian concernant son retour à Montréal pour sa sécurité & celle de l’enfant. Comme ils s’étaient mis d’accord lors qu’ils s’étaient retrouvés tous les deux & Emma, elle y réfléchissait sérieusement mais une réflexion n’impliquait pas qu’elle devait rester cloitrer chez elle à attendre qu’elle se décide à faire ses valises ou au contraire qu’elle décide de ne pas les faire. Bien au contraire, elle avait d’un peu d’air frais & pour ça il n’y avait pas de meilleures idées qu’une promenade en pleine forêt. Dans l’absolu, bien que ça peut s’avérer dangereux ce n’est pas interdit mais encore faut-il avoir pris des précautions comme par exemple, un message ou un coup de fil auprès d’un proche pour le prévenir de l’endroit où elle se trouve, juste au cas où. Cela ne veut pas dire qu’obligatoirement elle ne va pas avoir de chance & qu’elle va tomber sur la ou les mauvaises personnes. Cela aurait juste montré qu’elle faisait prendre de prudence. Julian & sa meilleure amie étant les personnes les plus proches d’elle, elle se voyait mal les mettre au courant de sa petite escapade. Bref. De toute manière c’était trop tard pour penser à ces petits détails. Depuis un temps indéterminé, la jeune femme à la chevelure rousse s’était transformée en loup, vagabondant ainsi plus aisément dans la forêt. Elle se sentait affreusement bien, libre. C’est tout ce qui lui manquait. Son esprit avait mis de côté tous les problèmes pour se concentrer seulement sur la nature qui l’entourait. Malheureusement la réalité revînt à la charge lorsqu’elle se fit bousculer par un autre loup alors qu’elle se trouvait sur un sentier. Mais, ce n’était pas n’importe lequel. C’était, Luke. Rapidement, la louve se mit à courir rapidement afin d’échapper à une entrevue houleuse & dangereuse avec lui mais il réussit tout de même à lui barrer la route. Presque directement, October pris à nouveau forme humaine, posant dans la foulée une main sur son ventre en espérant vraiment qu’il n’allait pas lui sauter dessus & la tuer. En le voyant prendre également forme humain juste après, un sentiment de soulagement la parcouru même si elle était très loin d’être à son aise.

D'ailleurs, ça pouvait ce voir. l’étudiante était loin d’être rassurée aux côtés de Luke mais, elle ne pouvait pas rester plus longtemps silencieuse & lui montrer qu’elle n’était pas confiante alors que ce dernier avait l’air de lui prendre un vilain plaisir à l’effrayer. Ses yeux quittèrent le sol pour venir se poser sur celui qu’elle considérait il n’y a pas si longtemps comme son protecteur. « Il n’y a pas si longtemps que ça, je savais que je risquais rien à tes côtés & que tu ne me ferais jamais de mal mais maintenant j’ai quelques doutes à ce sujet. » Seulement aujourd’hui, il ne méritait plus ce titre. Si auparavant, il avait toujours été là pour la protéger envers & contre tout, à la soutenir ou à l’aider ce n’était plus vraiment le cas aujourd’hui. Il y a quelques instants, bien qu’il vienne d’affirmer qu’il ne la toucherait pas, elle avait un très gros doute sur ses intentions. Il était loin d’avoir l’attitude d’une personne qui ne veut pas de mal à une autre qu’il connaît plus que bien, qui avait confiance en lui & en qui il pouvait avoir confiance. Bousculade d’épaules. Rires vraiment pas géniaux. Franchement, s’il avait essayé de la mettre en confiance c’était complètement raté mais s’il avait voulu lui faire peur alors là, c’était plutôt réussi. En tout cas, la jeune femme trouvait Luke méconnaissable. Déjà, elle s’est enfuie en le voyant ce qui était déjà mauvais signe & en plus de ça, il avait oublié quelque chose qu’il savait depuis longtemps. « Tu le fais exprès ou tu as vraiment réussi à oublier des choses que tu sais depuis longtemps ? Je te rappelle que je suis enceinte de plusieurs mois & que tu as été le premier au courant, Luke ! » La future mère était sidérée que la personne à laquelle elle s’était confiée il y a plusieurs mois sur sa maternité prochaine ne soit pas capable de s’en rappeler. Pour elle c’était assez simple. Ou il le faisait exprès ce qui dans la situation actuelle ne l’étonnerait guère ou alors, il avait réellement réussi à mettre de côté tout ce qu’ils avaient pu partager ensemble que ce soit des bons moments ou simplement des discussions sur des sujets plus ou moins importants comme ça grosse l’avait été lorsqu’elle l’avait appris une fois retournée à Montréal après sa séparation avec Julian. « Au passage peut-être que je dis ça pour rien parce que tu t’en fous surement royalement de moi & de cette graine de vilaine comme tu dis mais, sache que tu ne le verras jamais ! » La louve était exaspérée par toute la situation, le comportement de Luke & très énervée auprès de ce dernier. Elle était également déçue & triste d’en arriver au point de lui dire qu’il ne verrait jamais cet enfant alors qu’il l’avait toujours soutenu auparavant. Enfin, il y avait quand même une possibilité de retour sur la décision. « Sauf si tu reviens à la raison & que tu reviens parmi nous. » L’étudiante finit sur ces dernières paroles, lâchant par la même occasion Luke du regard quelques instants le posant sur les horizons tandis que sa main n’avait pas quitté son ventre. Avec tous ces sentiments qui la traversaient, elle ne se gênait pas pour lui dire ce qu’elle pense & c’était loin d’être puisque c’était certain que cette conversation était loin d’être terminée.

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Luke C. Whistler
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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyVen 9 Mar 2012 - 13:10

Lorsque j’avais cru reconnaître cette ombre scintillante sur l’horizon, je m’étais immédiatement lancé à sa poursuite ; son parfum, son allure, sa robe rousse, ses yeux brillants de peur et de malice. Ce ne pouvait être qu’elle, qu’October. Sans plus attendre, je lui barrai la route, fier et menaçant, les crocs luisant à ma gueule. La louve était en mauvaise posture et d’un moment à l’autre j’allais lui faire comprendre qu’elle n’aurait pas dû s’immiscer sur mon terrain de chasse préféré. Aussitôt, la bête se redressa, laissant son humanité lui revenir ; la pauvre jeune femme, frêle et frémissante se recroquevilla sur elle-même, en daignant à peine me regarder droit dans les yeux. De quoi avait-elle peur ? De moi ? La bonne blague. De mon côté, je ne la craignais pas. A vrai dire, je n’étais plus effrayé de personne depuis que je faisais bande à part avec Lorenzo et ses sbires. Avançant d’un pas en sa direction, je la toisai du regard, me voulant lubrique, provocateur, horriblement sournois ; je m’approchai plus d’elle, jusqu’à l’effleurer d’un coup d’épaule, et d’un autre ce qui eut le don de la brusquer et de l’agacer. A chaque pulsation de son cœur, je la sentais frémir comme une feuille orangée arrachée à l’Automne ; elle en avait les joues rouges. Mais elle voulait se montrer forte, prouver qu’elle ne me craignait pas, alors qu’elle comme moi savions très bien qu’il s’agissait du contraire. « Arrête de douter, tu sais très bien que l’on a toujours été de bons amis toi et moi, et que je ne ferais rien qui puisse te nuire. Jamais. » Je riais, moqueur. Horriblement machiavélique. Voir quelqu’un qui me fut proche me craindre autant me réjouissait ; c’était un peu comme avec Julian lorsque je l’avais presque laissé pour mort au parking, ou bien la fois où je m’étais verbalement pris à Livia. Ou encore celle où j’avais démoli la tronche de Justin Thomas. Sous mon passage, les gens étaient effrayés, craintifs. Et cela me plaisait. Bien qu’il y avait toujours en moi, une sorte de pouls étrange qui refusait de battre d’envie et frénétiquement pour ces crimes commis ; il se matérialisait souvent en temps que petite voix, régissant mon for intérieur et mes pensées entachées de noirceur. J’épiai les moindres faits et gestes d’October. Son comportement soi-disant moqueur ne me plaisait pas. Ni même son petit air supérieur. Je me raidis, la dévisageai puis repris. « Ah bon ? Vois-tu les conneries inintéressantes portent bien leur nom. Elles sont bêtes et je ne les retiens pas. D’ailleurs, je ne me rappelle presque plus de toi. » Je mentais. Il y avait une part de moi, celle blanche et immaculée, qui se rappelait de tout ; d’October, de nos grands moments de complicité et d’amitié, de nos rires, de nos étreintes fraternelles. Je regrettais cela. Cette part le regrettait. L’autre, plus noire, plus brusque, ne voulait en rien que cette blancheur n’atteigne tout mon esprit, toute mon âme. Elle me refusait toute compassion, tout excès de tendresse et de zèle. October n’était qu’un vulgaire souvenir. Je devais faire une croix sur elle, sur eux, sur tous pour me concentrer entièrement sur ma nouvelle meute. Caressant du bout des doigts ses cheveux roux, je murmurai ; «Ca te fait de la peine, hein ? Le fait que j’ai tout oublié, que j’ai changé de camp. » October se dégagea de mon emprise en me tapant brutalement sur les doigts. Je reculai d’un pas. « Tu sais que malgré tout, tu me manques beaucoup et qu’une part de moi s’en veut de t’effrayer. » Je ne savais pas pourquoi j’avais dit une telle bêtise. Je le regrettai aussitôt et d’autant plus lorsque j’appris qu’October allait me refuser toute visite auprès de son petit chose. Serrant la mâchoire et les poings, je ne voulais qu’elle me prive de ce droit ; j’avais été là pour elle, je le serais toujours. Comment osait-elle me répondre de la sorte ? Comment osait-elle être aussi ingrate avec moi ? Je ne l’avais jamais touchée, ni même blessée. Les veines bouillantes et rouges se mirent à briller sous ma peau ; la colère était là, incontrôlable et intensifiée depuis que j’étais rentré en contact avec la pierre de lune. « Tu n’as pas le droit de me refuser ça. J’ai toujours été là pour toi. Tu te fous de ma gueule ? J’aurais dû m’en douter, quelle lâche es-tu ! Quelle ingrate ! Tu es pire que les autres de votre meute de connards. Vous êtes tous pareils, hypocrites, et cons ! Vas te faire foutre October, ton mioche et toi. Je vous souhaite de crever en enfer ! » Je m’approchai d’elle et la bousculai vivement. Elle manqua de peu à perdre l’équilibre. Déçu, vexé, je marchai rageusement vers je ne sais où, ne désirant vraiment plus avoir à elle…Elle m’avait trahi. Elle tenta de me rattraper, sans doute énervée par mes insultes, par mon changement. « Tu ne me comprends pas ! Bordel casse toi avant que je ne te pète la figure. » Je lui arrachai le bras du mien. La fureur me rongeait de l'intérieur; le loup sauvage voulait la tuer! La sueur emperlait mon front. Je tremblais. « Tu penses vraiment que j’allais te faire du mal ? J’en ai fait aux autres car j’étais obligé. Tu ne piges rien ma pauvre. Tu es trop coincée dans ton monde où tout le monde est beau, gentil et où tout est rose. Réveille-toi ! Le monde est moche, bourré de connards hypocrites. Ce que j’ai fait n’est pas bien, certes. Une part en moi le regrette. Mais que veux-tu que je te dise ? Il fallait le faire ! Et puis, la pierre de lune…Si elle t’avait touchée, tu aurais compris. Personne n’est fort et invincible face à son attaque. Cette pierre te change tout entier ! Elle ne fait que ressortir le mal en toi. Mais toi, tu ne piges pas ! Tu penses que tout le monde est clean. Laisse cette pierre toucher à Jules et tu verras. Laisse la toucher Jake, Seth, Emma, Tyler ou même toi et tu pigeras ! Tu me comprendras. Et même tu me remercieras de ne jamais t’avoir touchée. Car tu sais que malgré la distance, malgré l’absence, tu restes ma protégée et tu le resteras toujours. Jamais je ne te ferais du mal ! Jamais ! » Je la dévisageai, les yeux luisant étrangement, le cœur compressé dans ma poitrine, les mains moites, tremblotantes. La respiration scandée par l’émotion. Je ne m’étais jamais senti aussi humain, aussi frêle et faible depuis longtemps. C’était tellement nouveau que j’en eu presque le tournis. « Pars, s'il te plait, vas t'en! »Prenant appui sur un arbre, je collai mon front luisant de sueur sur le tronc ; je combattais contre ce loup sournois et sanglant qui ne voulait qu’une chose, la blesser, tuer October. Et moi et mon cœur humain refusions de le laisser faire.

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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyDim 18 Mar 2012 - 0:59


Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you ♥ LUKE & OCTOBER (a)


Malgrè toutes les horreurs que Luke venait de lui balancer sur la figure que ce soit à son sujet, par rapport à la Meute ou à l'enfant qu'elle porte, il n'avait pas fallu longtemps à October pour se lancer à sa poursuite jusqu'à ce qu'il décide enfin de s'arrêter, ce qu'il finit par faire déblatérant à un certain nombre de paroles qu'elle retena sans difficultés & sur lesquelles elle comptait bien dire quelques mots ce qui signifiait bien qu'elle ne comptait pas sans hésitation d'accepter de faire ce qu'il venait de lui demander. « Je suis désolé. Ce n’est pas la réponse que t’attends mais non, je ne pars pas. » Pourtant, c’était certainement le meilleur moment pour prendre ses jambes à son cou. Oui, la demande venait de Luke lui-même alors il n’y avait pas de raison qui pourraient expliquer un refus surtout lorsque la situation s’y apprête. Seulement, même si c’était plus qu’évident qu’un instant à l’autre en fonction des paroles qu’elle prononcerait, le mauvais visage du loup se dévoilerait un peu plus que ça n’a déjà été le cas, October n’avait pas l’intention d’accéder à sa requête. Ce qui est une décision inconsciente & stupide sachant que si la conversation devenait trop intense, ça s’envolerait en sucette. Pour le bien être de l’enfant qu’elle porte & même pour son bin être personnelle, écouter & exécuter la demande de Luke aurait été une sage décision mais évidemment, comme d’habitude elle n’en faisait qu’à sa tête. D’abord, elle vient s’aventurer en pleine forêt sans n’en avertir personne alors qu’elle sait pertinemment qu’elle peut faire des mauvaises rencontres. Ensuite, au lieu de calmer le jeu avec Luke en restant plus ou moins silencieuse ou en faisant ce qu’il demande, elle en rajoute une couche & refuse de rebrousser chemin pour éviter le pire. Finalement, même si elle ne pense pas vivre dans le monde des bisounours, il n’y a rien qui est tout noir ou tout blanc à ses yeux. Le comportement du jeune homme illustrait parfaitement cette théorie. Son comportement ou ses remarques exécrables caractérisant ce qu’il y a de plus mauvais en lui étaient en contradiction totale avec l’apparition bref & temporaire d’un Luke « humain », comme auparavant. Si pendant un instant, elle n’est qu’un souvenir, elle reste malgré tout sa protégée pour qui il serait toujours là. Même si ça paraît évident qu’en deux temps trois mouvements, il pourrait très bien basculer dans la violence, il affirme qu’il ne lui ferait jamais de mal alors qu’elle a déjà eu le droit à deux bousculements depuis qu’ils se sont retrouvés l’un en face de l’autre & qu’elle a eu cette confirmation à l’instant même où elle s’est lancée à sa poursuite. Ces contradictions démontraient bien qu’il y a avait encore une part d’humanité en Luke même si c’était évident que la partie noire du personne était plus que dominante. En tout cas, les deux visages s’opposant sans cesse au fil des secondes, n’aidaient en rien October qui ne savait plus où donner de la tête ou plutôt, elle ne savait pas vraiment quels propos elle devait croire. La situation étant ce qu’elle était, des décisions aussi difficiles soient-elles se devaient d’être prises & même si ça le mettait hors de lui, elle ne pouvait que les défendre. « Tu n’as pas le droit de me dire toutes ces horreurs ! Je sais tout ce que tu as fait pour moi & que tu as toujours été là quand j’en avais besoin mais un coup t’es agressif & froid, un autre coup t’es celui que je connais. Tu peux comprendre que j’ai du mal à suivre, que je suis perdue & que je ne sais pas ce que je suis censée croire venant de toi ! » Quelques temps après être retournée à Montréal, la jeune femme appris pour sa grossesse. Au lieu de mettre au courant Julian, elle s’était tournée sans hésitation vers Luke qui immédiatement l’avait soutenu. Elle savait qu’elle pouvait toujours compter sur lui & elle lui en était très reconnaissante. Avec tout ce qu’il avait fait pour lui à ce sujet & pour tout le reste, il n’y avait jamais eu de doutes chez la rouquine sur la place qu’il aurait toujours dans sa vie & celle qu’il aurait dans celle de l’enfant qu’elle porte mais les choses n’étant plus ce qu’elles étaient auparavant, October était bien obligée de s’adapter à la situation. Malheureusement, c’était loin d’être une adaptation plaisante bien au contraire. Vu le comportement de Luke, vu qu’elle-même ne savait plus si elle devait lui faire confiance. Pire encore, même si elle ne voulait pas partir, si elle lui tenait tête en ne voulant pas lâcher la conversation, la louve n’était pas très rassurée en sa présence. Jamais elle n’avait pu penser être angoissée à l’idée d’être en sa compagnie. C’était bien là un sentiment qu’elle n’aurait jamais cru ressentir à son égard ou encore c’était un sentiment qu’elle n’avait jamais ressenti mais franchement, elle ne pouvait pas y faire grand-chose. Et si elle en arrive là alors qu’ils se connaissent bien en arrive à penser qu’il pourrait lui faire du mal, elle ne voit pas comment October arriverait à être sereine en le laissant quelques minutes ou quelques heures avec son enfant. « Est-ce que tu peux comprendre ça ou c’est trop compliqué pour toi de te mettre à ma place une demie seconde ?! » C’était une chose impossible qu’elle était entrain de demander à Luke. Pas parce qu’il ne pouvait pas le faire mais, tout simplement parce que dans l’absolu c’est quasiment impossible de pouvoir se mettre à la place de quelqu’un d’autre. Comment pourrait-il arriver à se mettre à sa place en comprenant qu’elle refuse qu’il s’approche de son enfant ce qui pour le moment le contraint même à ne pas s’approcher d’elle puisque pour le moment il est encore bien au chaud dans son ventre, simplement parce qu’elle veut le protéger. C’était une décision légitime & compréhensible. N’importe quelle personne lambda comprendrait que parfois il faut prendre des décisions pour protéger un pauvre petit être innocent. Bon, il y a quand même quelque chose à reprocher à la rouquine. D’un côté, elle ne veut en aucun cas que Luke s’approche de l’enfant & d’un autre, elle ne veut pas répondre à la demande de Julian qui sous-entend son retour à Montréal. Mais là n’est pas la question. Luke pourrait comprendre qu’elle n’a pas pris cette décision de gaieté de cœur. C’était vraiment ce qu’elle désirait mais si ce n’était pas le cas & qu’il voulait continuer à lui cracher tout pleins d’horreurs à son sujet alors tant pis, qu’il le fasse. « Tu ne peux pas me reprocher cette décision ! Alors tu peux me dire tout ce que tu veux mais même si ça me fait de la peine & même si je peux comprendre ta réaction, je ne reviendrais pas là-dessus ! » Au moins c’était clair, net & très précis. October avait voulu terminer par ces derniers mots pour clôturer ce sujet. Du moins, montrer à Luke qu’à ce sujet elle ne reviendrait pas sur sa décision malgré toutes les choses qu’elle pouvait penser à son sujet ou ce qu’elle pouvait ressentir. Alors qu’il était toujours nez à nez avec l’arbre, elle finit par prendre une grande inspiration, posant une de ses mains sur son ventre arrondi ne détachant pas ses yeux le grand brun devant elle. Bizarrement, un silence se mit tranquillement en place entre les deux loups & plus généralement dans la forêt où il n’y avait également pas un seul bruit. Mais ce silence était pire que tout si bien qu’il n’eut une très courte durée. « & puis mince, Luke ! Même si je n’y pige pas grand-chose à cette histoire de pierre de lune & que je n’ai pas la même vision du monde que toi, tu n’es qu’un lâche ! Si vraiment on comptait un peu pour toi, tu nous aurais pas lâché pour Lorenzo au contraire tu te serais battu contre ces foutus effets qu’à la pierre sur toi pour ne pas avoir à t’en prendre à nous ! & aussi nous éviter de devoir te compter parmi nos ennemis ou de te railler de notre vie ! » October s’était légèrement emportée mais le silence pesant n’avait fait que jouer avec ses nerfs. Depuis tout à l’heure, elle essayait tant bien que mal de ne pas hausser la voix sur Luke mais c’était plus que difficile de rester calme & puis s’il ne s’embête pas à dire ce qu’il pense, elle peut faire de même, même si elle est bien loin d’arriver à la cruauté de ses paroles à lui.
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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptySam 24 Mar 2012 - 15:25

« Arrête de faire ton imbécile, et casse toi ! » criai-je. October était là. Elle restait plantée face à moi, bien décidée à ce que nous tenions cette discussion jusqu’au bout. Son regard réprobateur et son air accusateur me gênaient affreusement. Je voulais simplement qu’elle déguerpisse car j’avais la sensation que l’animal sauvage en moi voulait reprendre le dessus, et tout le monde connaissait très bien la folie de cette bête ténébreuse ; son addiction au sang, à la mort. Je fixai à mon tour October tout en fourrant nerveusement mes mains dans les poches de ma veste ; la jeune fille n’en démordait pas et enchainai les sous-entendus à mon égard. Elle ne me comprenait pas. Visiblement personne ne me comprenait. Ni elle, ni Jules, encore moins Liv’, Justin aussi. Tous étaient paumés. Tous ne voyaient pas les ténèbres arriver. Tous restaient prostrés dans l’ignorance et la bêtise. Cela m’énervait. Je tentais une dernière mise en garde à l’adresse d’October, mais en vain mon ex-protégée se tenait droite, raide, le regard oscillant entre moi et la maigre échappatoire qui se dessinait à quelques mètres d’elle, entre les buissons. D’un pas furtif, je m’avançai jusqu’à elle, tout en la contournant à plusieurs reprises ; la rousse se sentait prise au piège et sans doute, dans un instinct de survie, purement bestial, elle enroula fermement ses bras autour de sa taille, afin de protéger son petit louveteau d’une de mes attaques. Je jubilai. Enfin, la partie obscure en moi ricanait à gorge déployée, alors que l’autre se sentait assénée par un sentiment de honte et de désolation. Baissant les yeux, je m’écartai de la jeune fille en décrétant qu’elle n’avait pas à me craindre. Je n’allais pas la tuer. Elle était ma protégée après tout, et je m’étais juré de la défendre jusqu’à mon dernier souffle. « J’ai tout les droits ma petite. Retiens bien que j’ai toujours eu tous les droits sur toi depuis que je me suis présenté comme étant ton protecteur. Déconne pas Sutherland et fous le camp ! » Je grognai des dents, tel un animal enragé. La rousse recula d’un pas avant de se retrouver prise au piège, acculée contre un arbre. Réduisant de peu la distance entre nos deux corps, je posai fermement mes mains sur le tronc, lui empêchant ainsi tout mouvement. Face à face, elle n’avait aucune échappatoire. Je plongeai mon regard noir dans le sien alors qu’elle chercha à répliquer pour se défendre et protéger la noble guerre menée par Black et ses sbires. « Lamentable. Me mettre dans à ta place deux secondes ? Tu rêves. Tu n’es qu’une froussarde October. Une peureuse en cloque d’un connard de première et aux ordres de gros bouffons. Je te préviens, arrête de suivre Black et repars à Montréal. C’est mieux pour toi et ton gosse. » Ce n’était pas une menace, mais une mise en garde que cette partie encore attachée à October et à ce que nous avions vécu ensemble tentait de dire afin de dissuader la rousse de toute appartenance à un camp, à un combat. Ce que Lorenzo et moi leur préparions était tellement horrible. Je ne voulais en rien que ma protégée risque sa vie. Je ne m’imaginai pas une seconde face à elle dans une bataille. Le loup sous l’emprise de la pierre de lune était capable de pire ; pour lui, les amis n’existaient pas, et les souvenirs n’étaient que des ombres dans sa mémoire. Des têtes sans visages. Du noir. « Ce n’est pas une menace. C’est la réalité. Tu ne sais pas ce que je vis. Tu ne comprends rien. C’est plutôt à toi de te mettre à ma place deux secondes ? Mais tu ne pourrais pas. Tu es trop prude et trop coincée pour ça. Pour toi, on est dans le monde des peluches ! C’est lamentable. Tu me fais pitié ! » dis-je en m’écartant d’elle. October baissa les yeux, et sur ses joues pâles, des rougeurs se peignirent d’un rouge soutenu. Elle avait eu chaud. Elle avait eu peur. Je le ressentais. Mon ouïe très développée me permettait d’entendre chaque pulsation effrénée de son pauvre myocarde. Je sortis une cigarette et l’allumai. Un voile de fumée me nimba le visage avant que je ne souffle dessus. « Je ne te demande pas de me croire, et finalement, ni même de me comprendre, ce que je veux c’est que pour une fois de ta vie, tu te fies sincèrement à moi sur un point. Pars tant qu’il en est encore temps. Fous le camp, avec Matthews s’il le faut. Je te dis ça car ce qui se trame dépasse l’entendement. October, c’est risqué. Ce que tu as vu de moi ces derniers temps n’est en rien comparable à ce qu’il m’arrive sous l’influence de la pierre, et le truc, c’est qu’on l’a enfin retrouvée et qu’on compte la prendre à Black. On va le tuer. Et on va tuer tous ceux qui se mettront sur notre route. October, je ne veux pas avoir affaire à toi. Ni même à Jules, mais surtout à toi. Tu sais, je suis damné. Je n’y peux rien. La pierre a ancré son énergie en moi, une puissance dévastatrice qui me tue à petit feu. C’est bien pire que la drogue que je revends à certains. Un autre conseil, ne t’approche jamais de la pierre. Jamais. » L’air grave, les sourcils froncés, je tentais de me montrer sincère avec la canadienne. Elle devait tout comprendre pour mieux tout anticiper afin de fuir tant qu’il en était encore temps. Rester à Tree Hill en ce moment relevait du vrai suicide et défendre encore la Push, sanctuaire sacré de la Pierre et de la Meute, encore plus ! « Peu importe. Je n’ai pas envie de voir ton gamin. Tu es ingrate. Laisse tomber. Mais retiens mes conseils. C’est tout ce que je peux faire pour toi. Si Lorenzo apprend que je t’ai parlé, il me fera couper la tête. Alors je te conseille de garder ça pour toi, et de partir discrètement. Ne reviens pas là-dessus, tant pis. C’est mieux dans le fond. Il n’aura pas à avoir un parrain de mon genre. J’aurais une mauvaise influence sur lui. C’est vrai. Et puis, la Meute va changer. Je ne veux pas qu'il grandisse parmi nous..» Dis-je d’un ton détaché. Je tirai un coup sur la ciagrette et recrachai la fumée vaporeuse dans les airs pâlissant. Le soleil était terré derrière les grisailles. Le vent s’était levé. Mon cœur battait à tout rompre, savoir que plus jamais je ne pourrai faire partie de la vie de ma protégée me blessait. Du moins, dérangeait une part en moi. L’autre s’en contrefichait royalement. Je masquais ma déception derrière un masque pâle, aux traits figés. Au sourire perfide. La canadienne s’emporta et tout en posant un doigt accusateur vers moi, elle me donna sa vision des faits, comme quoi j’avais été lâche. Et là, ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. J’arrachai rageusement la cigarette de mes lèvres puis la compressai contre la paume de ma main, la brûlure ne me faisait pas mal. Un autre incendie se manifestait en moi et me rendait rouge de colère. « Moi un lâche ? Ne dis pas de conneries. Tu ne piges strictement rien. Tu restes dans ton monde de guimauves et de conneries, alors que je souffre. Merde October, ouvre les yeux ! Lorenzo est comme un frère pour moi, et c’est normal que j’ai décidé de me joindre à lui car il a été vraiment le seul à m’accepter comme je suis. Black et sa bande de lopettes m’ont toujours vu d’un mauvais œil. Ne mens pas October, car toi aussi tu as eu peur de moi au début. Un gars pas net, négligé, dealer, ce n’est pas la joie. Je me souviendrai toujours du regard que tu as posé sur moi lorsque l’on s’était rencontré la première fois. De la peur, du dégout, voilà ce que j’ai vu dans tes yeux et c’est exactement ce que je vois à cet instant ! Comment veux-tu que je sois gentil avec des gens comme toi ? Des gens qui n’ont pas confiance en moi et qui sont effrayés par moi. Vaincre les effets de la pierre de lune ? J’aimerai bien t’y voir. Tu ne piges strictement rien, tu restes prisonnière des pensées de la Meute, rien d’autre. Tu ne penses pas par toi-même. Tu ne fais rien par toi-même ! Mais vous comptiez pour moi, et dans le fond, une part de moi vous regrette tous car la Meute a toujours été une famille pour moi, mais je devais changer. Ce n’était pas mon destin. Je n’étais pas fait pour être un petit clebs sous les ordres de Jacob et de je ne sais quels esprits à la noix. Je ne croyais pas en leur grand Tout, en leurs conneries indiennes d’harmonie avec la Nature. Un loup est sauvage, primitif. Il n’est pas fait pour être muselé. Et si je voulais m’en prendre à toi, je t’aurais tuée il y a quelques minutes, mais vois-tu, je lutte. Je me bats contre lui, et c’est putain de difficile. Il faut que tu partes. Maintenant ! » criai-je en me courbant légèrement. L’animal hurlait sa rage et me mordait aux flancs. Il voulait se manifester et d’un coup, en redressant la tête, j’ajoutai, alors qu’il s’apprêtait à me capturer. « Pars. Immédiatement. October…Désolé. » Je tombai genoux contre terre tout en nouant mes bras autour de ma taille. La douleur me lancinait. Les yeux devenus d’or, les muscles tendus et grandissants à la fois, il arrivait. Hélas, October n’avait pas bougé d’un pouce. Il allait la tuer. J’allais la tuer.
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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyVen 6 Avr 2012 - 0:16


Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you ♥
LUKE & OCTOBER (a)

October avait conscience que Luke avait fait beaucoup de choses pour elle depuis qu’elle était arrivée dans la Meute mais ça elle n’irait pas jusqu’à dire qu’il a tous les droits sur elle juste parce que c’est son protecteur. Certes, il peut avoir son mot à dire sur beaucoup de choses parce qu’à ses yeux, son avis compte & ce sera toujours le cas même s’ils font partis de clan différant mais, il y avait quand même des limites. Personne a plus de droits sur elle qu’une autre pour la simple & bonne raison que l’étudiante n’en fait toujours qu’à sa tête quoiqu’il arrive. La preuve, elle était encore debout en face de lui alors qu’il ne cherchait qu’à la faire partir. Il y avait aussi le fait qu’il voulait également tout comme Julian la persuader de quitter la ville pour retourner à Montréal. Vu les termes employés par Luke, impossible de dire qu’à première vue il a une bonne opinion de Julian ni même de la Meute en générale & particulièrement de Jacob mais, tous avaient le même objectif vis-à-vis de la rouquine. Au moins, un petit point commun. Ils ne sont pas si différents que ça. Du moins, à l’égard de la jeune femme, ils pensaient tous qu’elle ne devait pas participer au combat mais, c’était loin d’être mission accomplie. Tout comme le fait de le laisser & retourner à mes occupations. Quoique même si là tout de suite, elle avait envie de faire ce qu’il lui demande, c’était compromis. Après avoir fait des tours autour d’elle, elle avait finalement fait un pas en arrière, se retrouvant malencontreusement coincée contre l’arbre. Luke ayant posé ses mains contre l’arbre, elle ne pouvant pas bouger d’un poil. Si elle avait envie de bouger, elle le ferait parce que rien ne l’en empêche vraiment mais, elle ne préférait pas. Même si elle ne bougeait pas, ce n’est pas parce qu’il tenait des propos à la fois prévenants & « effrayants » qu’elle le regarderait sans rien dire. Mais, elle fut tout de même soulagée lorsqu’elle vit Luke s’écarter, lui permettant ainsi de faire un pas en avant afin de se dégager de l’arbre. Ses yeux posés sur le sol & la rougeur sur ses joues dévoilaient la peur qu’elle avait ressentie pendant cet instant de proximité avec Luke. October finit quand même par relever la tête vers son interlocuteur qui ne voulait plus qu’une chose, qu’elle retienne ses conseils. Ils en revenaient alors au même point que tout à l’heure à quelques détails près. D’un calme & d’une sincérité déconcertants, il l’informait sur le plan qu’il avait mis en place avec Lorenzo au sujet de la pierre de Lune qu’ils voulaient reprendre à Jacob & pour y arriver, ils comptaient bien tuer tous ceux qui se trouveraient sur leurs chemins ce qui signifiait qu’elle y passerait aussi s’ils se retrouveraient face à face. Là-dessus, le sentiment était également partagé par la rouquine qui n’avait également aucune envie de l’affronter & ça pas seulement parce qu’elle savait qu’elle n’aurait aucune chance de s’en sortir indemne. La pierre était bien trop puissante pour que quelqu’un arrive à s’en défaire & c’était sans grande surprise, qu’elle apprenait qu’elle était pire que la drogue. Tout ça pour dire qu’en aucun cas, October devait s’approcher de la lune. Cela tombe bien, s’en approcher d’une quelconque façon semblait faire partie de ses priorités en ce moment. « Je ne dirais rien à personne sur cette conversation. » En même temps, elle n’avait pas forcément envie qu’il lui arrive des problèmes à cause d’elle. Certes, elle savait à présent qu’ils avaient prévu de récupérer la pierre ainsi que tuer toutes les personnes qui se trouveront sur leur chemin mais, ce n’était pas tellement un secret. Cela ne valait pas le coup de mettre au courant tout le monde alors que ça n’apporterait sans doute rien alors pas besoin d’ébruter cette discussion. Autant qu’ils restent entre eux deux. Il avait juste voulu lui expliquer la situation pour qu’elle prenne la bonne décision. C’est-à-dire retourner à Montréal. Elle n’avait aucunement envie que Lorenzo lui tombe dessus à cause de quelques phrases prononcées. Mais ce n’était pas forcément à cause de ça qu’elle comptait garder la conversation pour elle. Même s’il ne lui avait pas dit de garder ça pour elle, en quittant la forêt faire part de leur discussion à qui que ce soit, ne serait certainement pas la première chose qu’elle ferait. Après il croit ce qu’il veut. Pour le fait qu’elle tienne sa langue & pour le reste. « Pense ce que tu veux Luke mais je préférais vraiment ne pas avoir à t’écarter de ma vie & surtout de la sienne. » October se demandait quand même pourquoi elle se donnait du mal à dire qu’elle préfèrerait que ça se passe autrement en ce qui concerne l’enfant & même le reste puisque quoiqu’elle puisse dire, elle s’en prenait plein la tête. Cela ne servait à rien de se justifier ou même d’essayer parce que de toute manière, Luke avait sa vision des choses & elle, la sienne. De toute évidence, ça ne servait strictement à rien qu’ils argumentent l’un après l’autre pour défendre leurs points de vues puisque c’était clair tous les deux resteraient perchés sur leurs positions quoiqu’il arrive. Mais, ne rien dire & faire marche arrière en mettant fin à leur conversation était bien plus difficile à dire qu’à faire. D’ailleurs, la rouquine ne comptait pas lâcher le morceau & ça même si ça mettait Luke hors de lui & que du coup, un nombre de remarques lui arrivaient à la figure. En le traitant de lâche & sachant pertinemment que cette insinuation serait bien prise par son protecteur, ce n’était pas surprenant qu’il s’emporte contre elle. Certes, elle ne pouvait peut-être pas le comprendre & il pouvait s’énerver parce qu’il se sent incompris mais, il y avait quand même des limites. Mais, October avait quand même du mal à laisser passer des choses. « Des gens comme moi ?! Non mais je rêve, c’est la meilleure ! Tu penses sérieusement ce que tu dis ?! Tu penses vraiment que je te vois comme ça. Que je n’ai pas confiance en toi ou je ne sais quelle autre bêtise que tu viens de prononcer ?! C’est vrai que la situation est difficile & que j’ai un peu de mal à être complètement sereine mais de là à penser que je te vois exactement de la même manière que je t’ai vu la toute première fois, c’est n’importe quoi ! C’est incroyable que tu arrives à zapper avec autant de facilités tout ce qu’il y a eu entre aujourd’hui & notre première rencontre ! Tu as une drôle de façon de me montrer que tu tiens ou que tu tenais à nous d’une quelconque manière ! Mais si c’est vraiment ce que tu penses alors très bien, que cela ne tienne .. Reste avec Lorenzo puisqu’il n’y a que lui qui te comprends & qui t’apprécies comme tu es, je m’en fous, fais ce que tu veux ! » Il n’y a pas à dire. October n’avait pris un compte qu’une seule partie des paroles prononcées par Luke. Son cerveau n’avait voulu qu’imprimer les choses concernant la vision qu’il a de la Meute & ce que tous les membres peuvent bien penser de lui. Elle avait surtout du mal à digérer qu’il arrivait à la mettre dans le même panier ou plutôt qu’il pense qu’il n’y a que Lorenzo qui l’apprécie tel qu’il est réellement. C’était vraiment le pompon ! Mais c’est vrai aussi qu’elle aurait dû peut-être écouter ses tous derniers mots. Ces derniers mots qui lui ordonnaient tout simplement de partir sur le champ & en le voyant agenouillé sur le sol, elle se rendit compte que la conversation allait se finir en beauté mais pas dans le bon sens du terme. En plus, sa réaction n’arrangeait certainement rien. Quoiqu’il en soit, lorsqu’elle eut conscience de tout ça c’était beaucoup trop tard ..

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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptySam 21 Avr 2012 - 18:06

Cette rencontre inespérée pouvait s’avérer bonne et mauvaise à la fois ; je ressentais le besoin d’extérioriser ma rage, de me justifier face à la candide rousse. Ma protégée me dévisageait comme si j’étais une bête de somme. Oui probablement, en étais-je devenu une depuis que mon regard s’était posé sur la pierre luminescente? Peut-être que l’éclat de peur qui luisait dans son regard était donc justifié ? Néanmoins, j’étais gêné. Enervé. La rare fois où October m’avait regardé de la sorte, c’était lors de notre première rencontre. Je m’en souviens encore très bien. La jeune étudiante m’avoua finalement que cette conversation allait rester notre petit secret ; ce n’était vraiment pas plus mal, car si Lorenzo apprenait ma trahison, il était capable du pire. Ce projet d’attaque, il l’avait calculé depuis tellement longtemps ; tout était minutieusement prévu et ce au moindre détail. Il était allé jusqu’à choisir une nuit de pleine lune rouge sang pour amorcer la bombe contre le camp adverse. Nous voulions faire tomber la Meute de Black. Une partie de moi refusait de s’imiscer dans un tel combat, hélas, je ne pouvais plus faire marche arrière. La seule chose qui me restait à faire, et qui pouvait être vu comme un acte de bienveillance suprême restait d’avertir la jeune rousse. October ne devait en aucun cas se mêler au combat. Elle était enceinte ! Elle portait la vie en elle, et je refusais qu’un des loups ne la touche. Même s’il s’agissait de Lorenzo, j’étais capable de tout pour défendre ma protégée. Néanmoins, la donne changea bien vite, du tout au tout ; l’étudiante paraissait ailleurs, un brin effrayée lorsque je m’approchai d’elle, tel un animal auprès de sa proie goûteuse et juteuse. « Tu as intérêt à ne rien dire Sutherland ! » Aboyai-je en me plaçant face à elle. Nos regards restèrent longtemps soudés l’un à l’autre ; ses petites prunelles brillaient faiblement, comme s’il y eut une quelconque lueur d’espoir en leur cendre, un flamboiement minime, oscillant et mourant faiblement. « Quoi penses ce que tu veux Luke ? Comment veux-tu que j’interprète les choses ? La manière dont tu me regardes, cette peur qui brille dans tes yeux. Je la sens, je la vois. Alors s’il te plait Sutherland, arrête. J’aimerai être là pour lui, comme pour toi, mais pour l’instant, la chose m’est impossible. Rentre au Canada, et restes-y. Ne reviens pas d’ici un an. Tu auras le temps de le faire grandir, de voir son premier sourire. Ne veux-tu pas avoir cette chance ? Rester ici à Tree Hill ne conduira qu’à ta perte, et qu’à la sienne. Je ne veux pas de ça, ni pour toi, ni pour lui ! » Je m’écartai d’elle, et tournai légèrement le dos ; mon regard s’attarda longuement sur l’horizon que l’on ne voyait plus, tant les branches maigres et dansantes la griffaient rageusement. « Et prends Matthews avec toi. Si tu ne veux pas qu’il meure et que ton gosse grandisse sans père, prends-le. Et..Si tu ne veux pas que la Meute soit décimée, demande à Black de se rendre et de nous rendre la pierre. Fais-le et je t’assure, tout se passera…Bien. » C’était ce dont j’essayais de me convaincre ; finalement, ce que Lorenzo voulait, c’était le pouvoir, ni plus ni moins. Jacob Black et ses sous-fifres n’étaient qu’une entrave à tout cela. D’où la bataille sans merci que leur préparai le chef de la rébellion. Je tournai la tête vers October qui semblait pensive. Bien vite, son regard me perça de nouveau, me foudroyant en plein cœur ; je baissai la tête puis la relevai par fierté, par audace, les yeux brillants. Je ne supportai pas ces yeux qui m’observaient avec autant d’insistance et de mesquinerie. Elle avait peur ! Elle haussa le ton et cela eut le don de m’énerver davantage ; le loup en moi s’agitait tel un lion en cage. Il rugissait et me mordait rageusement au cœur. « Naturellement ! Dans ce cas pourquoi me regardes-tu ainsi ? Je sais que tu as peur et que je te dégoute. Je t’ai toujours dégouté car je n’étais pas très conventionnel comme gars. Je vends de la drogue, je bosse au sein d’une mafia, et puis, le petit plus de la panoplie du Luke, c’est que j’appartiens à une Meute ennemie. Sans parler que pour cette meute j’ai failli tuer le père de ton gosse. Tu ne le savais pas cela. Jules ne te l’a pas dit, hein ? » Mes yeux brillaient comme des flammes en pleine obscurité. Un vent frais pénétra la clairière et passa à travers le petit sentier sur lequel nous nous affrontions verbalement. Les mots étaient souvent la pire des armes. Je défiai du regard October qui ne put retenir un soupir de stupeur. « Oui, tu sais, j’ai un pris un putain de plaisir à défoncer ce con de Matthews. J’ai encore le goût de son sang dans ma bouche ! Et tu sais quoi, si c’était à refaire, je le referai ! » Disais-je la vérité ? October était choquée, ses joues devinrent aussi rouges que mes pupilles enflammées. « Si tu ne veux plus que je zappe tout ça, viens avec moi dans la Meute de Lorenzo. On te protégera, je te défendrai jusqu’au bout. Jamais je ne te lâcherai, jamais. » La rousse enchaina avec ses accusations et cela eut le don de me mettre vraiment hors de moi. Je frémis. Le loup s’agitait avec véhémence. « Mais ferme la ! Tu ne sais rien de moi, tu n’as jamais rien su de moi. Si tu me comprenais jamais tu ne m’aurais regardé de la sorte, jamais tu n’aurais haussé le ton contre moi ! Je m’énerve car tu penses que la Meute de Jacob est bien, que c’est la meilleure chose au monde. Ce sont tous des faux jetons, à commencer par Julian ! Je t’en prie, ne me dis pas que tu crois vraiment à leurs conneries ancestrales ?! Et bien voilà, la lâche, peureuse et idiote October est de retour ! Ca ne m’étonne pas. Tu t’en fous. Tu te défiles. Casse toi, je m’en fous aussi. Qu’ils te bouffent, je m’en fiche ! Je t’ai prévenu. Je suis allé jusqu’à trahir la promesse que j’ai faite à Lorenzo pour te prévenir…Et toi tu penses vraiment que je ne tiens pas à toi ? Tu as toujours été comme une petite sœur pour moi, et la Meute comme une seconde famille. Bordel October… » Je pris ma tête entre mes mains, la sueur couvrait mon front, mes joues. J’avais chaud, je suffoquai. Tombant genoux à terre, j’enfouis mon visage sous mes bras, les larmes venaient à mes yeux et me brûlaient la rétine. Le loup s’agitait. Il était violent. « Casse-toi. Tu ne comprends rien. Tu ne comprendras jamais rien…Je ne veux plus..Plus. » La bête me mordait au flanc et était encore plus courroucée. « Pars ! » Répétais-je à bout de souffle. La rage m’envahit. Et hélas, je ne pus davantage céder à l’animal qui était bien plus fort que l’homme faible et éploré, conquis de folie aussi. Je bondis en avant, assoiffé, sauvage en aboyant rageusement contre la rousse qui était encore sous sa forme humaine. Mon aboiement gueulait fortement un ‘fous le camp’ hargneux. La jeune fille se mit à courir aussitôt, cédant la place à son animal. Une louve à la robe flamboyante comme sa chevelure. La machine était lancée. Je me mis à lui courir derrière ; nous traversâmes le sentier de part en part, pénétrant dans la forêt où la nuit venait de déposer ses voiles pourpres. La chasse était lancée.

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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyVen 27 Avr 2012 - 0:36


Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you
LUKE & OCTOBER (a)

October ne comptait pas dévoiler la conversation qu’ils avaient en ce moment même parce qu’elle ne voulait pas que Luke, bien qu’elle avait du mal à être totalement sereine à ses côtés ou qu’elle ne savait pas vraiment comment prendre tous ses propos, ait des problèmes avec Lorenzo à cause d’elle. Certes, si quelqu’un venait à lui demander si par le pure des hasards elle avait des informations, vu que contrairement à beaucoup de membres, elle se sent encore proche de Luke, elle ferait part de cette discussion. Mais honnêtement, mis à part elle, ça ne concernait pas grand monde puisque depuis tout à l’heure, ils réglaient leurs comptes. Et, le plus grand problème pour son protecteur était tout simplement d’apercevoir, dans l’attitude et dans les yeux de la rouquine, de la peur à son égard. Chose qui n’avait très certainement jamais été vu lorsqu’ils étaient tous les deux ensemble mais, il faut une première fois à tout. Aujourd’hui, c’était le cas. « La peur qui brille dans mes yeux ? Je ne sais pas mais, tu t’attendais à quoi. Tu ne peux pas me dire que ton attitude est très rassurante, quand même. » C’était peut-être difficile à digérer mais, ça l’intriguait de savoir comment est-ce qu’il pouvait être aussi surpris alors que vis-à-vis de la future mère, à part des bons conseils ou des paroles sincères qu’elle avait pu entendre, elle ne pouvait pas dire et d’ailleurs lui non plus, qu’il était en ce moment-même le gars le plus rassurant du coin. Pourtant, October avait vraiment envie qu’ils passent du temps ensembles mais, c’était chose difficile voire impossible dans la situation actuelle. En plus, il y avait ce choix concernant le fait de rentrer au Canada afin d’être en sécurité et ainsi être sure de voir grandir l’enfant qu’elle porte. Face à cet argument de choc, elle ne pouvait qu’être d’accord mais, elle eut quand même un haussement d’épaules. « Si je pars, je ne suis pas sure de revenir. Et, si c’est le cas ce ne sera pas avec Julian. Je sais ce qu’il pense concernant tout ça & tu sais très bien qu’il ne partirait pas. » Son point de vue sur sa grossesse, elle le connaissait parfaitement. Etant en « mauvais termes », ne partageant pas le même point de vue, quoiqu’elle puisse dire, il ne partirait pas avec elle. Lâcher la Meute alors que d’ici peu il y aurait cet affrontement avec la Meute de Lorenzo et, Luke, impossible. Impossible, tout comme cette proposition surprenante concernant une possible conversation avec Jacob qui amènerait à une décision d'abandon en ce qui concerne cette bataille. « Même si je parlais à Jacob, franchement je doute qu’il abandonne la pierre et ce combat. Et, tu le sais très bien. » Elle était surprise qu'il propose ça enfin qu'il lui conseil ça alors que la réponse ne pouvait être que négative. October le savait, le comprenait et, Luke devait bien s'en douter également. Un abandon de ces deux choses régleraient peut-être ou en apparence le problème puisqu’une des deux Meutes auraient gagné l’autre mais, honnêtement ce n’était pas une chose concevable, une perspective envisageable. C’est vrai qu’éviter un affrontement épargnerait des vies, des blessures, bref, beaucoup de choses mais, aucun des deux camps abandonnerait la partie avant d’avoir mis l’autre sur le tapis. Chose qui était compréhensible que ce soit du point de vue de Lorenzo et des loups qui l’ont rejoint que Jacob et les siens. Pour ainsi dire, October ne comptait en aucun cas mettre cette solution sur la table. Inconcevable, inutile. Ce sanglant face à face aura lieu. Cette perspective rendit la jeune femme pensive l’espace d’un instant, un seul puisque très vite, elle perdit son sang-froid. Comment pouvait-il penser qu’elle n’avait pas ou qu’elle n’avait jamais eu confiance en lui, qu’il la dégoute ? Ce n’était juste pas croyable pour elle. Enfin, s’il n’y avait que ça. Apparemment, il s’en était pris à Julian et, pire encore, il serait prêt à le refaire. C’était le pompon ! « D’accord et, c’est maintenant je suis censée être rassurée d’être avec toi ?! Non, parce que me reprocher d’avoir peur c’est bien mais, me balancer ça, je ne suis pas sure que ça puisse jouer en ta faveur ! » Choquée, elle n’avait pas pu sortir un mot de sa bouche tout de suite mais, elle avait fini par le faire et, bien qu’elle n’en croyait pas ses oreilles, elle était restée plus ou moins calme, enchaînant sur la proposition de Luke. Soit, le fait qu’elle devrait rejoindre la Meute de Lorenzo. Elle ne mit pas longtemps à faire un mouvement négatif de la tête. « Non. Je ne vais pas lâcher Jacob, la Meute pour celle de Lorenzo. » C'était catégorique comme réponse mais, ce n’était pas une option envisageable pour la future mère. Elle n’allait pas changer de camp du jour au lendemain, quitter ceux qui l’avaient accueilli au départ, même si maintenant Luke n’était plus là, n’était dans ses intentions. Contrairement à lui, elle n’avait aucun problème avec n’importe quel membre de la Meute ou tout simplement avec ces « conneries ancestrales », comme il venait de les qualifier. Ce qui, de toute évidence, à en juger les adjectifs auquel il l’associait, ne lui plaisait guère. Ce qui était également son cas. « Je ne dis pas que tu ne tiens pas à moi mais, tu as une drôle de manière de le dire, franchement ! J’en prends plein la tête, j’ai l’impression que tu me reproches même le fait que Lorenzo est comme un frère pour toi parce que je ne te comprends pas ou que j’ai peur. Pire encore, que tu me dégoutes. Pourtant, malgré tous les avertissements que j’ai eus, je suis là ! Mais bien sûr ça tu t’en fiches, tu ne vois que ce que tu veux ! T'entends que ce que tu veux ! » October était bien plus déçue qu’énervée mais comment pouvait-elle garder son calme face aux propos de Luke, qui l’a blessé plus qu’autre chose. Du coup, elle lâchait un peu des mots sans vraiment les penser et ces derniers concernés le fait qu’elle s’en fichait complètement de ce qu’il pouvait faire, avec qui il préférait être. Ce n’était pas le cas mais pas le temps de s’attarder là-dessus puisque soudainement elle se retrouva face non plus à Luke sous forme humaine mais sous la forme d’un loup. Ça ne sentait pas bon, du tout. Elle se mit alors à courir, se transformant en louve. Pénétrant dans la forêt, elle essayait tant bien que mal d’échapper à Luke mais c’était chose difficile puisque ce dernier était juste derrière elle. Seulement, à un moment, ayant l’impression d’être seule, elle ralentit le pas, restant sur place quelques instants avant de se remettre à courir. Mais, soudainement Luke surgit devant elle, la prenant ainsi par surprise ce qui la fit faire un bond en arrière .. Ce n'est surement pas ça qui allait changer quelque chose mais garder une certaine distance était tout de même préférable.

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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyJeu 10 Mai 2012 - 12:04

Cette conversation me semblait de plus en plus inutile ; elle n’aboutissait à rien, si ce n’était à des cris et à des regards noircis de colère et de mépris. October me craignait ; elle avait peur, je le voyais à ses yeux. Elle n’allait pas me dire le contraire ! D’ailleurs, la jeune canadienne n’hésita pas à me faire part de ses craintes ; ses yeux brillèrent davantage alors qu’elle mettait tout sur mon dos encore. Comme quoi, j’étais devenu quelqu’un de louche, qui inspirait la crainte et la pire frayeur. N’importe quoi. Je la dévisageai. « Dis pas de conneries. Sofia ne me craint pas elle ! Alors que toi, tu me vois, t’as les chocottes. Et c’est franchement pas une question d’attitude, car je me comporte vraiment bien avec toi. » Disais-je la vérité ? Moi, me comportant bien avec elle ? A cet instant ? Ce n’était pas si faux que ça, car il demeurait en moi, ce côté vif et protecteur, un brin fraternel, mais il était clair que le doute pouvait s’immiscer ; la manière dont je lui parlais, les œillades furtives, moqueuses. Le rictus. Toute la panoplie faisait qu’elle frissonnait. Ce côté prévenant lui parla de sa voix la plus douce ; je voulais vraiment qu’elle ne soit pas mêlée au combat contre notre Meute. Ce que Lorenzo et les autres loups leur réservaient était horrible ! J’avais peur pour elle. Peur car je savais ce dont ils étaient et ce dont aussi j’étais capable en cédant à mon loup. La bête carnassière était sauvage, imprévisible et extrêmement violente. Elle ne faisait pas la différence entre October et un ennemi. Non. Elle me parla de Jules. Je savais que l’étudiant en SES n’allait pas la suivre dans sa fuite pour Québec ; cela me faisait de la peine pour lui. Mais sans plus. « Essaye de le convaincre ! Partez tant qu’il en est encore temps. » Je savais que Julian avait tenu des engagements strictes avec Jacob et le reste de la bande ; il était loyal, fidèle et restait cantonné à ses principes de loyauté et de solidarité. « Tant pis pour lui. Et pour eux ! » Ajoutai-je tout bas. Je fixai October qui s’écarta de l’arbre ; elle glissa ses doigts sur son ventre légèrement arrondi tout en me dévisageant. Très vite, le ton monta ; la jeune fille n’acceptait pas mes remontrances. Ni moi, les siennes. Je la toisai méchamment alors que tout son visage s’affaissait sous le poids de la colère ; elle n’appréciait vraiment pas ce que je lui disais. Au sujet de nous, de notre amitié. « Oh calme toi pauvre petite chose. Mais tu crois quoi sincèrement October, hein ? Que je vais te sourire et être gentil avec toi ? Je le suis déjà. Je te mets juste en garde, je t’explique simplement la situation. Ni plus, ni moins. » La future mère me dévisagea comme si j’avais été un monstre, une erreur laide de la nature. Je frémis. Baissai la tête puis la redressai lorsqu’elle haussa une fois encore le ton ; sa voix vibrait dans le vent fort qui venait de se lever. Les branches frissonnaient ; quelques feuilles mortes se mirent à tourner dans les airs, l’enchantant de leurs couleurs rouillées. « Je ne vois pas et je n’entends pas ce que je veux. Je décrypte la réalité ! Ce sont des faits Sutherland, des faits ! Tu es là parce que tu es sotte. Tu sais très bien que ce coin est devenu dangereux et qu’il ne faut pas y rester. Tu n’es pas là pour moi. Tu es là aussi parce que tu as dû t’égarer…Et là, tu restes par pitié, ou parce que tu as peur qu’en tournant le dos pour fuir, je ne te saute à la gorge. C’est ça, parfaitement ça ! » J’étais dans un genre de délire paranoïaque ? Peut-être qu’October disait vrai. Je ne savais pas. Et je me refusais à chercher la vérité, car pour moi, elle était celle sous mes yeux. « Tu sais quoi ? Fais ce que tu veux. Pars, restes, parle à Jacob, parle pas à Jacob. Fais franchement ce que tu veux ! Je t’aurais prévenue. J’ai été sincère et je ne t’ai pas menti. Toi aussi réfléchis deux secondes, si je ne tenais pas à toi, jamais je ne t’aurais donné de tels conseils. Tu crois quoi ? Mais borne toi à croire ce que tu veux. Aies peur, aies ce que tu veux. Je m’en fous. » Mon front dégoulinait de sueur ; mon cœur battait trop vite. Mes mains tremblaient d’elles même. Le loup que ma colère avait appelé s’apprêtait à ressortir ; j’avais été fébrile et agité durant tous l’échange. L’animal attendait le bon moment pour intervenir, et le voici se présentant à lui ; le summum de la conversation, avec les cris, la rage. Mon cœur martelait contre ma poitrine et contre mes tempes. Je luttai. Mais en vain. J’avais beau hurler à October de fuir, elle restait campée sur place, les yeux écarquillés par la stupeur. Tombant un genou à terre, je me sentais dépérir, rongé os par os par l’animal. Je me recroquevillai sur moi-même alors que la rouquine courait aussi vite qu’elle le pouvait à travers les bois tapis par les dernières lueurs du soleil. D’un bond empli d’agilité, je laissai le loup se défaire de cette enveloppe charnelle, humaine. Je me mis à courir, humant l’air pour retrouver la trace de la rousse. Elle devait périr ! Je devais éviter qu’elle ne cafte à Jake tous les plans de la nouvelle meute que je défendais. Courant encore plus vite, je me mis à sauter avec puissance, dépassant ainsi tous les buissons épineux et tous les obstacles engendrés par la main fébrile de la nature ; je retrouvai la louve à quelques mètres de moi. Sa robe orangée flamboyait. Elle était arrêtée. D’un bond habile et furtif, je me mis face à elle, la gueule baveuse, l’œil brillant et assassin. Nous n’avions plus la faculté de parler ensemble et de partager nos pensées vu que nous étions désormais membres de deux meutes bien distinctes. October se mit à aboyer en ma direction tout en me montrant les crocs. Cela eut le don de m’énerver. Je m’approchai d’elle, aboyant à mon tour et rugissant comme un lion en cage. Le soleil nous éclaira de ses beaux rayons. La louve recula d’un bond, sentant le vent de la défaite tourner en sa direction. Je cherchai à me calmer ; c’était October face à moi ! Pas n’importe qui ! Pas un ennemi. October…Ma petite candide rousse. Ma protégée. Mon cœur battit encore plus vite ; le sang brûlait tous mes muscles. J’eus une crampe volontaire ce qui permit à la louve de fuir en avant. Mais hélas, ce leurre n’eut pas le pouvoir de calmer les ardeurs de mon animal ; il prenait plus racine en moi et m’intoxiquait. Chien dent ! Je bondis vers elle. Elle courait vite, très vite. Nous traversâmes toute la forêt avant de débouler à quelques mètres d’une route. Avec puissance et rage, je bondis sur la louve et la clouai au sol. Nous nous sautâmes dessus en aboyant. En hurlant notre rage. Violemment, je la mordis à la patte alors qu’elle me repoussa de toutes ses forces..

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LUKE & OCTOBER (a)

October essayait tant bien que mal de se montrer très sereine face à Luke mais c’était franchement difficile comme mission. Si bien qu’au bout d’un moment, elle finit par confirmer les dires de l’étudiant en lettres modernes. Ses yeux comme son attitude dévoilaient bel et bien de la peur. Elle n’était pas rassurée à ses côtés mais ce n’était pas chose surprenante parce que n’importe quelle personne à sa place, aurait les chocottes comme il venait de le soulever. Quelqu’un qui connait Luke assez bien, qui l’apprécie un minimum ou même un peu plus que le minimum, comme la jeune femme, ne se sentirait pas très bien dans ses baskets là tout de suite. Ce n’était pas si surprenant mais pourtant, il arrivait à trouver quelque chose à contredire, notamment en signalant que Sofia, n’a pas peur de lui ou qu’il trouve qu’il se comporte tout à fait normalement avec la canadienne. Elle fronça les sourcils, ne mettant pas très longtemps à trouver un brin d’explications mais surtout à en faire part à Luke. « Ah, ouais ?! C’est peut-être parce qu’elle n’est pas passée du jour au lendemain de la protégée, une amie à un adversaire qui va falloir affronter un jour ou l’autre ! Ou bien c’est que tu arrives à te comporter comme tu as toujours été avec elle au lieu de te montrer agressif, de dire un tas de trucs blessant mais à part ça tout va bien ! C’est vrai que c’est exactement comme avant. Franchement il n’y a rien à redire. Si tu trouves ça vraiment bien comme comportement, je ne vois pas pourquoi j’en fais toute une histoire, hein ! » La future mère était excédée par le comportement de Luke. Il n’arrivait même pas à reconnaitre que son comportement n’était pas celui qu’elle avait toujours connu. Franchement, si depuis qu’ils se connaissent, elle aurait eu le droit aux termes « tu es une ingrates », « fermes là », « va te faire foutre », elle ne se serait jamais doute attachée à cet étudiante en lettres et, aux activités louches. October se serait cantonnée à sa première vision du jeune homme qu’elle avait eu et, c’est vrai qu’elle n’avait pas été très glorieuse ni à son avantage mais depuis beaucoup de choses n’étaient plus les mêmes. Malgré ça, elle arrivait encore à percevoir quelques conseils sincères concernant le fait qu’elle devait absolument partir pour Montréal afin de ne pas être présente pour l’affrontement qui attendait la Meute avec le clan auquel il appartenait à présent ou tout simplement pour pouvoir être sûr de voir grandir son enfant. Malheureusement, October n’avait aucunement envie de partir à nouveau parce que si c’était le cas, elle n’était pas sure de revenir parce qu’après tout, elle n’allait pas faire que ça. Des allers-retours sans cesses, ça va un peu mais à un moment ça fatigue, faut se poser définitivement. Et du coup, si elle part, elle va se retrouver toute seule puisqu’elle savait pertinemment que Julian resterait quoiqu’il arrive aux côtés de Jacob ce qu’elle comprenait sans aucuns problèmes. Du coup, la question était réglée. Bien que c’était un sage conseil, une sage intention, ça n’excluaient pas tout le reste. Cela ne calmait en rien la colère de la jeune femme vis-à-vis des propos de Luke surtout autour de tout ce qui pouvait concerner leur relation ou son comportement. « Ouais, d’accord. On va dire ça. » Souriant, gentil. La rouquine n’irait pas jusqu’à dire que c’était vraiment le cas. Par contre, la mettre en garde, ça avait été le cas. Tout comme écouter, voir et comprendre ce qu’il veut ! Evidemment, Luke ne le voyait pas comme ça. Selon lui, il ne faisait que décrypter la réalité. Dans son décryptage, elle ne pouvait que reconnaître qu’il y avait quelques vérités mais, pas assez pour qu’elle se taise et qu’elle accepte sans rien dire ses propos. « Ce n’était peut-être pas une bonne idée de venir me promener toute seule mais je ne suis pas là, par pitié ! Tout à l’heure, j’aurai pu partir quand tu as tourné les talons mais je suis toujours là, alors je suis désolée de casser ta théorie mais, ça doit quand même être un peu pour toi ! » Tous les deux se dévisageaient, défendaient leur point de vue, s’emportaient sur l’autre mais finalement aucun des deux n’avaient réussi à faire flancher l’autre. Ils étaient tous les deux restés sur leurs positions. La conversation n’avait fait que tourner en rond. Il n’y avait rien de concluant à en sortir. L’un pensait que l’autre devait faire ce qu’il voulait, croire ce qu’il avait envie. C’était pareil de l’autre côté alors, franchement, aucune avancée possible envisageable. Par contre, le chemin de la sortie était inévitable pour October. Luke laissez place à sa forme animale ce qui ne laissait rien présager de bon pour elle. Elle se mit à courir aussi vite que possible, en tant que louve à la robe orangée, à travers la forêt afin de trouver issue, une échappatoire à qui l’attendait si elle tomber à nouveau nez à nez avec Luke. Au bout de quelques minutes et sans trop savoir pour quelles raisons, elle s’arrêta. Elle observait les alentours quand soudainement, il surgit devant elle. En le voyant la gueule baveuse, l’œil brillant et assassin, elle aboya, montrant que les crocs. Ce qui n’était franchement pas une bonne idée puisque ça ne pouvait qu’alimenter la fureur du loup et pour ainsi dire, l’enfoncer encore plus dans cette situation qui n’annonçait rien de positif. Son bond en arrière afin de garder une certaine distance entre eux, ne faisait qu’appuyer ce sentiment qui l’envahissait petit à petit. Mais soudain, il fut pris d’une crampe ce qui permit à October d’en profiter pour se faufiler. Ne faisant pas la même erreur que tout à l’heure, elle courait rapidement sans se retourner jusqu’à ce qu’ils arrivent tous deux à la sortie de la forêt, se retrouvant près d’une route. Sans s’y attendre, October se retrouva à terre. Elle réussit à se relever mais ce ne fut que très bref puisque très vite, Luke repris le dessus sur la situation avant de la mordre violemment à la patte. Elle laissa échapper un aboiement, un gémissement de douleur tout en essayant de le repousser. Ce n’était pas chose facile dans un élan dans lequel elle y mobilisa ses petites forces, elle repoussa Luke. Sans attendre, elle se mit à nouveau sur ses quatre pattes ou plutôt ses trois pattes et demie puisque la morsure lui provoquait quelques douleurs ce qui la contraignait à boiter. October fit quelques pas en arrière, faisant attention de ne pas quitter Luke du regard, de lui tourner le dos. Enfin, elle eu rapide coup d'oeil sur sa patte, histoire de voir. Il devait se délecter de la situation, de la voir affaiblie. Déjà qu’en général, elle n’aurait jamais eu aucune chance de mettre à terre Luke ou simplement de partir alors avec une patte en moins, c’était peine perdue. Mais, l’air quelque peu satisfait qu’elle pouvait entrevoir chez Luke n’était guère plaisant. Après quelques secondes de répit, elle montra les crocs et avant qu’il ne fasse quoique ce soit, elle bondit sur lui en aboyant toute sa colère. Peut-être qu’elle avait une patte lésé mais ce n’était pas une raison pour attendre qu’il se jette sur elle et qu’il l’achève, autant y aller !

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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyMer 23 Mai 2012 - 14:11

Nos divergences apparaissaient encore plus grandies depuis que nous fréquentions deux mondes aux antipodes l’un de l’autre ; je voulais croire qu’un jour, ma protégée se joindra à mon combat, mais malgré tout mon espoir, la jeune femme paraissait fermement ralliée au clan et aux idées imposées par Black et ses loups. Cela eut le don de m’agacer, tout son œil brillant de peur et de colère, d’incompréhension sans doute ; je serrai les poings en cherchant de lui expliquer la situation selon mon point de vue. Ce pourquoi j’avais rejoint la meute de Lorenzo. Ce pourquoi j’agissais si vilement avec elle et avec les autres. Mais elle ne me comprenait pas. Elle s’entêtait. Sur le coup de la colère, je vins lui lâcher l’exemple de Sofia ; elle était de mon côté, elle l’avait toujours été et j’avais le sentiment que même en connaissant mon secret, la portoricaine me suivra coûte que coûte. Nous étions comme des frères. J’avais eu cette affinité avec October, à l’époque, mais finalement, elle avait raison ; son clan ne m’aimait pas, elle ne m’appréciait plus, elle me craignait, et quant à moi, je la méprisais. C’était fini de notre belle amitié. De notre douce complicité. Je regardai son ventre légèrement rebondi lorsqu’un vent de mélancolie me traversa, apaisant quelque peu mes ardeurs « Laisse tomber. Je n’ai pas envie de te parler davantage. Si tu étais une ennemie et une adversaire je ne t’aurais même pas laissée une chance et je t’aurais dégommée. Là, maintenant ! Mais ça, tu ne le comprends pas. Elle aussi est rejetée par la société par des gens comme toi qui sont endoctrinés par le système, c’est pour ça qu’elle et moi nous entendions aussi bien. On se serre les coudes contre les gens comme toi ! » Criai-je en la désignant d’un doigt accusateur. October grimaça et haussa les épaules, comme indifférée par le discours, insupportée par mon accusation. Je la dévisageai méchamment. On haussa le ton, on n’en arrêta pas avec les cris et les regards noirs de colère. La tension était palpable ; l’air irrespirable, chaud, très brûlant. Le ciel était redevenu nuageux. Le soleil ne battait plus la terre de ses filets d’or. Je ressentais l’influence des ténèbres en moi ; ce loup aigre et empli de colère qui n’attendait que le bon moment d’obtenir sa vengeance. Et l’autre, l’humain qui aspirait à un peu de sérénité. « C’est que tu serais devenue arrogante Sutherland ! Je suis fier d’avoir autant déteint sur toi. » Je lui adressai un grand sourire, teinté d’une fierté démesurée alors que la jeune femme chercha à m’imposer son dernier argument, sa dernière parole. Le vent tournait en son encontre ; il était devenu soudainement froid, revêche. La rousse replaça quelques mèches de cheveux derrière ses oreilles. « Comme tout à l’heure j’aurais pu te tuer si je le voulais, mais je ne l’ai pas fait. Tu ne comprends vraiment pas ce que je vis. J’ai cette chose en moi…La pierre de lune l’a complètement provoquée. Elle inhibe petit à petit mon humanité. Bientôt il n’en restera rien, absolument rien. Les souvenirs ne seront plus que quelques larmes accrochées à mes yeux, murmurés dans un souffle. C’est tout. Ce que j’ai en moi en ce moment, dans ma tête est horrible ! » Dis-je en attrapant ma tête entre mes mains. « Sache que je m’en veux. Sincèrement, et j’espère qu’un jour, les choses se rétabliront October. » Je sentais une lancinante brûlure au niveau de l’abdomen qui se propageait dans chacun de mes muscles. Aussitôt, je tombai genoux contre terre ; à la seule force de mes bras, j’essayais de me trainer vers la canadienne en lui criant de fuir tant qu’il en était encore temps. Le loup terrible et sournois renaissait de ses cendres. Subitement, je bondis en avant, lui cédant la place. Tout en aboyant, je courais à vive allure, à la recherche de Sutherland ; son parfum engorgeait l’air. C’était une odeur que j’avais toujours appréciée car elle mêlait un peu le sucre du sirop d’érable. Je courus plus vite, bondissant par-dessus le nid quasi évidé de la rivière. Les crues allaient être tardives au vu de la chaleur de la nouvelle saison. Je retrouvai October cachée derrière un buisson. Elle cherchait son chemin. La louve au pelage orangé me fixa de ses petites prunelles luisantes ; elle aboya pour me dégager, m’inciter à fuir. Mais je me raidis, prêt à l’attaquer. J’avais devant moi une ennemie, ni plus, ni moins. Aussitôt, je me lançai à sa poursuite, courant jusqu’à elle et me rapprochant dangereusement de la route. La mordant à la patte pour l’arrêter un instant, je voulus reprendre mon apparence humaine pour déclarer l’armistice dans ce combat qui ne m’enchantait guère. October était ma protégée et non mon ennemie. La rouquine bondit à ma gorge en m’aboyant et me mordillant. Je parvins à la dégager d’un coup de pattes. Je m’écartai d’elle. Elle était au sol. Affaibli et blessé, je repris mon apparence humaine en essayant de m’approcher d’elle. L’animal était en boule. « October ! » Criai-je en me mettant près d’elle. J’avais du sang sur la bouche. Son sang. Je le crachai, dégoûté. Ma main effleura le pelage de l’animal roux. « Réveille-toi, je t’en prie. » Sa patte était en sang. J’appuyai dessus afin de stopper l’hémorragie. La louve ouvrit ses grands yeux avant de reprendre son apparence humaine ; faible, elle ferma les paupières. Je la relâchai, courant à grandes enjambées boiteuses vers les tréfonds de la forêt. Bon sang, qu’avais-je fait ? Empli de doutes et de remords, je parvins à atteindre le camp où étaient les autres de ma meute ; je demandais à un des gars de me filer son portable. Aussitôt, je signalai l’accident d’October afin que les secours viennent la récupérer…Mais cela ne m’ôta en rien la lourde culpabilité qui pesait sur mon cœur.

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October M. Sutherland
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October M. Sutherland

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▌EN CE MOMENT : SI VOUS SAVIEZ --' MAIS JE SUIS ENCEINTE CA Y'A PAS DE DOUTES ! (a)
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MessageSujet: Re: OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you    OCTOBER&LUKE ✸ Friends are just enimies who don't have enough guts to kill you  EmptyVen 25 Mai 2012 - 21:39

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