aristocracy is always cruel ▬ elizabeth

Invité

Elizabeth J.
Mclloyd

« to love and be loved is to feel the sun from both sides »

20 ans
14 décembre, Londres, UK
anglaise
'we are not from your world'

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I am what I am...

»

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En trois mots :
brillante ; douce ; attachante
sérieuse ; timide ; nerveuse

Description Physique :

Elizabeth est aussi délicate physiquement que moralement. On pourrait dire que son physique reflète parfaitement son âme. Pâle, fragile mais belle et franche. Ses cheveux sont d'un châtain très pâle, presque blond, couleur qu'elle n'apprécie que très peu mais qu'elle n'osera jamais changer, tout simplement parce que c'est qui elle est. Elle les a toujours gardé mi-long, à la poitrine. Ils ont tendance à onduler naturellement et elle prends un toujours un soin particulier à les coiffer. Élevée dans aristocratie anglaise, elle a appris à prendre bien soin de son apparence sans faire dans la décadence. Sa peau est très pâle, elle est plutôt du genre à attraper des coups de soleil qu'à bronzer. Des légères taches de rousseur tachent le haut de ses joues et son nez, mais restent très discrètes, étant plus évidentes l'été que l'hiver. Ses sourcils sont droits, finement travaillés, et ponctuent des yeux d'un brun profond, couleur chocolat, légèrement dorés. Ils n'ont rien d'extraordinaire mais sont une vraie ouverture sur ce qu'elle pense. Son nez est droit, ses lèvres minces mais roses. Ses traits sont délicats, comme ceux d'une poupée, et on pourrait très facilement la qualifier de jolie. Elle n'est pas d'un beauté sans nom, elle est simplement gracieuse et si douce que sa beauté n'en est que bonifiée. Elle n'est pas maigre mais a une taille extrêmement fine, elle aime se garder en forme et être en santé. Elle prends soin d'elle-même, sans que ca en devienne maladif. Elle porte une attention à son apparence, car c'est ce qu'on lui a enseigné toute son enfance, mais ce n'est pas ce qui compte le plus pour elle.

Description Morale

Quand on est élevée par une famille riche et stricte, qui prône les bonnes manières et l'élégance, qui tient au bon comportement et à la beauté, on ne peut que devenir ce qu'ils nous enseignent. Voilà pourquoi Elizabeth est une jeune femme remplie de bonne volonté, brillante, ambitieuse, mais qui s'est abstenue de tout écart de conduite pendant dix-sept longues années, simplement pour plaire à une famille qui n'était pas la sienne. Elle avait toujours eu le sentiment qu'elle n'était pas à sa place, mais elle faisait tout pour faire croire le contraire. Elle obéissait, silencieusement. N'étant pas une fille bavarde de nature, étant plutôt timide, elle a grandie pour devenir une jeune femme gracieuse, douce et calme. Son sourire de poupée a longtemps fait des jalouses chez ses tuteurs, les gens racontaient qu'elle était telle une statue de porcelaine, aussi frêle et belle. Cependant, une intelligence scintille dans son regard, elle est loin d'être sotte. Elle adore la littérature, s'y passionne et s'y abandonne. Cela lui a longtemps permis de fuir un monde dans lequel elle se devait d'être parfaite. Cette nécessité a développé chez elle un sentiment d'insécurité, un désir incontrôlable d'être constamment à la hauteur et d'avoir peu confiance en elle. Elle apprends à être plus assurée, mais tout se déroule si vite qu'elle en a peur. Ce n'est pas une fille impulsive, elle est au contraire très réfléchie et ne fait jamais rien sans y réfléchir longtemps. Elizabeth est extrêmement sérieuse, il est rare de la voir sourire. Elle est travaille, elle n'abandonne jamais. Elle sait parfaitement se débrouille par elle-même, mais à quelque part, elle désire quelqu'un qui prenne soin d'elle et recherche l'affection, l'amour qu'elle n'a jamais eu par une famille. Malgré ses allures calmes et élégantes, elle cache un cœur anxieux et apeuré, une petite fille qui ne veut qu'être rassurée.

Don Particulier ?

Lorsque Eli a retrouvé sa mère, celle-ci lui a annoncé qu'elle était une sorcière. Cette nouvelle l'a chamboulé, de toute évidence, mais elle a nié. Que ce soit vrai, impossible ! Elle n'osait y croire. Fuyant sa mère et cette terrible nouvelle, elle a jeté toute preuve dans un coin poussiéreux et a tenté de ne plus y penser. Mais la réalité l'a bien rattrapée... Elle ne peut continuer à nier ce qu'elle est vraiment, elle a toujours su qu'elle n'était pas comme les autres et Elizabeth devait bien se l'avouer : elle était une sorcière. Une vraie, avec des sortilèges et des grimoires. Tout cela l'effraie, mais elle est tout de même curieuse. Elle ne sait pas trop si elle va s'y plonger corps et âme ou si elle préfère rester comme elle est, humaine et normale. Mais une chose est certaine : elle a un don tout spécial.

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Behind the screen...

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Célébrité louée : Emma Watson ♥
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Exemple de RP :

Spoiler:

Code du règlement : Validé par Edward .

Votre prénom Ou Pseudo : marianne
Votre âge : sweet sixteen x)
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Où avez-vous connu Your Destiny ? : Partenariat sur You Can
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Le mot de la Fin : Eum... Les Grammys c'était génial, non ? *out*

Invité

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Story of my life...

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Tout était calme. Le ciel était noir d’encre. La brise glaciale fouettait sa peau. Les quelques flocons qui tournoyaient dans l’air tenaient compagnie aux rares étoiles. Mes yeux brûlaient. Les traces de larmes sur mes joues gelaient. Mes doigts s’engourdissaient. Tout était calme. Et tout était détruit.
Seize ans. Seize ans de mensonge. Seize ans de passé à me mentir, à tout faire pour me faire croire que j’étais quelqu’un que je ne suis pas. On pouvait dire que ça, c’était de la détermination. Je ne suis pas une personne ironique, mais il fallait être un imbécile pour ne pas voir la stupidité de la situation. Toute ma vie on m’a appris à être quelqu’un, puis soudainement, on me gifle. Une belle gifle cinglante et poignante, celle qui rebondit jusqu’au plus profond de vous, qui vous fait tant souffrir que vous avez l’impression de n’être qu’une enveloppe charnelle complètement vide. Je me retournai d’un pas vif, faisant face au grand manoir qui était ma maison. C’était un endroit magnifique. J’étais si choyée de vivre là. D’avoir un toit, de la nourriture et une vie simple. Mon regard dévia vers la neige par terre. Elle était loin d’être épaisse, mais la lune réussissait tout de même à la faire briller. Par la fenêtre, je distinguais l’éclat d’un feu de cheminée sur le point de s’éteindre. La bonne était encore là, je voyais sa silhouette.
Sans doute regrettait-elle de m’avoir dit la vérité. C’est ce que j’espérais. Parce que, sans le vouloir, elle venait de faire voler en éclats seize ans d’espérances et de souvenirs. Je ne lui en voulais pas ; non, au contraire. Il fallait que j’apprennes la vérité, à un moment ou à un autre. Je préférais le savoir maintenant plutôt que dans plusieurs années. La vérité fait mal, les gens disent toujours. Et il faut vivre avec.
C’est étrange, vous savez, de se dire qu’à présent, ceux qu’on appelait papa et maman ne le sont plus. Qu’ils sont presque devenus des étrangers, de simples humains, de simples gens parmi tant d’autres. Ils m’ont élevé. Ils m’ont aimé. Et sans doute m’aiment-ils encore. Mais moi, jamais je ne pourrais les regarder de la même manière. Ça faisait mal. Je fermai les yeux. Si cette douleur allait disparaître, je n’en savais rien. Il faut attendre et voir.
Je pris tout à coup conscience du froid et rentrai à l’intérieur. J’enlevai mes souliers et mon manteau presque machinalement et pris le chemin de ma chambre. Passant à travers le salon, je n’accordai aucun regard à celui qui avait été mon père et continuai ma route, jusqu’à ce qu’il m’appelle.
« Eli ? »
Eli. Ça, c’était moi. Sa voix était faible, presque chuchoté. Je pense qu’il est au courant. Il sait que je sais. Ais-je le courage d’affronter son regard ? Je me mords la lèvre. Jamais je n’ai été nerveuse devant lui, encore moins timide. Mais à présent, c’était comme si je ne le connaissais plus.
« Écoute, ma chérie, je… »
« Pourquoi ? »
Je n’ai que murmuré, mais je sais qu’il m’a entendue, car il se tait. Je me retournai soudainement vers lui, plongeant mon regard dans le sien. Maintenant, il m’apparaissait évident qu’ils étaient différents. Je me sentis vulnérable, comme une petite fille faible devant un homme qui tente de la consoler. Je me sentis comme intruse, dans cette maison, à ce moment précis et à cette place précise.
« Nous voulions t’en parler, mais on attendait que tu sois plus vieille, ma chérie. C’est une très triste histoire. Nous pensions qu’il était mieux que tu ne le saches pas tout de suite. »
« Quelle différence ça aurait fait ? Au moins, je n’aurais pas vécu dans le mensonge ! »
« Nous ne savons même pas qui sont tes vrais parents… »
« Et alors ? Peu importe. »
D’un geste vague de la main, je tournai les talons et reprit ma route vers ma chambre. Ma mère aurait apparemment été une femme très pauvre, probablement victime de viol, qui avait accouché dans le couvent de la ville, dans le plus grand secret. Une nuit comme celle-ci, apparemment, tandis que je regardais dehors par la fenêtre de ma chambre. Elle avait disparue. Pourquoi ce sont eux qui m’ont recueillies ? Je ne le savais pas, mais ce n’était pas important.
Je m’asseyai sur mon lit, recroquevillant mes jambes sous moi et posant ma tête sur mes genoux. J’avais eu une belle enfance, heureuse, malgré tout l’austérité de mon éducation. Ici, les bonnes manières étaient de mises, il fallait se tenir bien droite, boire son thé correctement. J’avais toujours eu l’élégance de la famille, le raffinement m’avait été enseigné si jeune que c’était devenu inné. C’était si étrange. On m’avait toujours dit que j’étais née pour être la jeune fille gracieuse et soignée que j’étais aujourd’hui. Et aujourd’hui, j’apprenais que ce n’était pas le cas. Je n’étais pas née comme cela. De toute manière, je l’avais toujours su. Ces conversations mondaines, ces habits peu confortables, tout ça, ce n’était pas moi. J’étais trop timide, trop nerveuse et trop douce pour être comme ceux qui m’avaient élevé. Et si ma mère m’avait gardée auprès d’elle, que serais-je devenue ?
Cette question me hantera toujours. Dans les mois qui suivirent, elle ne me quittera jamais l’esprit. Chaque fois que je regardais ceux qui étaient mes tuteurs, j’avais le goût de vomir. Moi qui avait grandi dans la lumière, j’avais basculé dans la noirceur. Je ne me reconnaissais plus. Et pourtant, je ne voyais pas ce que je pourrais être d’autre.
Vint un jour ensoleillé d’octobre. Assise dans mon fauteuil habituel, je lisais Dickens pour la énième fois. Inévitablement, j’avais le sourire aux lèvres. Il avait le don de me transporter ailleurs, loin de tout mon univers. Puis, de nulle part, l’idée surgit dans ma tête. Oui. Il fallait que je… Oui, j’allais faire des recherches. De sérieuses recherches. Je ne supportais plus d’être renfermée sur moi-même, je voulais redevenir la fille épanouie que j’avais été autrefois, malgré ma timidité. Une vraie excitation s’empara de moi à l’idée de savoir qui j’aurais été, mais surtout… la raison pour laquelle elle m’avait abandonnée.
Je me levai brusquement, posai le livre et traversai la pièce à toute vitesse, me figeant soudainement en passant devant le miroir posé sur le mur. J’observai mon reflet. Ces cheveux châtains… ces yeux bruns clairs… Avait-elle les même ? Mes doigts fins tracèrent les traits de mon visage. Ces taches de rousseur, ce nez en pointe, ces lèvres minces, ces sourcils droits… Je l’imaginais plus belle, avec de longs cheveux blonds, des yeux pétillants, des lèvres pleines et colorées de rouge à lèvres. Elle me sourirait, placerait une mèche derrière son oreille d’ou pendrait un diamant, puis passerait une main dans mes cheveux, les yeux pleins de fierté. Des larmes me montèrent aux yeux. Oui, j’allais découvrir qui était ma mère.
Dans les mois qui suivirent, je me fis la plus discrète possible dans la maison. Je m’absentais pour aller à la bibliothèque de Londres, la plus proche, et y passais des heures pour chercher une quelconque trace de preuve. J’interrogeai quelques domestiques à la maison. Mais rien ne semblait me donner quelconque indice, et j’eus dix-sept ans sans que mes recherches n’aient données un résultat concret. Et si elle était morte ? Cette idée m’effraya à un tel point que je me précipitai dans les appartements de la bonne pour lui demander si elle savait quelque chose. Elle qui m’avait appris la vérité, peut-être voudrait-elle m’aider ?
« Gloria ? »
« Oui, miss Mclloyd ? »
« Savez-vous quelque chose sur ma mère, Gloria ? »
Prise au dépourvu, elle tapota quelques secondes la table à ses côtés, évitant soigneusement mon regard.
« C’est une femme autoritaire, certes, mais très… »
« Ma vraie mère, Gloria. »
Elle ferma les yeux. Elle n’aimait pas en parler.
« Gloria ! » l’empressais-je.
« Ils m’ont fait juré de ne rien dire, miss, je suis désolée ! Ils étaient si furieux… »
« Je vous en prie, aidez-moi. S’il vous plaît. Ils ne sauront rien. »
Elle ne répondit pas. Je m’approchai et prit ses deux mains.
« Je vous en supplie. »
Elle finit par céder. Elle ne me dit pas grand-chose, mais me révéla tout de même l’emplacement du couvent ou ma mère avait accouché. Je la remerciai et m’y rendit le soir-même. Resserrant mon foulard autour de mon cou, plissant des yeux contre le vent hivernal, j’entrai dans le bâtiment usé par le temps. On me conduisit auprès de la sœur supérieure, qui serait la plus susceptible de connaître quelque chose. Cependant, elle ne savait rien, et je repartis bien déçue. J’allais sortir du couvent lorsqu’un homme m’accosta. Il était extrêmement vieux, avec des yeux bleus perçants, et m’observait comme s’il avait vu un fantôme. Il portait de vieux vêtements et avait à la main un balai en bien mauvais état.
« Ça alors, qu’est-ce que vous lui ressemblez ! »
Sa voix était rouillée par le temps. Surprise, je n’osai pas bouger. Il s’approcha tranquillement de moi, ne me quittant pas des yeux.
« Les mêmes yeux… »
« P-pardon, monsieur, on se connaît ? »
Il sembla revenir à la réalité et baissa la tête.
« Désolé, miss, mais vous ressemblez étrangement à quelqu’un qui a jadis traversé ma vie. »
« Qui donc ? » demandais-je, plus par curiosité qu’autre chose.
Ses lèvres tressaillirent ; visiblement, il avait souri.
« Une femme, très belle. Elle était arrivée en pleurs, en haillons, hurlant à la mort. Elle a accouché d’un magnifique enfant, ici même. »
C’était comme si le sol s’ouvrait sous mes pieds. C’était trop étrange pour être une coïncidence. Ça ne pouvait être qu’elle. La respiration saccadée, je fixais l’homme.
« Qu’est-il arrivé à l’enfant ? »
« Oh, adopté par une famille d’aristocrate, je crois… Je ne l’ai jamais revu. »
Des larmes se formaient au coin de mes yeux. Il fronça des sourcils.
« Tout va bien, miss ? »
« Et… et la femme, ou est-elle à présent ? »
« La dernière fois que j’ai entendue parler d’elle, elle était dans un centre de soins, au coin de Rochester et Yuroyn. Rose, si je me souviens bien… »
Je déglutis. C’était elle. Il n’y avait aucune autre explication. Une larme roula sur ma joue et l’homme posa une main sur mon bras tremblant.
« Vous êtes sûre que ça va, miss ? »
Acquiesçant machinalement, je le remerciai dans un souffle et tournai les talons. Je vis son regard, il s’était illuminé, comme s’il avait compris. Il ne fit rien pour m’arrêter, et je sortis dehors, inspirant à grands coups l’air glacial.
Je savais exactement ou c’était. Cette bâtisse à l’air un peu lugubre, dont mon pè… tuteur parlait toujours en mal, disant qu’il ‘n’y avait que des fous là-dedans’. Qu’est-ce que ma mère faisait là ? Était-elle folle ? Ou malade ? Peu importe, je n’étais pas prête à aller la voir tout de suite. J’attendrais un peu. Que je me prépare. Car ça allait être la grande déception, ou bien le bonheur total. C’était incertain ; ça me mettait mal à l’aise.
Deux semaines plus tard, en me réveillant un bon matin, je décidai de faire taire mon inquiétude et de foncer. Il fallait que j’affronte tout cela. Sinon, je ne dormirais jamais tranquille. Je me coiffai avec un soin tout particulier, tortillant mes cheveux ondulés en un chignon recherché, la frange sur le côté en tresse française. Je placai même une barrette avec une rose rouge sur le chignon, laissant quelques mèches s’échapper ici et là. Je mis du simple mascara, pour qu’elle voit bien mes yeux, et mis du léger rouge à lèvres rouge. Je voulais être belle, pour que lorsqu’elle m’aperçoive, qu’elle me dise que je l’étais.
Je mis une chemise en satin bleu royale avec des pantalons serrés noir. Elle ne verrais pas mes vêtements sous mon manteau ; mais je voulais être soignée. Je mis mes plus belles bottes hautes, avec mon plus joli manteau, d’un blanc immaculé, puis terminai le tout avec un foulard rouge pour aller avec la couleur de mes lèvres. En mettant mes gants pour sortir dehors, je sentis la nervosité me gagner. Puis je décidai de chasser toutes ces pensées, faire le vide dans ma tête, et juste foncer.
À l’accueil, je demandai pour Rose. C’était un si joli prénom. Tandis que je suivis un aide-soignant, mon cœur battait de plus en plus vite, puis à une vitesse effarante. Je tentai de prendre de grandes inspirations pour me calmer, mais la nervosité s’était emparée de moi. Que penserait-elle de moi ? Qu’est-ce qu’elle dirait en me voyant ? Voudrait-elle me parler ? Toutes ces questions que je tentais d’ignorer mais qui ne cessaient de revenir comme des parasites. Finalement, je m’arrêtai devant une porte et elle s’ouvrit.
La chambre était petite, toute simple, d’un bleu très pâle. Il n’y avait aucune décoration sur les murs, seulement un lit, un petit bureau et une fenêtre. Puis je la vis. Je restai là, quelques instants, sans bouger, l’air impassible, sous le choc. Elle était… elle était si maigre. Elle était si différente de ce tout ce que j’avais pu imaginer. J’eus le goût de pleurer devant son air blafard, malade. Ses joues creuses, son regard vide, ses cheveux minces et en bataille, son corps si… si petit. Elle tourna son regard vers moi et le monde sembla s’arrêter. Je ne pouvais quitter ses yeux, c’était comme si j’étais hypnotisée. Non, elle devait être plus belle, elle devait…
C’est à ce moment-là que j’ai réalisé que dans la vie, rien n’est jamais comme on le voudrait. J’aurais voulu ma mère magnifique et en santé. J’aurais voulu une vie honnête et heureuse. J’aurais voulu être ce que je voulais être. Je ne savais pas si elle savait qui j’étais. Si c’était le cas, elle ne fit rien pour le montrer, se contentant de m’observer, le visage neutre. Je clignai des yeux, me reprenant en main. Je devais jouer le jeu, peut-être était-ce mieux qu’elle ne sache pas qui j’étais.
« Bonjour, madame. Je m’appelle Elizabeth et je suis étudiante, je prépare une thèse sur le ville pour mon cours d’histoire et… »
« Elizabeth ? »
Sa voix était faible mais déterminée, et je levai les yeux vers elle.
« C’est un très joli prénom. »
Je n’osai pas répondre. Quoi répondre à cela ? Je lui fis un petit sourire, elle me le rendit. Son sourire illumina tout son visage, l’embellissant.
« Vous venez voir les vieux de la ville pour leur poser des questions, alors ? »
« En quelque sorte. Pas nécessairement les vieux, mais plutôt les habitués. »
« Je vois… »
Il y eut un silence. Qu’est-ce que j’étais censée inventer ? Était-ce l’occasion d’en savoir plus sur elle ?
« Alors, quand êtes-vous arrivé ici ? » demandais-je.
« J’y suis née. Depuis toujours, j’ai été ici. »
« N’avez-vous pas eu l’envie de partir, un jour ? »
« Non, jamais. Londres est une ville magnifique, malgré ses côtés sombres. »
« Que voulez-vous dire ? »
« Ma jolie, la vie n’est pas toujours facile. Je ne veux pas t’embêter avec mes histoires. »
« Oh, non, vous ne m’embêtez pas du tout ! »
Je m’étais laissée emporter. Je baissai la tête et je crus la voir hausser des sourcils. Elle ne répondit rien. J’avais tout gâché. Elle allait me demander de partir. Mais, étonnamment, elle se leva de son siège et se dirigea vers le petit bureau. Je l’observai attentivement tandis qu’elle ouvrait le tiroir du bas et en retirais un petit coffret. Lorsqu’elle s’approcha, je vis qu’il était vieux mais tout simplement magnifique. En bois cramoisi, aux fines lanières dorées, il était finement travaillé. Puis je relevai la tête vers ma mère, qui m’observait, un léger sourire aux lèvres.
« Je sais qui tu es. »
Je ne répondis rien. Elle savait ? Comment ? Je ne savais pas quoi dire. C’était comme si les mots restaient coincés dans ma gorge.
« Ces yeux… ces cheveux… tu ne peux pas être quelqu’un d’autre. Et personne ne vient me rendre visite. Tu ne peux être qu’elle. »
Elle parlait sans réfléchir, d’un ton songeur, ne cessant de m’observer, de me détailler. Puis, mon sourire s’agrandit.
« Je voulais juste… je voulais juste vous voir une fois. »
« Ma fille… »
Elle s’approcha tranquillement et posa une main sur mes cheveux.
« Tu es si belle. »
Je sentis les larmes monter. Elle l’avait dit. Je voyais ses yeux briller, briller autant que les miens. Pendant quelques secondes, on ne fit que se regarder, sans rien dire. Je compris avoir ce qu’était le lien maternel. C’était quelque chose de complètement inexplicable, une véritable connexion. Maintenant que je l’avais rencontrée, je savais que je ne pourrais m’en passer. Mais elle paraissait si faible… Ses meilleurs jours étaient derrière elle. Puis elle détourna le regard et me tendit la boîte, me faisant signe de l’ouvrir. À l’intérieur étaient éparpillés des photos, très vieilles, à peine visibles. Je ne comprenais rien. Pourquoi me donnait-elle tout cela ?
« Tu es l’une d’elle. Comme ma mère. »
« Pardon ? »
Elle me désigna du doigt un vieux parchemin, dans le fond du coffret. Fronçant des sourcils, je le pris entre mes doigts. Il était si fragile, j’avais peur de le déchirer. Je le dépliai et lut ce qui y était inscrit. Des noms… plein de noms. Et un mot.
« Sorcellerie ? » m’exclamais-je, abasourdie.
« Ne refoule pas ta nature, Elizabeth. »
Elle se leva de nouveau et se placa devant la fenêtre, dos à moi. La neige tombait avec plus de vigueur, on voyait à peine à un mètre. Je la fixai, incrédule, hésitant entre rire et pleurer. Je rencontrais ma mère et tout à coup, elle me disait que j’étais une sorcière ? C’était tout bonnement impossible, n’importe quoi, des âneries. Cela ne se pouvait pas. Et pourtant, il y avait comme quelque chose à l’intérieur de moi qui comprenait. Comprenait quoi ? Je secouai la tête. Non, impossible. Effrayée, incapable de réagir correctement, je me levai, le coffret toujours dans les mains, et quittai le bâtiment en courant.
Le lendemain, Gloria vint me dire que j’avais reçu un appel du centre de soins. Ma mère était décédée. Étrangement, cela ne me fit rien. J’étais encore trop troublée pour ressentir quoi que ce soit. Je descendis déjeuner. Mon père adoptif lisait le journal et lorsque j’entrai dans la pièce, il s’exclama :
« Bien fait ! »
Il jeta le journal sur la table et en buvant mon verre de jus d’orange, les mains tremblantes, je lu l’article nécrologique. Celui de ma mère.
« Qu’est-ce que tu veux dire ? » lui demandais-je.
Il sursauta, manquant de s’étouffer avec sa rôtie. Même ma mère adoptive me jeta un regard surpris. Il est vrai que ça faisait longtemps que je n’avais pas pris la parole à la table. Une fois calmé, il désigna le journal.
« Parce que cette bonne femme là, c’était une sorcière, tout le monde le sait. »
Perdant toute contenance, je me levai brutalement et regagnai ma chambre, en larmes. Tout allait de travers. Rien n’était simple. Je ne pouvais pas être une sorcière. Ma mère non plus. Tout cela ne faisait aucun sens. Aucun.
Un an plus tard, je quittais Londres pour New York. La dernière année avait été un véritable enfer, il me fallait me changer les idées. Que j’arrête de penser à toute cette histoire de sorcellerie. Mais je n’étais pas tranquille, pas pour le moment. Lors du trajet d’avion… Je m’en souviendrai toujours.
Installée dans mon siège, confortable, je lisais Dickens, comme à mon habitude. J’étais très concentrée, rien ne semblait pouvoir troubler ce vol tranquille et serein. J’entendis soudainement des cris et me redressai, enlevant mes écouteurs de mes oreilles. Je vis aussitôt les deux hommes, armés, menaçant les passagers. Pendant un moment, je fus paralysée, ne croyant pas à ce que je voyais. N’allais-je donc jamais être tranquille ? Je ne réalisai pas ce qui se passait jusqu’à ce que le conducteur décide de changer de cap, direction Los Angeles, pour une raison que je ne comprenais pas. En quoi ça allait changer la situation ? Il y avait deux hommes armés, dans un avion. Il n’y avait pas d’échappatoire. La panique m’envahissait peu à peu, et avant que j’ai pu tenter de me calmer, l’un de hommes m’empoignait solidement et me plaquai le pistolet sur la tempe.
Ma respiration se mit à être saccadée, je ne pouvais plus respirer, je n’avais jamais eu aussi peur. C’était comme si je déconnectais de la réalité. L’homme me traîna jusqu’à l’arrière de l’avion, menaçant de me tuer, et ne me quitta pas. J’étais en larmes, j’ignorais quoi faire, je ne l’entendais pas me faire des menaces continuellement si je ne me taisais pas. Puis, un homme apparut et tenta de négocier avec l’homme qui me tenait toujours solidement. Je ne sais pas trop combien de temps ça l’a duré. Je voyais à peine autour de moi, étourdie, dans un état second.
Puis ce fut la douleur. Jamais vous n’avez eu aussi mal. C’était mon bras qui se déchirait, qui s’enflammait. Il m’avait tiré dessus ! Puis je n’étais plus consciente de rien, sauf du sang qui s’écoulait de ma blessure. Lorsque je repris mes esprits, l’homme était penché sur moi. Visiblement, il venait de me sauver la vie. Sa voix calme réussit à m’apaiser et il me soigna du mieux qu’il le pouvait, enroulant un bout de son t-shirt autour de mon bras pour calmer l’hémorragie. Il était si gentil, et qu’est-ce qu’il était beau ! Il s’assura que j’allais bien et il disparut. Je m’étendis par terre, tentant de ne pas trop crier, bien que la douleur était insoutenable. L’homme revint rapidement, et se présenta comme un certain Chris.
Le lendemain, à l’hôpital, je fis la seule chose que je pouvais vraiment faire pour lui : le remercier. C’était devenu mon ‘sauveur’. L’homme de ma vie. Jamais je n’avais aimé quelqu’un autant que lui, c’était… indescriptible. Pour la première fois, il m’était arrivé quelque chose de bien, même si j’en gardais la cicatrice.
Le temps passa, et j’entrepris des études en littérature. C’était radical, mais pendant un temps, je ne pensai plus à toute cette histoire de balle et de sorcellerie. Ce ne fut que le jour de mes 19 ans que je réouvris la fameuse boîte léguée par ma mère, ma curiosité l’emportant sur tout.
Assise sur le lit de mon appartement, je détaillai chaque objet à l’intérieur. Parchemins, chandelles, baguette, journal de bord rempli de sortilèges… Pendant un temps, j’observai le tout, sidérée. C’était donc vrai. Peut-être ma mère avait-elle réellement été une sorcière. Mais comment croire que tout cela existait vraiment ? On voyait ça dans les films et tout, mais… moi ? Pourquoi moi ? La vérité, c’est que je suis effrayée. Je suis effrayée parce que je sais que c’est ma réalité. Au plus profond de moi, j’en suis totalement consciente. C’est à moi de faire mon choix : accepter ou ignorer.

The rest is yet to be written...

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Vos buts & vos craintes dans la vie :

Toute ma vie ont m'a enseigné une ligne de conduite, j'avais des ordres, une liste de choses à respecter et ce, presque continuellement. Je ne me rappelle pas une seule fois ou j'ai pu courber le dos lorsqu'il y avait des invités, ou que j'ai pu me laisser aller à mes émotions les plus fortes. Il fallait que je reste impassible, gracieuse, digne de la famille dans laquelle j'étais. Je rêvais donc de plus grand, d'un endroit ou je pourrais agir comme je le veux. Mon but dans la vie, je pourrais dire, est simplement d'être moi-même. Je désire devenir la personne que j'ai envie d'être, faire ce qui me plaît, vivre ma propre vie et prendre mes propres décisions. Mais, en même temps, j'en ai peur, car je n'ai jamais connu autre chose que ce que je vivais à Londres. Déménager m'a grandement aidé, mais être par moi-même m'effraie parfois. Je me sens seule, et ma plus grande crainte est certainement de me ramasser toute seule, sans personne, dans une ville trop grande et trop mouvementée. Je veux terminer mes études, devenir professeure de littérature ou bien écrivaine, n'importe quoi, je veux devenir quelqu'un, prouver à cette famille qui n'était pas la mienne que je suis capable de faire quelque chose. Je veux pouvoir rire, m'amuser, sortir. En d'autres mots, me décoincer, me débarrasser de ces manières trop aristocratiques. Tout cela sans changer la personne que je suis. J'ai aussi très peur de ce que je tente de refouler. Cette histoire de sorcellerie... J'ai l'impression que c'est vrai, que ma mère avait raison. Tout le prouve. Mais ca me terrifie. Je ne suis pas comme les autres. Je ne serai jamais normale, malgré tout ce que je pourrais faire. J'aimerais tirer un trait sur cette histoire ou alors y plonger totalement. Mais la décision est difficile et... à qui pourrais-je en parler ? N'importe qui me prendrait pour une vraie dingue. Je désire simplement mener ma vie et être heureuse, rien de plus.

Vos passes-temps , loisirs , hobbies :

Mon passe-temps favori est sans aucun doute la lecture. Je suis toujours plongée dans un roman, en lisant parfois 2 ou 3 à la fois. La fiction me fascine, tout comme les romans historiques. N'importe quoi. N'importe quel bouquin, je le lirai. J'en ai toujours un sur moi, à portée de main, juste au cas. Je dois avouer avoir un faible pour Dickens, mon auteur favori. Je crois avoir lu chacun de ses livres au moins 5 fois chacun. Il a un don pour me transporter, ses mots me fascinent, m'absorbent dans son univers. Oliver Twist, Les Grandes Espérances, A Tale of Two Cities... Tout cela, c'est merveilleux. J'aime beaucoup la littérature classique car ils aimaient jouer avec les mots et rendre l'histoire presque poétique. Tout est contrôlé, tout est choisi avec soin. J'aime aussi écouter de la musique, de temps à autre. Avec les nouvelles technologies, c'est si facile d'en avoir à portée de main ! J'adore marcher, prendre de l'air frais. Dès que je le peux, je vais faire une promenade en plein air, j'inspire l'air à grands jets et j'observe le paysage, les gens. J'adore découvrir ce qu'il y a autour de moi. Je vais souvent dans ce même parc, m'asseoir sur ce même banc, lire et regarder les gens passer. Je ne suis pas une grande amatrice de cinéma mais j'aime aller des films de temps à autre, bien que je préfères le faire dans le confort de ma chambre. Je suis quelqu'un de très simple, donc je ne vais jamais dans l'extravagance pour passer le temps. Je suis par contre très ouverte, j'aime essayer des nouvelles choses, mais rien ne pourra jamais battre le plaisir de lire un bon livre, emmitouflée dans les couvertures, avec un chocolat chaud.

Welcome et bonne chance pour ta fiche aristocracy is always cruel ▬ elizabeth 893370

Très bon choix de scénario aristocracy is always cruel ▬ elizabeth 538903

Bienvenue

aristocracy is always cruel ▬ elizabeth 263998

Bonne chance pour ta fiche =)

Bienvenue à toi! Bonne chance pour la suite de ta fiche (: ♥

Invité

Merci à tous ♥

Welcome et bonne chance Proud

Bienvenue !
J'espère que tu te sentiras bien parmi nous Hug

Bienvenue !

Your Destiny

Bienvenue Elizabeth

YOUR DESTINY welcomes You ;;

C’est moi qui vais m’occuper de ta fiche

Alors avant tout de chose , merci de ton inscription !

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Ensuite , si tu as des questions n’hésite pas soit à me les poser , soit à faire une demande de parrain pour qu’il puisse t’éclairer sur tout le forum et pour que tu puisses t’y intégrer .

Bonne continuation pour ta fiche ,
Bon choix , en effet . Réserve moi un lien , si possible !

Merci de ne pas enlever le [Vu par Edward] dans la description de ta fiche .