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 I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE

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Edward Cullen
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Edward Cullen

Masculin
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MessageSujet: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptyDim 26 Fév 2012 - 1:36




⚡ Let my spirit


be unchained.
Well I won't back down, no I won't back down. You can stand me up at the gates of hell but I won't back down. Gonna stand my ground, won't be turned around and I'll keep this world from draggin' me down. I won't back down. There ain't any easy way out. I will stand my ground and I won't back down. Well I know what's right, I got just one life in a world that keeps on pushin' me around but I stand my ground and I won't back down.

Le mur aux couleurs d’arc-en-ciel du crépuscule s’écroula comme une immense volute au milieu de laquelle, tous disparurent, un à un, arrachés par les mains habiles de la nuit. Le soleil avait disparu ; le vent glaçait les cœurs et les corps. La lune perfide éleva son miroir. Tous pétrifiés, ils attendaient le tintement du glas funèbre, ce moment subtil où le silence s’imposera triomphalement cédant la place aux prières et aux pensées sécrétant de l’espoir dans leurs esprits et dans leurs chairs ruisselant de sang, afin de leur redonner une vigueur redoutable. Une force nouvelle. Tous aspiraient à ce moment où l’âme s’égare dans un tourbillon infini. Ou le relâchement est possible. Obéissant aux formidables lignes des flux et du reflux, toutes les nuances irradiaient en un lumineux déluge à travers l’obscurité accablante. Leurs regards se portaient vers ces tracés fins, et nets. Puis, le ciel se drapa dans un manteau de pourpre, mêlé par les éclats opalins, croisant un voile de tulle d’une exquise délicatesse habillant la cime de la montagne du Nord tout en la teintant délicatement de surprenantes touches fluorescentes. Un bras ténébreux vint alors détruire cette harmonie fantastique, la poigne se referma autour d’eux. Son emprise sur les combattants était si grande qu’ils sentirent l’air se couper au niveau de leurs gorges ; Edward Cullen le premier. Valeureux tout de même, les guerriers se raidirent un à un ; leurs visages ossus, desséchés comme un vieux parchemin qui se tord dans le feu, leurs corps meurtris et éreintés, leurs empêchaient tout mouvement. Des nuages noirs montèrent de l’abîme et la lune devint couleur de feu tout en disparaissant lentement de l’horizon ; l’immense dôme de la nuit couronna de nouveau les hauteurs blanches des montagnes et, une à une les étoiles se rallumèrent permettant tour à tour aux créatures de reprendre possession de leurs corps. On aurait dit un jeu de dominos se réanimant, poussé par le doigté inégalé du destin funeste. La mort était là, partout, rendant ivre les plus aguerris. Les cris guerriers emplirent le silence et de leurs regards d’argent, les colosses refaisaient le monde ; la forêt ressemblait à une estampe à peine esquissée à l’encre de chine. Les traits marqués d’une grande irrégularité se courbaient en un même point, là où chétifs, les corps et les troncs étaient peints avec les mêmes nuances, la même rapidité frénétique, celle d’un peintre en proie au courroux de son génie. Ruisselant sur la toile, la pluie en blanchit tous les contours, trop noirs, crayonnés trop violemment ; elle effaça le sang sur les visages, la peur dans les cœurs. L’instant était hélas, éphémère et le déluge redoubla d’intensité ; les visages ossus se transfiguraient encore, et, un à un sur cette toile incomplète, tous drapés par les noires soies de la mort attendant impatiemment le moment de refermer ce linceul satiné sur leurs cadavres sans vie. Le combat reprit son cours ; avec la même rage, la même virulence. Le visage convulsé et les yeux étincelants, le poing du vampire s’écrasa en plein sur la mâchoire du malin qui se permettait de le railler et le projeta à moitié assommé sur une pile de corps que la vie avait abandonné, effrayée et lâche. Non content d’avoir affligé une telle correction sommaire, Edward Cullen en inclinant la tête, se retrouva face à face avec un chasseur qui venait de tirer son revolver de son holster en cuir brillant ; son regard oscilla désespérément entre les yeux flamboyants de l’adversaire et la brèche maigre sur son flanc droit que la lumière traversait de part en part ; il entendait les ennemis s’esclaffant. « Le voilà pris au piège ! Finis-le cet espèce de ..! » Lancèrent certains en poussant quelques rires gras. O, il avait une sainte horreur de leur airs grossiers, de leur assurance démesurée ! Il exécrait la fourberie vicieuse de ces tueurs. Ces hommes dédaigneux étaient horribles. Edward frémit davantage en posant son regard sur ces faces humaines, aux yeux caves qui ne semblaient rien voir. Tout avait été ravagé par le feu de leur colère. Redressant le dos et le rendant aussi solide qu’un roc, les crocs luisant sous ses gencives rouges et saignantes, le taciturne était d’attaque, prêt à riposter ; ses poings se contractèrent tout comme sa mâchoire. Défiguré presque, sa face tuméfiée dégoulinait de sang et de sueur ; les barbares lui avaient affligé de violentes corrections avant qu’il ne soit dans l’obligation de se défaire de ces valeurs ô combien humanistes, pour les attaquer à son tour, de sa main aussi tranchante et vive que la pointe argentée d’une flèche. Il avait pourtant essayé d’être le plus pacifique en repoussant le plus tard possible, l’échéance des affronts meurtriers. Hélas, sa bienveillance ayant trop été mise à l’épreuve, il dut enchainer les coups d’une rare violence. Courbé, enroulant ses bras autour de sa taille, Edward crachait du sang noir ; ses yeux ne possédaient plus les douces couleurs de l’espoir. Il se sentait mourir à petit feu. O ce qu’il maudissait ces atroces brûlures lui rongeant les flancs, et le funeste aria jouant ces curieux accords en lui, frôlant la corde sensible de son coeur ; l’heure de la dernière prière était sans doute venu. Il sentit mille flottants adieux ; cette frêle distance entre lui et l’onde de son âme, et de celle des dieux se réduisait sensiblement. Le jeune homme ne pouvait plus lutter. Son cœur frissonnait face au désordre des ombres. L’arbre aveugle qu’il était tendit ses membres sombres vers eux. Il avança. Se redressa en puisant dans les mines de ses dernières forces. Son âme s’égara dans cette forêt. Le désappointement, la consternation et la surprise se manifestèrent en lui lorsque soudain, perçant toute cette noirceur macabre, l’horizon fut brûlé vivement par une lumière dévastatrice, née du frottement vif, entre leur rocheuse colère et le feu nommé vengeance, incendiant leurs cœurs. Grâce à la brûlante étincelle de la lune ensanglantée, leurs ombres apparurent nettement, permettant au pâle Edward de ne pas se laisser surprendre par une attaque. Matthew, Livia et Christopher. C’était eux. A l’accent et l’intonation forte, un juron protéiforme à son encontre lui indiqua clairement à qui il avait affaire ; Matthew Cullen fut le premier à pénétrer dans l’arène. Jaillissant des ténèbres, des ombres fantomatiques se manifestèrent à ses côtés. Au moment où le flot de jurons et les blasphèmes atteignirent leur paroxysme, et où tout laissait présager une bagarre encore plus dangereuse, il jeta un coup d’œil à la jeune femme à côté de lui ; alors qu’il s’attendait à trouver une personne effarouchée, il eut la surprise de voir qu’Isabella, rouge de colère, prête à se défendre, à le protéger lui aussi. Elle suivait la scène d’un regard attentif. Un homme se présenta face à eux, et obtempérant aux ordres du chef de la révolution, il brandit son arme en avant, prêt à arracher la vie à l’un des Cullen. Là, malgré la souffrance, malgré le mal, le pianiste dût agir ; sa main pénétra la poitrine de l’adversaire, qui sous le choc, roula au fond de la rivière gonflée par les fontes glacées. Les feux de la souffrance mordaient la chair ; ô pauvre héros. Pauvre guerrier que la mort guettait, tapie dans l’obscurité. L’effort inaccoutumé le fit tituber alors que les trois compères exultaient d’une joie secrète. Ses yeux d’encre se perdirent sur le lointain puis il redressa la tête, car malgré la douleur, il devait se montrer fort, invincible, tel un guerrier romain, indomptable et déchaîné à la fois. Personne ne lui arrachera la vie, personne ne touchera aux siens sans s’être confronté à lui d’abord.

Matthew. Je t’en prie. Arrêtons le massacre tant qu’il en est encore temps. Stoppons cette horrible guerre qui ne mènera à rien. Je t’en prie. Supplia le Chef des Cullen en soutenant le regard du jeune trublion. Mais ce dernier n’en avait que faire des réprimandes d’Edward, son rire emplit le silence lugubre. Il riposta avec véhémence. Livia, sois raisonnable. Matthew et Christopher ne sont pas sages et ils ne feront que t’apporter des soucis. Tu as causé tellement de peine, rejoins ta famille tant qu’il en est encore temps. Ta mère est là, nous sommes là pour toi également. Son regard doré croisa celui flamboyant du jeune révolutionnaire. Matthew, pourquoi ? Comment peux-tu croire une seconde qu’en tuant tes frères et tes sœurs ta souffrance sera moindre et ta récompense sera plus grande ? Ce monde promis par Christopher n’est qu’une vaste manigance, qu’une belle utopie ! Ces alléchantes paroles, ces mots enchanteurs ne sont que de pures illusions ! Et te voilà aliéné à son plan de vengeance ! Quelle grotesque machination! Arrivant à sa hauteur, le pianiste le dévisagea longuement avant d’ajouter, dans un souffle. Jamais il ne t’aidera à construire ce monde fantastique. Jamais vous n’en verrez les premières lignes, car ce n’est pas en tuant des innocents que vous pourrez vivre reposé dans ce monde. Ironique et acide, le pianiste insista bien sur "monde". Cet Eden ne peut exister. Oui, jamais car le remord sera ton ombre, ce fantôme sordide qui hantera toutes tes nuits. Il étouffera tes rêves, et te rendra aigre. Un grand calme écoutait le musicien chanter ces quelques odes, ces complaintes teintées d’une vérité indiscutable ; rien ne pouvait échapper au silence du soir. Rien, pas même le murmures de leurs pensées qu'Edward écoutait avec calme; leurs esprits emprunts de questionnements palpitaient. Le doute, était là, au fond de leurs cœurs et ses affirmations assurées les aideront sans doute à voir les choses à travers le prise de la vérité ? La rivière éteinte frémissait lentement. Le silence retomba. Les flammes crépitaient à peine. Tout était fini. Ou bien n'était-ce qu'une vulgaire impression?

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Isabella M. Swan
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Isabella M. Swan

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MessageSujet: Re: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptyLun 27 Fév 2012 - 1:38


★another fine mess

The first light of day today revealed what we had feared. The devastation is greater than our worst fears. It's just totally overwhelming.


Du sang et des larmes. Il ne restait plus que ces mots dans les esprits. Dévastée, la forêt était devenue un véritable champ de bataille, un couloir de la mort, où s'entassaient les corps dénués de leur souffle de vie. Le ciel était voilé par l'épaisseur de sombres nuages, donnant au terrain une atmosphère funeste. L'orchestre de ce théâtre de l'enfer était fait de larmes et de souffles saccadés, de cris de douleur et de peur. Des corps s'animaient, tels des automates, pour se défendre tant bien que mal, et au centre de ce chaos, Isabella, ses cheveux couleur d'ébène volant au vent, en position de défense, le souffle rauque, regardait tout autour d'elle la panique qui s'étalait au milieu de ce tableau de soi-disant "révolution" dont les couleurs dépeignaient plus la toile d'une véritable boucherie, une tuerie barbare sans raisons. Son regard dans lequel brillaient habituellement la lueur des plus belles émeraudes était éteint, animé par le désespoir et la colère. Comment en étaient-ils arrivés là ? Pourquoi? Elle qui avait cru possible la continuité d'une vie calme au sein de son clan, voilà qu'ils étaient déchirés, à se battre pour survivre face à une horde de corps qu'Isabella prenait soin de détruire avec grâce. Ses habits étaient maculés de sang, elle ne savait même plus s'il s'agissait du sien ou de celui de ses victimes. Son regard oscilla de gauche à droite, en quête de visages familiers, pour vérifier si les siens étaient toujours en vie, s'ils allaient bien. Mais elle ne reconnut personne, ne voyant que des silhouettes confuses en mouvements pendant leurs combats. Isabella n'avait jamais voulu se battre, elle avait toujours été pour l'idéal pacifiste du clan Cullen dont elle faisait partie. Hélas, les choses s'étaient passées autrement, et malgré leur désir de rester nobles jusqu'au bout, pour sauver leur unité et leurs vies, les vampires du clan Cullen/Hale avaient été dans l'obligation de se défendre par l'attaque. Impossible de demeurer impassibles jusqu'au bout, lorsqu'il s'agit de rester soi-même en vie. De dos, la jeune femme trop en recherche d'un quelconque membre de sa famille ne sentit pas l'ennemi qui se jetait sur elle. Une lame traversa son abdomen et elle poussa un cri de douleur. Mais la colère qui l'animait était plus forte qu'une simple attaque de la sorte, et elle virevolta pour traverser le corps de l'homme d'un geste rapide de la main, plus efficace que tous les glaives. La silhouette s'écroula, alors que son sang perlait encore le long du bras de Bella. Elle tressaillit alors qu'elle arrachait l'arme de son corps d'un coup sec et brutal, et elle la planta dans un arbre proche avec violence. La rage habitait désormais son corps tout entier, elle la sentait circuler comme le sang dans ses veines, bouillonner au plus profond de son âme, pétiller dans son esprit embrumé par le désir de défendre ceux qu'elle aime. Pourquoi faut-il toujours que les plus belles existences, les plus proches de l'utopie, soient bafouées par des desseins incompréhensibles? Sa plaie guérissait lentement, mais la faisait néanmoins souffrir. Se redressant, elle fit une légère pression sur sa blessure de sa main, laquelle ressortit tâchée par son propre sang. Où étaient Rosalie, Jasper, Alice, Edward ? La dernière fois qu'elle avait vu les siens, elle avait lu dans leurs regards un profond tourment, une profonde inquiétude quand au déroulement à venir des événements. Le destin décidait-il encore de leur jouer un mauvais tour, de mettre leur endurance à l'épreuve ?

Elle arpenta chaque recoin de la forêt, se défendant contre l'offensive de l'ennemi. Gracieuse, agile, elle ripostait et ce sans la moindre allégresse à l'idée de vider ces personnes de leurs vies. Mais étaient-il seulement habités par une once de vie lorsque l'on sait qu'ils s'en prenaient à des innocents, qu'ils versaient leur sang sur le terrain autrefois pur de la forêt? En ces lieux planait une odeur de destruction et de mort. Les cadavres et les gravement blessés, agonisant sur le sol, augmentaient en nombre, à tel point qu'Isabella dut enjamber leurs dépouilles avec amertume, à la recherche de sa famille et de ses amis. Inertes, des corps se dessinaient toujours plus à l'horizon, sans que cela ne prenne fin. Bella crut apercevoir la lueur de la vie dans le regard d'un homme, une lueur de regret, avant qu'il ne succombe à ses blessures. Son regard couleur de jade brilla de larmes, et elle serra les poings, usant de sa vitesse surhumaine pour accentuer ses recherches. Elle dépouillait de leurs vie un par un ceux qui bloquaient son passage, le regard vidé de toute douceur envers ces tueurs. La peine l'habitait, mais elle devait être forte : elle voulait retrouver son clan, coute que coute. Plus qu'une volonté même, ces corps inertes lui soufflaient d'horribles prophéties : Elle devait les retrouver. Explorant la forêt, éclairée par la sombre lueur d'une lune ayant perdu tout son éclat argenté, brutalement, son corps se figea dans l'horreur. Elle retint un cri de désespoir, en voyant Edward, rongé par la douleur, torturé, et seul. Seul face à ceux qu'ils avaient toujours considéré comme des membres à part de leur famille, mais qui avaient été corrompus par Christopher Steadworthy, vampire souillé par son désir de vengeance envers ses parents. Son désir de créer un "nouveau monde". Matthew et Livia étaient ainsi face à lui, se rapprochant dangereusement. La fureur prit possession de Bella, qui vint se positionner aux côtés de son fiancé, le regard animé par une déception immense. Ils avaient été trahis par les membres de leur propre famille. Les derniers qu'ils avaient accepté dans leur clan, au final, avaient fini par désirer leur fin. Edward, malgré la douleur, s'adressa dignement à l'adresse de son frère, et de sa nièce. Spectatrice impuissante et silencieuse, amère, Isabella se contentait d'écouter l'échange entre celui qu'elle aime, et ceux qu'elle aimait, et dont elle avait espéré recevoir de l'amour en retour. Durant le discours d'Edward, Bella, le regard rivé sur Matthew et Livia, versa une larme tant la rage montait en elle. Elle porta une main à sa blessure, et serra son poing libre, alors qu'enfin elle se permit de dire, d'une voix marquée par sa profonde tristesse et sa déception:

« Tout cela n'est que pure fantaisie, et le pire c'est que vous êtes assez sots pour laisser tout ce sang versé dans l'espoir d'une véritable "révolution". Mais bon sang, Livia, as-tu perdu la raison? » Elle murmura ses paroles dans un souffle, plongeant son regard clair dans celui de sa nièce. Une nouvelle larme roula sur la joue de la jeune femme, son regard était fermé, sa voix chevrotante. « Comment peux tu faire cela à Rose, à ta propre mère ? Je ne te reconnais pas. Toi qui as été rejetée par l'homme qui t'as mise au monde, et recueillie au sein de notre famille, voilà que tu nous tourne le dos au profit de Dantes, cet homme sans coeur ni raison. » Bella baissa le regard, puis tourna la tête vers Matthew, fier, qui leur faisait face. Il toisait Edward comme s'il avait gagné un quelconque trophée à obtenir de son frère qu'il soit dans un tel état, terrassé par la douleur. La jeune femme s'approcha de son fiancé, et de celui qu'elle avait toujours considéré, et ce malgré tout, comme un frère. « Je t'ai toujours su en rejet dans notre famille, Matthew. Mais au point de vouloir notre fin, réduire à néant tout ce que nous avons construit, tu as totalement perdu l'esprit. Regardes un peu tout le sang que tu as versé en suivant Christopher ! Tu penses créer un monde meilleur, mais tout ce que tu fais c'est répandre le chaos et la souffrance ! Tu deviens un monstre.. » Termina-t-elle sur une note faible, sans quitter néanmoins Matthew du regard, montrant qu'elle lui ferait face jusqu'au bout, et qu'elle se battrait pour la cause qui lui semblait la plus juste. Au milieu de cet enfer, le clan Cullen/Hale avait volé en éclats. Une reconstruction était-elle toujours envisageable, après tout le mal qui avait été causé ? Après toute la douleur qui planait aux alentours, par la faute de ces "révolutionnaires" dévastateurs ?
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Jasper Hale
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Jasper Hale

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MessageSujet: Re: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptyMer 7 Mar 2012 - 13:04

Tout était obscur, tout était brûlant, tout était terne. Confronté à la mort comme jamais il ne l’avait été auparavant, Jasper en avait presque peur. Jamais ce sentiment ne l’avait fouetté en plein cœur comme il le fut à cet instant, à ce moment effroyable où il vit les peuples de sa race s’arracher, se briser, se tuer, se dévorer. Les flammes dansaient sur le champ de bataille, hautes, luisantes, rouges, horribles. Tous tentaient de survivre dans cet enfer ; lui, également. Le visage en sang, les membres engourdis à cause des coups violents de certains adversaires, l’ancien soldat tentait tant bien que mal de retrouver ses vieux réflexes, mais en vain. Il était tellement pris de court que ses seules attaques se réduisaient aux banalités que n’importe quel vampire normalement constitué pouvait faire ; taper en plein cœur, démembrer, mordre et laisser le corps rouler jusqu’aux flammes. Il se trouvait grotesque à cet instant. Il aurait aimé faire tellement plus, tellement mieux. La lune au zénith, les observait, pleurant des larmes acides qui perçaient l’horizon de glace ; le noir des cieux n’était plus entier, les cris des égorgés régissaient le silence, le tonitruaient. Tous souffraient le martyr, tous auraient voulu se damner pour connaître ne serait-ce que quelques secondes, un peu de répit. Hale était de ceux-là. Lorsqu’il vit un ennemi s’attaquant à Alice, il n’hésita pas une seconde et bondit en sa direction pour la sauver ; il sauta à la gorge de l’adversaire et le réduisit en miettes. Ces cendres furent happées par le vent ardent. La mort était là, partout, putride, cruelle. Elle foudroyait les malheureux. Les plus faibles. Le soldat avait essayé de sauver certains inconnus, mais en vain. Il voyait sur ce champ de bataille, des familles se déchirant, des amoureux se perdant ; il ressentait leur peur, toutes leurs angoisses et cela amenuisait considérablement ses forces. L’ex combattant courait à grandes enjambées et de lui, il ne restait qu’à une ombre dans la nuit. Un ennemi l’attaqua et là, il dut riposter malgré que celui-ci était humain ; il ressentait sa peur, sa rage. L’homme déploya une arme, un sabre bien tranchant. Agilement Jasper dévia toutes ses attaques et dans une prodigieuse roulade, il le fit tomber à même le sol. Face à ce visage pétrifié dans la peur, Hale hésita ; il ne voulait pas le tuer. Alors qu’il s’apprêta à le laisser partir, un autre lui tomba dessus. Le crâne en sang, le vampire se roula sur lui-même en cherchant désespérément à se redresser, en vain. L’ennemi qu’il avait mis en joue se redressa à son tour et lui affligea une sacrée correction ! Des coups dans les côtes. Hale prit son courage à deux mains et usa de son don ; il savait manipuler les émotions, les manier à sa guise. Le stress était l’une d’elle. L’angoisse aussi. Focalisé sur leurs cœurs et leurs pensées, le vampire encore à terre réussit à se débarrasser des deux ennemis. Ils se mirent à pleurer, à hurler tant l’angoisse imprimait de sombres motifs en eux. Hale se redressa, fier et moqueur. Lui qui avait été clément ne le fut pas une seconde fois. Il arracha la tête de ses deux victimes. Les corps roulèrent jusqu’au brasier crépitant. L’obscurité était étouffante. Le combattant reprit sa trotte en déviant agilement les attaques, en ne faiblissant jamais sous les coups ; courant sous une pluie de balles et d’hurlement, le vampire bondit sur deux adversaires et les tua. Sous son passage, une vraie hécatombe se faisait ! Il enchaina adroitement les attaques ; les coups de pied, de poings, les démembrements, les morsures. Bref, à la fin , il se sentait horriblement nauséeux ; son visage était pâle. Le sang de certains humains était parcouru d’une amertume liée à la peur, à la fureur. Il atterrit en un bond empli de grâce et de précision aux côtés des siens. Parmi les ennemis, Jasper reconnut non sans mal Livia, sa nièce, Matthew, son frère, Christopher Steadworthy, le chef incontesté des armées, le vicieux enfant d’Ethan et Jailyn, il crut reconnaître aussi les sœurs Taylor, Dantes Taylor, l’amant de Rosalie était également de la partie. Il remarqua également la présence de Jillian, ce qui le refroidit et d’autres personnes qu’il avait déjà croisées.

Enfin, le soldat en bon stratège réussit à dévier les coups des uns et des autres tout en les affaiblissant ou en les tuant. Autour de lui, le sang souillait la terre. Les cœurs et les pensées étaient d’une confusion sans précédent ce qui le heurtait, lui, le manipulateur des émotions. Agir sur autant de monde lui était impossible. Il n’en avait pas la force tant les sentiments étaient différents d’une personne à une autre. Le silence retomba enfin ; les guerriers ennemis étaient pratiquement tous affaibilis. Certains fuyaient la forêt ensanglantée. La lune ne brillait plus, déçue par ses enfants. Le ciel se composait de cumulus chargés de pluie ; l’averse allait être terrible, une tempête qui nettoyerait la terre souillée, qui changerait la couleur de la rivière désormais rouge. Le vampire atteignit le dernier champ de bataille ; le fatal. Il retrouva son frère Edward mal-en-point, des ennemis l’entourant de toute part. Sans plus attendre, les Cullen-Hale répondirent présents à l’appel désemparé du chef ; Jasper acheva quelques assaillants tout en gardant à l’œil ses sœurs. Ces dernières se débrouillaient très bien. Hale se dressa ensuite aux côtés d’Edward, tout comme les autres. Face à eux, surgissant de la pénombre trois face au teint pâle. Livia, Matthew et Steadworthy. Le chef révolutionnaire riait à gorge déployée, fier de ce carnage. Tout comme Matthew et Livia. Les deux Cullen-Hale étaient méconnaissables ! Jasper en fut scandalisé et ne put s’empêcher de laisser un frissonnement se répandre le long de son échine. Edward et Bella tentèrent de raisonner les deux fortes têtes du clan, mais en vain. Un combat allait certainement s’imposer. Hale serra les poings. Il vit Edward se battant de ses dernières forces, afin de faire triompher la Justice et la vérité. Il avait de la peine pour lui, lui qui avait toujours fondé un tant soi peu d’espoir en Matthew. L’ex vétéran de la Guerre de Cession était quant à lui, exaspéré par l’air dédaigneux de sa nièce. Il jeta un coup d’œil en direction de Rose qui se pétrifiait comme une statue ancienne. La tristesse était lisible sur ses traits. Ses émotions parlaient d’elles-mêmes. Il crut ressentir une pointe de peur. Il ne sut pas quelle signification lui porter. Le regard fixe de sa sœur sur l’un des vengeurs l’étonna même. Pourquoi fixait-elle autant Christopher ? Le connaissait-elle ? Jasper s’avança d’un pas alors que Matthew était entré dans l’arène.

Il est temps d’arrêter vos bêtises. Livia, je sais que tu n’es pas ainsi, que jamais tu n’as voulu de ça. S’il te plait, reviens. Il daigna adresser un regard d’encre à Matthew. Quant à toi, je sais qu’Edward a fondé beaucoup d’espoir en toi, nous tous aussi. S’il te plait, cesse le massacre. Tu sais que ce projet ne marchera jamais. Il est illogique ! Regarde le résultat. Les grandes familles sont encore sur pied. Vous n’y arriverez jamais ! C’est une perte de temps ! s’écria t’il en fureur. Hale dévisagea longuement les trois compères, espérant que toutes leurs paroles allaient les raisonner.
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Rosalie Hale
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MessageSujet: Re: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptySam 10 Mar 2012 - 12:42

Du sang et des flammes, dans toutes la forêt, à perte de vue. Le crépitement du feu prenait à chaque seconde plus de vigueur, des volutes des fumée s’élevaient dans les airs, terrifiants, menaçants. Partout on se battait, on se sautait dessus, on se mordait, on s’arrachait les membres. Vampires, loups, démons, et même des humains. Ce n’était pas leur combat, la révolution Steadworthy ayant justement pour but de les soumettre aux créatures de la nuit. La loi du plus fort, vainqueur sur le plus faible, et s’attribuant tous les droits. Rosalie était là aussi, mais pour soutenir sa famille plus qu’autre chose. Pacifique et délicate, la jeune blonde détestait le combat et par-dessus tout la mort. Elle avait trop perdu, trop souffert. Bien sur elle avait tué, bien sur elle avait blessé, mais toujours par besoin ou par désir de vengeance, surtout lorsqu’elle n’était encore qu’une nouvelle-née. Jamais elle n’avait pris du plaisir à voler la vie de quelqu’un. Et voir cette guerre des clans prendre forme, se faire de plus en plus précise la touchait énormément. C’était incroyable. On s’était réparti en deux clans. Les adhérents au projet de Steadworthy, et les « contrerévolutionnaire ». Rosalie était effarée, plus rien ne comptait ; amitiés, liens du sang, liens du cœur. On passait au-dessus. Elle fut peinée mais pas étonnée de voir Dantes dans les rangs ennemis, si l’on peut dire. Rosalie était la seule à connaître son côté tendre, surement un reste de son humanité. Et d’ailleurs, tendre, il ne l’était qu’avec elle, le désir de puissance ayant annihilé toute autre pensée en lui. Il voulait être le maître, le dominateur. Elle savait qu’il souhaitait renverser James, le chef des Taylor. En fait, Rose avait de suite deviné qu’il serait aux côtés de Steadworthy quand elle avait su qu’il y aurait une bataille. Mais jusqu’au moment fatidique, elle avait espéré que cet affrontement n’aurait pas lieu, que Steadworthy abandonnerait ce désir stupide de démanteler les trois familles, pour ensuite régner sur les humains. Bien évidemment, ça n’avait pas été le cas. Rose le connaissait assez pour dire qu’il était appréciable, mais vaniteux, trop sur de lui. Et si elle n’avait pas eu besoin de son sang aux vertus magiques, elle n’aurait souhaitée que sa mort, sa disparition de la surface de la Terre. A tout jamais. Perdue dans ses pensées, elle ne vit pas la jeune vampire qui lui sauta dessus.

Rosalie venait à peine de tomber que déjà elle se relevait. Elle fit face à son assaillante, une parfaite inconnue, brune, avec des yeux rouges foncés qu’un humain auraient pris pour du noir. Rose l’identifia comme étant une nouvelle-née. Des yeux trop sombre, des pupilles dilatées, une agitation constante et une recherche de contact sans même prendre le temps de réfléchir. La blonde aux yeux d’ambre lui lança un regard dédaigneux et, oubliant le sang qui maculait ses vêtements ainsi que l’odeur répugnante de la mort qui emplissait le bois, elle décida qu’elle était fatiguée de seulement se défendre. Elle passa à l’offensive. Y mettant toute sa rage, elle s’acharna sur la petite brune. Pendant de longues secondes, Rosalie lui fit croire qu’elles avaient un niveau de force égal, avant de prendre brutalement le dessus par le biais d’une feinte. D’un seul coup de poing, elle étêta celle qui avait osée s’en prendre à elle, Rosalie Hale. Le corps, en contact avec le feu ardent, s’embrasa rapidement. Toute dignité l’avait quittée, déchaînée, elle était prête à se transformer en machine à tuer. La rage qui montait en elle était telle qu’elle sentait son corps… vibrer. Une réaction digne d’une humaine, l’humaine qu’elle avait toujours voulu redevenir. Elle détruisit plusieurs vampires, sans s’inquiéter du mal qu’elle causait. Pour la disparition d’Emmett, pour les tensions avec Dantes, pour la période où sa famille l’avait rejetée, pour la présence de Livia, ici, pour se battre contre les personnes qui l’avaient recueillies, elle tuait, déchiquetait, brisait. Sa colère monta à un point tellement élevé que la jeune femme commença à avoir peur d’elle-même, et elle se calma. Elle se sentait comme quelqu’un qui vient de sortir d’une transe. Un sentiment d’incompréhension mêlé de fatigue. Bien sur, elle ne pouvait pas se reposer. C’était une fatigue mentale, elle était lasse. Ses yeux se posèrent sur les corps qui s’éparpillaient derrière elle. Elle se tourna vers Christopher, le visage figé dans un masque de tristesse. D’amertume. La personne dont elle avait le plus besoin pour réaliser son rêve le plus cher était loin d’être un ange ; on aurait même pu l’assimiler à un démon. Il avait déclencher cette tuerie, obligeant Rose à abandonner tous ses principes, à commencer par éviter de tuer lorsqu’elle le pouvait. Son charisme légendaire incitait les gens à le suivre sans poser de questions, du moins ceux qui avaient déjà l’esprit corrompu par la puissance. Retrouvant Edward avec Bella et Jasper près de lui, elle décida d’aller se placer aux côtés de sa famille, passant devant Livia à regret. Elle aurait voulu être avec elle. Celle qu’elle aimait comme sa fille.

Inspirant un coup, comme pour se donner le courage qu’elle n’avait pas, elle prit la parole. Son regard fixé dans celui de Livia, elle parla d’une voix monocorde, dans laquelle ne perçait aucune émotion. « Livia, Matthew, j’ai aussi quelque chose à vous dire. » Elle marqua une pause, cherchant ses mots. Elle se sentait coincée, acculée, elle devait faire un choix. Edward et les Cullen, ou sa fille et Matthew, qui pour le moment du moins, leur avaient tournés le dos ? Rosalie pouvait-elle, avait-elle seulement le droit de rester neutre ? Elle savait que sa relation avec Dantes était mal vue, elle ne pouvait pas en plus prendre le parti des deux jeunes révolutionnaires. « Matthew, toi, presque seul contre tous m’a soutenu lorsque j’ai touché au sang humain. Brusquement et à ta façon, certes, mais je ne l’oublierais pas. Je sais que tu crois te battre pour une cause juste, nous faisons tous des erreurs de jeunesse. Mais fais attention, tu ne contrôles rien. » Pas trop moralisatrice, du moins l’espérait-elle. Elle s’adressa ensuite à sa fille, mais son ton changea. Sa voix était implacable. L’inquiétude avait pris le pas sur la colère, la rendant irritable. « Quant à toi, Livia, je ne te comprends pas. Tu n’es pas comme ça. Je ne sais pas quel jeu tu joues, mais si tu choisis de rester mon adversaire, je n’hésiterais pas à me battre contre toi. Puisque tu me renies moi et ta famille, non, je n’hésiterais pas. » Ce qui était un mensonge éhonté, bien sur. Rosalie avait cependant réussi à garder son calme et sa voix avait claqué au milieu de la praire, bizarrement froide comme la glace au milieu de cet Enfer brûlant.
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Alice Cullen

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MessageSujet: Re: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptyJeu 22 Mar 2012 - 15:07


✖ War


Is deception.
For to win one hundred victories in one hundred battles is not the acme of skill. To subdue the enemy without fighting is the acme of skill.

Au fond des univers, le soleil, comme un rêve, s’évanouissait sans bruit. Sous nos regards harassés, l’astre de l’espoir luttait bravement contre sa destinée. Il agonisait et c’est dans un abîme voilé, une brume où tout se perdait, qu’il s’engloutissait après avoir passé la chandelle à une lune, pâle, morne et sans éclat. Sa rondeur sinistre, Dans cette nuit froide, on la voyait décroître, périr à l’instar des combattants de cette guerre au caractère absurde. Dans le brouillard où grimpaient la nuit de grosses araignées, le malheur ne cessait de se répandre tel le plus dévastateur des fléaux ; le plus mortel. Ce soir, je revis mes peurs se modelaient dans la plus funeste des toiles. Ma prémonition n’était désormais qu’une atroce réalité et tout comme prévu, La nuit, furibonde et brutale, venait de reprendre ses droits sur les hommes, restituant du goût à leur folie, leur ivresse et leur ignorance. Elle les avait tous relancé dans le chaos d’un monde où se perdait le mirage de la raison, des valeurs et de la bonté. Les mêmes scènes d'horreur, je les voyais encore et encore. Dans cette contrée remplie d’ombres, je ne respirais plus que de la terreur. L'odeur capiteuse de la mort et la fragrance métallique du sang gorgeait l'air. Dans l’obscurité oppressante, Tout n'était que panique, trouble et confusion. Des créatures, des chasseurs, des hommes, des criminels, des innocents et des idiots, surtout. Le bruit de leur querelle, puissant et troublant, vexait le crépuscule. Ils étaient tous là, déchaînés, blindés par une haine profonde. Leurs regards pétillants de vengeance ne présumaient rien de bon, pas plus que leurs voix rauques qui, d’une ignorance immodérée, fredonnaient le rêve d’un nouveau monde, un monde meilleur ; l’utopie pour certains et l’agonie pour d’autres. Rien qu’un déjà vu des abysses enflammés, là où le combat, un terrible cauchemar, portait le nom de Juan. Deux chefs différents, deux mondes différents, une même cruauté. La REVOLUTION. Rien qu’une autre grossière divagation ; le grand délire Steadworthyen !


Enlinceulée des voilages du soir, la mort tomba en volutes sur le sol mouillé de la forêt. Un champ de bataille embrassé par un vent glacial. Un soupir révolté des cieux, grinçant et enfreignant, il emporta dans son passage, les débris de la mort et c’est dans les airs paumés qu’il éparpilla énergiquement les poussières des âmes. À travers les ramilles, les feux, les cendres et les cris des âmes en peine, je me frayais une route. Un passage poudré de sang, de blessés et de cadavres. Un horrible massacre ! D’un naturel pacifiste, je refusais de m’associer à une telle boucherie. Tuer pour une cause qui n’empruntait aucunes de mes valeurs ne collait point à ma personnalité, mais, dans ce carnage infernal, c’était soit tuer, soit mourir et, j’étais philantropiste, non suicidaire ! Je continuais donc de courir dans l’espoir de trouver, parmi cette foule impétueuse, ne serait-ce qu’un murmure de raison ; un reflet d’espoir. Je courrais telle une fugitive, une criminelle échappant à la justice, à son sort déjà bien tracé. Sur mon corps souillé de boue, de joncs et de sang, des gouttes d’eau s’expirèrent et tout comme cette pluie qui me fouettait la chair, la douleur elle, cognait affreusement à mes tempes. Défilant le long de la rivière, un craquement, sinistre et angoissant me parvenait. J’étais, une fois de plus, confrontée à un chasseur. Ces humains, malingres et rêveurs, ne m’effrayaient pas et pourtant, à chaque fois que je croisais l’un d’eux, je me voyais incapable de leur porter atteinte. C’était comme si dans chacun de leur souffle aventuré, je revis mon Sam. Même dans cet orage de deuil et de ruine, je ne cessais de penser à lui, à une façon de le sauver d’un enfer sempiternel…Le revolver à la main, le chasseur craillait des injures à mon encontre. Tout comme ses confrères, il abominait le vampire. Si seulement son intelligence égalait sa haine. Dans ce cas et au lieu de mettre sa vie en jeu et de perdre son temps à me provoquer, il saisirait la première occasion qui se présentait pour m’ôter la vie. Les humains ! Certains d’eux mesuraient mal leurs forces, d’autres se croyaient immortels…Profitons de son ignorance, je me déplantais de ma place d’une vitesse que ses yeux d’humain ne pouvaient empoigner et avant qu’il cligne de l’œil, il recueillit un sacré coup de pied dans le dos qui l’assomma sur le champ. Ramassant son arme de la terre boueuse, je la visais en sa direction, sans avoir la moindre intention de lui vider son contenue dans la tête. Je voulais juste le terrifier, lui troubler son assurance démesurée avant de le chasser de ces terres sans vie ; les terres de la misère. Après quelques menaces, je laissais le jeune homme à sa conscience avant de m'estomper lentement dans le bredouillage d'une brise invisible où naviguait l'odeur d'encens et du sang. Le long du trajet, j’esquivais des coups et j’encaissais d’autres. Je menaçais des hommes, j’évitais des créatures, quant aux retors, ceux qui me barrent le chemin, éveillent ma colère et tentent de me voler l’existence, je les achevais, seule ou avec l’aide précieuse des miens. Durant ce combat sanglant, des fois, et parmi les ombres logeant les recoins de la forêt, je revis des silhouettes qui m’étaient, hélas, très familières : Christopher, Livia, Matthew, Meagan, Kacey, April, Dantes et d’autres. La présence de quelques uns dans le camp adverse m’offusquait, à savoir celle de Kacey, ma meilleure amie et de Livia, ma nièce. Celle de Matthew, beaucoup moins ! Après un dernier coup de main de Jasper, j’arrivais à la destination finale du supplice, là où tous les miens luttaient, coûte que coûte, pour survivre. D’une agilité qui m’était propre, je rejoignis les forces antirévolutionnaires. La clémence, la miséricorde, la douceur et l’indulgence, je perdis leur sens au fur et à mesure que le combat s’intensifie.



Plus la nuit gagnait en opacité et plus la bataille gagnait en cruauté. Elle devenait de plus en plus dantesque jusqu’au moment fatidique où, dans une aura de feu vert, les traîtres du carnage se dressaient, dédaigneux et fiers de leur œuvre meurtrier. L’ardeur se détachant de leurs regards laissait à spéculer. Soudainement et sous les ordres du chef de la vendetta, l’un de ses partisans, orienta son arme vers nous. À l’idée d’être l’artiste qui peindra notre fin, il jubilait. Ridicule ! Machinalement, mon regard se posa sur Livia. Elle était là, impassible, à nous regarder. N’avait-elle pas l’intention d’agir ? D’arrêter ce carnage tant qu’il en était encore temps ? Et Rose dans tout ça? De nous tous, elle se sentait la plus trahie. La tristesse, la rage, la colère. Son visage prenait des couleurs les unes plus inquiétantes que les autres. Serrant les poings, je décidais enfin d’agir, mais Edward me devança et d’un geste qui lui était étranger, il arracha le cœur de l’ennemi. Je le connaissais. Pour défendre son clan, il était prêt à tout ! Le vent et le silence. On n’entendait plus rien qu’eux dans cette nuit pluvieuse. Essoufflés par la situation, Edward se montrait le plus brave et de quelques propos véridiques, il exprima sa déception vis-à-vis du comportement de certains. Ses paroles se voyaient ensuite supporter par ceux de Bella, de Jasper et de Rosalie. Des affirmations qui ne secouaient point la conscience des protagonistes de ce carnage qui, de leurs regards hautains, ne cessaient de nous scruter un à un dans l'attente de leur éventuelle victoire ou encore, de leur prochaine défaite. –« Livia, Matthew, arrêtons ce carnage, je vous en supplie ! » dis-je avant de soutenir durement le regard de Matthew.-«Matthew, je te croyais plus intelligent que ça. Croire que grâce à cette conspiration, tu deviendras meilleur dans le plus fantastique des mondes est une sottise ! Je t’ai cru capable du pire, mais à vouloir tuer les membres de ta famille pour des idioties ! Je n’en reviens pas… Je ne saurais jamais ce qu’on t’a fait pour que tu nous portes autant de haine. Je t’ai cru différent de ce que tu tentes incessamment de nous prouver à travers ta méchanceté gratuite, mais apparemment, je me suis trempée sur ton compte et j'en suis sincèrement désolée ! » Dis-je, complètement dépassée par son comportement infondé.-« Quand à toi Livia, que t’arrives-t-il ? T’es pas comme ça. T’es pas dupe ! S’il te plait, arrête ce délire et reviens à ta raison tant qu’il est encore temps. Ce combat n’est qu’une manigance étourdie. Une rêverie qui ne verra jamais le jour ! Je ne parle pas de mes prémonitions là, je te dis ça parce que je sais que cette vendetta n’est que de la pure insanité. Elle n’est basée sur rien de concret. Désunir les grandes familles pour régner sur le monde ? Grotesque ! Livia, s’il te plait, ressaisie-toi avant que ça soit trop tard. Repense à Rose, à ta famille, à tous ceux qui t’aiment et qui ne veulent que ton bien…S’il vous plait, Cessons cette tuerie. Tous ces innocents qui se sont perdus et qui se perdront encore à cause de votre complot, c’est injuste ! » Les suppliai-je une dernière fois dans le chétif espoir de voir mes mots creuser une piste à leur raison et au restant de leur humanité perdue au fil des temps. Finalement, le silence retomba lourdement en ces lieux de drame. Il ébranla l’air, roula et gronda avant d’atteindre le long réseau de feu, enveloppant la forêt saignante. Dans nos têtes envahis par l'horreur et la déception, d’étranges interrogations se bousculaient alors que dans nos cœurs de pierres, des émotions antinomiques s’épanouissaient. Sous les fleurs des cieux ombragés d’âmes et de nuages noirâtres, l’attente nous consumait à petit feu. Cette horrible attente de la fin ou, qui sait, peut être celle de la délivrance.

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Matthew Cullen
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MessageSujet: Re: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptySam 31 Mar 2012 - 13:48

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Le sang coulait à flot ; ses doux effluves alourdissaient l’air délicieusement. Le crépitement des flammes accompagnait la symphonie de la souffrance des guerriers qui tombaient, foudroyés par la mort. Leurs cris ressemblaient de près aux accords bien maîtrisés d’une viole de gambe funèbre. D’autres paraissaient plus courageux et plus déterminés à faire de cette terre, une nouvelle terre. Un monde meilleur, sans vice, sans corruption, où chacun aurait enfin sa place. J’étais parmi eux. J’aspirai cœur et âme à l’édification d’une ‘terra nova’ : une peuplade recomposée par les indignés, des gens au cœur démesurément pur et vaillant. Oui, c’était ce que je voulais. Combattre au côté de mes frères d’arme me paraissait dès lors plus qu’évident. D’un même pas que Christopher, je me déplaçai à travers la forêt de négondos ; leur cime si haute était trempée comme le bout d’un pinceau qui redessinait le ciel avec de nouvelles couleurs. A un moment, le silence s’imposa alors que les combattants formaient des lignes droites, bien décidées à donner l’assaut final. C’était presque fini. Les morts rejoignaient la rive pour s’abandonner chez Hadès et Perséphone, alors que les vivants, avaient encore les yeux ruisselant de larmes et de sang, bien décidés à jeter une bonne fois pour toutes, la première pierre de ce monde nouveau. Furtivement, j’abandonnai Christopher, le temps de combattre quelques attaquants qui nous arrivaient pas certaine ; la main vive et l’œil alerte, je les captai dès qu’ils s’approchaient de notre sanctuaire. Sauvagement, je leur bondis dessus, les criblant de coups et de morsures jusqu’à ce que leur sang et leur âme ne fasse qu’un tout dans mon organisme. Je cognai violemment. Je démembrai. Je scalpai des têtes. J’arrachai des cœurs, je leur volai ainsi leur espoir de toute échappatoire, de victoire. Le tout avec un plaisir déroutant. Je n’attendais plus qu’une chose ; c’était de me retrouver à présent face à Edward. Cet entre-deux devait s’achever dans le sang ; le sien allait couler ! Je voulais lui faire goûter la souffrance que je ressentais en moi, aussi ardente qu’une flamme. Il devait se délecter de chaque précieuse seconde de souffle de vie qui lui serait accordé, le temps sans doute, que je ne reprenne totalement possession de mon corps et de mon esprit en me disant que je l’avais enfin sous la main. Ce connard d’Edward. Mes doigts arrachèrent une fois de plus, un énième cœur qui était ardent et noir. Je le jetai rageusement sur la face d’un nouvel assaillant qui horrifié se mit hurler et à vomir, tant l’image l’exaspérait. Un sourire vicieux modelait le contour de mes lèvres saignantes ; des plaies couvraient mon visage et mes muscles me parurent soudainement raidis lorsque je sentis sa présence. Il était là. Au loin. Peint sur l’horizon rougi par le sang des innocents. Les cris, les pleurs qui formaient cette macabre mélodie me poursuivirent jusqu’à ce que je ne me retrouve face à lui. Je n’étais pas seul. Christopher se tenait sur ma gauche. Livia sur sa droite. A trois, nous étions prêts à absoudre le monde de ses pécheurs invétérés, dont lui. Les flammes s’embrassaient sous notre passage ; les feux de la colère se ranimaient en nous. J’étais fébrile, alerte. Je voulais le tuer, maintenant. Attendre représentait un calvaire, des siècles et des siècles de souffrance en silence. Ceux même que j’avais vécus dans cette famille de faux-culs. Descendant lentement du promontoire, je gardai aux lèvres ce grand sourire moqueur et avide. Les Cullen entendirent probablement l’appel de leur chef incontesté et sans plus attendre, leurs pâles ombres se cristallisèrent à ses côtés. Bella en avait les yeux larmoyants. Des perles argentées couvraient ses joues livides et tranchées par le sang de combattants qu’elle avait probablement achevé avec une violence inouïe. Finalement, ils étaient tous comme moi. Nous étions des vampires. Des êtres cruels, supérieurs. Jasper, Rosalie et Alice s’avançèrent à leur tour, leurs faces me paraissant plus rouges que d’habitude. Etait-ce de la colère qui fissurait autant leurs traits ? Sans doute. Tous eurent en bouche le même discours ; déception, frustration, incompréhension, étaient les mots qui se répétaient en boucle, comme un leitmotiv maccabre. Je n’en avais strictement rien à faire. Je voulais juste les avoir une bonne fois pour toutes. Le soutien sans faille de Steadworthy et de Liv’ ne me confortait que davantage dans ce sentiment de puissance ; j’étais intouchable ! Personne ne pouvait m’avoir. J’étais le fils spirituel de Dantes Taylor, le frère de cœur du chef révolutionnaire et un des guerriers les plus valeureux de mon temps. Non, personne ne pouvait pas m’avoir, et encore moins leurs mots tranchants comme des lames. Alors que Steadworthy venait de donner l’ordre aux armées de lancer la dernière offensive, un de nos hommes sauta vers Edward pour le déstabiliser, me laissant ainsi le champ libre. Je me glissai sur le champ de bataille, si furtivement que personne ne m’avait vu venir, et encore moins Alice avec ses visions grotesques. Mon ricanement emplit le silence. La symphonie l’accompagnait et le rendait plus strident.

« Arrêtez un peu, vous êtes ridicules. Vous n’avez que ces mots en bouche. Déception, incompréhension. C’est grotesque ! Vous ne l’avez vraiment pas vu venir celle-là, hein ? Et encore moins toi ! » Je fixai Alice avec un petit air mesquin et amusé. « La médium de la famille est décidemment rouillée. Il faudrait penser à la changer ! » Je ricanai. Tous me parurent affreusement grossiers dans leur posture d’attaque ; ils étaient prêts à riposter, à m’achever. Etait-ce donc cela pour eux la vision d’une famille unie ? Me désigner d’office en tant qu’ennemi du ‘peuple’ ? « Je ne suis pas prêt à changer de camp et je vous défends de dire de telles conneries à mon sujet. Vous ne me connaissez pas, vous ne savez pas pourquoi je me suis engagé dans ce combat. Vous ne savez même pas ce que ce combat cherche réellement à faire. Vous pensez sincèrement que la création d’un tel monde est improbable ? Vous êtes tout bonnement stupides ! Merde, éveillez vous, on est plus au XVIIIème siècle, le monde avance, les gens changent, et même nous, nous évoluons. Nous ne sommes plus dans un monde où nous possédons tous un pouvoir entier, de décision, de libre arbitre. Maintenant c’est les chefs de clan qui décident pour nous, ou pire encore, les humains en nous traquant. Oui, car ces connards savent ce que nous sommes et qu’ils cherchent désormais à se débarasser de nous car ils savent que nous pouvons à jamais éradiquer leur race de pouilleux, comme de la petite vermine. D’un coup en plus ! » Dis-je en claquant des doigts. « J’en ai strictement rien à foutre de vous décevoir, je vous emmerde tous. Vous pensez sincèrement que vous ne m’avez pas déçu ? Vous êtes des faux-culs hypocrites qui vous cachez derrière les bonnes mœurs et d’autres conneries de votre composition. Les vampires et les humains ne peuvent pas vivre en harmonie. On ne peut pas désobéir à notre nature, et la preuve ce soir, vous aviez tous le choix car vous avez tous affronté des humains et que vous les avez tué, alors que vous auriez simplement pu les endormir, ou les affaiblir. Alors ne me regardez pas comme si j’étais un salaud, vous êtes pires que moi ! Bande de connards ! » Je crachai sur la gueule d’Edward. Ce chien se recroquevilla aussitôt, tout en essuyant d’un revers de main rageur la salive sur sa tronche. « Crève ! Je rêve de ce moment depuis longtemps. Je veux te faire la peau, toi et tes conneries. Putain d’hypocrite. » Aussitôt, je lui bondis dessus et le ruai de coups, mais bien vite, on essaya de m’empêcher de lui faire plus de mal. Bella, Jasper, Alice et Rose bondirent sur moi, mais c’était sans compter sur notre armée. Steadworthy attrapa violemment Alice et la jeta en l’air. Livia s’occupa de Rosalie puis de Jasper, et enfin, Bella fut arrêté rapidement par un des partisans de la révolution. Je me redressai et attrapai Cullen par la gorge tout en le brandissant comme s’il eut été un trophée. Mon trophée. Ma victoire. « Alors connard, une dernière volonté ? Ta petite femme va te voir mourir, comme tes petits cons de soldats. » Je souris en serrant plus ma prise. Son visage s’empourpra, des veines vinrent creuses ses joues, ses yeux sortaient presque de leur orbite. Tout à coup, on m’écarta violemment. Chutant à même le sol, je me retrouvai fracassé et en mauvaise posture. Cullen et ses sbires étaient des vampires plus âgés que moi, et par conséquent plus expérimentés. Sans oublier que selon le diction humain l’amour donne des ‘ailes’. Visiblement c’avait été le cas pour Swan. « Je suis un monstre, ouais, et fier de l’être. Mais tu veux quoi Swan ? Que tout se fasse gentiment ? Que les gens ne souffrent pas ? C’est impossible ! Toutes les révolutions se font dans le sang. Chacune connaît un martyr, et une époque de chaos équivoque à celle-ci. Tu n’es qu’une espèce de connasse aveuglée par ce bâtard. Edward Cullen n’est qu’un enfoiré. Tout comme cette putain de famille. Vous êtes égoïstes, stupides. Vous êtes contre nature ! » Je me relevai et essuyai le filet de sang qui coulait sur mes lèvres. « J’en ai rien à foutre de votre pardon et de vos conneries. Moi, je veux ce nouveau monde ! Je veux y vivre, je veux en connaître les secrets. Je veux sentir le soleil me caresser la peau, je veux du bonheur, du vrai ! Et ce que vous m’offrez, c’est tout sauf du bonheur. C’est juste de la putain d’hypocrisie. Vous me regardez toujours très mal. Demandez-vous juste pourquoi j’agis ainsi. Pourquoi je défends ce monde ? Demandez-vous ce qui me rebute autant chez vous et qui me fait prendre de telles décisions, si radicales. Je ne suis pas un monstre, je suis juste logique, réaliste. J’ai une vraie famille, c’est Dantes, Christopher, Liv’ et tous les révolutionnaires. Vous, vous n’êtes que des vermines qu’il faut exterminer avant de franchir le seuil de notre nouvelle terre. Et si pour ça je dois vous tuer de mes propres mains, ouais, je le ferai. Sans gêne même, et avec un immense plaisir ! » Aussitôt, je disparus, puis réapparus autour d’Isabella et d’Edward. Rapidement, je la dégageai elle. « Finalement mieux vaut laisser le meilleur pour la fin. » Dis-je en attrapant la jeune femme par le bras et en la jetant violemment contre le sol. Son corps rebondit et du sang vint se déposer en fines gouttes sur son visage pâle. « Et commencer pas la chose la plus emmerdante ! » Mes canines apparurent éclatantes de blancheur alors que je me ruai sur ma proie.





Dernière édition par Matthew Cullen le Jeu 12 Avr 2012 - 11:43, édité 1 fois
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⚡ Let my spirit


be unchained.
Well I won't back down, no I won't back down. You can stand me up at the gates of hell but I won't back down. Gonna stand my ground, won't be turned around and I'll keep this world from draggin' me down. I won't back down. There ain't any easy way out. I will stand my ground and I won't back down. Well I know what's right, I got just one life in a world that keeps on pushin' me around but I stand my ground and I won't back down.

Tout sur le champ de bataille n’était que ruine et désolation ; les cadavres sans vie s’empilaient alors que des comètes enflammées déchiraient les cieux de sang. Les cris des martyrs arrachaient au silence, toute sa légende, des hourras guerriers perçaient l’horizon nébuleux sur lequel se dessinaient les blêmes âmes destituées de leurs corps décharnés. Le spectacle était sordide ; de ses yeux emplis d’étoiles glaçant ses joues humides, Edward essayait de redessiner le monde suivant l’ancien motif, mais en vain. Tout était trop noir. Trop enténébré. Les flammes avaient réduit la forêt en cendres que la lune rendait encore plus argentées ; le parfum du souffre alourdissait l’air, faisait taguer les esprits vers les flots contraires. La petite rivière qui serpentait habituellement si doucement entre les bosquets et emplissait la nature de ses chants mélodieux se résumait désormais, à la dernière traversée des damnés que d’imposantes barques naviguées par des démons fantomatiques amenaient vers le repère de Satan. Le pianiste voyait son monde s’effondrer sous ses pieds ; son cœur pourtant inerte, battait au même rythme des appellations criardes des derniers survivants, ceux qui désespérément cherchaient à s’accrocher à la vie. Il voulait tous les aider, mais les victimes éparses étaient bien trop nombreuses pour un seul homme. Il crut voir au loin se dessiner les trois silhouettes des bourreaux, toutes sublimées par les blancs reflets de l’astre opalin; leurs cheveux ressemblant aux serpents vicieux qui dansaient sur le crâne de Méduse, leurs yeux perçants et enflammés par le sempiternel désir vengeur détaillaient leurs moindres faits et gestes, comme s'ils savaient tout par avance. La mort ressemblait à la juvénile effloraison d’un sourire sur leurs visages. Non, jamais l’historien ne se laissera araser par ces soldats maudits. L’armée de Steadworthy perdait des hommes…Eux aussi. Mais qu’importe, la guerre n’était pas finie. Tous allaient en sortir fiers et vainqueurs, le torse bombé par le vent triomphal de la gloire. Hélas, le chef du clan Cullen paraissait en bien mauvaise posture ; il avait beau compresser le plus fort possible cette lancinante ouverture au niveau du thorax, il ne parvenait aucunement à calmer la douleur qui l’embrasait. Pauvre homme. Il tenta cependant de garder son air de conquérant, pâle d’indifférence, grand et tenace. Ses frères et sœurs d’arme apparurent enfin à ses côtés, aspirant sans doute à terminer avec lui, l’œuvre sublime de cette bataille ; Matthew se présenta à eux, crayonné grossièrement sur la toile feutré. Edward le considéra avec fermeté de ses yeux sévères. Chaque mot prononcé par le jouvenceau était plein d’un orgueil dément. Il frappa le sol du pied de sa manière insolente et juvénile. Il sentait une joie terrible à l’idée que le face à face dont il avait toujours espéré se profilait enfin sous ses yeux. Un élancement de douleur tordit une fois encore le visage de l’historien ; le cadet des Cullen hésita un instant et un intense mouvement de pitié s’empara de lui. L’instant fut bref. Une opportunité qu’Edward devait saisir pour tenter de le raisonner une dernière fois. Alors que le corps d’un assaillant roula comme un rocher dans le fond de la rivière, il s’écria enfin. « Je t’en prie, entends-toi parler un instant ! Tu tiens un discours d’un illogisme grossier. Matthew, ne te laisse pas dicter tes moindres faits et gestes par ce …cet individu ! Tu t’es toujours prétendu fervent défenseur de la liberté. Combien de fois m’as-tu bassiné avec ces histoires de libre arbitre, de décision à prendre en solitaire en se confortant entièrement aux choix même de sa pensée, unique et incorruptible ?! Matthew tu vas totalement à l’encontre de tes propres principes en écoutant Steadworthy. Comment un être si libre que toi peut-il se voir imposer des ordres par un autre ? Des idées qui ne sont même pas les tiennes. Qui sont le fruit d’une imagination abusivement fertile et irréaliste ! Tu n’es pas ainsi. Tu vaux nettement mieux qu’un projet révolutionnaire infécond. Tu es brillant, tu sais penser par toi-même. Tu nous l’as toujours clairement fait comprendre. Ne laisse pas ce manipulateur t’avoir. Tu n’es qu’un pion dans son jeu. Ni plus, ni moins. Reviens à la raison, à ta raison, je t’en prie. » Sa propre voix lui parut perçante à l’oreille. Il tressaillît. La douleur lui assenait de sauvages morsures le long des flancs déjà en feu. Personne n’eut de réponse ensuite. Le silence demeura lourd, souvent troublé par les crachotements des flammes.

Tout à coup, un sentiment de haine incontrôlable atteignît le cadet des Cullen ; les lèvres cruelles et ensanglantées, le jouvenceau bondit vers Edward. Pris de court, ce dernier en proie à la rare violence de son frère, sentit ses os se rompre un à un alors que celui-ci venait de le prendre par la gorge, si brutalement qu’il perdit son souffle, son espoir. Il eut un gémissement étouffé, et l’horrible bruit d’un homme s’étouffant dans son propre sang, rouge et brûlant comme la lave. Cinq fois ses bras écartés se relevèrent convulsivement, agitant en l’air ses mains veinées et ses doigts rigides ; il essayait de guerroyer face à son frère. La mort d’où elle vînt, n’avait cependant pas totalement abîmé cette merveilleuse beauté. Il restait un peu de jais dans ses cheveux, un peu d’écarlate sur ses lèvres grimaçantes. Ses yeux hébétés avaient conservé un tantinet de leur belle couleur, de leur pureté d’adolescent ; l’Enfer ne brûlait pas les bobèches des cierges endiablés au fond de lui. Aucune léthargie diabolique ne le hantait. Il n’en était pas captif. Il ne le sera jamais. Edward fut quelque peu soulagé à cette pensée… La blessure formait une barrière enflammée le long de son torse. Il aurait aimé mourir, se laisser consummer corps et âme, arrêter de souffrir…Il n’avait plus la force de vaincre, plus l’envie. Son sang en feu s’était transformé en un long écoulement de glace. Matthew le regardait avec cette étrange expression que l’on voit souvent sur les visages masqués des acteurs absorbés par leur jeu ; ce n’était ni de l’absolue joie, ni même de la peine. Ce n’était rien que la simple passion d’un spectateur mis en scène au cœur d’une action dont il détenait exclusivement le triomphe. Leurs yeux restèrent accrochés les uns aux autres ; le souffle lui manquait. Le courage aussi. L’historien cédait…Petit à petit, il ne serait plus qu’un corps sans vie, jeté aux flammes. Enfin. Un maigre sourire fendit les lèvres gercées du pianiste ; la dernière mélodie de sa vie s’improvisait sous ses yeux. Il s’en délectait. C’en était fini. Enfin. Brusquement, son bourreau le relâcha alors que ses cils avaient imprimé un motif éternel sur ses joues creuses et livides…Edward ne bougeait plus. La lumière fût : ses paupières clignaient à peine et brusquement, il entendit une exclamation d’horreur. Sa main trembla. Un silence absolu régnait dans la forêt. L’adverse avait-il fui lâchement ? Le pianiste ne voyait plus rien. La lueur grandissante de l’astre d’argent l’éblouissait ; quelques étoiles filaient dans ses yeux ternes. Elles éclairaient le nouveau monde. La terre ensanglantée et meurtrie où bouillonnaient encore les ténèbres. Une marre de sang était entrain de se cailler en s’élargissait sous lui. Il chercha à se redresser. Un cri aigü arracha à la nuit ses dernières notes de silence, et là, il vit Matthew bondissant rageusement sur Bella ; on entendait que les gouttes tombaient une à une. Une déchirure rouge, en dents de scie, et une marre noire se dessinait autour d’elle. Malgré la douleur ardente comme un feu, les yeux rouges et ensanglantés par des rivières de larmes et de rubis pâles, le chef des Cullen bondit courageusement sur son adverse. Il n’y avait plus de frère. Plus de Matthew, plus de Cullen. Il était désormais pour lui qu’un ennemi sans visage, sans nom. Les passions folles d’un animal pourchassé s’émurent en lui ; l’historien exécrait cet homme plus que toute sa vie il n’avait rien autant exécré ! Faisant pression de sa main puissante sur sa nuque, le vampire aux crocs luisants comme les fines lames de couteaux, l’attrapa et le rua de coups. Ses lèvres imprimèrent un motif sur son cou sculptural et du sang d’encre se mit à ruisseler torrentiellement. « Tu l’as tuée ! Je vais maintenant t’achever comme une bête. Tu n’auras même pas à me supplier de t’épargner, car je ne vais pas te donner ta chance. » Il n’avait pas vu si Bella était en vie. Il se confortait simplement à la première image qui s’était gravée au fer rouge dans le fond de sa rétine. Fièrement, le jeune homme se dressa face au chef des Cullen ; ils s’approchèrent dangereusement d’un immense braiser ; les flammes reflétaient leurs enfers dans leurs grands yeux obscurcis. « Je vais te tuer traitre. » Un cri guerrier et rageur lui échappa alors qu’Edward sauta à la gorge de son adversaire. Une bataille sans merci allait se livrer, et de cet affront, le pianiste espérait sortir vainqueur, afin de venger sa belle, et de venger tous les innocents qui avaient été sacrifiés au nom de chimères abjectes.


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Isabella M. Swan
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Isabella M. Swan

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MessageSujet: Re: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptyMer 11 Avr 2012 - 19:31


★another fine mess

The first light of day today revealed what we had feared. The devastation is greater than our worst fears. It's just totally overwhelming.


Les corps entraient en contact dans un fracas assourdissant, et l'odeur de la mort planait dans chaque recoin de la forêt. La lune blanche et argentée, éclairait de son faisceau lumineux les corps qui s'entassaient grossièrement aux pieds des arbres. Isabella détourna le regard face à ces dépouilles calcinées et au cœur arraché. La linguiste n'arrivait pas à réaliser que la plupart de ces coeurs avaient été arrachés de sa main ensanglantée. En provoquant cette révolution, Steadworthy et ses complices pensaient à créer une utopie, un monde parfait. Au lieu de cela, ils avaient provoqué une véritable anarchie, ou la règle demeurait « tuer ou être tué ». Si longtemps, le clan Cullen avait fait en sorte de contourner cette règle et de fuir les assassinats, aujourd’hui, les plus jeunes du clan avaient contraint leurs aînés à faire la guerre à des personnes qu'ils ne connaissaient ni d'Eve ni d'Adam. Mais lorsque l’on s’attaque aux Cullen, leur pacifisme ne tient qu’à un fil : Pour défendre les leurs, ils étaient près à tout. Même à s’opposer à des personnes qu’ils leur pensaient fidèles. Jamais la jeune femme n’aurait pensé en arriver là. Devoir s’opposer à des membres de sa propre famille. Elle s’est toujours attendue à une rébellion venant de Matthew, s’étant toujours fermement opposé aux convictions d’Edward, à ses idéaux et ses désirs de paix entre créatures et humains. Mais de là à dresser une révolution, à se joindre aux côtés de Christopher Steadworthy, et y enrôler Livia, Bella était restée surprise, anéantie, choquée. Ne voyaient-ils donc pas qu’ils ne faisaient que verser le sang de victimes de plus en plus nombreuses ? Qu’ils répandaient le chaos et la douleur ? Plus encore que les blessures physiques qu’elle avait, c’était une plaie béante au niveau du cœur que venaient de lui laisser Matthew et Livia. Aux côtés de sa famille, et de l’homme qu’elle aime, Bella s’était plongée dans un mutisme profond une fois qu’elle eut extériorisé son ressenti vis-à-vis de la situation. De fines larmes perlant le long de ses joues tâchées de sang, elle écoutait en silence chacun de ses frères et sœurs exprimer leur colère, leur déception, leur incompréhension. C’en était fini de l’unité du clan Cullen, Jasper tentant avec sagesse de raisonner sa nièce, et de faire revenir à la raison son jeune frère, Rosalie observant, le regard rempli de désespoir et de tristesse, sa propre fille, et Matthew qui l’avait soutenue lors de sa période la plus sombre. Aujourd’hui, le jeune Cullen ne semblait contenir que de la haine envers tout son clan. Alice, non loin d’Isabella, perdait son sang froid en soulevant le ridicule de leur complot, ainsi que tout le sang qui venait d’être versé pour leur soi-disant « nouveau monde ». En entendant sa sœur qualifier cela de « grotesque », Bella ne put que hocher lentement la tête, sa chevelure brune s’agitant doucement avec le vent. Au milieu de ce rassemblement « familial », si l’on pouvait toujours le nommer ainsi, Matthew souriait fièrement, s’attribuant clairement tout le mérite de cette tuerie. D’un air dédaigneux, il se permit de critiquer le don d’Alice en soulignant qu’elle n’avait pas prévu les horreurs qui se produisaient aujourd’hui. Fronçant les sourcils, Bella jeta un regard rapide vers sa sœur, qui semblait particulièrement blessée et énervée. Il ne fallait surtout pas qu’elle s’en veuille de ne rien avoir vu venir, puisque le seul et unique coupable, ou plutôt les, se trouvaient face à eux. Serrant les poings, la linguiste sentait la colère filtrer en elle d’une facilité déconcertante. Elle discernait, à chaque coin de la forêt, des sbires des révolutionnaires qui n’attendaient que de passer à l’attaque, pour se débarrasser, enfin, des Cullen. Matthew désirait sa victoire, sa revanche. Il s’opposait fermement à la domination des clans, s’attirant les foudres de Bella qui soupira d’un air dédaigneux, avant de faire remarquer « C’est justement avec les petits indépendants dans ton genre que les dégâts se font. Si tu étais resté à suivre nos principes, tu serais capable de voir que les humains et les vampires peuvent s’entendre ! Ne fais pas des chasseurs une généralité ! » Elle secoua la tête d’un air accablé, tandis que le jeune homme continuait de nous traiter de monstre, de refuser l’idée même d’une entente entre vampires et humains. Il justifia ses propos du sang qui coulait encore sur leurs mains. Ne voulant en entendre d’avantage, le visage de Bella se ferma, alors qu’elle détournait le regard, ne supportant pas qu’on lui reproche les meurtres qu’elle avait commis. Pour défendre sa famille elle était capable du pire, d’agir sans le moindre remord.

Matthew cracha à la figure d’Edward, l’injuriant à nouveau. Un grondement sortit de la gorge de la linguiste, qui se braqua, en position d’attaque. Qu’il prône ses idéaux était bien beau, mais un faux pas dans la direction de son fiancé, et Isabella perdrait son sang froid. Lorsque le plus jeune des Cullen bondit sur sa proie, la jeune femme fléchit les genoux avant de bondir, bras en avant, prête à écarter coûte que coûte les deux frères ennemis. Elle allait toucher Matthew lorsqu’on la saisit à la gorge pour la plaquer contre un arbre. Un vampire aux bras puissants compressait son corps, l’empêchant de faire le moindre mouvement. Affaiblie, elle agita bras et jambes dans le but de se défaire de son adversaire, son regard d’émeraude rivé sur Edward qu’elle voyait faiblir sous la poigne de fer de Matthew. Elle tressaillit de peur, ses yeux ruisselant de larmes claires qu’elle ne pouvait retenir. Terrorisée, son corps tremblant, elle se sentait impuissante, spectatrice du déclin de son fiancé, sous le regard triomphant du jeune brun. Son rival exerça une nouvelle pression sur sa gorge, la faisant gémir de douleur et de tristesse. Elle jeta un regard vers ses frères et sœurs, paralysés également par d’autres révolutionnaires, par Livia. D’une voix faible, Bella cria « Livia ! Comment peux tu le laisser faire ? Edward t’as hébergé sous son toit … Nous l’avons tous fait.. Et tu le laisse mourir ! » Bella s’agita, ses paroles étouffées par une pression supplémentaire du vampire. L’andalouse demeurait de glace, immobile, le regard rivé sur sa proie qui n’était autre que sa pauvre mère. Elle était aveuglée par ce sentiment de puissance, ce sentiment de bien agir, de faire ce qu’il y a de mieux. Une expiration bruyante d’Edward détourna le regard de la jeune femme en direction de son fiancé. Ses forces l’abandonnaient, son regard devenait vitreux. La fin approchait, et Bella se sentit mourir de douleur de devoir assister à une telle scène. La linguiste poussa un hurlement de terreur, faisant luire ses crocs sous la lumière de la lune blanche. Ses yeux verts larmoyants furent brusquement allumés d’une flamme dévastatrice, son regard se tournant vers celui qui l’empêchait d’aller sauver son bien aimé. Ses ongles s’enfoncèrent dans l’écorche du tronc se trouvant dans son dos, elle se sentait brutalement plus forte que jamais, plus à même de tailler en morceaux ces traîtres infâmes qui voulaient anéantir sa famille. Sentant filtrer en elle un sentiment de colère, de rage, elle rassembla ses deux jambes et dans un élan de puissance, envoya valser le sbire de Matthew et les autres dans le décor. Agile, elle s’accroupit à terre, fonçant sur son ennemi pour lui arracher le cœur d’un geste rapide de la main, empoignant l’organe avec force avant de le rejeter grossièrement sur le sol, lâchant la dépouille inerte de son ennemi qui s’étala sur le sol avec fracas. Pivotant face à son jeune frère, elle bondit sur celui-ci pour l’éloigner d’Edward, l’empoignant à son tour par la gorge pour le plaquer au sol. Un grondement sauvage s’échappa de la gorge de Bella, son regard vert brillant de larmes de colère et de déception. « Espèce de monstre, tu allais le tuer ! Tu n’as aucune morale, tu as tué tous ces gens, provoqué cette guerre sans la moindre pitié, tu me dégoûtes Matthew ! » Dans son regard luisait une lueur fière, et il cracha son venin à la jeune femme, l’injuriant alors qu’elle resserrait sa prise autour de son cou, comme il l’avait fait plus tôt avec Edward. Elle laissa une exclamation de stupeur franchir ses lèvres. « C’est toi qui est stupide, Matthew ! J’aurais du dire aux Cullen de ne jamais t’offrir un toit, j’aurais du me douter, que tu resterais toujours ce même petit con rebelle qui se croit malin ! Tu es un traître, un assassin ! Ton nouveau monde parfait n'existera pas, parce que tant que tu vivras sur cette planète il demeurera un être impur, infâme, c'est toi qui est contre nature ! » Entre ses dents, elle ajouta dans un élan de rage: « Jamais je ne te pardonnerais de t'en être pris à nous, à lui.. » Dit-elle alors en faisant référence à Edward. Mais entêté, Matthew se redressa, Bella demeurant sur ses gardes, prête à l'attaquer. Il continuait de parler de son idéal, de sa vraie famille en la personne de Christopher, Livia, Dantes. Un rire moqueur s'échappa des lèvres d'Isabella, tandis qu'elle grimaça alors qu'une de ses blessures la lançait. Le traître en profita pour disparaitre. La jeune vampire se rapprocha d'Edward pour le protéger, à terre, faible, mais avant qu'elle n'ait pu atteindre son fiancé, Matthew la rattrapa, pour la jeter sur le sol en saisissant son bras. Son corps frêle s'aplatit grossièrement sur le sol, et elle se heurta contre un arbre, le bois entaillant sa peau. Elle gémit de douleur, mais se redressa tant bien que mal. Elle essuya le sang qui ruisselait sur son visage d'un geste rageur de la main. Matthew bondit et Bella sortit les crocs, prête à l'attaque. Attrapant son ennemi par le cou, elle planta ses ongles dans sa peau, faisant couler son sang impur, avant de le projeter contre un arbre, des mètres plus loin. Il revint à l'assaut, faisant pression sur la blessure de Bella infligée plus tôt par l'un de ses assaillant. Son corps se tordit de douleur, et elle s'étala sur le sol. Victorieux face à sa soeur, Matthew en profita pour lui infliger la blessure fatale. Isabella poussa un cri, son corps cessa tout mouvement, ayant un brusque soubresaut alors que du sang s'étalait en une mare épaisse sur le sol. Privée de force, presque de vie, la jeune femme se laissa sombrer dans le néant. Immobile sur le sol, elle distingua de nouvelles ombres qui dansaient dans la forêt, luttant l'une contre l'autre, avant que son regard vert ne se ferme, sombrant dans l'inconscience.

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Jasper Hale
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Jasper Hale

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MessageSujet: Re: I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE    I can’t accept that everything is real ⚡ CULLEN-HALE  EmptyVen 13 Avr 2012 - 14:53

Le combat touchait enfin à sa fin, et parmi toutes les dépouilles et les flammes, il demeurait un souffle de vie, bref, lent, monotone, que cette famille insufflait encore du reste de ses forces. Jasper s’avança sur le front où apparaissaient son frère et ses sœurs. Les Cullen-Hale semblaient désormais désunis, dépassés en voyant le chef de la Révolution accompagné de deux membres de son élite diabolique ; Matthew et Livia. Leurs émotions lui apparurent alors si clairement, si nettement qu’il comprit désormais toute cette passion qui les régissait effroyablement, mais une part en lui, demeurait muette, interdite et outrée par tant d’aveuglement, de stupidité et de haine. Pourquoi Matthew et Livia aspiraient-ils à un tel idéal ? Qu’est-ce qui les avait poussés à se lier à Christopher dans cette guerre qui ne se résumait à rien ? Tant de questions se posaient aux yeux d’un Jasper lessivé. Il crut ressentir ensuite les émotions de chacun des membres de sa famille ; tous avaient les traits figés par l’incompréhension. Sans doute leurs esprits s’étaient-ils égarés dans les mêmes conclusions que lui ? Alors que Matthew se montra courageux et leste en s’opposant farouchement à eux, le guitariste observa son visage pâle où ruisselait le sang de ses victimes auxquelles il avait certainement arraché la vie sans le moindre remord ; il expliqua son comportement, son rêve. Celui de fonder une terre nouvelle mais pour ce faire, il devait en compagnie de ses complices, tout effacer pour tout réécrire d’une nouvelle plume. Cette chose amusa à peine Jasper. Que de sottises ! Comment s’était-il autant laissé convaincre par Christopher ? Il ne savait pas le jeune rebelle si influençable. Edward et Bella intervinrent au quart de tour suite à sa narration alors que Livia s’était montrée résolument silencieuse ; il voyait bien que la honte et le remord commençaient à la ronger de l’intérieur. Etait-ce une bonne chose ? Cela allait-il être en leur faveur ? Jasper serra les poings, prêt à riposter à la moindre attaque alors qu’un assaillant intervint sur le champ de bataille, si rapidement que personne ne l’avait vu venir, tant ils étaient focalisés sur le discours blasphématoire du jeune rebelle. « C’est grotesque ! » s’exclama l’ex-soldat qui défia du regard son cadet. « Tu crois vraiment que ce monde existe ? Jamais tu ne l’auras ! Steadworthy te manipule, comme il te manipule toi aussi. » Dit-il en désignant d’un doigt accusateur Livia, puis le chef de la Révolution qui arborait un sourire fier. « Ne vous laissez pas avoir ! » Jasper continuait ainsi dans la lignée des propos énoncés par Edward dont les yeux étincelaient encore d’une maigre lueur d’espoir. Hélas, cela ne changea en rien l’idée fixe qu’avait le jeune buté. Ce dernier gonfla le torse, les yeux flamboyant comme des flammes rouges, avant de décréter d’une voix forte et sévère qu’il était tant de terminer la bataille et de festoyer autour de leurs corps desséchés par la mort. Les crocs blancs de Jasper se mirent à briller sous ses lèvres pâles ; courbant l’échine, il s’apprêtait à riposter comme Jillian le lui avait si bien apprit. Hélas, l’ex-soldat n’anticipa l’arrivée de menus personnages qui de leurs poignes d’acier trempé dans de l’argent affaiblir les vampires. Ce métal se mit à fumer sur leurs peaux d’albâtre. Jasper chuta genoux contre terre, alors qu’il sentait sa gorge s’embrasser entièrement. De ses yeux, d’épaisses rivières rouges ruisselèrent ; il réprima un cri de douleur. L’adverse qu’on lui avait aposté enchaina les coups, en le crucifiant plus solidement à même le sol. Le visage écrasé dans la boue, le guitariste se sentait à son tour partir vers d’autres cieux lorsque brusquement, il perçut les émotions des uns et des autres. Edward était celui qui était en plus mauvaise posture. Au bout de quelques secondes à peine, Jasper ne perçut plus rien émanant de son corps…Il poussa un hurlement rageur « Arrêtez ! Livia ! Je t’en prie, arrête ! Matthew, non ! » Le jeune Hale crut entrevoir le visage pâle de son chef briller de dernières larmes avant que le souffle ne disparaisse de lui. Non, la chose était impensable ! Esmée, Carlisle…Emmett et maintenant Edward ? Jasper sentit la rage monter en lui. Ses crocs se mirent à briller plus intensément sous ses gencives et dans un bond fatal, il sauta sur son adverse duquel il ne laissa quelques fumants lambeaux de chair. Il vit Bella entrain de sauver Edward et décida aussitôt de soutenir Alice et Rosalie qui étaient également en très mauvaise posture. Livia s’en prenait à sa propre mère, alors qu’Alice était aux mains d’un sbire à Christopher et Matthew. Sans plus attendre et telle une flèche empoissonnée, Jasper fonça rapidement sur le premier adversaire qui tenait en joue la médium de la famille. Il s’occupa de l’ennemi et le réduisit en cendres avec l’aide d’Alice. « Vas les aider ! » cria t-il à l’adresse de celle-ci en parlant du couple aux mains de Matthew.

« Lâche la ! » Hurla Jasper en bondissant derrière Livia. « C’est la dernière fois que je te le répète ! » Le sang coulait le long des bras pâles de sa jumelle ; Rosalie paraissait entre conscience et inconscience, ses cils battaient à tout rompre. L’ex-soldat se dressa aussitôt face à sa jeune nièce et la saisit violemment par les cheveux ; il la fit tournoyer dans les airs avant de la balancer sauvagement dans la rivière. Le Jasper d’antan, celui que Jillian avait éduqué à aimer le sang, la violence et la guerre, reprit ses esprits ; ses yeux étaient brillants comme les étoiles, et quelques filets pourpres coulaient sur ses lèvres. Le sang de ses précédentes victimes. Cela le requinqua. Il se rappelait alors de la guerre de Cession, cette guerre terrible qu’il avait menée avec les Sudistes. Il se souvint de tous les enseignements de son chef, du bruit des explosions, de leur couleur éblouissante, du sang, des pleurs, des cris, des morts. Tant de souvenirs qu’il avait toujours tus au fond de lui, refaisaient surface. Le jeune homme se figea. Il était ébloui par ce florilège né de son passé tumultueux. Aussitôt, Jasper sentit une main faisait brusquement pression sur son épaule ; Livia. La jeune fille était trempée, ses longues mèches retombant sur son visage blafard, ses lèvres retroussées et pleines de sang. Cela lui donnait un air horrible, terrifiant. Adressant un coup d’œil à Rosalie comme lui dire par avance ‘Désolé’, l’ancien sudiste sauta à la gorge de sa nièce. Il l’attrapa par la nuque, la brandit dans l’air, jusqu’à entendre distinctement chaque battement de son cœur. L’hybride était à moitié humaine. L’air la faisait vivre. « Tu as voulu tuer celle qui t’a élevée comme si tu avais été sa propre fille, tu as laissé l’homme qui t’a hébergée sous son toit mourir, et tu t’es alliée contre ta propre famille. Tu mérites de mourir. Et malgré tout, sache que je n’aurais aucun remord à te donner la mort ! » De ses doigts habiles, Jasper fit une légère pression sur la trachée de la jeune fille dont la peau bleuissait. Soudain, quelqu’un bondit sur lui, l’empêchant ainsi de commettre l’irréparable. Le soldat roula dans les airs avant de retomber agilement sur ses pieds. Livia et Rosalie avaient disparu dans les ténèbres, et là, il comprit tout. Soupirant légèrement, Jasper serra les poings alors que des adverses apparaissaient sur la toile obscure ; parmi eux Christopher Steadworthy. Le révolutionnaire se présenta face à eux, afin de donner un coup de main à son militaire préféré Matthew. Jasper chercha du regard Isabella, Alice et Edward. Ce dernier s’était redressé et bataillait rageusement contre le cadet du clan. Il crut voir Bella à même le sol. Alice était avec elle. Il bondit vers elles afin de les protéger alors que des ennemis cherchaient à leur nuire. « Sauve-la en lui donnant de ton sang. Elle n’est pas morte. Je sens encore sa présence. » Décréta Jasper qui captait difficilement les émotions de la jeune fiancée d’Edward. Alors qu’Alice s’exécuta, le soldat décida de prêter main forte à son aîné. Christopher était également de la partie et Rosalie semblait être miraculeusement réapparue dans leur champ de vision. Face à elle, Dantes Taylor, et Livia. « Courage Edward, nous allons les abattre. » Jasper bondit vers Christopher mais ce dernier étant un vampire pur-sang voyait ses dons bien plus décuplés que n’importe quel autre vampire millénaire. Edward paraissait aveuglé par la rage. « Elle n’est pas morte. » Cria Jasper vers son chef afin que celui-ci ne commette par l’irréparable, car le connaissant bien, l’ex-soldat savait parfaitement que si Edward tuait Matthew, il s’en voudrait éternellement. Les quatre hommes se livrèrent un affront sans merci alors que les cieux paraissaient miraculeusement s’entrouvrir pour laisser une pluie acide absoudre la crasse sur le champ de bataille ; tout allait bientôt se terminer…Du moins, Jasper osait l’espérer.
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