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 I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory ღ DRANNA

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Adrianna Duncan
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Adrianna Duncan

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MessageSujet: I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory ღ DRANNA   I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA EmptyMer 22 Fév 2012 - 23:02

I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA 1329753707272

Quand la nuit s’élève et caresse les rêves de quelques uns, le vent frais éveille d’autres et adoucit leur chagrin. À Hollywood, des parfums endiablés surplombaient l’atmosphère devenant égayée, tandis qu’au loin, au milieu des brumes, les lumières de la City papillotaient à l’instar des étoiles illuminant le ciel d’hiver. Dans une peinture enjouée, la vie nocturne de Los Angeles, renaissait dans sa splendeur abusive. Éveillées au gout d’alcool et de musique, les salles s’embrumaient de monde. Dans cette ambiance portant les couleurs du plaisir, un décor fantastique, les fêtards, friands de musique, de danse ou encore de rencontres à l’improviste, se voyaient tous très bien servis. Devant l’un des Nightclubs vibrant au rythme de la fête, je m’impatientais. Mais que diable foutait –il ? Trente minutes de retard. C’en était trop ! Le regard rivé dans le rétroviseur, je tapotais le volant du bout des doigts ; un geste machinal, signe d’anxiété et d’impatience. Ouvrant brusquement la portière, je sortais enfin de ma voiture avant de balayer le parking d’un œil vigilant. Cette attente m'épuisait nerveusement ! N’apercevant aucune trace de sa présence, je repris place sur le siège conducteur. Des rires pathétiques pompèrent ensuite mon attention et devant moi, je vis ce couple. Aveuglés par une passion farouche, ils exhibaient fièrement leur affection sous mes yeux envahis d’envie. Bande d’imbéciles ! Ils m’exaspéraient. Ces derniers temps, tout le monde m’irritait. Agacée par la situation, je ne modérais plus ma jalousie. La main sur le klaxon, je le pressais une fois, puis deux. Mais mon geste ne semblait guère déranger les deux amants, qui ne prolongeaient que davantage leur étreinte. Un éclat de raison m’ordonnait de les laisser tranquilles, mais oppresser mes émotions ne m’arrangeait plus. Déterminée de les emmerder jusqu'au bout, je ne relâchais plus le klaxon et après quelques dizaines de secondes, ils succombaient. En débarrassant le plancher, il ne loupaient pas de me traiter de tous les noms possibles et imaginables. J’en ricanai quand soudainement mon portable se mit à retentir. C’était Luke. Enfin ! Sans introductions, il m’annonça qu’il ne pouvait me délivrer la commande que dans une heure, puis me raccrocha au nez. Il était terriblement agaçant et peu professionnel. On dirait un amateur ! Serrant fermement ma main droite, j’inhalais une bouffée d’air avant de fermer les yeux, quémandant ne serait-ce qu’un petit moment de quiétude. Mais une fois piégée dans le néant terni de mon esprit, je tombais face à face avec tout ce que je fuyais, ce qui m’effrayais; ce que je refusais d’admettre et de vivre avec. Je repensais à Drew que j’ai perdu suite à un jugement mal avisé. À mes amis que j’évitais pour des raisons entortillées et à ma vie que je gâchais de mes propres mains. Tant de choses trottaient dans ma tête. Tant de souffrances, tant de souvenirs, tant de tristesse. Un chaos absolu. Encore une fois, je les entendis gémir au loin. Des petites voix. Ces voix que je n’arrivais plus à faire taire sans l’aide de la coke. Elles vinrent, une fois de plus, me souffler des horreurs à l’oreille ; des vérités crispantes : Comme quoi, en stylisme, je ne serai jamais à la hauteur de Brooke. Son originalité, sa créativité, son innovation…Elle avait tout pour mériter le titre de la meilleure styliste de l’époque. En amour, je ne pouvais concurrencer Penny. Même si c’était une peste de première, elle avait plus de volonté, de charme et de classe. Il n’y a pas si longtemps, elle m’a été une source d’inspiration, mais plus depuis que le temps m’a divulgué ses sales manigances. Savoir qu’elle a été la principale raison derrière la dernière séparation de Chris et Rachel, était de trop. Maintenant, je ne la supportais plus et c’était réciproque. Les voix continuèrent de me brailler les quatre vérités avant que la sonnerie de mon cellulaire ne dégrade leur monologue déprimant. Sur l’écran, le numéro de ma mère s’étala. Depuis son retour d’Australie, elle ne m’appelait que pour des affaires d’argent. Moi qui avais cru l’avoir enfin retrouvé, je me suis fait une belle illusion. Elle ne souciait point de moi. Elle ne cherchait même pas à renouer notre lien, perdu au fil du temps. Mon compte et combler ses désirs, à part ça, rien et personne ne l’intéressait. Finalement, elle n’était, elle aussi, qu’une autre déception que je rajouterai plus tard, à mon dossier déjà bien chargé ! À l’âge de 20 ans, je me retrouvais toujours incapable de surmonter mes déceptions. Comment résoudre mes problèmes m’échappait encore et gérer cette pression déconcertante qui me clouait la volonté, m’ennuyait inconcevablement. Après une dizaine de beep, ma mère abandonna et c’était tant mieux pour elle. Dans l’état où j’étais, je ferais mieux de ne parler à personne ; surtout pas aux gens qui me tiennent à cœur. Je ne voulais pas les blesser. Je voulais juste qu’ils me foutent la paix. Je n’attendais plus rien d’eux et en ce moment, Je ne désirais plus que ce petit sachet rempli de cendres et de rêves chimériques ; un délice dévastateur. Je n’avais jamais cru pouvoir retenir une telle assertion. Mais au final, j’ai conclu que retourner au point de départ était beaucoup plus tolérable que d’enchainer des tentatives, vaines et inutiles; des échecs et encore des échecs. J’ai voulu changer pour lui. Pour le mériter. But who was i kidding ! Me réfugiant dans le noir, mon regard vacillait entre ma montre et mon cellulaire. Au fil de cette berceuse évocatrice des bruits du dehors, le temps semblait comme suspendu. Si j’allais encore attendre, je ferais mieux d’arrêter de me torturer l’esprit et d’aller me délecter d’un verre ; un ancien confère dont la compagnie ne m’enchantait que peu, depuis le retour de ma complice d’adolescence. Rouvrant la portière, je restais quelques minutes à réfléchir. Et si le coup ne valait pas la peine ? Je n’avais aucune envie de tomber sur l’une de mes connaissances, surtout pas sur Chris, pas une nouvelle fois. Depuis le soir où il m’a croisé au TRIC avec la bande de drogués, il me mettait sous la loupe, analysant mes moindres gestes et actions. Pour ne pas confirmer ses peurs, je devais donc me tenir à carreau et faire plus attention aux gens et aux endroits que je fréquentais. Bien que, depuis peu, j’ai l’impression que Chris et Maria étaient bien conscients de mon problème. Ou bien, à force de vouloir cacher mon addiction, je devenais paranoïaque ? Qu’ils me laissent tranquille ! Je n’avais pas besoin de leur aide. Je n’avais besoin du soutien de personne ! Je faisais ce que je faisais pour mieux endurer la pression et le stress qui me pourrissaient la vie, rien de bien grave ! Le monde où je vivais n’était pas cousu à la taille des faibles. Donc à chaque instant, je devais me montrer forte et prouver au monde que je méritais ma place. D’ailleurs, ces derniers temps et grâce à la coke que je consommais, la nuit qui, quelques semaines plutôt ne me servait qu’à plaindre mes erreurs, maintenant, elle m’apportait des ondes d’inspiration, d’autres de créativité… Après quelques minutes de pur réflexion, je décidais enfin de prendre le risque et de m’effaçer du parking afin de rejoindre l’ambiance engageante de cette boite où, délice rimait bien avec maléfice. Commandant une boisson plutôt légère, je gardais mon attention visée sur mon portable. Une heure se découla et le retard du jeune homme se prolongea encore plus jusqu'à frôler le seuil de l'insupportable. Finissant mon deuxième verre, je payais le tout et m’ôtais de mon tabouret, décidant tantôt de regagner ma voiture et d'aller à la recherche de ce connard qui m’avait planté. Fouillant dans mon répertoire, je prenais en même temps le chemin de la sortie. Je n’avais plus rien à faire ici. Au passage, je percutais l’une de ces carcasses robustes qui m’envoyait des airs familiers. Enragée, je levais immédiatement la tête, n’ayant ni l’intention de m’excuser ni l’envie de me montrer amicale, courtoise ou encore polie. Mais son regard, seul, avait pu me chambouler les émotions, me freiner les mots et me troubler les pensées. Devant lui, ma réaction resta figer à son stade larvaire. De quelques pas, je reculais, tentant ainsi de reprendre mes distances. –« Drew ! » dis-je, surprise avant que l’indifférence rattrape mes traits et éclipse, au passage, mes émotions, mon amour ainsi que mon âme, alourdie par le poids des secrets et des mensonges.-« J’aurais bien voulu t’offrir un verre, mais comme tu as pu le constater, j’étais sur le point de partir. Donc…Une prochaine fois peut être ?…En tout cas, amuse-toi bien avec Penny ! » Ajoutai-je en assumant qu’il était en sa compagnie. –« À très vite, j’espère. » Terminai-je en faisant preuve d’une hypocrisie prodigieuse.
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Drew L. Delorme
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Drew L. Delorme

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I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA Tumblr_lrol7qxyER1qb6wmjo1_500

La journée me parut être d’une lenteur prodigieuse ; tout était si mou, si peu amène de me procurer une quelconque sensation de bien-être. Accoudé à mon bureau, j’observai cette pile de dossiers ; bizarrement, toute la logique de ces chiffres me paraissait peu familière. Je ne comprenais plus rien. Les taux grimpant du textile, les chutes vertigineuses du cours de certains placements faits à Hong Kong. Habituellement, je jonglai avec cette finance complexe, mais cette fois-ci rien ne me venait. J’avais encore en bouche l’amer goût de l’alcool, additionné à celui de la trahison, sans parler du mécontentement. Les images de la soirée avec Brenny défilèrent en boucle ; un torrent éclatant de lumières, de sons et de sensations les unes plus contradictoires que les autres. A force d’y songer, j’étais lessivé. Le mannequin avait essayé de me joindre à maintes reprises, mais à chaque fois, je laissais ma secrétaire répondre. Je ne prenais même pas la peine de rappeler ou de lire ses messages, je n’en avais que faire. Ce matin, la sécurité m’annonça que Penny était dans l’immeuble. Je leur fis signe de la dégager sans avoir une once de remord. Les cris rageurs de la blonde plantureuse m’atteignirent comme le son d’un orgue aux notes éraillées. J’attrapai un dossier, le lus entièrement essayant d’ouater du son criard de mes pensées, en vain. Silverstone hurlait et s’agitait à l’entrée. Tout le bureau était suspendu à ses lèvres qui proféraient à l’égard de la terre entière des jurons les uns plus cinglants que les autres. Ne supportant plus ce déluge sinistre, je sortis de mon bureau et donnai l’ordre aux vigiles de relâcher le mannequin. Celle-ci me tomba dans les bras, mais je la repoussai d’un geste ferme et brusque. « Qu’est-ce que tu veux ? » Elle baissa la tête, les joues dévorées pas des rougeurs. Etait-ce de la honte ? De la colère ? Ses yeux d’émeraudes étaient baignés de larmes. Bien sûr que la voir ainsi me faisait mal, mais dans le fond, je me disais qu’elle l’avait bien mérité. Face à ma pâle indifférence, la blonde tenta de justifier son comportement. Je ne voulais plus me fier à elle. « Tu as perdu ma confiance. » soufflai-je finalement en refermant la porte du bureau derrière nous. Penny me tira par le bras de toutes ses forces en criant encore plus fort ; elle me cassait la tête. « Je n’en ai strictement rien à faire. » Je la fixai à peine. Je repris ma place sur le siège, le tournant légèrement afin de ne plus avoir affaire à elle. « Tu as fini ? Parce qu’il y a des gens qui travaillent ici. » J’étais sec. Incisif. Cela ne lui plut guère ; les larmes ruisselaient sur ses joues roses. Elle se plaça face à moi, me suppliant me montrer un minimum compréhensif, de tenter de voir à travers le prisme de son regard clair, sa version des faits. « Mais je la vois, je la vois. Tu m’as trahi, tu m’as menti. Tu as fait du mal aux gens, et tu m’as blessé. Comment veux-tu que je sois compréhensif ensuite ? » la raillai-je en attrapant rageusement une feuille de papier et mon précieux stylo plume. Je griffonnai quelques notes, un je ne sais quoi qui me donnait un air plus sérieux, plus inspiré. Penny étouffa ses larmes puis claqua violemment la porte. Je soupirai, soulagé. Relâchant le stylo, je fis tourner sur lui-même le siège de cuir, mon regard se perdit le long des lignes étincelantes de l’horizon métallisé par les hautes structures de la City. Les façades des buildings luisaient sous les derniers reflets du soleil. De l’argent se confondait aux perles nacrées accrochées aux nuages. Tout brillait. Tout était superbe. Habituellement, j’adorai regarder la City étinceler à travers la baie vitrée de mon bureau, mais aujourd’hui, mon cœur fut pris d’un autre sentiment. Plus trouble. Mon téléphone sonna ; je décrochai en étant assez froid, sec. Brandon était à l’autre bout du fil, il me demandait si Penny était passée au bureau, visiblement le scandale de la demoiselle Silverstone avait été ajouté sur Youtube. Durant de longues secondes, peut-être même des minutes, je gardai le silence. Brandon me répéta la question en enchainant un long monologue dont lui seul avait le secret ; il voulait me faire croire que Penny le regrettait vraiment, qu’elle n’était pas mauvaise dans le fond et que le cerveau de l’histoire avait été Livery. Il me déclara farouchement qu’il allait s’occuper d’elle en temps voulu. Je ne répondis toujours pas ; les mots s’imbriquaient dans les tunnels obscurs de ma pensée. Mes lèvres ne répondaient pas aux titillements nerveux de celle-ci. Je me contentai simplement d’émettre un maigre soupir en guise de réponse, Brandon comprit que je n’étais pas prêt à pardonner à sa ‘princesse’. Il enchaina en me demandant de le retrouver ce soir au Night Club pour boire un coup. Sentant que j’allais refuser au vu de ma chaotique prestation l’autre soir, il m’expliqua qu’il veillerait sur moi et qu’il ne prendrait aucune photographie compromettante de ma personne avinée. J’acceptai. Pourquoi ? Aucune idée. Mon meilleur ami avait un sacré pouvoir de persuasion ; je comprenais mieux comment il calmait Silverstone et Livery. Quelques minutes plus tard, je me replongeai dans la lecture critique d’un rapport de stage à Natasha, afin de lui corriger quelques erreurs et de mettre plus en avant ses qualités. Je quittai le bureau lorsque la nuit écorcha vivement le ciel, la marquant de sa griffe noire.

Garant ma Royce Rolls dans le parking, j’en descendis et sans plus attendre, je me dirigeai d’un pas de promeneur jusqu’à l’entrée du Night Club. L’ambiance me paraissait festive et agitée ; on entendait les voix des chanteurs et on sentait le parfum de la dépravation à plein nez. La lune était claire, le ciel dégagé. La soirée ne pouvait pas mieux s’annoncer. Sans plus attendre, je marchai jusqu’à la porte d’entrée, voyant de loin la robuste silhouette d’un videur. Sans le faire exprès, et sans doute trop concentré sur mes pensées, je percutai quelqu’un. Je ne fis pas immédiatement attention en voyant cette personne, mais à ses yeux d’émeraudes, profonds et lumineux, je me raidis. Elle était là. Celle que je n’avais pas revu depuis plusieurs semaines, peut-être même plusieurs mois. Naturellement, je m’étais inquiété pour elle, mais à chaque fois que j’avais cherché à la joindre, je n’avais obtenu de sa part aucune réponse ; pas un coup de fil, pas un message, pas même une visite à DELORME. J’étais allé jusqu’à demander à Hilton s’il ne l’avait pas virée, l’héritier m’affirma que non, mais que l’envie ne lui en manquait pas. Chris Anders n’avait également pas eu de ses nouvelles, Maria Sanchez non plus. A chaque fois que je cherchai à en savoir davantage sur elle et sur sa santé, on m’envoyait paître. Ajoutons en prime les tensions avec la Jeunesse Dorée, Brenny et les affaires qui chutaient mortellement. J’avais connu un mois plutôt difficile. La revoir me procura un sentiment étrange, que je n’avais pas senti depuis longtemps ; mon cœur se mit à battre à tout rompre. Le sang courait dans me veines, et rougissait mes joues. Mon visage était brûlant. Mes mains frémirent, comme mon corps tout entier. Je la fixai, sans dire mot ; mes iris bleutées noyées dans l’océan chaud des siennes. Tout se figea autour de nous ; l’éternel jouait une douce mélodie, incomparable et riche en émotions. Ce regard. Cette belle bouche, rouge et inspirant le désir. Tout cela fit rennaître en moi les souvenirs. Hélas, tout s’embruma lorsqu’elle éleva le ton, se voulant piquante et railleuse. Le nom de Penny sonna dans sa bouche comme une vraie insulte. Un soupir franchit la barrière de mes lèvres. Je baissai la tête.

Adrianna, je…Sans plus attendre, la ténébreuse styliste s’arracha de mon emprise ; ses talons claquaient sur le béton glacé du parking. Je crus entendre quelqu’un héler mon prénom : Pierce m’adressa un sourire encourageant et je lui fis signe d’entrer en m’attendant. Toutefois, je connaissais bien Brandon, sa curiosité était aussi grande que sa réputation. Il resta planté près du vigile tout en m’observant presser le pas jusqu’à Adrianna, jusqu’au destin prometteur que je voulais récupérer. La brune jeta à l’avant son sac à main. Attends, attends. Je t’en prie, demandai-je en déposant ma main sur la sienne afin de refermer doucement la porte. Un frisson me prit entièrement ; sa peau était aussi soyeuse que dans mes souvenirs. La sensation était délectable. Je frémis encore jusqu’à en avoir le souffle coupé. Ne pars pas. S’il te plait. Ce n’est pas ce que tu crois. Entre Penny et moi rien ne s’est passés. Tu sais à quel point les médias exagèrent, ironisai-je. Je ne mentais pas totalement ; rien de concret ne s’était passé car Brandon était intervenu. J’aurais eu des remords, certainement et je ne remercierai jamais assez l’acteur de m’avoir fracassé le nez. Ecoute, je suis désolé. Je ne voulais pas te gâcher la soirée. Je…Les mots me manquaient ; que pouvais-je dire pour ma défense ? Pour la garder encore un peu à mes côtés ? Ses belles prunelles de jade me détaillèrent, trait par trait. Je…Où étais-tu passée ? Je me suis inquiété pour toi. Pourquoi ne répondais-tu pas à mes appels ? Pourquoi n’es-tu plus à MODE ? Adrianna, tu es sûre que ça va ? Demandai-je en la voyant frémir, comme si elle eut été atteinte par une forte fièvre. Ses yeux me fixaient, vides. Sans le moindre émoi, si ce ne fut qu’une lueur de rage, d’amertume. Le silence retomba ; oppressant, accablant…Tuant. J’espérai qu’elle allait nous en délivrer.

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Adrianna Duncan
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I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA 1329753707272

D’une lenteur mortifiante, le temps continuait à s'égrener et à chaque seconde qui filait, ma patience, fragile comme une feuille d’automne, se recroquevillait. Elle se fanait. Cette attente. Un affreux tourment que, même l’ambiance fantasmagorique du Nightclub, ne parvenait pas à distraire ! Assise en un coin noir, dans l'espace des âmes oubliées, je sirotais nerveusement mon verre de Cognac, le regard vide. L’esprit ailleurs, j’étais comme perdue. Une personne qui, ne sachant plus où elle est, demande aux moindres choses de lui apporter une espèce de réponse. Je scrutais les lieux, détaillais l’audience…Au bout de quelques minutes, soit une éternité, le palais des milles et une nuit perdit ma trace. À travers la fumée piquante du tabac, l’effluve enivrant des liqueurs et les lumières colorés à souhait, mon ombre et d’une finesse ténébreuse, dessina son trajet vers la sortie, là, où sans le faire exprès, je percutais cette personne qui avait osé me disputer l’accès. En relevant la tête, je le vis et comme par magie, mon regard vitreux reprit vie. Je la goûtais. Cette bouffée d’émotions et de bienêtre qui venait de s’engouffrer dans les abîmes de mon âme. Il était là, entrain de me fixer de ses yeux cobalt, aussi profonds qu’un océan ; deux merveilles suspendues dans le fil du temps. La fraction de quelques instants, j’oubliais mes soucis, mes douleurs, mes malheurs…j’oubliais tout et dans le tourbillon machinal soufflant sur les lieux, je ne distinguais plus rien. Plus rien autre que les battements de nos cœurs qui se mariaient dans la plus suaves des mélodies. Un rythme à cent à l’heure, soulignant une à une les traces de notre bonheur d’antan. Une œuvre qui, hélas, ne fut que mirage et, en un rien de temps, la réalité me ressaisisse et de sa cruauté monstrueuse, elle expulsa mes fantasmes, laissant seule, la nostalgie vadrouillait dans les environs accablés de mon âme. De quelques pas furtifs, je reculais, retraçant et à contre cœur une sorte de pont entre nos deux mondes. Ces deux royaumes qui autrefois, ne faisaient qu’un seul et unique univers ; la terre d’un amour éternel, presque irréel. Devant lui, je perdis mon arrogance et dans mon esprit, comme dans un parlement dépouillé d’harmonie, plusieurs voix psalmodiaient leurs récits antithétiques. De celle de mon cœur tenant un long discours idéaliste et passionné à celle de ma raison récitant la vérité des choses et jusqu’à celle de mon âme criant, haut et fort, son malheur et le besoin de retrouver son bonheur. Soudainement, ma vision devint plus claire, plus dégagée. Sortant de l’ombre, la voix de la différence fut la seule à retrouver le chemin à ma pensée. Froide et distante, je jouais donc l’hypocrite dans toute sa frivole magnificence. Mes propos furent brefs, sans émotions. Drew en était presque offusqué. Finalement, je lui souhaitais une bonne soirée avec sa nouvelle compagnonne et à l’instar des fumées pourpres qui s’enrobaient derrière la noirceur des nuages embrumés, je me zébrais de la scène.

Aspirant l’air de dehors, mille bruits m’arrivaient. Je les reconnaissais, un à un, depuis celui des passants isolés, à celui des ivrognes et des ombres singulières et jusqu’à celui, savoureux et bien distinct, de Drew. Il m’appelait, mais j’étais comme blindée par une force qui m’était nouvelle, limite étrangère. Je continuais donc d’avancer jusqu’à ma voiture. Ouvrant rapidement sa portière, je l’entendis une nouvelle fois, ce ton aussi doux que le chant des arbres qui, m’interrompit une fois de plus l’avancée. Il voulait que je l’attende. Il perdait son temps. Je n’étais plus son Adrianna ! Soudainement et telle une caresse appétissante, je sentis sa main effleurait doucement la mienne et c’est d’un geste coloré de la plus exquise des tendresses qu’il referma la portière avant de me fixer de son regard étoilé d’espoir. Il voulait me faire comprendre que rien ne s’était passé entre lui et Penny. Que tout ce que la presse raconter n’était que mensonges et exagération. Ses mots s’embarrassèrent et ses yeux miroitèrent alors qu’il tentait tant bien que mal de se montrer le plus convainquant possible. Le regard placide, je le laissais finir ses explications avant de remettre mon insolence en œuvre. -« C'est bon, tu as fini ton monologue ? » M’enquis-je, froide, avant de rajouter.-« Très bien. Maintenant Tu sais ce qui m’intrigue le plus ? Ton attitude ! Nous sommes plus ensemble et donc ta vie personnelle ne me regarde en rien ! Tes explications, je n’en ai que faire ! Donc s’il te plait, épargne-les pour quelqu’un qui s’y intéresse, la presse à scandale par exemple. » Dis-je le ton sec et le regard toujours aussi dur que la pierre. L’étonnement manifesté par le jeune homme me perça furtivement le cœur, mais je restais de marbre. Il s’excusa ensuite de m’avoir gâché la soirée. Je ne disais rien et comme si j’avais perdu le scénario de ma comédie, aucun mot ne sortait de ma bouche. Je l’aimais, encore plus qu’avant et à chacun de ses soupirs accablés et de ses regards désappointés, je sentis une partie de mon âme se liquidait à jamais. Sans lui, mes jours n’étaient plus que tristesse et grisaille. En ce moment, ma vie entière pouvait se résumer en un grandiose chaos ; un puits de terreur et de répression. À son tour, Drew s’arrêta de parler. Comme si, à lui aussi, les paroles s’échappaient. Suite à mon comportement immotivé, son regard se revêtit vite d’un sombre voile d’inquiétude et après quelques secondes à quêter la sortie, ses mots retrouvèrent enfin une échappatoire. Mon absence de la scène des derniers événements l’ennuyait terriblement. Il s’inquiétait toujours autant pour moi. Face à une telle affabilité, je ne savais plus où donner de la tête. Chanceuse ou déveinard ? Je ne saurais le déterminer ! Alors que je cherchais des réponses rassurantes à ses questions, mon regard se falasha naturellement sur cette voiture qui venait de se garer tout près de la sortie du parking. Luke. Enfin ! À cet instant là, je savais que je devais écarter Drew de la scène. Chose que je ne pouvais faire en usant davantage de mon impertinence. Je changeais donc de face ! –« Drew écoute, je…je suis vraiment désolé. Tu ne m’as pas gâché la soirée, bien au contraire…Et pour ce que je viens de te dire, je…J’ai juste voulu te faire comprendre que tu ne me dois pas des excuses, mais apparemment, je me suis très mal exprimée et je m’en excuse !» Dis-je sans effort. Pour la première fois depuis quelques semaines, je parlais le fond de mes pensées, mais pas pour le plaisir de le faire, mais plutôt pour échapper aux questions d’un Drew inquiet, ne serait-ce que l’ombre de quelques minutes ; le temps d’aller chercher ma commande sans éveiller les doutes et courir le risque de dévoiler les cartes de mon jeu mortel.-« Et si je t’offre un verre pour me faire pardonner ? Tu…Tu m’as tellement manqué et puisqu’on est là tous les deux, ça serait dommage de ne pas en profiter pour parler et prendre des nouvelles de l’un et de l’autre, qu'en dis-tu?… Je te rejoins au Nightclub dans quelques minutes ? Juste le temps de passer un petit appel à Maria !». Dis-je, légèrement agitée. Toute cette mise-en-scène que je venais de dresser, m’avait complètement épuisé. Subitement, une chaleur belliqueuse s’empara de ma chair. Dans cette nuit froide, je me sentis fléchir. En ce moment, je n’attendais plus que Drew reconquit la salle du Nightclub pour que je trace mon élan jusqu’à la voiture de mon dealer. Désormais, ce n’était plus une illusion, mais une réalité. Mon addiction me contrôlait la vie et dans son royaume je n’étais qu’un vulgaire pion qui errait au gré d’une ivresse mortelle. Ignoble. Je l’étais. Mais même dans le plus hideux de mes états, je pensais à lui. Jamais ô grand jamais, je ne lui permettrais de rajouter mes problèmes au livre de ses craintes, déjà bien rempli. Si je l’avais quitté, c’était pour une raison qui maintenant, semblait encore plus valide que jamais. Il devait donc, d’une façon ou d’une autre, s’arrêter de s’inquiéter pour moi. Je ne valais pas la peine et au Nightclub, là où je venais de lui donner rendez-vous, j’aurais pour mission de lui faciliter cette tâche, en signalant à sa conscience que, la femme que j’étais devenue, ne portais rien de son ex-fiancée, si ce n’est que son nom…
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Drew L. Delorme
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Drew L. Delorme

▌MESSAGES : 1253
▌LOCALISATION : Beverly Hills
▌JOB : Héritier de la célèbre maroquinerie Delorme.
▌EN CE MOMENT : Vient de lancer la nouvelle collection printemps chez DELORME.
▌JUKE-BOX : Carly Rae Jepsen- Call Me Maybe
▌AVATAR PRIS : Tom Welling

Relations & Informations
» Humeur:
I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA Left_bar_bleue5/100I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA Empty_bar_bleue  (5/100)
» Arme / Pouvoirs ::
» Your Relations:
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MessageSujet: Re: I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory ღ DRANNA   I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA EmptyMar 10 Avr 2012 - 19:44

I was born the day I met you, lived a while when you loved me, now I’m just a memory  ღ DRANNA Tumblr_lrol7qxyER1qb6wmjo1_500

Après une journée de dur labeur, je ressentais le besoin de sortir un peu, de m’aérer et justement l’invitation de Brandon tombait à pic. Une fois que la nuit fut pleine et obscure, je pris ma Royce Roll en quittant DELORME ; la voiture glissa furtivement le long des ruelles éclairées avant de rejoindre les abords agités du Night Club où visiblement toute la populace s’était amassée. Descendant du véhicule, j’en confiai la clé au voiturier qui s’occupa de correctement la rager et la bichonner. D’une allure plutôt monotone, je m’avançai vers l’entrée du club tout en ayant le regard perdu sur mon téléphone ; je lisais les dernières actualités sur le BYOL de certains de mes complices, espérant qu’à travers les lignes, je trouverai quelque chose d’assez réconfortant sur Adrianna…Ou bien des nouvelles sur la bourse et le cours des matières premières. Oui, j’en faisais une obsession. Je ne pouvais d’ailleurs pas m’empêcher de consulter les sites de bourse, c’était ainsi ! Brusquement, je bousculai quelqu’un. Encore sonné, je peinai à redresser la tête ; l’inconnue me balança quelques grognements et quelques jurons. Cette voix, je la connaissais entre mille. Soutenant ses yeux de jade flamboyant, je frémis. Adrianna. Que faisait-elle ici ? Allait-elle bien ? Tant de questions me vinrent à l’esprit. Je voulais toutes les lui poser, mais en vain, la styliste était sur la défensive, peu prête à me donner satisfaction dans ma quête à la vérité. Baissant le regard, j’en eus le visage brûlant ; j’étais quelqu’un d’assez émotif, en dépit de mon air assuré et autoritaire. La voir ainsi, si dépravée me faisait quelque chose. Je me sentais coupable. C’était comme si j’avais œuvré à la création de cette Adrianna sordide. Rangeant nerveusement mes mains dans les poches de mon jean, je cherchai à répliquer pour lui expliquer la situation alors qu’elle médisait sur Penny. Elle la haïssait. Cela se voyait, cela s’entendait et se sentait. « Calme toi. Tu m’as en quelque sorte posé une question et je t’ai répondu. Je n’ai rien fait de mal. » Je me retins. Habituellement, mon impulsivité et ma rage de vaincre prenaient le dessus, mais pas cette fois-ci. Adrianna paraissait nerveuse, fébrile ; elle cherchait du regard une quelconque lueur sur l’horizon pourpre. Je ne comprenais rien. Je ne voulais rien comprendre, cela me prenait vraiment trop la tête. Elle baissa les yeux, observa durant de longues minutes un silence cérémonieux avant d’enfin s’excuser. Un sourire me passa furtivement sur les lèvres, alors que mes yeux cherchèrent désespérément à s’accrocher aux siens, tant ils étaient beaux et étincelaient d’une lueur de sincérité incroyablement sublime. De la jade, du saphir et du diamant mêlés. Polis à souhait. «Ce n’est rien, je comprends. J’aurais sans doute réagi pareil. » Mentis-je. « Ne sois pas désolée. Je t’assure, ce n’est rien. » Dis-je pour la rassurer. Instinctivement, je posai ma main sur son épaule comme pour la calmer et la rassurer. Un frisson me traversa tout entier. La jeune femme m’adressa un demi-sourire, alors que ses yeux se baladaient sur l’horizon étoilé. Elle cherchait quelque chose…Ou quelqu’un. Je n’en avais pas la moindre idée. Mais elle me semblait tracassée. « Tu es sûre que ça va ? Tu as l’air préoccupée. » Je la connaissais par cœur. Elle ne pouvait pas se permettre de me mentir. Aussitôt, Adrianna se radoucit et me proposa de boire un verre afin de discuter un peu ; le fait qu’elle m’accorde encore de son temps et de son intérêt me fit l’effet d’un baume au cœur. Je me sentais presque renaître. « Ca me va. Ne sois pas trop longue alors. »

Sans plus attendre, je me ruai vers l’entrée du Night Club. Brandon devait probablement être à l’intérieur à m’attendre ; je devais m’excuser auprès de lui. M’engouffrant en même temps que certains clients, je remarquai que l’ambiance était électrique ; la musique assourdissante déchainait les foules. Il y avait un sordide parfum de dépravation dans les airs alourdis par les notes puissantes de l’alcool d’ambre. Charles avait une sacrée vision de la luxure ! Tous ces bars respiraient cette même ambiance ; cela me gênait. Je n’étais pas accoutumé à trinquer au milieu de villes aux mœurs légères. Cherchant du regard mon meilleur ami, je poussai doucement les inconnues qui me faisaient des avances ; certaines allaient même jusqu’à poser leurs mains sur moi. Je crus voir Pierce dans le carré VIP et sans plus attendre, je m’y ruai. « Brandon, écoute il y a Adrianna et on a décidé de boire un verre en parlant un peu. Ca ne te gêne pas si je décline ton invitation pour ce soir et qu’on la reporte à un autre ? » L’acteur d’Hollywood afficha un grand sourire et déclara d’une voix enjouée à sa bande d’amis que j’allais enfin ‘re-conclure’ avec la styliste. Je soupirai. Il avait sans doute un peu trop bu. Avant de repartir vers le bar, je le mis en garde ; il devait être vigilant avec l’alcool…Sa réputation et sa relation avec Penny étaient en jeu, et je ne voulais pas qu’il se blesse ou qu’il la blesse encore. Les danseurs fourmillaient fiévreusement sur la piste de danse ; la chaleur était monumentale, étouffante. A chaque pas, je frissonnai. J’attendis quelques minutes près du comptoir, mais aucune présence de la jolie brune. Inquiet, je décidai de sortir du bar ; j’étais assez impatient à l’idée de passer un moment avec elle, de lui expliquer mes motivations et mes aspirations nouvelles tout en la confortant dans l’idée que finalement, je n’aimais qu’elle et que c’était avec elle que je voulais finir mes vieux jours. Elle, et personne d’autre. Enthousiaste, empressé, rapide, je sortis du Night Club. L’entrée était encore occupée par plusieurs jeunes qui espéraient entrer dans le club très prisé de l’allemand. Je crus entrapercevoir Adrianna au coin d’une ruelle, discutant discrètement avec un jeune à l’air un peu louche. A pas furtifs, je m’approchai d’eux, allant jusqu’à sournoisement me cacher dans l’obscurité naissante des ruelles ; la lune n’en éclairait que quelques pans, dont l’entrée et la sortie. Tendant l’oreille, j’entendis la styliste et l’inconnu échanger quelques paroles. Ils parlaient de dette…De ‘came’. Assourdi par de telles paroles, je ne pus m’empêcher de frémir quand le vent s’engouffra promptement dans la ruelle. Je les observai du coin de l’œil. Elle lui tendit une enveloppe pleine de billets tandis qu’il lui fila quelques sachets de poudre blanche. Remonté comme jamais et désolé d’avoir été si stupide, je m’avançai jusqu’à eux, en retroussant les manches de ma chemise, la veste fermement tenue dans la main gauche. « C’est donc ça ta vision du coup de fil à Maria ? Discuter avec un dealer miteux dans des rues crasseuses ? » Le type chercha à rappliquer en me traitant de bobo ridicule –tout en saupoudrant le tout de jurons horribles à ouïr. Il m’agaça au plus haut point. Brusquement, je lui donnai un coup de poing pour le faire taire, sous le regard scandalisé d’Adrianna. Le dealer m’insulta une dernière fois en me promettant vengeance et damnation avant de disparaître dans les ténèbres de son monde sordide. « Tu m’as menti ! Tu t’es moqué de moi ! Tu m’exaspères ! Je n’ai pas à me mêler de ta vie, certes, mais quand je vois que la femme que j’aime est entrain de se ruiner, je ne peux pas rester silencieux et la laisser faire. Donne moi ça ! » Dis-je en cherchant à lui arracher des mains les sachets. Je parvins à en prendre un, mais Adrianna refusait de lâcher prise. Le sachet éclata et la poudre blanche se répandit dans les airs. « Mais que te passe-t-il par la tête ces derniers temps ? Tu t’absentes ? Tu te drogues ? Tu te rends dans des endroits louches, tes fréquentations laissent à désirer. Que se passe t-il Adrianna ? » Je la regardai de mes yeux bleuis d’inquiétude. Que se passait-il ? Je me sentais mal.


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