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Dean Winchester
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Dean Winchester

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MessageSujet: « I should play, maybe she'll hear me » × F. Donovan.   « I should play, maybe she'll hear me » × F. Donovan. EmptyJeu 16 Fév 2012 - 21:26


If I could have a minute please
Faith & Dean
«I would love in my life but not in my dreams because I couldn't reach you. Yes, I would love in my life where lips against lips my love grow. I'd be thrilled, oh yes I would love in my life … but not our memories where I beg to love...I'm really missing you and I wanna be where you are, I should play, maybe you'll hear me.»


Et elle venait à lui , glorieuse était-elle, mais douloureuse demeurait-elle. Elle le harcelait de bras invisible, et lui murmurait tout bas des paroles, des prouesses maléfiques. Elle portait en elle, un masque malsain, un masque vilain. Terrible et fatadique était-elle, lorsque seul, elle se joignait à lui. Elle l'ensorcelait, le domptait, puis, le séduisait. Elle seule avait les mots, elle seule portait son fardeau. Elle lui ressemblait, le complémentait, le comblait. Autour de lui, elle était et se fondait. Oui, cette mélodie l'assaille, et le dénude. Elle l'englobe et l'enferme, l'encercle dans ses bras et l'embrasse ardemment. Elle le tue à petit feu et pourtant, elle est son seul réconfort, son ami, la seule d'ailleurs. Il a tout perdu pour elle, et elle a tout gagner pour lui. Elle sourit, et lui s'accable de remord. Elle ne comprend pas son humanité et s'efforce de lui retirer en vain. Il y a cette bonté en lui, cette bravoure qu'elle n'avait jamais pu voir auparavant. Elle tente de le désarmé de celle-ci, mais sans réussite. Alors, elle continue son travail, le mets à terre et l'adoucit de ses paroles mouvantes. Elle l'entraîne vers la fin, vers la chute et il l'écoute sans mot dire, s'exécute. Il devient ce qu'il n'aurait jamais imaginé, ce qu'il aurait toujours detesté. Il devient un autre que lui, un étranger. Il voit le bien, l'approuve et pourtant, il fait le pire. Oui, il fait le mal, le créer et s'en ravi également. Il aime à se hair, se punir mais lorsqu'il est là, face à ses victimes, il se sent puissant, comme supérieur aux autres. Il oublie sa tristesse, ses chagrins, et s'enferme dans un monde qui est le sien. Un monde où la souffrance s'afflige sur d'autres visage que le sien, un monde où la jouissance l'envahit. Elle est si belle et si vile, que la sentir lui procure des sensations inavoués, de malines sensations. Il sait que c'est mal, et en a honte. Mais il ne peut rien y faire, il n'y peut rien. Le mal l'a pris sous son ailes, et la reconvertis en une sorte de martyr déchu des cieux. Il l'observe et le ravir de sa mélodie, il l'habille de son regard habile et ne le laisse respirer qu'a la nuit tomber, lorsqu'un voile obscure recouvre le précipice. La vérité ? Dean était seul. Il n'avait plus personne à qui parler, taquiner, se confier. La compagnie humaine lui manquait, même s'il n'osait se l'avouer. Il aurait tant voulu " la " revoir, mais il savait qu'elle ne le reconnaîtrait pas. Il songea à elle, comme on songe à une belle créature, à un ange béni des cieux. Elle lui avait enseignée l'amour, comme le chagrin, le bonheur comme le malheur. Dans ses bras, Dean avait put goûter aux immenses joies des ébats amoureux et plus particulièrement encore la vie à deux. Elle avait été pour lui, cette lumière bénéfique que l'on ne fréquente qu'une seule fois dans notre vie, cette lumière qui un jour s'éteint, et revient sans cesse dans le noir, alors que notre esprit vagabonde dans le précipice. Elle est l'odeur du vent, et la froideur de l'été. Elle est les flocons de l'hiver, et la rareté de l'eau dans le désert. Elle est l'étoile céleste, et la grande ours dans le ciel. Elle est ce qu'il a toujours désirer, ce qu'il a toujours voulut. Mais on le lui a retirer, et désormais, seul dans le noir il se surprend à penser encore à elle, à cette femme qu'il a aimé et qu'il ne cessera d'aimer. Vivant lentement comme une ombre qui fuie, dans ses nuits longues et douloureuses, Dean la rêvait, la sentait. Elle l'envahissait, et le consummait. Elle se faufillait comme une ombre le laissant seul dans la pénombre. Il l'avait perdu, elle, l'amour de sa vie, de sa douce folie, sa muse de tous ses espoirs, son mirage.

Dans l'ombre, tout se ternit, tout s'enfouit. Il pense à elle, comme toujours, il pense à ce qu'elle pourrait faire, avec qui elle pourrait être, ce qu'elle pense. Il pense à ses douces nuits en sa compagnie, à ses baisers incessés, à ses caresses vacillantes. Il pense à elle, comme il pense à au beau temps. Il pense à elle comme il pense à la pluie. Il pense à celle qu'il a perdu et qu'il ne retrouvera sans doute jamais. Celle qu'il a aimé, et qu'il aimera jusqu'a la fin. Celle avait qui il aurait aimé fondé une famille, et procréer. Celle avec qui il aurait voulu voir briller son avenir. Il pense à tout ceci et se renferme dans sa colère, dans sa tristesse. Il faut qu'il oublie, qu'il oublie vite. Alors, il se retrouve là, dans un cage en flammes, des armes à la main, un sourire sadique aux lèvres, et du sang sur les mains. Il pointe son couteau dans la chair d'une de ses victimes, et les regarde souffrir autant que lui souffre. Il y prend du plaisir, et continue dans sa lancée, il continuera jusqu'a l'épuisement. Morphée viendra le chercher dans ses bras de cendre, elle l'endormira, et lui somnolera, berçer par ses bras et sa poitrine. Le lendemain, il se réveillera en sursaut, comme à son habitude d'ailleurs. Des perles froides dégoulineront le long de son front et de son torse, lui rappelant ô combien le monde lui manque, ô combien elle lui manque. Mais d'un geste spontanné et brutale, vif et ardent, il essuyera sa peine d'un trait. Ses perles de sueurs s'effondreront à terre, se mêlant dans la masse mortuaire du paysage en feu. Comme à son habitude, une subite envie se tisse à l'intérieur du jeune chasseur, celle de revoir le monde des vivants, et plus particulièrement de la revoir, elle et ses yeux brillants, elle et sa chevelure dançante, elle et tout ce qui la constituait. Alors il s'éveil, pense à elle, et laisse échapper un dernier soupir avant de ne s'engouffrer dans la cabine de douche. Il laisse l'eau chaude glisser sur son corps, et essaie une fois de plus de ne plus penser à elle. Un nuage d'incertitude embaume l'eau qui se faisant de plus en plus ardente, laissant ainsi sur le dos du jeune homme, la couleur des flammes des ténèbres. Une fois sa toilette terminé, Dean s'empresse de rejoindre le monde des vivants. La-bas, il est encôre tôt, beaucoup trop tôt pour que les ruelles soient envahis par la foule. La lueur de l'aube brillait sur les pavés et Dean gambadait près du canal. Sur son chemin, il aperçut quelques enfants et un sourire s'initia automatiquement le long de ses lèvres pincés. Les minutes s'écoulaient tandis qu'une douce mélodie émanait dans le coeur du jeune homme. Chaque pas qu'il exécutait, était une avancée vers l'avenir mais aussi une marche vers le passé dont seul son cœur se sentait encore attaché.

Il l'entendait encore, la mélodie lui parlait, lui murmurait « Me voici » dans un flot d'oublie. Dean était persuadé qu'elle l'entendait, le comprenait et même le voyait. Il continua son chemin sans mot dire, et s'arrêta près d'un parc. Un nuage clair planait au dessus de lui, tournoyait et s'insinuait en lui. Il contaminait l'atmosphe et se traduisait par un lueur d'espoir. Non loin, un enfant à l'allure médiocre était muni d'une vielle guitare. Cette dernière paraissait avoir perdu son éclat, mais lorsque l'enfant en question posait ses doigts dessus, elle reprenait vit, comme-ci, lui seul pouvait la ressourcer, la réanimer et Dean se surprit à chanter par dessus les notes de l'enfant "To see the day that I hope for come back to me. I still believe that, we'll get it right again, we'll come back, to life again (...)" .Des ailes venaient à l'effleurer au delà des ombres mortes, l'envoyant au septième ciel et sous le regard admirateur de l'enfant, Dean se plaça à ses cotés, continuant la chansonette "We'll get older, we'll get over, we'll live We won't say, another goodbye again. You'll live forever with me ...Someday, someday." C'était une vielle reprise de John Legend, un des rares chanteurs que Dean appréciait encore. Les passants s'arrêtaient, applaudissaient tandis que les deux musiciens continuaient dans leur élan. Sentant de plus en plus de regard se poser sur eux, Dean avait l'espoir d'une présence humaine qu'il avait autrefois connu lors de douces et courtes nuit, une présence qui ne pouvait qu'apaiser ses maux. Ses yeux frémirent un peu, et soudainement, il se surprit à sourire dans le rythme emballé de la mélodie, il se sentait vivre tout simplement. Et Tout l'amour du monde, était dans son appel et les yeux appelés par la lumière qui grandissait à mesure des notes de l'enfant, Dean se sentir peu à peu partir dans un autre univers, un monde moins dure, et beaucoup plus doux. Une chaleur d'espoir s'étendait dans sa poitrine avec le sentiment qu'un regard le cherchait peut-être, allait peut-être croiser le sien, lui répondre. La vie avait reprit son cours, il se sentait vivant, et même plus qu'il ne l'avait jamais été.





Dernière édition par Dean Winchester le Ven 2 Mar 2012 - 17:13, édité 1 fois
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FAITH&DEAN ➸ I'm livin' in lucid dreams.


Encore. Ce rêve. Ce cauchemar. Elle s’éveilla en sursaut, la sueur emperlant son front et ses joues creuses. Elle tourna la tête dans tous les sens afin de s’assurer que ces blanches silhouettes ne viennent pas encore absoudre son esprit noirci par la peur, par le doute, par la rage. Mais rien. Le store entrebâillé filtrait les rayons du soleil ; un s’heurta doucement à la peau de son visage et fit luire davantage ses prunelles ternies par le chagrin. Pourquoi était-elle si triste ? Pourquoi les larmes ruisselaient d’elles-mêmes sur ses joues pâles ? Pourquoi tant de souffrance, tant de solitude qu’elle ne comprenait aucunement? Ces questions la hantaient autant que ces visages décharnés de ces êtres sans formes, et sans couleurs. Des fantômes peut-être ? Un genre de malin génie venu la chercher dans son curieux songe afin de l’arracher à la vie mais surtout à lui. C’était un homme sans visage. Ses pas pressés réduisaient de peu la distance entre son corps frêle et celui de l’imposant personnage ; ses épaules étaient larges, son torse paraissait musclé malgré le vêtement noir. Elle vit sa nuque où saillaient ses veines. Un homme. Rien d’autre ne lui apparut dans ce songe visionnaire. Descendant de son lit, Faith ôta un à un les draps de son corps longiligne, encore frémissant. Elle ouvrit complètement la fenêtre ; l’air tiède s’engouffra subitement, balayant l’odeur putride de la mort qui la guettait, tapie dans l’obscurité insidieuse de la chambre. Brusquement, elle referma dans un geste souligné par sa rage inexplicable, les volets et cacha la fenêtre derrière les rideaux. Elle se mit dos à celle-ci. Il lui fallait boucher toutes les issues, creuser son propre tombeau. Gagnée par une folie démente, la brune défit ses draps, revêtant ainsi en un suaire imaginaire ; elle voulait de nouveau s’ensevelir dans le lit de fer, mais elle eut un mouvement de révolte, essayant d’avoir ce coup d’éclat, cette ruse du condamné. Des yeux flamboyaient dans la pénombre. Ces regards inquisiteurs la transpercer de toute part, comme si elle eut été une proie facile qu’un chasseur aguerri venait de cribler de balles. Des rires la poursuivaient. On se moquait d’elle et de sa folie. La chambre lui parut hostile. Interdite. Recélant de plaisirs mortellement malfaisants. La lueur blafarde de la bougie éclaira sa lecture interdite ; comme un fruit devenu doux brisant son enveloppe, ces quelques lignes, rédigées aux courbes fantasques, hâtivement par une main d’homme, firent jaillir et projeter jusqu’à son cœur enivré l’attention de cet inconnu, dont le visage apparaissait voilé dans ses rêves. « Dean. » Qui était-il ? Ce nom sonnait faux à ses oreilles. Il eut même été suivi d’un quelconque retentissement funèbre. Les larmes lui montèrent aux yeux. Faith prit soin de plier à deux reprises ce précieux sésame ; sa raison lui affirmait dans un souffle enchanteur, que tôt tard, il lui ouvrira de nouveaux chemins, dont secrètement sa mémoire lui avait toujours préparé la découverte. Au moment où elle glissa la lettre dans la commode, les ombres disparurent. Tout était de nouveau calme et absolument silencieux. La mélancolie ne la guettait plus. Son cœur semblait être allégé d’un poids qui lui était hélas, dans toute sa pesanteur accablante, méconnu.

Bien que les vérités aient changé de sens et d’aspect à ses yeux, la jeune femme ne se rattachait pas qu’à son malheur ; ses mains tendaient vers la vie. Ainsi, elle sortit de sa chrysalide, concon obsur et gouffre à pensée, elle, la belle créature aux yeux brillants, batifolant dans le parc verdoyant. Les fleurs jouant sur l’herbe, l’eau se dorant au soleil ; tout le paysage environna aujourd’hui l’apparition de cette vérité. La brise carillonnant doucement à ses oreilles ; le parc était baigné par la chaleur délicieuse du soleil. Le parfum subtil de la terre mouillée, travaillée par les bras vigoureux des hommes. Le rire mutin de jeunes enfants courant dans tous les sens, les yeux pétillants d’amusement. Et elle, les cheveux au vent, dans sa petite robe colorée et légère, ondulant sur ses formes généreuses, galbant parfaitement sa silhouette de femme. Un petit gilet de laine recouvrait ses épaules. De ses yeux colorés d’espoir et d’insouciance, la dessinatrice peignait un nouveau monde. La vérité était là. Elle la voyait partout ; brillante comme le soleil. Fraiche comme la rosée. C’était un spectacle grandiose. Au loin, dans le parc, les immenses forêts vertes profilaient leurs cimes vers le ciel printanier tacheté de quelques nuages ; et le soleil écornant un à un ses pétales orangé, dardait le joyeux monde. Oui, c’était un beau spectacle, mais la mémoire de la jeune femme se reporta vers cet être sans visage, voilé par les ténèbres. Sous son œil, une perle argentée tomba. Elle se ressaisit souriante. Elle devait se défaire de lui. Les aubépines, les bluets, les coquelicots, les pommiers, les abricotiers fleurissaient près de la marre aux têtards où s’éparpillaient hasardement des nymphéas aux boutons d’or. Faith aimait cet endroit. Elle l’avait toujours apprécié pour son calme, sa fraicheur et sa secrète volupté. Les parfums des fleurs écloses butinées par les abeilles embaumaient l’air et se transformaient en une poussière que le soleil rendait étincelante au toucher. Grisée par ce regain d’existence, lentement, elle s’avança parmi cette foule recueillie autour d’un groupe de chanteurs. Leur voix haute enjouait l’assemblée. La jeune femme se laissa complètement submerger par l’émotion du soliste ; son timbre était incomparable, délicat. Invitant à l’ivresse et au péché. Son compère jouait quelques notes. Le tout était d’une mélodie fantastique. La foule s’amassa encore plus, curieuse et rêveuse, tout comme la brune qui fredonnait tout bas, ce petit air. Plus la voix s’élevait, plus son souffle se rompait tout comme son cœur dans sa poitrine se gonfla de sang, jusqu’à effleurer le seuil critique de l’implosion. Il martela contre ses tempes, éveillant brusquement sa mémoire de sa torpeur maladive ; des flashs l’aveuglèrent. Elle recula d’un pas, et d’un second, manquant de peu à perdre l’équilibre. Aussi frêle et maladroite qu’une aubépine secouée par la brise grisante, elle se retrouva poussée par la foule. Des mains la bousculèrent jusqu’au groupe de musicien. Ils riaient, criaient. Lui disaient de tenter un air avec eux. Les rouges blafardes, la brune tenta de se défaire de leur emprise, mais elle était trop faible ; telle une lame troublant la mer huileuse, elle s’abattit sur l’un des hommes. Maladroitement, honteuse, la dessinatrice se redressa et poussa dans un geste rageur le joyeux auditoire. La voix rauque s’arrêta au moment où elle contourna un arbre. Elle s’y abrita, se recroquevillant sur elle-même, tout en fredonnant le morceau qu’elle connaissait par cœur. Il lui rappelait quelque chose. Mais quoi ? « DEAN ! » hurla t’elle frénétiquement. « DEAN ! » répéta t’elle avec la même fureur. Ses yeux s’embuèrent de larmes. La fleur grandit alors, déployant ses pétales aux couleurs de l’espoir. « DEAN WINCHESTER ! » scanda t’elle. Ce nom se répétait en elle. Rengaine redoutable de sens. Son cœur se figea, grisé par la vérité découverte. Le visage lui resta cependant voilé. Obscur. Mais la lumière fut, lorsqu’elle entendit son prénom. Elle se retourna, ses mèches brunes dansant dans le vent avant de retomber subliment sur ses épaules. « Vous ?! » s’étonna-t-elle en reconnaissant le malfrat qui s’était engouffré chez elle. Sournoise, la chasseuse sur ses gardes, le dévisagea. « Qu’est-ce que vous faites ici ? Que me voulez-vous ? » Elle recula d’un pas de danseuse. Gracile et sublime nymphe qu’elle était. Elle allait fuir. Retourner en forêt, dans son antre sacrée.

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MessageSujet: Re: « I should play, maybe she'll hear me » × F. Donovan.   « I should play, maybe she'll hear me » × F. Donovan. EmptySam 10 Mar 2012 - 20:36


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«I would love in my life but not in my dreams because I couldn't reach you. Yes, I would love in my life where lips against lips my love grow. I'd be thrilled, oh yes I would love in my life … but not our memories where I beg to love...I'm really missing you and I wanna be where you are, I should play, maybe you'll hear me.»


La mélodie, se faisait de plus en plus forte, de plus en plus ardente et la vie, s'était peu à peu appropriée un goût amer. Son chant, quant à lui, saignait à mesure qu'elle insufflait dans le coeur du chasseur des souvenirs passés, oubliés. Pendant ces dernières semaines, Dean s'était comme volatilisé du monde extérieur néanmoins, il n'en demeurait pas moins, qu'il en avait prit des nouvelles. Certains anges, étaient venus le voir, le sortir de ses rêves utopique. Ils lui avaient dit, que Faith avait refait sa vie, ou du moins, qu'elle l'avait poursuivit là où elle en était restée. On lui avait dit aussi, que ses nuits étaient plus calme, et plus paisible, et qu'un sourire se fondait fréquement sur ses lèvres. Elle semblait heureuse et aimait la vie ; la vie sans lui. On lui avait parler d'elle, comme on parle d'une absente, on lui avait dit qu'elle allait bien, mais qu'elle ne reviendrait plus. On lui avait dit, qu'il devait l'oublier et qu'il serait de nouveau heureux. Et, visiblement, les anges n'avaient pas eu tord. L'image de son absence lui avait été bénéfique, et il se devait, de ne plus raviver les ombres mouvantes qui avait tant fait souffrir la jeune femme ; Faith était bien, bien sans lui. Il fallait qu'il l'oublie, qu'il jette au diable ses rêveries qui, ne tenant plus debout, s'enfonçaient au fond du précipice. Et maintenant, Faith était là, face à lui ; le regard perdu et perplexe, flageolant. Elle portait sur son visage, des traits rieurs et mélodieux qui se confondaient aux souvenirs heureux. Dean, quant à lui, l'observait de ses yeux doux et aimants ; mais peu à peu, ses paroles venaient à confusion, s'assimilant ainsi au voile obscur qui venait de se dessiner sur son visage stricte et sévère, froid et taciturne. Ses rêves et ses espoirs s'étaient terrés sous un coeur blafard et froid dont les ficelles se martelaient de jours en jours, de nuits en nuits. Faith semblait lointaine, et paraissait divaguer d'entre les perles d'argent qui l'avait tant séparé du jeune chasseur. Elle s'approchait dangeuresement de son visage, et s'en dérobait. Ses lèvres entreouvertes et frémissantes semblaient s'amalgamer, à une odeur douce et gourmande, chaleureuse et précieuse. Elles apportaient douceur et saveur, parmi un monde dévasté. Un frisson se répandit soudainement le long de l'échine du chasseur, et un désir incontrôlable le prit. Il eut la subite envie de lui sourire, de la prendre dans ses bras, de la serrer fort contre lui, si fort... et de l'embrasser encore et toujours, toujours et encore en y mêlant ses souvenirs d'autrefois, au renouveau d'aujourd'hui. Mais ces pensées lui étaient interdites, et ses gestes n'auraient qu'aggraver la situation. Il fallait qu'il démêle son avenir du sien, pour ainsi la libérer de son emprise. Il le fallait, oui. Son bonheur le contentait à ne pas réagir, à faire l'ignorant, pourtant, son coeur en flamme, le picottait, le brûlait.

Le chasseur avait tout perdu, la bataille mais aussi la guerre. Le monde lui avait retiré, ce qu'il avait de plus précieux aujourd'hui, ses amis, sa famille, et elle, Faith Donovan. Ange déchu, ou malheureux perdu, Dean s'assimilait à un homme dont la vie avait arraché tout ce qu'il possédait, un homme dont l'espoir s'était terré depuis un moment déjà. . Son corps dansait dans l'immensité d'un ciel défait et il songea à ses lèvres, sa peau. Une idée lui effleura l'esprit, et il se mit à croire en un lendemain à ses côtés. Peut-être qu'un jour, elle reviendrait dans ses rêves, scellant sa destinée à la sienne. Peut-être, qu'elle ferait à nouveau battre son coeur meutri, anéanti, et peut-être qu'un jour, elle serait sa réalité, qu'elle joignerait ses mains aux siennes, galbant ses lèvres à son coeur, son âme à son regard. Mais, Dean cheminait sous des cieux qui lui rappelait la couleur de sa flamme ; il avait le coeur martelé par l'envie et l'amour. Quant à Faith, elle ressemblait à un mirage lointain, une illusion utopique et parfaite dont les courbes dessinaient un merveilleux paysage qui l'anéantissait de jours en jours, de nuits en nuits. Son cou rêvait un paysage où Dean aurait voulu se faufiler, où il aurait noyé ses rêves à la réalité, déposant un drapeau innocent, et amoureux. Il aurait aimé, faire battre le ciel, pour sécher ses sanglots, construire un empire juste pur son sourire, mais malheureusement, le destin en avait décider autrement. Sa destinée se séparait à mesure où il la désirait, la voulait ; et plus il s'approchait d'elle, plus elle s'éloignait de lui. Ses lèvres, quant à elles, laissaient entrevoir une douce saveur, qui habritaient en elles, des délices passés, oubliés mais qui pourtant subsistait encore dans ses souvenirs, dans ses brides grisatres. Et sa peau, chaque parcelle fondait un empire où la douceur et l'envie s'y plongeait. Des flots d'amour s'y imprégnaient, adoucissant le monde à son toucher, l'édulcorant. Chaque partie de son corps, de son âme, reflétant un monde utopique où le bonheur demeurait haut dans le ciel. Et lorsque Dean plongea son regard dans le sien, une bride de souvenirs le submergeait subitemment, l'embrassant de ses bras mensongers.

Certains épisodes de son passé submergèrent en lui comme une haute vague. Et durant, ce temps infime où il se mit à pataugé dans ses propres souvenirs, il ne manquait pas une occasion de la revoir. Faith occupait une place prépondérante dans son coeur et dans ses pensées. Les fantômes de son passé s'abattait sur lui et une sucession de tableaux scintillaient sous ses yeux, l'un après l'autre, c'était une vue mentale de tout l'ensemble à la fois. En chemin, Dean savourait les moindres informations livrées par son ceveau, l'odeur du printemps, la peinture écaillée de sa peau, les rires qui résonnent au loin, le bruit de son souffle, les petits bouts de ciel qui luisait dans coeur. Il voyait réellement toutes ces scènes ; il les parcourait en se laissant toutefois le temps nécessaire pour qu'il n'en perde rien. Pourtant, dans l'ensemble, ça n'a pas duré très longtemps, du moins il n'en n'eut pas l'impression. Après tout ce remous, après cette longue avancée à travers l'espace gris, toutes ses pensées tournées vers elle l'attendait au bout du tunnel comme jaillissant devant lui. Une forme de pensée s'inscrivait dans son esprit, passant d'un mot à l'autre. Lorsqu'il réouvrit les paupières, il se retrouvait face à elle, une nouvelle fois, encore une fois.

" Je ne vous ai jamais vu de ma vie mademoiselle, vous faîtes erreur. J'ai sûrement un de ses visages que l'on retrouve partout. "



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FAITH&DEAN ➸ I'm livin' in lucid dreams.


Le parc ; son air frais, ses fleurs teintées de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, son orchestre, ses rires, sa mélodie, sa beauté. Tout cela requinquait la jeune femme. Elle se sentait revivre. La noirceur qui maculait encore son cœur s’amoindrissait alors qu’elle se délectait de ce morceau plein d’entrain ; cette voix chaude et sensuelle la réchauffait toute entière et la faisait frémir sans doute bien plus que la bise tournoyant dans les airs alourdis par le parfum du lilas et des roses qui étincelaient sous les caresses ardentes d’un soleil rougi d’envie. A pas de danseuse, Faith s’avançait le long d’une allée bordée par les jacinthes et quelques églantines étoilées ; leurs pétales portaient les perles du miel et les larmes des anges. Elle approcha doucement sa main d’une d’elle, caressa du bout des doigts ses pétales de velours où venait de se broder en un charmant motif emperlé, une abeille. Ses vrombissements donnaient à la mélodie se répandant à travers les cieux d’azur, une fabuleuse note. Quelque chose qui invitait au rêve, au voyage. Aussitôt, la chasseuse s’empara de cette invitation et à petits pas aériens, elle s’approcha d’un chêne centenaire ; y déposant soigneusement son sac, elle s’y installa enfin. Ses paupières lourdes et fardées retombèrent sur ses jolies perles nacrées, alors que ses lèvres frémissaient lentement, comme les brillants pétales des roses. Elle pensa à lui. Voile par voile, la jeune femme entrapercevait son portrait ; ses grands yeux d’émeraude, ses lèvres fines et taillées dans le rubis, sa peau brodée de perles et de velours, ses mèches damassées et brillantes. Il lui était de nouveau familier. Mais qui était-il pour elle ? La brune sentait qu’elle détenait la clé de ce mystère et pourtant, son esprit encore nimbé de brume ne lui offrait hélas, aucune porte à ouvrir ou à voir. La frustration courrouça ses tendres traits ; elle se redressa, agacée. Impatiente. Les mots peinaient à dépasser l’imaginaire ligne de ses lèvres ; ils étaient encore prisonniers de la haute tour d’ivoire de sa pensée. Tantôt ils échapperont à sa vigilance et enfin, elle pourra apprécier leurs confessions. Ramenant ses jambes jusqu’à sa poitrine, Faith déposa sa tête sur ses genoux et observa durant de longues minutes le soleil luisant dans le ciel. Elle repensa alors à cette lettre, celle qu’il avait écrite. Elle connaissait désormais par cœur le chant qui se dégageait de chacun de ses mots. Il avait signé son papier froissé de rage et trempé de quelques larmes, de son nom. Celui-ci lui revint subitement à l’esprit. Dean Winchester. D’une voix perçante et monocorde à la fois, la chasseuse le répéta, d’abord avec une certaine honte, les joues cramoisies, comme s’il eut été blasphématoire de le crier avec autant de passion, puis ensuite, la rage remplaça cette éphémère sensation de honte et là, elle l’hurla d’une fervente manière. Dean Winchester. C’était probablement lui, l’homme dont elle avait admiré le pâle portrait dans les ténèbres. Mais pourquoi sa pensée n’arrivait-elle à donner aucune couleur à ce visage livide et ossu ? Cet homme de mystère avait-il seulement compté pour elle ? A cette interrogation, son cœur se souleva, libérant le doute qu’il avait longtemps retenu prisonnier. Elle se redressa subitement, passa ses doigts fins dans ses cheveux brillants, effleura ses lèvres pulpeuses et carmines lorsqu’il apparut ; son visage, son air sûr et intéressé, sa carrure, son regard. Elle se rappelait si bien de lui. « Ne dites pas n’importe quoi ! - Cria t’elle, dédaigneuse en fronçant les sourcils. – Je sais qui vous êtes. Vous êtes celui qui était chez moi avant-hier soir. Ne mentez pas ! » Telle une nymphe, aux cheveux dansant dans le vent, aux yeux brillants de toutes les couleurs de sa terre nourricière, aux ses lèvres frêles et rouges de plaisir, elle s’approcha de lui, jusqu’à sentir l’ardente odeur qui se dégageait de son corps musclé. Il paraissait figé. Sans savoir pourquoi, la chasseuse glissa une main sur son torse et observa durant de longues minutes tous les cristaux qui fendaient ses iris verts. « Vous êtes Dean Winchester. N’est-ce pas ? » L’inconnu ne dit rien, mais vu la chaleur et les martellements répétitifs de son cœur sous le furtif passage de sa main, elle obtint une réponse. Doucettement, Faith s’écarta de lui ; elle se pencha à peine et attrapa l’hanse de son sac en cuir ; fouillant dedans, elle en sortit la précieuse lettre, encore écornée, froissée mais qui sentait son odeur, qui avait été marquée par ses larmes. Ses mots, son amour pour elle. « Vous avez écrit ça à mon adresse. » Doucement, la brune déplia le papier comme s’il s’agissait d’une précieuse feuille d’or ; ses yeux se mirent à scintiller de ces éclats prodigieux. « Vous y décrivez votre amour pour moi. » Aucun mot ne vint compléter cette annonce qui paraissait solennelle et qui imposait un silence cérémonieux. Le ciel parut s’assombrir, se chargeant de nuages emplis de pluie. « S’il vous plait, expliquez moi. Je suis absolument perdue. J’ai… » Elle hésita, peinant à retrouver les bons mots, les belles lettres, les plus nobles et celles qui émeuvent même un coeur dru d’haine. Ses prunelles s’emplirent de larmes et de poussières nacrées qui se mirent à briller le long de ses joues. La rivière roulait ses murailles azures au loin. Le vent s’éleva subitement, faisant taguer ce chétif corps, en proie à tous les tourments des tempêtes et des océans mugissants ; ceux dans lesquels elle s’était noyée en cherchant à approcher l’île de la vérité. « J’ai le sentiment de vous connaître. Mais… » Une larme perla au coin de son œil. La paupière s’abaissa à peine. Ses joues rougirent. Elle l’essuya. « Je n’ai plus aucun souvenir de tout ce que vous décrivez ici. De tout cet amour que nous aurions eu. De cette tendresse que j’avais pour vous. » Mettre leur romance au rang d’une grossière et simple hypothèse dut probablement heurter l’inconnu qui eut comme un mouvement de recul, celui d’un homme qu’une épée aurait tranché d’outre en outre, allant jusqu’à percer le cœur et l’évider de toute sa rouge et merveilleuse passion. « Je. Je. » Balbutiante, touchante, frêle. Voilà ce qu’elle était sans ses souvenirs, sans lui. La brune observa son inflexible visage, pâle, creux ; il posait sur elle un regard alangui, brillant comme une perle dont la lumière sublimait chaque écaille. « Avez-vous quelque chose à me dire ? A m’expliquer ? Je vous en conjure. » Faith se pencha vers lui, prenant doucement sa main dans la sienne. Une chaleur pleine se dégageait de sa paume. Elle frissonna à son contact. Son petit gilet glissa doucement, dévoilant une épaule, puis une seconde. Le souffle brûlant du jeune homme réchauffa ses paupières, sa nuque, redonna vie au fond d’elle, à ce brasier dont les cendres modelaient d’argent ses iris. Ses lèvres s’approchèrent des siennes. Un magnétisme impressionnant la captivait. Celui-même qui dessinait les contours incurvés de cette belle bouche. Elle voulait l’embrasser, y déposer tout son amour. Y retrouver le souvenir peut-être ? Son souffle carillonna sur ses petites dentelles de ses dents, les faisant tinter mélodieusement avant de trouver écho sur les lèvres de l’inconnu. Plus elle s’approchait de lui, plus le souvenir fécondait sa mémoire. Le cœur en feu battait en elle. Le vent faisait frémir les oiseaux dans leurs nids, en leur ôtant quelques plumes colorées qui se mirent à tourbillonner autour d’eux, à l’instar de pétales ternes que le vent avait arraché aux roses mortes ; le typhon se développa au dessus d’eux, tel un arc-en-ciel aux nuances pastelles et trompeuses. De ses couleurs grossières mélangées avec fureur, la noire tempête sembla les rapprocher durant quelques secondes à peine, de simples instants électrisant qui gardaient secrètement en eux, les douceurs de l’éternel. Toutes leurs mélodies, tous leurs secrets. Soudain, l’éclair zébra les cieux nouvellement drapés de soies pourpres. Il enracina ses aiguillons jusqu’au chêne sous lequel ils s’étaient abrités du regard inquisiteur et réprobateur des curieux et de ceux qui ne voulaient pas les voir ensemble, et l’arbre se mit à trembler convulsivement. Le temps avait soudainement changé. Tout comme Faith. Un soubresaut la prit à l’échine et elle recula, les prunelles d’un noir électrique. « Je suis désolée. Vous avez sans doute raison. J’ai dû faire une erreur..Pardon. Je.. » Bégaya t’elle. La téméraire glissa dans sa main la feuille écornée, rendant ainsi l’armistice afin de suspendre les hostilités. Elle referma les doigts du jeune homme sur l’arrêté temporaire de leur guerre, puis prestement, elle lui tourna le dos, les cheveux battant violemment dans le vent, réajusta son gilet sur ses épaules et observa l’horizon charbonneux où s’échouaient les âmes et les pleurs. D’un revers de manche, la jeune femme essuya une larme. Les Cieux refusaient de les voir ensemble. Leur parole était sacrée. Dangereuse. C’était la conclusion à laquelle, elle était arrivée. Titubant sous la pluie acide, la brune frissonnait ; son sang se glaçait dans ses veines bleues. Elle claquait des dents. La tempête était brutale, sibérienne…Elle devait partir. Et ne plus creuser. Jamais.

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Dean Winchester

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MessageSujet: Re: « I should play, maybe she'll hear me » × F. Donovan.   « I should play, maybe she'll hear me » × F. Donovan. EmptyVen 11 Mai 2012 - 14:46


If I could have a minute please
Faith & Dean
«I would love in my life but not in my dreams because I couldn't reach you. Yes, I would love in my life where lips against lips my love grow. I'd be thrilled, oh yes I would love in my life … but not our memories where I beg to love...I'm really missing you and I wanna be where you are, I should play, maybe you'll hear me.»


Son visage rieur, moqueur, cachait le vide dans lequel il s'était engouffré depuis plusieurs mois déjà. Son odeur, ses sourires, ses caresses, ses yeux caramélisés, sa bouche, ses lèvres, elle, tout d'elle, absolument tout lui manquait. Sans sa présence, la vie avait subitemment perdue son sens, et la solitude, quant à elle, avait reprit une place prépondérante dans son quotidien. L'amour qu'il éprouvait envers Faith n'était que pur bonheur, mais la solitude, quant à elle lui faisait mal, beaucoup plus de mal qu'il n'aurait voulut l'avouer d'ailleurs. Depuis l'enfer, la vie du jeune chasseur avait complètement changé, métamorphosant non seulement sa vie mais aussi tout ce qui l'entourait, y compris sa relation avec Faith, et même, son coeur. Il l'avait détruite, et lui avait volé son sourire, son coeur. Il savait, il savait qu'il l'avait fait souffrir, et qu'inconsciament, rien n'avait changé. Mais Dean avait comprit, il avait compris qu'une fin arrivait, que la fin arrivait. La fin des odeurs mélangées, la fin des calins volés, la fin des baisés au coin de ses lèvres, la fin de ses regards discrets, la fin de ses bras autour d'elle, la fin de ses mains baladeuses et de ses caresses intempétueuses, la finde ses mots, la fin de des maux. " Très bien, alors suis-moi." Dean lui tendit subitemment la main, quant à Faith, elle s'approcha un peu timide, un peu inquiète, et l'accepta, le suivant en silence. Il la reçut dans la sienne, la garda, sentit l'appel discret de ses doigts de femme, et empressa le pas, au rythme de ses émotions. Il était complètement dépendant de cette femme. Et, malgré son envie d'indépendance, il ne vivait plus qu'à travers elle, qu'a travers des souvenirs. Dean s'en voulait terriblement de lui avoir donné autant d'importance, dorénavant, plus rien ne comptait sans elle, à part elle. L'amour lui avait planté des clous dans son coeur, mais Faith, lui avait redonnée goût aux émotions, l'avait rendu à la vie. En son absence, ses yeux s'embuaient de mélancolie où chaque jour, le soleil se couchait, où chaque nuit, il somnolait encore. Son sourire, ses humeurs ne dépendaient que d'elle, son sourire n'était sincère et véritable qu'auprès de son visage, de ses doigts d'argent. Dean n'imaginait plus sa vie sans elle, oui, il était persuadé d'être la personne qui lui conviendrait le mieux mais, malheureusement, le destin en avait choisit autrement. Alors malgré ça, malgré les desseins qui leur étaient traçés, Dean ne pouvait se résoudre à l'abandonner une nouvelle fois, il ferait tout pour la retrouver, et l'aimer à jamais. Personne ne pouvait le comprendre, personne n'arrivait à le comprendre. Faith était bien plus qu'une simple femme, l'éloigner de lui, c'était le rapprocher du mal, du diable. " C'était ici, ici où tout à commencer, notre premier regard, notre premier baiser, nos premières caresses, et juste derrière, notre chambre, la chambre, celle où nous nous sommes désirés, mais aussi aimés." Dean l'observait de son oeil animé, son regard plein d'amour, se noyait subitemment dans le passé tandis qu'il sentit une main de femme le serrer, l'étreindre. Tout le monde lui avait conseillé de la repousser, mais c'était au dessus de ces forces, sa force, c'était elle, mais elle était aussi sa faiblese. Dean ne pouvait pas leur expliquer à quel point il l'aimait, parce qu'ils ne comprendraient même pas. Et, quoi qu'il fasse, une partie de lui même continuerait toujours de l'aimer secrètement, amoureusement. Personne ne pouvait imaginer ce qu'il ressentait pour elle, non, personne. Sa voix guérissait ses peines, et son visage adoucissait ses moeurs. Faith lui était devenu son essentiel, une addiction proche de la folie. Son regard se mêla subitemment au sien, et comme un rappel, Faith posa ses mains sur son visage.. Ils se sourirent avant de se perdre dans le regard de l'autre. Sans mot dire, Dean l'attira contre elle, en plaçant doucettement son dos, contre la paroi du mur. Il remontait sensuellement sa main sur le bras de la jeune femme lorsqu'il décida enfin de déposer ses lèvres vers sur son visage, sur sa bouche. Posant ses mains sur les hanches de la jeune femme, Dean se redressa subitemment, puis, observa ses lèvres. Il n'était plus qu'a quelques centimètres des siennes. Relevant les yeux, Dean mordit sa lèvre inférieure, et rapprochant une nouvelle fois ses lèvres hésitantes de celle de la jeune femme, il pressa fugeusement ses lèvres à celles de la jeune femme. A bout de souffle, ils détachèrent leurs lèvres. " C'est dingue, ce qu'elles m'avaient manquées..." Ses folies lui manquaient , tout ce qu'ils avaient, lui manquait. Maintenant qu'il se retrouvait seul, face à son propre reflet, face à elle, il se sentait comme, revivre. C'était leur dernier jour de rêve, leur premier jour de réalité, le jour de trêve. Son regard se fondait dans l'infini océan corsé de la jeune femme, qui, mordillant ses lèvres à la lueur du clair obscur, affrontait sans le vouloir, les ombres mouvantes de son passé. Il y avait dans ses yeux, une une lueur d'espoir qui pensait oublier la mémoire de son regard qui autrefois lui collait tant à la peau.




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