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 Abby' and Sam Ϟ It's been long time ...

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Abigail I. McAlister
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Abigail I. McAlister

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MessageSujet: Abby' and Sam Ϟ It's been long time ...   Abby' and Sam Ϟ It's been long time ... EmptyVen 6 Jan 2012 - 11:21

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What you became
It is scaring me



Nous étions en début de soirée. J'étais épuisée, à bout de force puisque j'avais pleurer autant qu'il avait plus ces trois derniers jours en apprenant l'affreuse nouvelle qui avait oser s'abattre sur mon Eve'. Je n'en revenais toujours pas : comment pouvait on être aussi fourbe qu'en venant briser l'honneur, la confiance en soi et l'égo d'une jeune femme aussi adorable qu'Evelyn ?! Notre espèce était elle sadique à ce point ?!?! J'étais outrée et enragée au plus haut point. Décidément, la vie ne vaut pas d'être vécue. Rangeant mes mouchoirs dans ma poche intérieure de mon blouson, je sentis mes mains vibrer de rage, prouvant combien je ne pouvais supporter la situation ; me rendant la tâche bien difficile. Je faisais donc route vers la sortie du parc où j'avais siéger pendant près d'une heure, essuyant soigneusement mes dernières larmes et faisant rebondir mon regard d'homme en femme qui avait le malheur de croiser mon chemin. Tous ces gens qui me dépassaient avec aisance, tout ce peuple : meurtrier et criminel, qui ne cherche en vain qu'à se délecter de la souffrance des siens. Honnêtement, qu'on s'en prenne à moi ? D'accord, j'endure. Qu'on s'en prenne à mon entourage : là, ça ne passe plus. Je refuse de voir, d'essuyer, de panser avec empathie, puisque je ne sais faire sans, la douleur de mes amis quand celle-ci peut être soigner plus radicalement. Non. Non. Et non. Désormais, coûte que coûte, je protègerai les êtres qui me sont chers contre tous ces monstres et ces assassins qui marchent à nos côtés au lieu de rester plantée devant une télé, sirotant avec excès une bouteille de jus de fruits.
Et si je ne dois jamais m'arrêter de courir, qu'il en soit ainsi. Et pas autrement.

C'est dans cet état de colère bouillonnante que je m'approchai dangereusement du parking. Quand, tout à coup, mon intrépide regard se posa sur un certain visage que ma cervelle décrypta comme familier. Des cheveux bruns, une taille et carrure déraisonnable,un style vestimentaire tout de jean et de cuir. Plus de doute : Sam Winchester ou" l'homme qui pourchasse les esprits jusque dans une chaufferie d'immeuble" est dans la place ! Cette bonne vieille tête brune me revenait lentement. Toutes ces heures passées à m'expliquer et m'apprendre le surnaturel, à me réconforter quand le moral n'y est pas, à être là pour moi le moment venu. Je me souviens. Une centaine de bières, un milliers de livres, un million de rigolades. Présent à l'appel même lorsqu'il n'est nullement réquisitionné, mon chasseur préféré serait il de retour pour une quelconque affaire de fantômes ? Maintenant que j'y pense. Sam était parti depuis quelques temps déjà. J'avais presque oublier sa face. Mais, d'abord, pourquoi était il parti ? Et qui plus est, sans prévenir ? Tout de même heureuse de le retrouver plus que d'avoir à le gronder, je me jetai sur lui, comme un fauve s'échappant de cage, et affichai un sourire aussi franc qu'enthousiaste.

Sam !!! Bon sang ! Sam Winchester !

M'agrippant à son avant-bras, je pris le temps d'examiner sa mine, terne, triste, sombre. On m'aurait amené une statue de pierre, c'était le même effet. Posant son lourd regard sur moi, je crus un instant qu'il allait me renvoyer d'où je venais, un coup de pied aux fesses. précautionneusement, je reculais donc d'un pas, le lâchant en douceur pour ne pas non plus à recevoir quelques mauvaises paroles de sa part. Il avait l'air plus qu'abattu. Un mort parmi les vivants. Un frisson me traversa quand je constatai tout cela. J'avais la nette impression que la seconde qui allait suivre, il s'effondrerait sur le sol, mourant, en pleine convulsion. Fixant ses pupilles, je réussi à dénouer un changement. Un gros changement. Comme une totale rénovation qui aurait mal tournée. Je me senti pâlir sous ce regard vide et profond à la fois. Je me devais de respecter ma nouvelle résolution : protéger et aider mes proches, quoi qu'il m'arrive. Lui le premier, qui m'avait tant soutenue dans les mauvaises passes et mes plus légendaires sauts d'humeur. Finalement, je revêtis à nouveau mon rictus, affichant de la gêne cette fois, et ne le perdis pas des yeux. Je penchai la tête vers la gauche, légèrement, et arquai un sourcil, tout aussi discrètement.

Çomment tu vas depuis tout ce temps ?

Spoiler:
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Sam Winchester
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Sam Winchester

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MessageSujet: Re: Abby' and Sam Ϟ It's been long time ...   Abby' and Sam Ϟ It's been long time ... EmptyVen 20 Jan 2012 - 18:22

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De mon ami, j'attends qu'il partage l'image que je me fais de moi-même, du moins dans une mesure raisonnable.
~Francesco Alberoni

A vive allure, il y avait cette silhouette noire et fugace qui me poursuivait. Plus je courrai, plus je le sentais derrière moi, me menaçant de sa sombre stature ; il m’effrayait. Je ne voulais pas me retrouver face à lui car je savais quelle était son intention ; me ramener mort ou vif à Juan. S’il pouvait me trancher la tête pour la lui rapporter, il ne se gênera pas. Ce gars, je l’avais croisé deux ou trois fois avec le brésilien ; c’était un démon, le cheveu lustré, l’œil vif, grand calibre, faible d’esprit. Très vite, je sautai par-dessus un fossé creux de quelques mètres ; fort heureusement ma nature de démon et mes sens encore alertes m’aidèrent à accomplir dignement cette prouesse. Je fonçai ensuite dans le bosquet, me terrai dans l’obscurité fraiche d’un champ de vignes, puis me ruai en direction d’un cabanon laissé à la nature sauvage. En refermant précipitamment la porte derrière moi, je repris petit à petit mon calme ; les traqueurs du brésilien me pistaient depuis plus de deux semaines, soit exactement depuis que j’étais revenu parmi les vivants. Le teint pâle, le front couvert de sueur, j’en avais encore la respiration haletante. Je bloquai précautionneusement la porte d’entrée en utilisant tous les meubles que j’avais sous la main puis m’installai lourdement sur une vieille chaise en bois rongé par le temps et le froid. L’état de cette cabane était déplorable, mais qu’importe je n’étais pas là en temps qu’inspecteur des travaux finis, je cherchais simplement à survivre. Une rafale puissante fit trembler les carreaux ; un se cassa d’ailleurs me procurant un immédiat tressaillement. Toujours aussi angoissé, je sortis mon arme, les mains tremblantes et moites. Je parvins à la charger vite fait, bien fait. Il était temps pour moi de déserter car les traqueurs de Moralès allaient me retrouver ; leurs sens étaient bien plus aiguisés que les miens. Malgré la sensation soudaine de faiblesse, je savais que j’étais incapable de mener à bien un combat contre l’un d’eux. Cette conclusion m’amena à bondir aussitôt de ma place ; je sortis vivement par la porte arrière de la cuisine poussiéreuse puis repris ma course effrénée à travers les bois jusqu’à enfin atteindre les abords luxuriants du parc. L’endroit était calme, paisible. Quelques individus s’y aventuraient gaiement, sourire aux lèvres ; leurs pas lents et feutrés à la fois dénotaient toute l’innocence et surtout l’ignorance de l’Humanité. Ils ne connaissaient pas le Mal qui sévissait en dehors des frontières chatoyantes de leur monde. Ils voyaient les créatures comme ancrées dans des mythes, faites d’on dits et d’un folklore propre aux croyances anciennes. C’était grotesque. Les gens me voyant débouler à toute allure de nulle part, le teint aussi pâle que celui d’un cadavre, ne purent s’empêcher de pousser quelques hurlements d’effroi. Cela m’obligea à reprendre un air neutre, impassible alors qu’au fond de moi, je bouillais de rage et que j’en avais les veines pétrifiées par l’angoisse. Le soleil ambré révéla à mes yeux la tête blonde et angélique d’une personne bien inconnue. Celle-ci me fixait, incrédule. Je ne voulais pas la voir. M’avancer en sa direction fut un acte osé par le cœur. Je ne voulais pas qu’elle me voit ainsi, qu’elle s’inquiète pour moi. A mes yeux, mon image de protecteur devait rester lisse, chatoyante, impeccable. Hélas, elle fit un pas vers moi ; je soutins son regard, affichant un demi-sourire. Une légère bourrasque souleva quelques uns de ses cheveux dorés formant autour de sa tête claire et souriante, une sorte d’auréole. J’avais toujours considéré ma protégée comme un petit ange. Elle était adorable, vraiment. Et particulièrement drôle. Nos grandes heures à bouquiner dans la chambre d’un motel délabré, ou encore, nos grandes escapades nocturnes à la recherche de créatures. J’avais accepté Abigail, sa nature, son secret et elle, en retour, elle m’avait accepté, apprécié même. Me dirigeant jusqu’à elle, je gardai ce sourire teinté d’hypocrisie aux lèvres ; une lueur vive illumina mon regard lorsque ma protégée glissa son bras autour du mien. Elle avait toujours été très expressive, très tactile.

En chair et en os ! Je ris jaune en pensant que finalement d’ici peu de temps, je ne serais qu’un tas de chair et d’os pétris dans les mains du futur Maître des Enfers. Le sourire tendre de la jeune fille s’effaça et un air plus grave colora ses traits. Elle me fixa à maintes reprises, cherchant à travers mon regard une réponse, un éclat sans doute. Mais rien. Mes yeux étaient vides et mon teint blafard ne faisait qu’hélas accentuer leur teinte sombre. La vie n’y étincelait plus comme une flamme. La jeune sorcière le ressentit ; elle s’écarta de moi, passa sa main sur son visage pour en effacer le reste d’un sourire et intensifier son air sévère. D’un œil interrogatif, elle me demanda comment j’allais. Je soupirai. Me raclai la gorge à maintes reprises, jetai de furtifs coups d’œil vers le ciel opalin. Observai le soleil qui éclairait le parc, qui colorait les jardins à perte de vue ; les fleurs étaient d’une beauté incroyable, tantôt rouges, tantôt jaunes, tantôt blanches, ou rosées. L’arc-en-ciel s’y reflétait en un prisme magique. Les gens continuaient de déambuler entre ces allées bordées de fleurs et de parfums, des rêves plein la tête. J’aurais tant aimé avoir leur naïveté, leur innocence, mais en vain. Je vais..Bien. M’efforçai-je de répondre. Un haussement d’épaules accompagna ma phrase, la ponctua sèchement comme si je n’avais rien de plus à dire sur le sujet. Abby n’était pas prête à savoir tout de ma vie ; je la voyais mal saluer mon séjour en enfer, mon statut d’Elu ou mon côté mi-démoniaque. Mon portrait lisse et étincelant de sauveur du monde, de courageux type, valeureux et tendre à souhait devait lui rester en tête ; pas l’homme froid, terne, chagriné. Reprenant alors un air neutre, un sourire faussement peint sur le visage, je lui demandai également ; Et toi ? Comment vas-tu ? Tu as l’air un peu fatiguée. Que se passe-t-il ? J’amorçai aussitôt la cadence de la marche entre les sentiers du parc où la vie fleurissait à chaque allée. Je me sentais bien, j’en avais presque oublié les problèmes, les traqueurs et toute la noirceur. Alice aurait aimé me voir ainsi. Au fait, je suis désolé de ne pas avoir prévenu…J’avais beaucoup de choses à faire. Des chasses en dehors de l’état…Près du Kansas. Ce n’est pas la porte à côté, mentis-je avec une assurance fabuleuse. Abby ne releva pas ; elle s’agrippa à mon bras et nous continuâmes notre promenade silencieuse sur les sentiers de l’existence, ceux au-delàs des ténèbres auxquelles elle et moi, malgré toute notre volonté, étions finalement destinés.
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MessageSujet: Re: Abby' and Sam Ϟ It's been long time ...   Abby' and Sam Ϟ It's been long time ... EmptyJeu 22 Mar 2012 - 18:34

We both became the shadow of ourselves

Par moment, j'aime à me raccrocher au passé. Le "bon" passé. Celui où je passai des heures, des jours au final, des semaines avec Sam à traquer les créatures qui hantent les parages. Celui où les livres, les verres (de limonade, pour ma part) et nos discussions suffisait à maintenir ma jauge à bonheur au top. Celui où je pouvais me réfugier auprès de ce protecteur aussi doux qu'attentif et qui, contrairement à certaines personnes que malheureusement, je m'efforce de fréquenter, ne se sent pas obligé de me rabaisser sans cesse pour me prouver qu'il tient à moi. Un grand, très grand homme ce Sam Winchester ... qui, apparemment, n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même. Une silhouette fantomatique qui me parait pourtant familière. Pâle, vidé, presque amaigri ; pour ceux qui ont connu un Sam dynamique et bouillonnant de vitalité comme moi, c'est un choc monumental que ces retrouvailles qui néanmoins je ne le cache pas, m'emplissaient de joie comme lorsqu'autrefois ce même homme m'appelait et m'emmenait découvrir son monde aventureux et dépaysant. Ce même gars qui tire une tête de revenant lorsque j'ose essayer de le prendre dans mes bras après tout ce temps passé, livrée à moi même. Oh et puis qu'importe, il est là c'est tout ce qui compte ! Je ne vais pas m'attarder sur le fait qu'il accepte ou non de m'étreindre !
En chair ... Mais surtout en os, mon cher protecteur. Qu'il avait changé. Pas vieilli, changé. Quelque chose dans son visage qui fait que j'aurais presque pu passer à côté de lui sans le reconnaître et donc, l'interpeller. Toutes sortes d'explications me passait par la tête : était il devenu alcoolique ? toxicomane ? sans abri ? Comment son frère pouvait il le laisser dépérir à petit feu comme je pouvais le constater ? Toute seule, en moi-même, je m'affolai. Il était autrefois un exemple de vivacité, de souplesse et d'énergie gratuitement dépensée. Sans m'en rendre compte, j'imaginai tous un tas de solutions : des vacances à l'autre bout du monde, un repos pleinement mérité, pourquoi pas fondé une vie de famille avec Alice ? Non, non, non et non, Abby', cela ne te regarde pas. Et puis, qui te dit que ce n'est pas à cause de cela qu'il est devenu une telle épave, hm ?
"Je vais bien" disait il ! "Je"-"vais"-"bien" ! Avec ces cernes là ? J'avais beau tout faire pour m'en persuader, je n'arrivai tout de même pas à duper mon esprit à ce point. Non. Je crois plutôt que le fond de sa phrase voulait dire "je n'ai pas de rtt" ! Honnêtement, Sam, ne joue pas les héros là dessus. Même le passant du coin de la rue peut diagnostiquer que tu ne vas pas mais alors là pas bien du tout. Je sautillai sur place tellement j'avais une folle envie de lui faire découvrir les bienfaits des vacances-longue-durée ! Pas que je sois une fausse bonne élève, mais plutôt que je sais précisément quand est ce qu'il est temps de travailler ou non. Et dans ce cas, profiter du temps à perdre. C'était ça, ce qui devait lui manquer. Du temps à perdre, coucher sur son lit, à regarder le plafond et ne rien faire d'autre que de regarder ce satané plafond par exemple. Soudain, je me souvins ce que Sam pratiquait quotidiennement : la chasse. Et pas n'importe laquelle ; une des guerres qui compte triple pour la sauvegarde de l'humanité. Et que dans ce genre de métier, c'est du bénévolat ou rien du tout. Toute ta vie, tout ton corps et toute ta santé y est consacrée ou tout simplement, tu ne t'engages pas.
Rappel à l'ordre : j'étais moi aussi une loque en cette période de ma vie. Il faut dire qu'Ézéchiel m'en faisait voir des belles et des pas mûres sans parler de toutes ces histoires en inter-confréries et je ne parle même pas des scandales qui font rage au sein des soirées comme des "après-midis potins" ! Mais tout cela ne devait pas faire le poids face à ce que Sam avait du vivre au Kansas, loin de tous ceux qu'il aime et qui l'aime tout autant en retour. Sans broncher, je pris machinalement le bras de mon protecteur et entamai avec lui une balade sous ce soleil qui, quelque part, ravivait nos vieux souvenirs d'antan qui, eux, n'ont pas changés ni bougés depuis le temps. Et c'est sans chercher à en parler, ni à en faire un drame que dans un soupir, je lâchai :

Histoires de jeunesse.

Après coup, j'étouffai un rire en réalisant ma description de l'état dans lequel je me trouvai alors. Mon sourire traditionnel ne tarda pas à paraître, peut être était ce le soleil qui me faisait cet effet-ci, ou alors bel et bien le retour de mon chasseur favori qui m'avait paru longuement, trop longuement absent. Je posai alors mon regard sur mon compagnon de marche, scrutant ses traits nouveaux avec attention. Mon sourire ne disparu pas, loin de là. Et je resserrai mon emprise sur le membre de ce dernier tout en posant furtivement ma tête contre mon revenant le plus espéré. Comme d'un enfant à sa peluche, j'ajoutai :

Tu m'as manqué, Sam. Tu nous as tous manqués.
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MessageSujet: Re: Abby' and Sam Ϟ It's been long time ...   Abby' and Sam Ϟ It's been long time ... EmptyMar 17 Avr 2012 - 1:35

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De mon ami, j'attends qu'il partage l'image que je me fais de moi-même, du moins dans une mesure raisonnable.
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Propulsé dans le parc par la main habile d’un quelconque génie, je me retrouvai naturellement entouré de ces gens. De cette humanité curieuse et ignorante, celle qui avait creusé une infime part en moi dont de jour en jour, il ne restait plus que quelques monceaux. Très vite, je fus accosté par l’humain, le bienveillant, le sympathique ; pendant que certains curieux jetaient quelques regards en notre direction, ma protégée, Abigail, se présenta à moi, tout sourire, l’air radieux, tendre. Elle m’observa de ses yeux très bleus, comme si j’avais été un objet curieux qu’elle découvrait pour la première fois. Mon air maladif, mon teint pâle, mes yeux cernés et ma mine complètement défaite, rongée par tant de souffrance, de colère et de bien d’autres sentiments appartenant à la même famille, devaient interpeller autrui, susciter en lui quelques émotions contraires ; du dégoût, de la pitié, de l’angoisse…Du mépris peut-être. Je baissai la tête, assez gêné de me montrer ainsi face à la jeune fille, mais visiblement, Abigail n’était pas craintive au contraire. Elle était juste un peu trop inquiète. Elle m’observa encore alors que nous marchions ensemble le long de l’allée où fleurissaient toutes les plus belles roses colorées et où les insectes ressemblaient à des broches diamantées. La jeune fille était assez silencieuse. Ses petites mains faisaient pression sur mon bras, me l’arrachant presque. D’un ton se voulant neutre, l’étudiante m’expliqua que ce qui la tracassait était plus ou moins en rapport avec des ‘histoires de jeunesse’. Je connaissais bien cela. J’étais passé par cette étape cruciale de vie. L’université. Les soirées, les rumeurs, les études, les espoirs naissants et les rêves brisés, les romances passionnées qui se fanent après quelques jours…Les doutes. La pression, le stress. Et puis, la vie en avait voulu autrement à mon sujet. Dean surtout. Il m’avait tiré de force hors de New Heaven où j’étudiai à l’époque afin de m’obliger à rejoindre le monde obscur et sectaire des chasseurs. Au départ, je m’étais débattu. J’avais refusé. Je n’étais pas le fils préféré de Papa, je n’avais pas à suivre sa voie, à reprendre son flambeau pour guider dans les ténèbres les démons vers les enfers. Et par la suite, de faufil en aiguille, je m’étais habitué à cette condition ; l’emploi était rude. Effrayant. Mais j’y avais pris goût, grâce à Dean, et voilà que désormais c’était en fréquentant le camp ennemi que je prenais plaisir. L’enfer avait beau être décrit comme le lieu le plus infâme, il était pour moi comme un sanctuaire. Abigail cherchait sans doute à lire dans mes pensées tant ses yeux rencontraient les miens. Sa main se serra plus fort contre mon avant-bras alors qu’elle m’avouait que je lui avais manqué. Que je "leur" avais manqué. Peut-être parlait-elle de Dean ? D’Alice ? De Matthieu ? De Valentina ? Ou bien d’autres dont je ne soupçonnais même pas l’existence mais qui me connaissaient et m’appréciaient. « Toi aussi. » Un sourire se brossa sur mes lèvres alors la jeune fille m’invita à prendre place à ses côtés sur un banc. Elle prit soin de l’épousseter avant en jetant les quelques feuilles mortes qui reposaient dans ce cercueil improvisé. Tout en frottant mes mains, j’observai au loin les joggeurs qui s’agitaient en rythme et avec un dynamisme qui n’était plus le mien, tandis que quelques promeneurs admiraient la nature en plein éveil et se capturaient d’un coup d’œil, chaque perle de rosée sur les feuilles et les pétales. « Belle journée. N’est-ce pas ? » Nous n’avions visiblement pas grand-chose à nous dire. Ce n’était plus comme à l’époque, celle où nous rions sans cesse en lisant des livres poussiéreux, celle où nous parlions de tout et de rien, celle où j’agissais avec elle comme un grand frère protecteur et tendre. « Sinon, à part ces histoires de jeunesse, rien de nouveau ? » Mon regard soutint fermement le sien ; Abby cherchait une fois de plus à user de sa bonhomie naturelle pour me soustraire quelques informations, mais je n’étais plus aussi bavard et enjoué qu’avant. Mon esprit était ailleurs. D’un regard rapide, je détaillai l’horizon sur laquelle je crus voir, entre les arbres, les silhouettes serpentant dangereusement jusqu’à moi. Ils étaient là. Ils m’avaient retrouvé. Je ne devais pas rester avec Abigail. S’ils savaient quel sang coulait dans ses veines, ils voudront sûrement l’embarquer et faire d’elle une captive qui tôt ou tard, succombera au mal sécrété goutte par goutte en elle. Ils en extrairont tout le miel, jusqu’à la dernière gorgée. Ils avaient fait cela pour moi. Je me relevai brusquement. « Je suis en retard. J’ai à faire. On se voit une prochaine fois. D’accord ? » Me penchant à sa hauteur, je déposai un baiser au sommet de son crâne avant de m’écarter. « Prends soin de toi. » D’un pas alerte, je m’enfonçai dans une des allées, cherchant du regard les noires ombres qui me pistaient depuis tout à l’heure. Je passai ma main dans mes cheveux, les ébouriffai nerveusement comme pour me redonner du courage et une allure sans doute plus guerrière, plus nonchalante ; je devais trouver un moyen de les éviter. Pressant le pas, je m’enfonçai dans un second labyrinthe que l’air glacé traversait ; les roses ne brillaient plus. Le soleil me semblait s’être absenté des cieux. J’entendis soudain quelqu’un me héler et je pris peur. « Abby ! » Lui criai-je alors qu’elle me faisait face, les yeux encore plus inquiets que tout à l’heure. Elle voulait des réponses. De l’espoir. Mais je n’avais strictement rien à lui donner ou rien à lui dire. « Tu n’es pas sensée être en cours à cette heure-ci ? » Dis-je avec un léger sourire, afin de m’échapper d’elle. Je les sentais ; ils se rapprochaient et le démon en moi ne demandait qu’une chose, à prendre part au combat futur. Il voulait me défendre et les tuer, tout du moins, c’était ce que sa bouche cruelle et grimaçante me susurrait à l’oreille, alors que j’étais convaincu que ce n’était pas cela qu’il cherchait, mais plus à me contrôler, à me nuire et à me rendre à jamais prisonnier de son enfer.
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