From here on out , I'll be your commander ◈ NORTON

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AMARILYS PANDORA NORTON ◈
feat Crystal Reed ♥, Emmy Rossum, Rosie Huntington-Whiteley Marloes Horst ..
ÂGE ◊ 21 ans.
DATE DE NAISSANCE ◊ Le 24.06.1990.
LIEU DE NAISSANCE ◊ Bâton-Rouge , Nouvelle-Orléans.
EMPLOI / SITUATION ◊ Étudiante en psychologie / Célibataire.
GROUPE ◊ We Got The Power .

I'm all out of faith, this is how I feel
There's just so many things that I can't touch
I'm torn ◈
- N. Imbruglia

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◈ C’est dans un contexte bien particulier que naquit Amarilys et qui resta un mystère pour la jeune fille jusqu’à l’adolescence. Ballotée entre Bâton-Rouge sa ville natale de la Nouvelle-Orléans où sa mère souffrante résidait et l’appel de NY où elle savait que son père s’affairait à ses projets. Très tôt livrée à elle-même, elle dut apprendre à se débrouiller seule dès le plus jeune âge, occupant le plus clair de ses journées à veiller le chevet de sa mère malade. Amarilys a toujours été une enfant des plus discrètes, presque effacée qui avait appris à ses dépends à se recroqueviller dans sa carapace à défaut de passer pour « la fille bizarre ».

◈ Lorsqu’elle eu dix-huit ans, la maladie de sa mère s’accéléra et prit une grave tournure. La pauvre femme ne passa pas la nuit, mais, rassemblant ses dernières forces, confia à sa fille un bien inquiétant secret. N’ayant plus assez d’énergie pour parler, elle attrapa la main de sa fille qu’elle serra dans la sienne et tout s’imposa à elle. Elle n’avait nul besoin de parler, Amarilys lisait en elle comme dans un livre ouvert. Plongée dans la mémoire de sa mère, des brides de ses souvenirs revivaient sous ses yeux. Apeurée, elle sanglotait doucement, serrée entre les bras de sa mère sans toutefois pouvoir se détacher de ses visions étranges. Elles étaient si réelles, comme si elles se déroulaient en ce moment même juste devant elle. Émue, elle reconnut son père qu’elle n’avait vu que sur de vieilles photos sépias discuter avec un inconnu aux airs louches au milieu d’un entrepôt désert. Sa mère survint alors, plus jeune, plus belle et moins affaiblie qu’elle ne l’avait jamais connue, le priant de partir. Elle poussait de grands gestes, cherchant à raisonner son mari mais devant l’imploration de celui-ci, céda d’un doux sourire. C’est alors qu’elle interpela le « sorcier », le priant de mettre fin aux tourments de son mari et à son propre désespoir que provoquait les fausses-couches à répétition. Troublée, le souvenir s’effaça, mais, sûre d’elle, sa mère l’insista à poursuivre alors qu’Amarilys se débattait. Tout devint soudainement plus intéressant quand, de retour dans cet entrepôt sordide, elle vit sa mère enceinte se tordre de douleur au dessus de son père affalé sur le bitume, inerte. Son dernier souffle alla à ce mystérieux sorcier qu’il maudit, tandis que la mère d’Amarilys pleurait son défunt mari. La règle d'or de la magie avait rempli son devoir : Une vie nait, une autre meurt, et l'équilibre du monde est respecté. Seulement, pourquoi son père aurait-il maudit la magie s'il en connaissait la règle suprême ? Devant cette scène tragique, elle crut apercevoir un spectateur indiscret resté en retrait avant qu’il ne disparaisse, comme par enchantement ! Dans un excès de rage, elle voulut s’empresser de le rattraper, hélas la chose était impossible. Elle ne pouvait changer le passé.

◈ Furieuse, l'enfant né de magie se retrouva brusquement auprès de sa mère, les yeux dans les yeux comme si rien de tout cela ne s’était jamais produit. Seulement c’était trop tard. Sa mère s’en était allée. D’horribles maux de têtes la prirent mais ne calmèrent pas sa haine pour autant après avoir appris que sa vie entière n’avait été que mensonge et trahison. Depuis ce jour fatidique, Amarilys changea du tout au tout, plus prête que jamais à prendre sa revanche sur la vie. Elle qui avait toujours effrayé autrui ne fuyait plus par peur de leur faire du mal, loin de là, elle voulait montrer au monde qui elle était, se faire une place de choix dans cette société qui avait toujours rejetée les gens comme elle et son père. Elle se rendit à NY, la ville où sa mère, n’ayant de son vivant jamais trouvé la force de lui dire la vérité sur sa mort lui avait inventé une vie de riche homme d’affaires, et c’est en retrouvant sa trace qu’elle comprit. Lionel Gerald Norton avait fait la mauvaise fortune de tous les journaux et hommes d’Etats de la ville en bâtissant The Company. Avec engouement, elle découvrit presque envoutée par ses colossaux projets qu’il avait consacré sa vie aux bizarreries de ce monde, recherchant corps et âme la trace des détendeurs de dons, de gens extraordinaires comme elle et lui pour leur offrir défense, puissance et protection. Son destin était là sous ses yeux : son père, injustement trompé par la sorcellerie ayant permis à sa fille unique et longtemps désirée de venir au monde n’attendait plus qu’un héritier capable de pouvoirs fantastiques et surtout de reprendre le flambeau.

◈ C’était son devoir de venger l'homme auquel elle avait volé la vie, celui qui s'était sacrifié aux forces du mal pour voir sa fille grandir. Elle se voyait déjà à la tête d’une armée de surhommes capables de rivaliser avec toute espèce démoniaque confondue, n’importe quel suppôt de Satan qui viendrait entraver leur route. Avec elle ils seraient libres, forts, et n’auraient à craindre rien ni personne. Très bientôt, le vœu de Norton serait exhaussé, et l’œuvre de sa vie renaitrait de ses cendres!

Under an optimistic sun
The radio sings that everybody song by rem
And here I am fighting , fighting
Yes I'm fighting not to cry ◈
- FF

icon by lj

WE GOT THE POWER ◊ Her reasons for living ◊
feat Teresa P. - Garrett H. - Kristen B. - Shiloh F.

Eïleen Lana Adamov. Une petite russe qui aurait le privilège d’être la première sur ma liste. On la disait naïve et perturbée, mais on se souvenait surtout d’elle pour le raté rocambolesque de cette étoile montante du Ballet russe qui avait retourné la Critique. Je l’ai rencontrée tout innocemment, alors qu’elle cherchais à fuir au détour d’une ruelle. Quand je la vis disparaître en une fraction de secondes, je compris que mon instinct ne m’avait pas trompée. Je la surpris perdue, apeurée et sans défense, recroquevillée sur elle-même comme une échappée de l’asile venant de commettre un crime. Elle était si fragile qu’avec sa peur et ses sanglots l’illusion fut parfaite, j’eus l’impression d’avoir en miroir un parfait portrait de moi à mes dix-huit ans. En la sauvant je m’étais sauvée moi-même. N‘ayant rien manqué de la scène, je repérai un jeune homme guetter son départ d‘un air troublé et inquiet. Rien n‘aurait pu mieux me ravir que de dénicher du premier coup le filon de la chaine! Je me présentais en ami de la princesse amourachée et parla beaucoup pour en dire peu. La vertu de patience était mon point fort, je savais qu‘il ne fallait jamais tout dévoiler tout de suite des petits mystères qui intéressent, faute de quoi on les oublie vite. Je voulais que Jayson Scott Hemingway garde en mémoire la mystérieuse Eileen dans un coin de sa tête. Mais je devinais rapidement qu‘une autre femme hantait ses pensées. Son esprit ne semblait n'être entouré que de ça : des femmes, et il me fut difficile de dire laquelle de toute gardait le mieux ses petits secrets. Mais j‘osai parier sur Cassandra. La fière Cassandra Phoenix Blackwood, obsédée par la vengeance de son feu paternel en qui je ne pouvais que me reconnaître : Le Phoenix qui renait toujours de ses cendres. Chacun de ses sentiments, qu’il soit fait de haine ou de désinvolture m’était familier. Je me pris au jeu de l’aider lors d‘un casse. Jouer les héroïnes, les sauveuses…. Mon passe-temps favori! Mais ma petite intervention sembla déplaire à son fidèle acolyte qu’à ma plus grande surprise je n’avais pas vu venir. Vicente. C‘est tout ce que j‘eus le droit de connaître de lui, officiellement bien sûr. Vicente Torres, Le dernier maillon de la chaine. Je pariai réussir à l‘avoir à l‘usure. Après tout, je ne faisais que leur tendre la main, une main qui pourrait tout leur offrir. Et, très bientôt, ils seront tous miens!

icon by lj

STANLEY J. HELLS ◊ Amour, haine et corruption ◊
feat Alex Pettyfer

Stanley, qui de mieux qu’un maître des enfers pour servir mes petites manigances? J’ose croire parfois quand je songe à notre petite aventure que le Destin l’a envoyé sur ma route. Moi qui cherchait quelqu‘un de taille pour passer un pacte, je n‘ai pas été déçue. Aucun signe plus parlant que notre rencontre n’aurait pu faire de moi celle que je suis devenue : puissante, très puissante. Et c’est à lui que je le dois. Lire en lui n’a pas été chose facile, tant mon don m’échappait à l’époque : effrayant et incontrôlable. Mais je savais que d’ici peu tout serait différent. Cherchant l’objet de mes convoitises en pleine forêt, c’est sur toi que j’ai atterri, interrompant tes passe-temps sanguinaires. Au milieu des cadavres déversant leur sang, des lambeaux de chair macabres et des cris de supplices, je ne distinguai qu’un seul et même refrain : haine et vengeance. Vengeance, haine, trahison, c’était toujours le même parfum qui flottait dans l’air, comme s’il me poursuivait à chaque étape de ma route. « Qu’est-ce que tu veux ? Dégage où tu seras la prochaine dans le tas ! » M’approchant de toi, je surmontai ma peur tandis qu'effleurant la peau de ton visage ensanglanté tu me regardais comme une folle furieuse. Ton esprit sombre et démoniaque fut un entrainement de taille, fort enrichissant. Je n’y vis qu’une masse noire prisonnière de cris atroces et de flammes brûlantes qui me paralysèrent. Était-ce l’Enfer? Puis, au milieu du chaos, une image très pure s’offrit à moi. Un visage à la blancheur éternelle, au doux teint de rose et à la voix de miel, le regard plus bleu que le ciel. Comment aurais-je pu me douter que même les gens de ton espèce avaient un cœur, et un cœur vulnérable ? Avec beaucoup d’efforts et d'application pour ravaler ma fougue et faire oublier mes allures de femme fatale, j'imitais cette femme prude dont la fleur délicate était égale à la mienne, le teint de porcelaine sans pareil, tout en sachant que ce petit jeu ne me profiterait qu’un temps. Juste assez pour que ta compagnie me transmette assez de ton savoir et de ta puissance satanique afin que mon pouvoir s’élève au rang des êtres maléfiques en ton genre. Ton esprit est si complexe, si tordu que tous les autres me paraissent futiles ! A présent, je peux m’immiscer dans la tête de quiconque croise mon chemin, lire en lui le long fleuve de sa vie et en déchiffrer les plus sombres secrets, envies et regrets. Mieux, je peux tromper, mêler entre eux les sentiments qui s’en émanent à l’infini sans jamais m’en lasser. J’aurais aimé que ces mots m’arrachent la gorge, que je puisse me défouler un peu sur toi, peut-être même m’en vouloir affreusement pour avoir côtoyé un être de ton espèce, me blâmer pour ce "pacte", mais il n’en est rien. J’ai eu ce que je voulais, et toi aussi d’une certaine façon ; Même si je n’ai été qu’un lot de consolation pour toi, je suis au moins sûre d‘être bien plus satisfaite que tu ne l’es aujourd’hui.